maevaslave

C'était fin juillet 2007, pour notre troisième rencontre, mais cette fois j’avais exigé qu’il Me reçoive dans un hôtel plutôt cossu, nous avions cinq heures devant nous, autant être dans un cadre agréable et bien installés…. Pour cette troisième entrevue, j’ai décidé de « mettre la barre un peu haut », c’est à dire le mettre vraiment à l’épreuve et de lui faire subir des choses pas vraiment agréables, une nécessité pour Moi de tester sa soumission, je n’ai pas de temps à perdre avec de petits fantasmeurs, je veux du réel, des actes…Celui qui veut devenir Mon soumis favori (à l’époque, j’en avais cinq, dont une très jolie femme, une « bourge » de quarante ans !!!) doit subir un parcours initiatique en plusieurs degrés, les épreuves vont en crescendo. Je l’ai envoyé au bar afin qu’il Me ramène une bouteille d’eau minérale et une coupe de Champagne. Campée dans le profond et confortable  fauteuil, buvant Ma coupe à petites gorgées, je contemple l’homme nu et soumis, agenouillé devant MOI, les poignets entravés dans le dos, et les yeux bandés par Mes bas noirs. Mon Pied droit, chaussé d’escarpin, caresse par de longs « va et vient » ses testicules gonflées de désir. Il bande comme un âne, ce qui doit accroître son désir de soumission.

Je le questionne, inquisitrice :

« Que veux-tu de Moi, mâle soumis ? Explique toi clairement ! »

Il mit une bonne dizaine de secondes à répondre, j’ai failli m’impatienter.

« Accepteriez-Vous de me prendre à Votre service comme esclave ? C’est pour de vrai, pas de la frime, j’attends ce moment depuis toujours, Vous êtes une femme magnifique et providentielle et je crois que je Vous cherchais depuis toujours. C’est tout simple, je Vous servirai en tout, Vous commanderez, j’obéirai, c’est tout…. Vous voulez bien, s’il Vous plait ? ».

Il prononça le « s’il Vous plait » sur un mode implorant qui Me fit « kiffer grave », comme le disent les jeunes dans leur vocabulaire coloré et réducteur. Qu’on le veuille ou non, une grande part des humains a conservé une réelle nostalgie de l’esclavage, lequel est pourtant une horreur éthique si l’on songe à la barbarie de la traite des noirs pendant des siècles ; mais tout cela n’est que sensibilité de surface, de politiquement bien pensant, dans les bas fonds de la psyché humaine, l’idéologie dominante ne descend pas aussi bas : Voir comment certains patrons arrogants, et  imbus de leur pouvoir, traitent leurs employés, esclaves salariés qui doivent tout accepter pour un SMIC misérable ….. mais là, en ce qui nous concerne, il s’agit d’un esclavage volontaire, bénévole, et librement consenti. Si pendant quelques secondes, on oublie de s’en laisser conter par les idées reçues, et c’est la tentation suprême, et cette tentation, je l’eus….il semblait vraiment sincère, j’avais envie d’essayer, cela pouvait agrémenter la qualité de Ma vie. J’ai allumé une cigarette, lui soufflant la fumée au visage, et j’ai posé la  semelle de Mon Pied gauche sur ses lèvres et j’ai dit, transactionnelle :

« D’accord, mais alors pour de vrai et tout de suite ! Commence ta vie d’esclave et lèche ces semelles jusqu’à ce qu’elles brillent ! ».

Je lui ai retiré son bandeau lui camouflant la vue et il a nettoyé Mes escarpins de façon impeccable, les semelles étaient plutôt boueuses, il pleuvait ce jour-là et j’avais fait exprès de marcher dans toutes les flaques du parking de l’hôtel, il a sucé les deux talons avec un plaisir manifeste, sa langue était noire, il était en érection….. Je l’ai ensuite repoussé du Pied et j’ai sorti Mon fouet blackmamba…..

(à suivre)