MAEVA DOMINA et ses esclaves

Chapitre 6
Deux Femmes se font l’amour…
Au ton qu’a pris ma Belle-Sœur pour me crier : « Qu’attends-tu, esclave, pour te prosterner devant mon amie Élodie ? », je comprends qu’elle ne plaisante pas. Le coccyx douloureux du brutal coup de pied en pointe qu’il vient de se ramasser, je m’écroule prosterné aux pieds de la belle arrivante, non sans avoir eu le temps d’enregistrer l’air de totale stupéfaction qui s’affiche sur son splendide visage.
Je baise la pointe des tennis blanches, toutes neuves, d’Élodie qui, malheureusement pour le voyeur invétéré que je suis, porte un jean, dont je baise aussi l’ourlet. La jeune Femme ne me retire pas son pied, ne proteste pas, mais je devine qu’elle tient ses yeux baissés sur moi et que son étonnement n’a fait que croître.
« Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que c’est que ça ? » finit-elle par lâcher. Et ma Belle-Sœur : « Ça, comme tu dis, c’est paraît-il mon beau-frère mais, comme ma Sœur me l’a prêté pendant qu’elle vit une histoire d’amour avec un nouveau jules au Canada, et qu’elle m’a dit que je pouvais en faire ce que je voudrais, c’est en réalité, tu vas être surprise… c’est mon esclave ! – (Silence prolongé.) Ton esclave ! Tu veux rire ? – Pas du tout : regarde ce qu’il te fait ! Vois avec quel empressement et quel respect il écrase sa bouche sur tes tennis. Tu crois qu’il ferait ça s’il n’était pas un esclave ? – Ben, non…, je ne crois pas. En tout cas, c’est la première fois qu’un mec se prosterne devant moi… et j’avoue que c’est bien agréable. Et excitant, je dois dire. Je crois bien que je mouille ma culotte. – Tu vois, ma chérie, on est toutes des Dominatrices, même celles qui ne le savent pas encore. –Sans doute. Je n’aurais jamais cru que ça puisse me plaire autant qu’on me lèche les godasses ! – Il te les lèche ? – Non, pas vraiment, je ne vois pas sa langue. – Tu aimerais qu’il te le fasse ? – Ah, ça oui ! – Eh bien, c’est bien facile, tu n’as qu’à le lui ordonner. Tout est facile pour une Femme qui a la chance de posséder un esclave. »
Je sens que la jolie rousse hésite, mais une Femme dans son genre n’hésite jamais longtemps quand son plaisir ou son avantage sont en jeu. « Lèche mes souliers… esclave… et lèche les bien ! – Dis donc, mon Élodie-moi tout, tu apprends vite, on dirait ! » Je tire et étire ma langue au maximum et m’apprête à lécher quand la jeune Femme s’éloigne en direction du salon où elle se laisse choir dans le premier fauteuil qui se présente à son beau séant. (Son jean noir, qui a sans doute coûté bonbon, la moule et lui fait un derrière superbe, ce genre de croupe arrogante qui, dans la rue fait retourner sur lui tous les hommes et quelques Femmes.) Je me suis empressé de la suivre en restant à genoux. Élodie étend ses jambes et je me mets à lécher ses chaussures de sport.
