Jeudi 25 décembre
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Honorer bottes et chaussures de la Domina est un art qui demande de
l'intelligence et du discernement. Voici une étude de cas qui vous changera un peu des festivités obligatoires........
Imaginez.....
Pour la première fois, vous êtes admis en Ma Présence, vous avez attendu pendant un an cet instant mythique et inaccessible. Je trône dans un profond fauteuil, dégustant une coupe de Champagne,
vous êtes complètement nus, agenouillés, les mains derrière le dos, la tête basse, le regard rampant à Mes Pieds bottés. D'en haut, je vous regarde, évaluant cette marchandise humaine qui s'offre à
Moi, c'est le moment d'une mise à l'épreuve. De Mes lèvres, un ordre claque et descend jusqu'à vous:
"Bottes!!!"
Le ton est dur et ne souffre aucune dérobade, et il semble que l'injonction doive être exécutée avec diligence...... mais vous paniquez intérieurement, ressassant
cette question lancinante: "Dois-je lui oter les bottes ou veut-Elle que je les lèche, que je les nettoie de ma langue?"
Je vous demande de réfléchir à cette étude de situation qui fait partie intégrante de votre formation. Qu'auriez-vous fait? Comment auriez - vous réagi?
Il s'agit d'un test de discernement, une qualité intrasèque du bon esclave..... feet-le-chien s'en était tiré honorablement.......
J'exige des réponses rapides et aujourd'hui, Noel ou pas...... je publierai la suite de cette étude demain matin à l'aube......
Par MAEVA
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Publié dans : Formation en esclavage
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Que tu le veuilles ou non, tu m'as répondu, sous bottes! Prépare tes petits fesses délicates!
à l'injonction bottes je me jette à vos pieds et je leche
vos bottes avec délectation en aucun cas je me permettrais
d'entrer en contact direct avec vos pieds c'est un honneur
dont je sui pas digne
mes hommages
A votre ordre "Bottes" serait de se précipiter à vos pieds pour leurs rendre homage...bien sur mais j'associerai avant tout justement cette prosternation profonde dont vous parler en inclinant avant tout la tête, les bras le long du corps et de m'agenouiller sans hésitation mais calmement avec naturel et m'approcher à quatre pattes avec élégance tel un félin, devenant rapidement votre chien soumis, de la pointe de vos parures de cuir. Ayant eu votre autorisation d'être en votre présence je ne pense pas que le moment soit de vous enlever ces Bottes mais de les honorer de ma langue sur toute leur surface y compris les semelles sans vous contraindre à un seul mouvement...hautaine, vous apprécierez ou pas mais quels instants divin pour le soumis et toujours renouvelés d'associer la vénération de vos Bottes et l'élégance d'un tel cérémonial. Luc
Tout tremblant du désir de vous satisfaire
Mais aussi de la crainte de vous déplaire
Nu je suis, offert et prosterné à vos pieds.
A votre ordre je ne veux que vous en doutiez,
Je n'aspire qu'a obéir sans hésiter.
Mais que les Dieux me laissent deviner
En m'inspirant justesse dans ma reflexion
Les désirs là proclamés par cette injonction!
De vos bottes suffit-il d'en lècher le cuir
Si assidument jusqu'à le faire luire,
Ou bien de vos divins pieds enfin dénudés,
A l'esclave impudent sans qu'il l'ait demandé
Est-il permis d'en goûter les parfums grisants
Et de prendre là un plaisir exorbitant?
Découvrant l'étude de cas, je m'empresse donc de tenter d'y répondre dès maintenant.
Je sais que cet aveu de faillibilité me coûtera une punition méritée, mais par respect pour Maestra, je préfère cela plutôt que commettre un impair. Cela fait partie de mon éducation, de ma formation : oser exprimer mes faiblesses ou mes incompétences pour que Maestra m'explique, me corrige et me rende meilleur à son service.
Moi personellement devant une telle injonction je me précipiterais à terre, à vos pieds le front à quelques centimètres de vos bottes et j'attendrais l'ordre suivant. je prendrais donc cet ordre comme un "au pieds".
J'espèrerais donc que ensuite viendrais les demandes de "lechez, embrassez" et tout autre caprices qu'il vous ferait de voir exhausser.
Bien à vous.
voici comme promis un petit compte rendu du livre dont je vous avais parlé... je profite des 2 jours de repos liés à cette période de noël que, pour tout vous avouer, je n’aime pas du tout... soit...
Quand je parle de compte rendu, c’est peut-être un peu prétentieux, car le livre en question aborde le fantasme dans son sens le plus large, je me contenterai donc d’aborder les deux sujets qui me semblent les plus liés à ce site, à dire : le fétichisme et les rapports sm dans leur sens le plus large(nonon, pas le gode ceinture...:-) lol...
