Dimanche 4 janvier 7 04 /01 /Jan 09:02

Je suis de retour, bien qu'un peu à reculons.....moins quinze degrés ce matin, j'ai le corps et l'esprit glacés. Je vous remercie d'avoir maintenu une activité sur le blog pendant Mon absence, certains ont écrit, notre ami "amépié" en fait partie, l'activité 2009 du site recommencera ainsi, le texte qui suit est magnifiquement écrit, il m'a de plus envoyé les photos qui vont avec......bonne journée à tous!

Une rencontre....

 

Mon Ex m'avait invité pour son anniversaire, soirée en tête-à-tête. J'hésitais : peur de succomber à nouveau, peur de son pouvoir de séduction et de mon irrémédiable reddition. Mais au-delà de la peur, la certitude que tout cela arriverait ... et l'irrésistible envie que cela arrive. Me retrouver à ses pieds comme cela était parfois arrivé auparavant, et puis m'oublier, ne plus penser qu'à Elle. Alors ... OUI, oui, oui.

Je réalisai qu'en acceptant, il était probable que je passe deux jours chez Elle et que, ce faisant, je ne pourrais honorer mon engagement envers MAESTRA MAEVA de Lui adresser un commentaire quotidien sur le blog. Mais je pouvais aussi considérer que l'occasion m'était offerte d'appliquer l'enseignement de notre Maestra, que cela pouvait faire partie de la formation qu'Elle nous prodigue, à condition de Lui en rendre compte. C'est l'option que je pris. Dans le récit qui suit, « Elle » désigne bien-sûr la Femme que j'ai adorée, mais il faut y voir aussi un peu de la présence de Maestra qui me guidait et que j'honorais à travers « Elle » par mon comportement et ma dévotion.

 

Je m'empressai de trouver le cadeau d'anniversaire digne d'honorer son corps et le mettre en valeur, sur un piédestal : quelques sous-vêtements raffinés et très sexy. A mon arrivée, je les lui offris, sur mes paumes ouvertes au bout de mes bras tendus, à genoux et tête baissée devant Elle. Elle les prit et disparut pour se préparer, dans une démarche de Reine mystérieuse et hautaine. Mon attente fut longue, pleine d'envie et de frustration, les images et les désirs s'entrechoquant en mon esprit prêt à la reddition totale.

Je l'imaginais tout d'abord se déshabillant, son jean glissant sur ses hanches douces et rondes, découvrant au creux de ses reins le minuscule triangle du string qui cache la naissance de ses fesses soyeuses, tombant le long de ses cuisses superbement galbées, sous ses genoux tantôt ronds tantôt aigüs selon l'angle de son creux poplité où j'adorais poser mes lèvres. Enfin les chevilles se découvrent, fines et altières, couronnées de cette petite chaîne qui en fait des trésors princiers. Après le jean, abandonné aux pieds de sa propriétaire et imprégné du parfum de sa peau, le string descend à son tour, empruntant le même chemin qui va de la cambrure de ses reins à celle de sa voûte plantaire, les deux cambrures en forme de S. Ah cette esse ! Je la vois aussi dessinée aux courbes de sa hanche. Je la vois encore, cette fois écrite en minuscule cursive au profil de son sein.

Entièrement nue mais dérobée à mon regard, Elle essaie alors parmi les dessous offerts ceux qu'il Lui conviendra de porter ce soir. Sera-ce le bustier de fine dentelle blanche à laçage de satin, avec le string étroit à taille haute et volants de dentelle assorti ? Ou le string taille basse au losange rouge brillant très ajouré sur les côtés, avec le soutien-gorge étroit et de même ajouré ?

 

Elle apparut enfin, vêtue d'une petite robe courte, noire à paillettes d'argent, me laissant admirer ses longues jambes chaussées d'escarpins noirs à talons aiguilles et bride à la cheville, mes préférés. Elle était somptueuse. J'étais pétri d'admiration. Que portait-Elle sous cette robe ? Qu'avait-Elle choisi ? Je ne pouvais le savoir pour le moment et devais me contenter d'imaginer.

Elle s'assit dans le canapé, croisant ses jambes nues au bout desquelles ses escarpins pointus m'appelaient à la prosternation.

 Je Lui fis part de mon émoi et de mon désir de la contempler ainsi, ce qu'Elle m'accorda. Elle se leva et parcourut le salon lentement, superbe et hautaine. Je restai assis au pied du canapé et pus admirer sa silhouette en mouvement évoluant au-dessus de moi, toute en élégance et en suprématie, faisant battre mon coeur d'élans vénérateurs scandés par le claquement de ses talons.

Lorsqu'Elle se rassit, j'étais au bord de l'extase et je Lui demandai l'autorisation de me prosterner à ses pieds. Elle y consentit et m'ordonna de me mettre nu pour le faire, ce que je fis promptement avec un grand plaisir d'être ainsi découvert et offert à ses yeux et un peu de honte de ne pas Lui offrir un physique parfait à la hauteur de ce qu'Elle pouvait exiger. Je me précipitai à quatre pattes, front à ses pieds et croupe relevée, dans la posture de soumission que je voulais la plus humble possible.

 

J'entrepris de baiser ses escarpins et de les lécher, me délectant de voir et sentir la naissance de ses orteils à la lisière de la chaussure. Je Lui demandai alors si Elle souhaitait que je La déchausse pour un massage des pieds, service dont je savais qu'Elle l'appréciait particulièrement. J'alternais alors caresses sur le coup de pied et les flancs avec massages fermes et profonds des chevilles, des orteils et de la voûte plantaire afin de la relaxer au mieux. Ses soupirs et ses murmures de bien-être m'encourageaient à poursuivre, fier des sensations que je pouvais Lui procurer et assailli d'émotions vénératrices.

N'y tenant plus, je me mis à poursuivre avec mes lèvres et ma langue. Je couvrais ses pieds de baisers, je suçais un à un ses orteils, je passais ma langue entre chacun d'eux. Elle se laissait faire, détendue et prenant plaisir à la dévotion que je Lui prodiguais. En même temps, mes mains avaient commencé à monter le long de ses mollets et jusqu'à ses genoux, les caressant et les prenant en mes mains jointes comme dans un geste de prière.

 
J'étais aux pieds d'une cathédrale...


Ses pieds en étaient le parvis, invitant à emprunter la voie sacrée qui va de la terre au ciel, voie royale et sublime qui s'élève du parvis aux flèches de la cathédrale, chemin vers le Graal, le paradis, la lumière ultime là-haut, tout en haut du chemin qui va de ses chevilles au calice suprême caché sous un petit triangle d'étoffe. Mes mains et mes lèvres montaient lentement sur cette voie, comme montent vers le ciel les chants, psaumes et Alléluia des croyants. J'étais son croyant et son serviteur adorant.

Ecartant les deux flèches de sa cathédrale, j'aperçus enfin le voile choisi qui me séparait du paradis. Elle avait choisi le losange rouge brillant. Je poursuivais ma circulation dévote le long de cette autoroute de bonheur, le long d'une peau si douce et si chaude que l'on s'y perd et que l'on s'y retrouve. Et puis le grand vide, la plongée vers l'absolu et le mystère suprême, le string qui s'envole, ma langue goûtant le nectar divin de ses lèvres humides, de ses fesses ouvertes, de son être et de ma perdition en Elle, pour Elle ...

Par MAEVA - Publié dans : Promotion des talents
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