« C’est formidable ! Tu as vu ? Il ne s’est même pas levé pour me suivre. – Il y a avait tout intérêt. – Pourquoi dis-tu ça ? Tu l’aurais puni ? – Je me serais gênée ! – Qu’est-ce que tu dois bien s’amuser ! Disposer comme ça d’un homme, dont tu fais ce que tu veux et que tu peux punir s’il fait mal, c’est le rêve pour une Femme. – C’est surtout bien commode et bien reposant pour elle. Tu sais, il m’obéit et me sert au doigt et à l’œil. – Oui, j’ai vu. Mais tu dis qu’il est "commode". Est-ce que ça veut dire que tu ne t’en sers que comme domestique ? – C’est un peu ça… Mais, l’autre jour, comme je me suis fait nettoyer la chatte par sa bouche après un de mes baise-en-ville… ‑ Laisse-moi deviner... Tu as fini par jouir sur sa langue. – Exactement. Et pourtant, j’étais crevée et rassasiée de jouissance et je lui avais demandé de ne pas chercher mon plaisir. – Et ça ne t’a pas donné envie d’aller plus loin ? – Non. – Mais pourquoi ? – Parce que j’ai mieux à ma disposition. Franchement, tu le trouves bien, toi ? Tu le trouves baisable ? Tu le rencontrerais dans la rue, tu aurais envie de te le faire ? Sûrement non. Eh bien, moi c’est pareil… Mais je dois reconnaître qu’avec sa langue, il est plutôt bon. – Raison de plus pour t’en servir, ma chérie. Tu te rends compte ? Tu as un type sous la main. Pas un type, d’ailleurs, un esclave. Tu as envie qu’il te suce ? Tu lui ordonnes "Suce-moi, esclave !" et il te suce. Tu as envie qu’il te lèche ? Tu lui commandes "Lèche-moi, esclave" et il te lèche. Tu dis que tu as mieux sous la main. Moi aussi, j’ai mieux. Mais tu en connais beaucoup de ces mecs "mieux" qui font ce que tu veux quand tu le veux ? Moi, des baiseurs corrects ou à peu près, et même des bons, j’en trouve. Et je ne suis pas à plaindre côté plaisir. Mais pour se faire sucer et lécher la chatte et le cul, aussi souvent et aussi longtemps qu’on le désire, jusqu’à bien en jouir, c’est une autre affaire. Alors, quand on a ta chance… ‑ Tu dois avoir raison, mon Élodie. Mais pour le reste, c’est plutôt minus… »
Élodie me repousse du pied. Elle se lève et va rejoindre ma Belle-Sœur sur le canapé. Comme tout à l’heure, je me hâte sur mes genoux, puis je reste ainsi devant elles deux, les regardant à la dérobée. Les deux Femmes se penchent l’une vers l’autre. Elles s’enlacent amoureusement. Leurs bouches s’unissent. Elles sortent leur langue avant de la plonger dans la bouche de l’amie et bientôt, c’est la langue de celle-ci qui jaillit, émouvant et mobile poignard charnu luisant de salive, pour s’enfoncer entre les autres lèvres, explorer l’autre bouche. C’est diaboliquement érotique. Et puis voilà que chacune ouvre fébrilement le corsage de l’autre, lui exhibe les seins, les sort, les palpe, les entoure doucement de ses paumes, les soulève, les presse l’un contre l’autre, se penche sur eux et suce leurs tétins érigés et durs au milieu des larges aréoles dont les jolis grains de fraise ont gonflé. Inutile de préciser que je bande comme un bouc, mais pour rien.
Élodie se tourne vers moi. « Lève-toi et soulève ta gandoura, esclave ! Et tiens-toi droit face à moi. » Décidément, une Femme qui a l’occasion d’utiliser le mot esclave pour s’adresser à un serviteur mâle ne s’en prive pas. Quant à jouer à la Maîtresse, on dirait qu’elle s’y entend déjà.
Je tiens ma gandoura retroussée, exhibant honteusement mon modeste engin brandi. Élodie m’examine longuement et je me sens un peu comme un veau à la foire, qu’une acheteuse hésite encore à acheter. « C’est vrai, j’ai vu de plus jolis morceaux, mais en tout cas celui-ci me paraît bien raide et bien utilisable. Approche ! » Elle lève un pied, me frappe sans trop de brutalité sous les testicules (ma Femme en colère me les a bien plus meurtris que ça !), ce qui me fait tout de même tressaillir. « Tu as vu comme ça a fait drôlement balancer sa queue ? » Maintenant, elle a le pied sous ma hampe, et elle s’amuse à la faire bouger, de haut en bas, de gauche à droite. Puis elle l’écrase un moment sous sa semelle, la plaquant contre mon ventre. Non seulement mon érection tient bon mais je crois même qu’elle augmente.