De plus, le livre est en anglais, et pas spécialement simple, bon, lançons-nous : il est écrit par un psychiatre américain, Stoller, qui a apparemment passé sa vie à étudier les fantasmes et les comportements qui en découlent, ce qui est assez rare pour être remarqué. Personnellement, j’ai lu gilles Deleuze et Kraft Ebiing qui semblent en avoir fait une “spécialité, mais à part eux... Sans compter Freud évidemment, mais qui englobe çà dans une perspective beaucoup plus large.
Il existe dans ce livre une composante “morale” qui me dérange, mais le sujet m’interessant beaucoup, je suis passé au-dessus de çà, en essayant de “filtrer” les informations les plus objectives... tant est que j’en sois capable.
L’auteur fait d’abord la distinction entre deux “états”, même si les mots ne sont que des mots :
-la “déviance” où le fantasme agit comme un stimulant, pas strictement nécessaire, la finalité restant l’acte sexuel en lui-même,
-la “perversion” où le fantasme lui-même devient objet de plaisir, sans pour autant passer par l’acte sexuel proprement dit.
En d’autre terme, et pour le sujet qui nous occupe, et personnellement, je serais très curieux de connaître la réponse des personnes qui fréquentent ce site par exemple :
en shématisant, le fétichisme de la chaussure provoque-t-elle une excitation en l’objet lui-même (à dire la chaussure seule), ou uniquement lorsqu’il est porté... par une femme désirable ...
Cette excitation trouvera-t-elle satisfaction en “s’occupant” de l’objet de l’excitation c-à-d la chaussure uniquement, celle-ci dans ce cas devenant l’objet de désir, ou ceci sera-t-il un “prélude” à l’acte sexuel, et quand on parle d’acte sexuel, il est bien entendu qu’il peut être multiforme, l’objet de désir restant la personne portant la chaussure.
Ou pour prendre un autre exemple, dans le contexte masochiste, la douleur se suffit-elle à elle même pour crèer la jouissance, ou n’est-elle excitante que dans un contexte érotique lors de préludes, ou dans l’acte à proprement parlé qu’elle “sublime” ?
Ce qui n’est pas déjà si évident : car tout le monde aura tendance à dire que ce n’est qu’un plus, mais je serais curieux de savoir combien de personnes ici présentes désireraient possèder l’une de vos chaussures ou de vos bottes...
Combien refuseraient d’aller s’occuper “d’elles”, même sans que vous soyez présente ? En ressentant une grande excitation... La question reste posée...
Il y a ici une parenthèse intéressante en remarquant que la notion de déviance ou de perversité n’a aucune valeur tiré de son contexte culturel. En effet, être pédéraste dans la grèce antique faisait partie de la culture de l’époque et ne peut en aucun cas être considéré comme pervers ou “anormal” (je cite anormal dans son sens : en dehors de la norme, donc sans jugement de valeur). De même que le fétichisme des petits pieds pour les femmes orientales à une certaine époque était tout à fait dans la norme également.
Et la cause ?
L’auteur aborde le thème sous 3 angles différents :
-une composante physique, apparemment, il y aurait une prédisposition génétique chez certains sujets, images de scanner à l’appui, une partie du cerveau inhabituelle au niveau temporal est en activité lors de l’excitation associée à l’imagerie fantasmatique...
Saviez-vous qu’il existe certains animaux fétichistes ?
On donne l’exemple d’un singe excité par la vue d’une botte, qui se masturbe sur celle-ci, délaissant les femelles alentours ???
-une composante “acquise”, chère aux “behavioristes”... que je pense que l’on peut traduire en français par “comportementalistes”... à dire, et ceci rejoint la remarque faite plus haut sur le contexte culturel, que l’on ne peut pas considérer comme fétichiste à proprement parler un homme qui aime les talons hauts chez la femme, car celui-ci fait partie d’une certaine “culture” ordinaire au niveau érotique et pornographique tellement courante qu’elle peut être considérée comme banale car très répandue.
Elle créerait une espèce de réflexe de pavlov à grande échelle si on veut. D’après les comportementalistes, l’association “plaisir- comportement” resulterait d’expérience vécues dès l’enfance, mais à la grande différence des psychanalistes, elle ne serait PAS TRAUMATIQUE, en tout cas, le fait n’est pas “signifiant”.
Je suis ici obligé de vraiment résumer : à toute normalité correspond une “anormalité”, aucun phénomène ne s’arrête abruptement, le fameux “chapeau” de Gauss auxquels nous appartenons (nous adeptes du sm ou fétichistes) dans ses extrêmités si l’on veut.
