MAEVA DOMINA et ses esclaves

mes hommages maestra
pour ou contre la mort,des fois onest malheureusement
pour car quelquefois la mort est une delivrance,quand
il n'y a plus que de la souffrance,la vie n'a plus de sens
souvent c'est dur pour ceux qui restent mais le mort lui
est soulagé

He oui quand j'étais ado en boucle je chantais "ho Gaby , tu devrais pas me laisser la nuit, j'peux pas dormir j'fais q'des conneries...." puis vertiges de l'amour etc... J'ai toujour écouté Bashung, je suis triste et pas le gout à grand chose aujourd'hui. Chaque mort nous renvoie la notre en pleine figure, ce que je déteste par dessus tout, c'est l'idée de déchéance, de dégenerescence physique et mentale, déjà une petite mort en fait. Une nuit j'avais 5 ans j'allais m'endormir puis je me suis mis à reflechir sur la mort, pour aboutir à la conclusion que c'etait donc le néant total, que tout pouvait continuer sans nous. Je fus pris de panique, je me suis mis à pleurer puis j'ai trouvé le réconfort des bras de ma mère. Cette vision, ce flash, ne m'a jamais quitté et pèse parfois sur mon humeur. Ces jours-ci je me sens morose, sans envies, alors ce lundi je vais réecouter quelques grands disques de Mr Alain. Bises Maestra merci d'exister. Nous ne faisons qu'un, mais nous sommes tous différents, nous devons nous soutenir les uns les autres...

De retour d'un week-end ariégeois, je vois que le blog est de couleur grave et mystique, aujourdh'hui.
La résurection, la réincarnation, la métempsychose. Sont-ce des concepts inventés par les hommes pour s'affranchir de la peur du néant du chagrin de la disparition et du désespoir de vivre ou bien sont-ce des réalités? Et lesquelles? 
J'ai eu une Foi d'enfant, puis des croyances, au gré de mes lectures et de mes réflexions. Maintenant, comme disait Gabin : je sais qu'on ne sait jamais. Je doute, non pas négativement, mais au sens où je n'ai pas de certitudes. Sauf une, la seule véritable certitude que l'on puisse avoir : je vais mourir. La mort est la seule chose qui ne nous trahira jamais, qui ne nous oubliera jamais et dont on puisse être pleinement assuré. 
Ca n'est pas très politiquement correct de le dire mais je trouve que la vie est une chose particulièrement perverse. Imaginez un dieu (ou un ensemble de lois physiques universelles)qui crée un système d'espèces dotées à la base du besoin irrépressible et intrinsèque de se reproduire. Que pour satisfaire cet instinct, elles doivent se nourrir et pour se faire, détruire la vie des espèces voisines. N'y a-t-il pas là un sommet de perversité ?
Je n'ai jamais trouvé un philosophe ayant affronté cette question, sauf une fois, dans un bouquin de Michel Serres, trois lignes. Si quelqu'un a des références, je suis preneur.
Alors la question du sondage de MAEVA BELLISSIMA, je la poserais plutôt en ce sens : "Faut-il aimer la mort?"
Pardon si je choque du monde, mais j'ai un petit coté iconoclaste qui sied assez mal, j'en conviens, à un esclave fut-il virtuel. Mais mon cynisme? pessimisme? ne m'empêchent pas pour autant de jouir des instants et des lieux qui peuvent exciter magiquement nos sens très triviaux.
 

Comme l'écrivait le talentueux et pessimiste Cioran "Nous sommes au fond d'un enfer dont chaque instant est un miracle."  L'existence humaine a été viciée à sa source, celui qui ne s'est jamais posé cette question est un endormi, un somnanbule....excusez ce trait de lucidité, aujourd'hui, je suis grave.....

Je vous remercie pour la sincérité de vos témoignages, nous vivons un grand moment entre nous, nous touchons au "sensible " de l'humain.....

Bien sur Maestra Maéva, bonjour à vous;  Aucune preuve, aucune certitude de tout ce que j'ai écrit hier soir...tout de même immaginez vous une seule seconde venir de nulle part et repartir dans le néant...En attendant Maestra homage ce soir à BASHUNG sur France-Inter entre 21 h et 23h...j'y serai

J'ai vu la mort de très prêt, quand j'étais dans les commandos aéroportés, à la Légion, en Bosnie, au Kossovo, je l'ai même parfois cherchée, je n'en ai pas peur mais je ne l'aime pas.

Je m'étais promis de ne jamais laisser de commentaire, mais pour un hommage à Bashung...

d'heures en heures le chanteur se meurt,
il a eu son heure, il fait son beurre,
d'heures en heures le chanteur effleure,
la fin du labeur,
...
l'heure c'est l'heure,
on n'est pas d'humeur,
à verser des pleurs,
fiers sont ses admirateurs,
..

Bonsoir Maitresse MAEVA
Je vous présente mes hommages.

Tout d'abord, je me prosterne à vos pieds pour vous présenter mes excuses pour ne vous écrire que si tard. En effet, j'ai été en déplacement toute la journée.
J'ai bien reçu votre mail et vous n'imaginez pas à quel point je suis heureux et impatient de voir mon texte publié avec vos meveilleuses photos.
Demain j'effectue les modifications que vous m'avez demandé et je vous transmets mon texte. J'e'spère que celui-ci engendrera beaucoup de commentaires et un vrai échange avec tous les participants de ce blog.
Maitresse MAEVA, ce texte décrit réellement une partie de ma vie, si vous êtes d'acord je continuerais à écrire les différentes expériences qui font l'esclave que je suis aujourd'hui.
Toujours si vous êtes d'acord je vous raconterais aussi plus en détail cette blessure que j'ai et qui ne se refermera jamais, C'est à dire la perte de ma Princesse. Je pense que c'est une expérience qui peut apporter beaucoup aux autres esclaves et surtout pour comprendr qu'il faut profiter du moment présent car la perte de sa maitresse est la pire douleur qu'un esclave puisse vivre.

Maitresse MAEVA, je vous remercie de m'avoir accepté comme eslave virtuel, cet engagment envers vous me permet aujourd'hui de tenir le coup.

A demain
Mes hommages

Si tu m'envoies ton texte corrigé aujourd'hui, il sera publié demain matin....bonne journée à toi...