« Moi, si j’étais toi, je me servirais de ce machin, crois-moi. Small is beautiful. Et puis, si tu n’aimes pas sa figure, tu n’as qu’à lui plaquer un oreiller dessus ! (Les deux jeunes Femmes rient longuement avant qu’Élodie puisse reprendre :) Parce que, bien sûr, tu serais sur lui, pas dessous… – Évidemment ! Tu me vois sous un esclave ? – Non, pas du tout !…Et je pense d’ailleurs que , moi, j’aimerais que le mec que je suis en train de posséder étouffe pas mal pendant que je prendrais mon pied à l’aise. J’ai lu des trucs là-dessus. Il paraît que ça donne un grand sentiment de puissance féminine. – Ça, c’est vrai. Je l’ai déjà fait avec des amants qui ont bien voulu essayer. Très excitant, très valorisant pour la Femme. J’appuyais même mes coudes sur le coussin et j’attendais que le type n’en puisse plus pour le libérer. Tout en me cherchant sur lui, je me disais "Encore une minute, encore un peu, c’est trop bon, tant pis pour lui ! Il ne va mourir pour si peu !…" Je posais une oreille contre le coussin. Je l’entendais essayer de respirer là-dessous. Il poussait des gémissements sourds, il me suppliait d’arrêter, sa tête roulait, il me caressait les reins, les fesses, pour tenter de m’amadouer, il tentait même de me soulever mais je me faisais plus pesante et il n’y arrivait pas. Il faut faire ça avec un partenaire pas trop costaud, c’est encore plus jouissif de profiter de sa faiblesse... Donc, je continuais à peser sur lui tout en me démenant sur sa queue que je sentais palpiter, se cabrer en moi. C’était très fort, très bon, et je finissais par jouir merveilleusement. Ah oui, ce sont de grands moments pour une Femme qui aime dominer et ne déteste pas faire souffrir un peu l’homme dont elle se sert ! – Arrête, chérie, tu me donnes trop envie ! – Mais attention ! Pour que ce soit parfait, il faut que l’homme sache ne pas jouir. Ça doit être dur parce qu’il paraît que, pour lui aussi, l’étouffement sous le corps d’une Femme est aphrodisiaque… ‑ J’allais justement te poser la question. Est-ce que celui-ci a appris à se retenir aussi longtemps qu’il faut pendant que la Femme jouit de lui, pour qu’elle puisse aller vraiment au bout de son plaisir ? – Oh, ça oui, tu peux faire confiance à ma frangine. Déjà, elle a horreur qu’un homme normal la souille, alors tu penses, son esclave... Oui, elle l’a bien dressé… quoique l’autre jour il a quand même salopé sa gandoura. – Ah, bon ? Qu’est-ce que tu lui avais fait ? – Mais rien. C’est lui au contraire qui me faisait des choses avec sa langue. Tu sais bien, quand il me nettoyait avec sa bouche après ma partie de jambes en l’air et qu’il m’a fait jouir presque malgré moi. – Il a déchargé rien que parce qu’il t’avait fait jouir ? – Oui. – Moi, je trouve ça plutôt émouvant. – Moi pas, parce qu’il aurait dû me demander ma permission. ‑ Tu la lui aurais donnée ? – Certainement pas ! – Tu es dure avec lui, je trouve. – Ça se peut, mais la loi, c’est la loi, surtout quand c’est la loi de la Femme… Ma Loi. Tout manquement doit être sanctionné, sinon dérive assurée. Et moi, je ne tiens pas du tout à rendre à ma Sœur qui m’a fait cette gentillesse un esclave que j’aurais gâté par trop de bonté. – Alors, qu’as-tu fait ?– Ce qu’il fallait. J’ai été obligée de le punir sévèrement. – Tu l’as battu, je parie. ‑ Oui, avec ma cravache. Vingt coups et pas pour rigoler, crois-moi. » (Je me dis : vingt coups ? Vingt-cinq, en fait, mais j’ai la prudence de la fermer !)
