MAEVA DOMINA et ses esclaves



Notre ami "chien gégé" vient d'écrire un texte très court mais excellent.......comment un contexte évoquant la normalité peut faire oublier momentanément à l'esclave sa vraie place, et comment certaines Dominas savent   lui rappeler sa condition par une humiliation publique..... cela renvoie à une qualité que doivent avoir les vrais soumis aux Femmes: la faculté d'adaptabilité. Si ce texte   est court,  il y a le style talenteux et suggestif de "chien gégé"..... je vous souhaite une bonne lecture de cette tranche de vie....


L'humiliation....
Il y avait le petit blondinet. Le type râblé, nerveux, le zozo au coup de poing facile. Le genre de caractériel que j'évite généralement de fréquenter. Celui-là, son truc était de se travestir. Il finirait d'ailleurs le Dimanche matin par aller chercher les croissants et prendre le petit déjeuner en centre-ville habillé en pute en compagnie de Maîtresse qui me racontera plus tard s'être bien amusée de la tête des gens mais avoir craint aussi de croiser quelque flic un peu zélé. Mais enfin, ce n'était pas encore l'époque du tout sécuritaire...

Il y avait le maître de maison. Qualifions le plutôt de propriétaire de la maison, ou d'hébergeur. Un papy qui avait bien dépassé la soixantaine mais encore fort gaillard et à l'œil bien vif, surtout quand il reluquait Maîtresse. Ancien steward sur les yachts de luxe, il avait passé sa vie à servir et continuait logiquement la même chose dans sa vie sexuelle mais avec la classe et le style d'un vrai professionnel. Sa maîtresse, Sophie, en était délicieusement ravie et ne cessait de montrer à Maîtresse ces qualités remarquables. Démonstrations qui me valaient des remarques sévères de Maîtresse comme : « Prends leçon ! » ou bien : « Ca, c'est du service ! ».


Une jolie photo empruntée à : www.owk.cz

 ..... Lui jouait les faux modestes et protestait de ne rien faire de plus que ce que se doit tout bon esclave, appuyant son propos d'un coup d'œil oblique dans ma direction.

Sophie était une belle quadra, brune à la coiffure ondulée, aux lèvres pulpeuses à souhait. Les gestes étudiés, une sensualité d'enfer, le diable en personne. Abondance de biens ne nuit pas mais peut-être en faisait-elle un peu trop et mon attirance pour elle se révélait assez froide.

Maîtresse et moi étions arrivés assez tôt et tout le monde s'était trouvé en tenue de ville réuni autour de la table du jardin pour un petit apéro de bienvenue. La conversation roulait d'un sujet à l'autre et n'aurait été l'empressement du stew à servir, nous aurions pu nous croire dans un monde totalement banal. Une voiture qui passait sur la départementale  longeant le jardin klaxonna et Sophie salua des voisins d'un petit geste de la main.

Un moment, je me levai pour m'accouder à la balustrade et observer le parc en dessous. J'entreprenais le stew sur la façon dont avait été émondé un chêne et nous nous mîmes à discuter jardinage.

-        Dis-donc ! La voix de Sophie venait d'éclater dans notre dos. Nous nous retournâmes aussi sec.

- Ta maîtresse m'avait bien dit que tu venais ici pour servir, non ?

Son regard assombri était sur moi. Maîtresse avait le visage fermé, pas le moindre sourire, l'œil sévère. Le blondinet goguenardait derrière une grimace faussement compatissante et le stew faisait la moue en me zyeutant par en dessous. Je me sentis terriblement seul tout à coup. Décontenancé, désarçonné, déstabilisé. Je bredouillais un « oui » répétitif fort peu convainquant. Alors, Sophie, d'un mouvement preste de la cheville fit tomber sa sandale.

-        "Ramasse !!!"




Mon cerveau était encore branché jardinage et au milieu de cette garden-party de gens apparemment normaux, cette injonction qu'on m'adressait m'apparut sur l'instant complètement incongrüe. Des regards lourds pesaient sur moi. Je sentais les muscles de mes membres physiquement bloqués, statufiés mais l'estomac bien vivant et qui me le faisait savoir en se nouant et se re-nouant.  L'excitation d'une situation sm qui m'aurait permis d'agir avec aisance n'était pas encore descendue dans mon ventre. Cependant, je savais qu'elle allait arriver pourvu que je l'y aidât et je savais très bien aussi pourquoi j'étais ici et pourquoi Maîtresse s'était rendue à cette invitation. Je fis appel à ma connaissance de moi-même pour convoquer mes fantasmes et changer ainsi d'espace. Les rouages de ma cervelle cliquetèrent, les aiguillages s'enclenchèrent et les premiers frémissements de l'excitation se manifestèrent. Cela prit quelques secondes pendant lesquelles je trouvai une contenance en un sourire qui devait être d'une niaiserie colossale.