Une personne ayant à un moment de sa vie associé le plaisir à un type de comportement différent de la “norme” aurait tendance à le reproduire pour y trouver du plaisir.
-le point de vue psychanalitique : le fantasme correspondrait à une (ou plusieurs) expériences traumatiques passées, associées à l’angoisse dans le sens le plus large.
Le fait de “revivre” ou “rejouer” cette expérience dans le présent en lui associant le plaisir permettrait de la “décharger”, très momentanément, de lui associer le plaisir, remède de cette angoisse primaire.
Transformer la peur, l’échec, le trauma en victoire, le plaisir en étant le synonime.
Je ne peux m’empêcher ici de penser à Deleuze qui décrit si bien le comportement du masochiste qui éduque, guide, tend à contrôler la situation au-delà des apparences dans son analyse de “La vénus à la fourrure”. Le monde de Masoch tellement différent de celui de Sade qui lui, prendra plaisir à maltraiter une victime à priori non consentante.
Le point de vue de l’auteur, plus précisément, est que la perversion serait la reviviscence d’un trauma sexuel visant l’identité sexuelle en elle-même et que grâce à cet acte, le passé et la charge émotive qui y est attachée est momentanémént apaisée, effacée, d’ou la nécessité de le répéter encore et toujours, l’apaisement n’étant que passager. L’acte pervers étant le fantasme (que l’on peut considérer comme un rêve éveillé) vécut dans le réel, aboutit.
Là où je ne suis pas d’accord est qu’il associe systématiquement dans l’acte proprement dit la notion de haine, de vengeance, mais bon, je ne vais pas me lancer dans ce débat qui mériterait bien une étude complète en soi !
Voilà, en espérant avoir été assez clair et pas trop long....
Une excellente journée.
Charles.
Moi, je me prosternerais et j' embrasserais vos bottes.
Les retirer me semble t-il n' est pas ce que vous attendez.
Respectueusement,
paillasse
je vous ai envoyé les coordonnées du livre en question...
Tout cela me passionne également et je serai plus qu'enchanté de vous lire sur le sujet...
Charles.
Divine Maestra,
A lire votre post sur la psychanalyse, on ne peut que constater qu' en plus d' être une dominatrice hors pair, vous êtes une femme de tête.
C' est pour cela que votre blog gagne à être connu par toutes et tous.
Il est temps de redonner aux femmes la place qu' elles méritent d' occuper dans notre société.
Pour elles, vous êtes une formidable ambassadrice.
Servilement,
paillasse
Très chère Maîtresse Maeva,
Quelles seraient mes réactions si vous m’ordonnez « BOTTES ! »
Tout dépend du moment que vous me donnez cet ordre. S’il s’agit d’un ordre reçu dans un lieu public, au café par exemple, je serai de manière très discrète à vos pieds et je vous déposerai un baiser appuyé sur le bout de vos bottes en signe de soumission totale à vos envies et caprices. Cela serait le signe pour vous montrer toute mon appartenance et que je vous appartiens. Si je devais venir sonner à votre porte et que vous m’ouvriez la porte, cela serait un salut que je vous dois, je me mettrai immédiatement à genoux et je me prosternerai à vos pieds en attendant les prochains ordres ou le coup de cravache qui me ramènerait à la réalité. Une fois l’autorisation reçue de votre bouche, je baiserai très servilement et respectueusement vos pointes de bottes et je remonterai le long de la tige de la botte en la léchant intégralement. Si vous revenez de course ou d’une journée de travail, l’ordre « BOTTES ! » aurait une autre signification. Je vous baiserai également le bout de la botte, mais après avoir fait le travail convenablement, y compris talons et semelles, je vous ôterai très respectueusement une botte, je sentirai longuement et très respectueusement l’intérieur de votre botte avant de m’occuper de vos pieds fatigués. Tout d’abord, tout en gardant les bas, je les masserai et les prendrai longuement dans ma bouche en les massant doucement avec ma langue. Puis, en ayant pris soin d’ôter les bas, je les lécherai intégralement, orteil par orteil, pour les nettoyer complètement. Je le ferai tant que vous me donniez pas l’ordre d’arrêter.
Voilà mes réactions, Maîtresse toute puissante.
Votre esclave virtuel très soumis. Je suis à VOS BOTTES et lèche vos semelles très servilement.
Je vous souhaite une bonne et heureuse année ainsi qu' à feet.
Pour feet si elle ressemble à 2007, logiquement il devrait être comblé.
En tout cas les festivités se terminent et ç' est tant mieux, on va pouvoir se consacrer pleinement à notre tache, qui est de vous honnorer.
Servilement,
paillasse