« Oh, comme tu m’excites, ma chérie ! Je me sens toute chaude. » Et voici Élodie qui se couche à moitié sur ma Belle-Sœur laquelle lui ouvre ses bras. Tout en lui dévorant la bouche, elle écarte les pans de la robe d’intérieur sous laquelle ma Maîtresse ne porte que ses longs bas blancs tenus par de larges jarretières froncées à l’ancienne, noires et rouges. Elle caresse les cuisses que je vois frémir, fait monter lentement ses mains vers le tabernacle du féminin plaisir, perd ses doigts dans la douce broussaille puis joue tendrement avec les lèvres du sexe qui s’entrebâille sous les attouchements et reçoit bientôt en son étui glissant un médius inquisiteur…
« Pas trop vite, mon Élodie, nous avons tout notre temps, mon amour ! » murmure ma Belle-Sœur qui, de l’index, me fait signe d’approcher, pendant que son amie continue à la caresser doucement. Un geste de sa main, dont je commence à bien connaître les expressions, me signifie de me mettre à quatre pattes, devant elles deux, en travers. Et, sitôt que je suis en position, elle soulève ses belles jambes et pose ses pieds sur mon dos, aussitôt imitée par son amie, à qui il n’est jamais nécessaire de faire un dessin.
« Parlons un peu d’abord, tout en nous caressant », suggère ma Belle-Sœur.
Élodie et ma Maîtresse bavardent tranquillement tout en promenant leurs pieds sur mon corps, comme si j’étais vraiment un simple tabouret. Que suis-je
d’autre d’ailleurs, à leurs beaux yeux ? Elles parlent de moi à la troisième personne, comme si je n’étais pas là, abaissé sous leurs pieds. « Il ceci », « il cela »…
Parfois leurs semelles s’appuient à mes flancs et je me dis que j’ai de la chance qu’elles portent des souliers à talons plats, sinon je dégusterais. À un moment, comme par inadvertance, mais je
pense qu’elle le fait exprès, pour profiter d’un pouvoir dont elle jouit pour la première fois de sa vie, Élodie croise ses deux pieds sur ma tête, à l’arrière de mon cou et, comme elle ne fait
rien pour atténuer le poids de ses jambes, je souffre vite de raideurs plutôt pénibles… qui ne diminuent en rien mon autre raideur, bien au contraire.
Je n’écoute pas trop ce que se disent les deux Femmes, en s’interrompant de temps à autre pour échanger baisers et caresses. Je pense à ma Femme. Je
l’imagine dans un univers de luxe, de farniente, de joie et de luxure. Je vois de beaux grands hôtels, des balades en amoureux aux rives des grands lacs, des soirées de casino, je vois les hommes
la dévorer des yeux, la désirer… Je la vois en train de faire l’amour et de feuler de jouissance sur le vaste lit d’une suite… J’imagine son entrejambe trempé, sa chatte entrouverte après
l’étreinte et la jouissance et qu’il ferait si bon lécher… La jalousie, l’envie, le dépit me tordent les entrailles. Et aussi l’envie de la revoir, de me remettre à son service, de redevenir son
esclave bien-aimé, de tomber à ses pieds, de lui étreindre les chevilles et de lécher ses bottes. J’aime ma Belle-Sœur et je la désire, mais j’adore mon Épouse, mon infidèle Épouse dont je suis
la propriété.

Tout à coup, ce que dit Élodie retient mon attention.
