MAEVA DOMINA et ses esclaves

Houlaa !! un peu dur pour un matin le commentaire de Charles, j'ai pas tout bien saisi mais je le relirais quand je serais un peu plus réveillé.
Sinon je ne joue absolument pas les divas, mais je ne voudrais pas trop vous décevoir avec de mauvais textes alors je préfère prendre mon temps et vous offrir une meileure qualité.
Au plaisir.

Et pour parler de "repos de l'âme", je m'étonne ces derniers temps, de me trouver dans une sorte de phase de reflux paisible. Je ne pratique plus guère ces jeux depuis quelque temps autrement qu'intellectuellement et pourtant je n'en ressens pas vraiment de souffrance, et peu à peu, j'ai l'impression d'en ressentir comme de l'apaisement. Mais je sais aussi par expérience, jusqu'à présent du moins, que ces périodes-là ne sont pas définitives, à moins que, l'âge aidant???
Maestra Maeva, je vous enverrai prochainement un petit texte comme vous le souhaitez.
Enfin, bien-aimée et vénérée Maîtresse MAEVA, en ce vendredi 9 octobre 2009, au terme d'une longue et cruelle absence, nous avons retrouvé Votre
Parole, Votre Autorité, Votre Prestige et Vos Pieds merveilleux !
je pense que nous avons été nombreux à nous faire beaucoup de souci à Votre Sujet et qu'aujourd'hui nous sommes nombreux aussi à nous sentir soulagés de savoir que notre Domina chérie va bien et qu'Elle nous courbe à nouveau sous Sa Volonté !
je me suis senti si heureux que, malgré mes 38° de fièvre et mon mal de caboche, je me suis lancé dans le travail que Vous m'ordonniez de faire et n'ai dételé qu'une fois être arrivé au bout.
je ne dis pas cela pour obtenir de Vous du miel, parce que je suis conscient de n'avoir fait que mon devoir d'esclave, mais pour que Vous
sachiez à quel point Votre Domination sur moi (et sur nous tous) est réelle et profonde, et pour qu'éventuellement Vous en tiriez un légitime
Orgueil de Femme, et - pourquoi pas ? - du Plaisir !
je ne Vous embête pas plus longtemps. Puisse tout Vous sourire dans la vie, puisse lucky feet être le meilleur de Vos esclaves et puissions-nous tous progresser encore dans la soumission et le
sous-espace où Vous nous faites entrer d'un simple froncement de Vos jolis Sourcils.
Votre très humble, très dévoué et très aimant serviteur
chien slavio.
Tiens çà c'est amusant... synchronicité ... çà faisait longtemps... je me faisais la réflexion tout à l'heure en ces termes... ces "gens là"... qui sont de si bons amants... je me disais justement que Masoch avait tellement bien défini ce concept par la suprasensualité...je fais partie de “ces gens là”... autant qu'il est possible de m'auto-analyser... mais je me pose une question, et là je suis on ne peu plus sincère et sérieux... existe-t-il pour nous une issue, une situation dans laquelle nous pourrions, sur le long terme, savourer un certain “repos de l’âme’ ?
Beaucoup ici et ailleurs diront qu'ils rêvent de passer à l’acte... mais se plaignent de ne pas trouver “chaussure à leur pied”... sans mauvais jeu de mots :-)...J’ai connu dans ma vie un grand nombre de femmes qui aimaient dominer...je pense que votre “théorème” est on ne peu plus juste lorsque vous évoquez que quand le soumis est prêt, la maîtresse arrive... le problème est que l’on peut être prêt à entammer ce type de relation, mais pas toujours à la faire durer.
Ne voyez là aucune façon de remettre en question, ni de juger qui ni quoi que ce soit, mais il m'arrive souvent dans la durée, d'une manière ou d'une autre, de ne plus ressentir cet "ultime frisson", de me lasser... et quand la relation est assez intense pour maintenir ce ressenti à son paroxysme, tout ce qui sort de ce contexte intime et fantasmatique devient intenable, la gestion du quotidien... et le reste...passion dévorante et destructrice...
Comme toute relation pourrait-on me rétorquer, mis à part que j’ai l’impression qu’ici, tout est exacerbé, supra sensualité oblge...
Je ne sais finalement pas si je suis au bon endroit pour en parler, ni si je vais trouver quelque écho ... je suis, il est vrai un peu fatigué et pas vraiment sobre...et j’ai peur de ne pas me faire clairement comprendre...
Nous (les hommes attirés par çà) avons une “déviance” sexuelle, je n’aime pas ce mot, mais n’en voit pas d’autre, qui nous poussent, somme toute à vivre notre sexualité (notre vie?) d’une manière différente. Et si justement le fantasme devient réalité et prend le pas sur notre vie? Comme le faisait justement remarquer chien Gégé on pourrait être plus mal tombé...:-) mais cet état de fait crée souvent un conflit chez nous : plaisir... déplaisir... Pour illustrer, je dirais qu’à la base, on essaie d’éviter la douleur qu’elle soit morale ou physique ... personne ne mettra sa main au dessus d’une flamme pour se brûler, et s’il le fait, la douleur sera là pour l’avertir qu’il se trompe, et qu’il doit réagir, sous peine de dégâts irréversibles, le réflexe en lui-même, sans passer par le raisonnement fera que l’on éloignera immédiatement sa main de la source de chaleur... Chez nous les “soumis” ou masochistes, mais je ne vois pas de grosse différence entre les deux, si ce n’est qu’on pourrait penser que l’un recherche plus la douleur morale et l’autre la douleur physique, il y a un hic ! C’est le fait que cette douleur, en même temps qu’elle nous fait souffrir, nous procure par ailleurs un plaisir certain, ce qui peut être à la base d’une grande confusion...
Comme vous le faisiez justement remarquer dernièrement, feet ressent l’humiliation comme une source de plaisir ou de fierté, mais parce qu’il la subit pour Vous, sinon, dans l’absolu, et sans cette composante érotique ou fétichiste, je pense que personne ne prend vraiment plaisir à se faire mal, ou à exécuter des tâches ménagères ingrates dans une position humiliante.
Est-il rationnellement concevable d’imaginer que la soumission d’une personne à une autre amène, à long terme, une quelconque forme de réalisation de soi, une source d’intense satisfaction ? Ou, si l’on prend l’extrême opposé, est-il concevable pour nous de vivre notre vie sans cette composante, ou qu’elle reste simplement au stade du fantasme ?
On ne pourra pas me reprocher de ne pas chercher, mais je n’ai toujours pas la réponse, me sentant finalement toujours un peu entre les deux... ou dans l’un ou l’autre, mais jamais pour longtemps...
Car trop en quête d’absolu...
Serait-ce une impasse ?
Charles.