Mon effort pour surmonter cette humiliation fut donc d'abord intellectuel mais quand je me baissai pour prendre la sandale délicatement dans mes mains, tout me devint alors plus facile et dans l'ordre des choses.


 Son pied moite et odorant était près de mon visage. Ce qui m'aurait paru une minute plus tôt dégradant et impossible se fit alors avec le plus grand naturel. Elle accepta ma langue.




L'auto repassa sur la route, re-klaxonna, je n'y prêtai aucune attention. 
"chien gégé", mai 2009    

 

Mar 19 mai 2009 4 commentaires
Bonjour Maitresse MAEVA

Je vous présente mes hommages.
Je suis rassurré de voir ce nouvel article. J'étais un peu inquiet car depuis quleques jours vous nous aviez plus parlé sur le blog.

Je suis content de voir que tout va bien. Je vous remercie pour ce très beau texte de notre ami"chien Gégé". Comme d'habitude, ce texte très bien écrit nous plonge dans cette situation. Vous avez une nouvelle fois illustré le texte de manière parfaite avec de très très belle photos!!!!

Je vous remercie une nouvelle fois pour tout.
Je me permets de vous demander si votre week end avec feet s'est bien passé?

Je me prosterne amoureusement devant vos divins pieds.
paillasson mâle - le 19/05/2009 à 12h24
Toujours là, le parjure? Il devrait être interdit de commentaires!
Le beau bouffon - le 19/05/2009 à 13h06
Oui, il devrait être interdit de commentaires mais ce n'est pas ton problème....
MAEVA

Bonjour Maitresse MAEVA

Je vous présente mes hommages.

Je vous remercie une nouvelle fois pour ce très beau texte que j'ai plaisir à lire et à relire.
Je vous supplie à genoux Maîtresse MAEVA de ne pas m'interdir de commentaires. Je sais que sur le fond "le bouffon " a raison car je n'ai pas respecté votre ordre. Mais vous connaissez ma situation, j'ai beaucoup de mal à la gérer.
J'ai l'impression de trahir ma Princesse si je vis un moment intense avec une autre femme. "Le bouffon" a peut être vécu beaucoup de choses mais personne ne peut comprendre se que je vis chaques jours, chaque après midi lorsque je suis auprès de ma Princesse. Vous vous me comprenez, Maitresse MAEVA, c'est d'ailleurs certainement pour cela que vous faîtes preuve de tant de gentillesse à mon égard et je vous en remercie sincèrement.
Au fil des semaines, vous êtes devenu très très importante pour moi, vous êtes la seule à qui je peux parler et raconter mon histoire mes désirs librement.
Je vous remercie sincèrement pour tout, Maîtresse MAEVA.

Je ne sais pas si je le mérite mais pensez vous pouvoir publier mon texte?

Je me prosterne amoureusement devant vos divins pieds.

paillasson mâle - le 20/05/2009 à 12h23
SALUT MA BELLE
COMMENT VA TU MOI JE SUIS ENCORE AU CAP POUR QUELQUES JOURS JE SURF SUR DES LIENS ET JE SUIS TOMBE SUR ST ANGE ELLE EST PAS MAL JE RECHERCHE UNE FEMME COMME TOI OU COMME ELLE C EST VRAI J AIME LES FEMMES DE TETE ET QUI ME RESISTE BREF JE TE LAISSE POUR CE SOIR MAIS TU SAIS C EST QUANT TU VEUT POUR UNE (PROMENADE) PAR CONTRE TU LAISSE TON DEGENERE A LA MAISON
JE TE BISES PRINCESSE
TON PIRATE
PIRATE - le 20/05/2009 à 20h28
Je n'ai pas bien compris si tu étais au Cap dans le département de l'Hérault, ou au Cap, en Afrique du sud.... je te remercie pour tes propositions, mais je me contenterai de mon dégénéré, lequel est titulaire d'un doctorat en psychologie sociale, qui est guide de montagne breveté, et qui demeure encore présentable devant mes copines Domina! De plus, ses érections sont solides et durables, il sait aussi me lécher les pieds jusqu'à l'orgasme, voire les nettoyer de sa langue lorsque j'ai marché pieds nus.... quand j'évoque l'orgasme, je parle du mien...ou pltôt des miens, bien évidemment....si tu supportes la comparaison avec lui, tu peux postuler....ciao!  Si tu es au Cap d'Agde, vas voir ma copine Maîtresse A pour une bonne fessée! Si tu viens de ma part, c'est comme un mot de passe, un "sésame ouvre-toi" pour le sous espace, j'espère que tu n'es pas douillet! Arrivederci, pirate!
MAEVA