« Moi, à ta place, je ne pourrais pas me passer d’un mâle bien constitué et apte à me contenter que j’aurais sous la main, même avec un engin pas terrible. (Long soupir langoureux.) Tu vois, ma chérie, je pense et je n’en démordrai pas, que le plaisir sexuel de la Femme n’est pas quelque chose de superflu, un plus qui est toujours bon à prendre mais dont elle pourrait à la rigueur se passer. Non, sa jouissance est constitutive de sa joie de vivre. Elle lui est aussi nécessaire, aussi vitale que la bonne nourriture. Elle lui est due, alors que pour le mâle, le plaisir n’est que très contingent, je dirai même facultatif. C’est grâce à des orgasmes fréquents, intenses, profonds, reçus par elle dans les conditions qu’elle préfère, qu’une Femme reste si belle, si attirante, si prestigieuse et souvent aussi si impressionnante aux yeux des hommes. Regarde la peau d’une Fille qui baise autant qu’elle veut et celle d’une mal baisée. La première respire la santé. Elle est lisse, souple, avec une chair bien pleine et bien ferme dessous. C’est la beauté même. Elle sent bon, elle est douce, veloutée. La seconde est triste et grise, fripée, rêche, moche… C’est aussi notre plaisir, notre inépuisable aptitude à jouir, qui fondent notre supériorité. Par exemple, toi et moi, nous n’avons pas besoin de toute une nuit pour vider un homme et le mettre KO ! Moi, une fois, j’en ai vidé trois sans me forcer ! – C’est bien pourquoi, souvent, je préfère me gouiner avec une autre nana. – D’accord, moi aussi. C’est vrai que pour une Femme une autre Femme est la partenaire charnelle idéale, mais il n’empêche qu’un homme, convenablement éduqué au service sensuel de sa Compagne Supérieure… ou de sa Maîtresse, comme cet esclave-ci… et persuadé au fond de lui que seul le plaisir de la Femme est primordial, peut devenir un excellent outil, dont la Femme peut se servir avec profit. Voilà comment je vois les choses. – C’est beau et simple, ce que tu dis, tu sais ! » (Nouveaux baisers passionnés, nouveaux halètements de plaisir, froissements de tissus, petits rires.) Mais je prendrais bien un thé, moi. Et toi ? – Oui, moi aussi. »
Les pieds abandonnent mon dos. Je n’ai pas besoin d’ordre. Je file à la cuisine, n’osant pas me relever avant d’y être.
*
Quand je reviens portant le plateau bien garni, je trouve ma Belle-Sœur en train de raconter une anecdote à Élodie. Je tombe à genoux devant les deux Femmes et leur présente le plateau sur mes avant-bras, en baissant la tête mais en ouvrant grand mes oreilles. Tandis qu’elles commencent à boire et à manger, ma Belle-Sœur reprend.
« Tu vas voir à quel point on peut se montrer capricieuse quand on se fait servir par un esclave, et combien c’est plaisant et amusant pour nous…
L’autre jour, en rentrant, je suis allée directement à ma chambre. Je lui avais ordonné de la nettoyer à fond et je voulais voir comment il s’en était tiré. Il était agenouillé devant moi, prêt à
me déchausser et à s’occuper de moi, et il attendait visiblement que je lui dise si j’étais contente de lui ou pas. En fait, il avait très bien travaillé, ma chambre n’avait jamais été aussi
nickel. Il devait s’attendre à des compliments, ça se voyait à sa mine réjouie, qui cachait quand même une de ces petites inquiétudes que j’aime bien entretenir chez lui. J’étais très contente
mais je pense qu’une Maîtresse, si elle veut garder et accroître son pouvoir sur son esclave, ne doit jamais se montrer totalement satisfaite de lui. Elle peut toujours s’arranger pour trouver un
détail qui cloche. N’importe quoi fait l’affaire. Nous ne sommes pas tenues à la bonne foi. Une idée me passe par la tête. Je lui demande : "Qu’as-tu fait de mon soutien-gorge et de ma
petite culotte ?" Il me répond : "Je les ai mis au linge sale avec votre chemisier, Maîtresse." Aussi sec, je lui expédie une beigne qui lui envoie la tête de côté. Il me regarde, la
joue toute rouge avec la marque de mes doigts imprimée dessus, des larmes plein les yeux. Il ne comprend visiblement pas. Je lui explique calmement : "Du linge qui a touché mon corps, qui a
été en contact avec moi, ne peut pas être sale ! Tu viens de te rendre coupable d’un manque total de respect envers ma personne." Il a toujours l’air aussi idiot, alors je lui explique qu’il
devra toujours dire qu’il a mis mes affaires "avec le linge à laver". Je lui demande s’il a bien compris. Il secoue tristement la tête pour dire que oui et tout de suite il se prosterne à mes
pieds et écrase ses lèvres sur les pointes de mes bottines, en répétant : "Oui, Maîtresse, j’ai compris et je vous demande pardon. – Redresse-toi en restant sur les genoux et
regarde-moi. Non seulement tu me manques de respect, mais tu es un sale menteur !" Je me penche sur lui, je plonge mes doigts dans la poche de poitrine de sa gandoura et j’en extrais mon
mignon slip noir que j’ai aperçu pendant qu’il se prosternait. Du coup, je lui balance une autre gifle, encore plus forte que la première. J’en ai chaud à la main, mais lui, il saigne du nez et
ça a dû lui remettre les idées en place ! Je brandis mon slip sous son nez. "Et ça, qu’est-ce que c’est ?… Tu as vu, je te connais comme si je t’avais fabriqué. J’étais sûre de mon
coup". Il me dit de son ton geignard que je déteste : "Je voulais vous rendre hommage, Maîtresse. – Me rendre hommage ? Tu crois que je vais gober ça ?… Tu es un obsédé
sexuel, un cochon, oui ! Va vite dans ma chambre et rapporte-moi ma cravache. Mais avant, ouvre ta bouche en grand !" Et je lui ai enfourné ma petite culotte, comme un bâillon, en
poussant dessus du bout des doigts pour qu’elle s’enfonce jusqu’à sa gorge ! "Tu voulais flairer ma culotte ? Eh bien flaire-la et bouffe-la, maintenant !" Quand il est revenu avec
ma cravache, il s’est spontanément agenouillé, je lui ai ordonné de garder ses lèvres appuyées sur mes chaussures et je l’ai battu de nouveau. »
Élodie se tortille sur le canapé, elle se frotte les seins, elle appuie les doigts de sa main droite réunis en pointe sur son sexe à travers son jean. Elle
finit par dire : « Ma chérie, tu m’excites trop ! Tes histoires me font mouiller. Je n’en peux plus. Tu ne crois pas que nous devrions aller sur ton
lit ? »
*
Sitôt dans sa chambre, ma Belle-Sœur se débarrasse de son peignoir et se jette, toute nue, sur le lit. Élodie se retourne vers moi qui l’ai suivie à genoux. « Déshabille-moi, esclave ! » Ma Maîtresse éclate de rire : « Dis donc, ma chérie, tu es sûre de n’avoir jamais eu d’esclave à toi ? On pourrait en douter en t’écoutant donner des ordres au mien ! – Oh, ça me vient tout naturellement… Et je crois que n’importe quelle Fille, n’importe quelle Femme normalement constituée agirait de même, tellement c’est naturel et plaisant – Tu as raison, mon Élo, nous sommes faites pour ça ! »
Penché sur ses pieds, j’ôte ses tennis blanches à la belle amie de ma Belle-Sœur qui s’est assise au bord du lit, puis ses chaussettes, blanches elles aussi et très fines. Je baise les souliers de sport, je baise les socquettes. Puis, la belle rousse s’étant mise debout, je redresse mon buste et défais la fermeture de son pantalon que je fais glisser avec précaution le long de ses jambes admirables. S’appuyant d’une main à ma tête, Élodie lève paresseusement un pied puis l’autre. Je suis d’autant plus ému que mon nez touche presque le triangle bombé de sa petite culotte bleue ourlée de noir, si ténue que j’aperçois à travers ses mailles l’abondante toison de feu, et que je sens l’odeur du sexe féminin depuis longtemps en émoi. Les doigts m’en tremblent tandis que je fais descendre ce délicat bout de tissu que la chair secrète de la Femme a enrichi. Comme il y a un instant, Élodie prend appui sans façon sur mon crâne. Un baiser sur le fond de la petite culotte dont la senteur capiteuse m’étourdit. Un instant, je pense que la belle va avancer son ventre vers moi, offrir sa touffe à mes baisers. Elle n’en fait rien. Alors, résigné, je me mets debout pour enlever la fine chemise de soie. Mais Élodie l’a fait elle-même, et ne porte plus qu’un soutien-gorge assorti à sa culotte, un balconnet qui soutient par en dessous ses seins opulents et fermes qui s’offrent ainsi à la contemplation de ma Belle-Sœur (qui doit bien les connaître !) et de la mienne. Je passe dans son dos et dégrafe ce dernier ornement de sa beauté. Elle court au lit, elle y saute, elle est dans les bras de ma Belle-Sœur.
*
Je m’apprête à me retirer discrètement pour aller me trouver quelque travail à faire, ; lorsque la voix de ma Belle-Sœur m’arrête. « Mets-toi à genoux au milieu de la chambre, les mains sur la tête. Regarde et tais-toi. Si on a besoin de toi, on te sifflera ! »
Pendant plus d’une heure, les deux splendides Femmes vont s’aimer avec passion devant moi qui n’en peux plus de désir. Assises face à face, elles
imbriquent leurs cuisses, celles de l’une entourant les hanches de l’autre. Elles se penchent l’une vers l’autre, se mangent la bouche et la langue, se malaxent mutuellement les seins, se baisent
dans le cou, à la racine des cheveux, dans l’oreille, sur les yeux… Leurs mouvements, leurs changements de position s’opèrent avec grâce et ensemble, comme si chacune devinait ce dont l’autre a
envie, juste au bon moment.
Et les voici, cuisses ouvertes, en ciseaux se pénétrant l’un l’autre, frottant leur sexe à celui de l’amante, en gémissant, frottant leurs clitoris. Puis
leurs bouches se soudent à nouveau et je vois leurs langues qui entrent, qui sortent, qui bavent un peu. Elles font des bruits de gorge, comme si elles ronronnaient. Puis, d’une seule reptation
coulée, Élodie se met sur le dos et ma Belle-Sœur vient sur elle, tête-bêche. Voici deux bouches sur deux vulves, voici deux langues dans deux vagins, voici le bruit humide des délicieux
suintements féminins, tandis que quatre mains vont et viennent, explorent toute la peau de la jolie partenaire, se glissent dans la vallée de ses fesses, tâtent le mignon pertuis, y poussent une
phalange inquisitrice. Les corps ondulent, les tailles se creusent, les voix deviennent rauques. C’est magique.
C’est si beau à regarder, si excitant, si sublime, ces deux Femmes parfaites qui s’aiment sans retenue devant un esclave auquel elles ne pensent plus, que je crois bien, pour la première fois de ma vie être sur le point de me vider, rien qu’à jouer les voyeurs, sans contact, sans utilité sexuelle d’aucune sorte, pas comme l’autre jour lorsque je venais de sucer ma Belle-Sœur et de la faire jouir. Mais je résiste, je refuse mon plaisir qui n’est rien face à celui de ces deux Femmes merveilleuses.
Et voici que ma Belle-Sœur se penche sur sa table de chevet et sort du tiroir dont je connais le contenu un magnifique double gode ! Deux splendides verges érigées pour toujours, raides et souples à la fois, faisant un angle faiblement obtus de part et d’autre d’un épaississement central qui peut permettre de l’empoigner. « Oh, qu’il est beau et gros ! Il n’y a pas beaucoup de mâles montés comme ça ! » s’exclame Élodie. – Oh, non ! Mais tu as vu, il y a deux belles queues et elles vont nous faire beaucoup de bien à toutes les deux. Tu vas en faire entrer une dans ta jolie chatte toute trempée et me baiser avec. Et après, on changera, c’est moi qui te prendrai. Tu vas voir, ce sera très chouette et très jouissif ! »
Et je les vois se faire follement l’amour. Elles retiennent de moins en moins leurs soupirs, leurs cris. Quelle belle bande-son cela ferait pour un film X ! Élodie possède ma Belle-Sœur à la missionnaire, longuement, avec des mouvements très amples. J’entends distinctement chuinter les deux sexes qu’emplit complètement l’énormité des faux phallus. Puis ma Belle-Sœur fait mettre son amie en levrette et la besogne ainsi en la tenant par les hanches pour la tirer à elle et la repousser, avant de se planter à nouveau dans le sexe gourmand… Je vois le gode, tout dégouttant de mouille, aller et venir de toute sa longueur dans cette bouche béante, cernée de fourrure, qui se serre sur lui, mais je vois en même temps le morceau qui est dans ma Belle-Sœur bouger, lui aussi, et je me dis que cet engin est vraiment merveilleux qui permet à deux Femmes de se réjouir ensemble… Parfois, seul l’épaississement du milieu les sépare : elles ont en elles toute la longueur des deux chibres et, à la façon de se remuer rageusement dessus, en ahanant, on sent que l’explosion finale du plaisir est proche.
Et ce que j’imaginais arrive : ma Maîtresse et son amie arrivent au plaisir en même temps, dans un délire de mouvements et de bruits. Le plus beau spectacle au monde : une double jouissance féminine !
Les deux Femmes, repues, à bout de souffle et de force, se séparent paresseusement, sortent de leurs ventres le double godemiché qui tombe sur le drap, puis s’étreignent avec tendresse. « Que c’était bon et fort ! » dit l’une. « Comme je t’aime ! » répond l’autre. « Viens ici, esclave ! », m’ordonne ma Maîtresse. « Ma chérie, couchons-nous en travers, avec la chatte au bord du lit et ouvrons les jambes. Il va nous nettoyer avec sa bouche. Tu vas voir, c’est fameux aussi. – Je m’en doute… ‑ Après, on se fera un petit dorm’ dorm’… »
(À suivre…)
Bonjour Maîtresse MAEVA
Je vous présente mes hommages.
J’ai relu avec grand plaisir le texte de Slavio.
J’aimerai vraiment avoir votre avis sur deux sujets que ce texte évoque parfaitement. Je sais que votre temps est plus que précieux. Je ne veux surtout pas vous embêter mais lorsqu’un article m’inspire des questions, j’aime vraiment avoir votre avis et jugement, vous qui êtes une femme si extraordinaire.
Je vous remercie d’avance.
Tout d’abord, cette pratique qui consiste à provoquer « un étouffement » de l’esclave. J’ai déjà entendu que certains esclaves et certaines Maîtresses apprécient cette pratique.
Personnellement je la trouve dangereuse, j’aimerai avoir votre avis à ce sujet.
Puis, le thème de l’amour entre deux femme est magnifiquement évoqué. J’ai déjà vu sur Internet que certaines femmes lesbiennes recherchent un esclave pour le service quotidien. J’aimerai aussi avoir votre opinion sur ce type de relation ?
Je vous remercie d’avance.
Je me prosterne amoureusement devant vos divins pieds.
Bonjour Maîtresse MAEVA
Je vous présente mes hommages.
Je vous remercie pour ce nouveau texte de « Slavio ». J’ai adoré ce texte, l’auteur a vraiment un don pour écrire. Le texte se lit avec beaucoup d’intérêt. Je constate que « Slavio » a eu la chance de vivre de nombreuses situations de domination et d’excitation extrême. Je le remercie de nous faire partager sa longue expérience.
Le texte est toujours parfaitement illustré par des superbes photos.
Ce texte évoque deux thèmes dont j’aimerai parler avec vous, divine MAEVA :
Tout d’abord, cette pratique qui consiste à provoquer « un étouffement » de l’esclave. J’ai déjà entendu que certains esclaves et certaines Maîtresse apprécient cette pratique. Personnellement, je la trouve dangereuse, j’aimerai avoir votre opinion à ce sujet.
Puis, le thème de l’amour entre deux femmes est magnifiquement évoqué. J’ai déjà vu sur Internet que certaines femmes lesbiennes recherchent un esclave pour le service quotidien.
J’aimerai aussi avoir votre opinion sur ce type de relation ?
Je vous remercie une nouvelle fois pour ce superbe texte.
Je pense qu’en ce dimanche, vous êtes avec feet. Je vous souhaite une excellente après midi riche en domination et adoration de vos divins pieds.
Comme toujours, je pense beaucoup à vous et à vos extraordinaires pieds.
Je me prosterne amoureusement devant vos divins pieds.