Mercredi 28 janvier 3 28 /01 /Jan 18:14
Mon ami "bootshine", alias Charles a séjourné à O.W.K....... Il nous raconte avec beaucoup de talents son expérience, son texte est illustrè par Moi, certaines photos sont de lui. Je vous souhaite une lecture haletante, les épisodes de cette longue et magnifique histoire vécue seront publiés tous les trois jours environ. J'apprécie beaucoup la tournure que prend le site, je le voulais interactif , lieu de création et d'échanges, et en ce sens, je ne suis pas déçue, même si certains d'entre vous sont encore peu réactifs.


Je suis allé à OWK, mais il y a longtemps déjà... fin des années nonante ... comme j'étais à Prague, j'en ai profité... je pense que c'était les débuts...ce fût un souvenir inoubliable !
La plupart des Dames présentes là-bas à l'heure actuelle ne s'y trouvaient pas encore à cette époque, d'autres n'y sont plus, ou moins régulièrement, mais se sont forgé une réputation au niveau international : Madame Christine.....

Madame Sarka....


Je pense qu'il existe une différence fondamentale si l'on y va accompagné ou seul. Pour ma part, j'y suis allé avec une amie, dominatrice, elle même accompagnée d'un de ses esclaves, et si j'emploie ce terme, c'est à dessein, vous verrez un peu plus loin pourquoi.
Il existait à l'époque ( je ne sais pas si c'est toujours le cas ) deux "statuts" possibles pour les hommes :
 
-soit esclave pur et simple, donc soumis à toutes les dames présentes, dans les limites de ce que l'éventuelle Maîtresse en titre veuille bien accepter...

-soit "visiteur", un niveau plus haut, bien que restant en-dessous des niveaux supérieurs appartenant exclusivement à la gent féminine, c'est donc ce statut qui m'était attribué.
Comme j'étais déjà à Prague pour raisons professionnelles, j'allai chercher mon amie Katia, à l'aéroport...

 ...accompagnée de son esclave qui portait ses valises. Elle était ravissante comme toujours, lui se tenait derrière elle, les yeux baissés, n'osant déposer les valises, même lorsque nous prîmes une boisson à la cafétéria.
Dans un premier temps, ceci me mit mal à l'aise, je dois avouer, même s'il était logique de penser que tout ceci fasse partie d'un scénario savamment orchestré à la demande même de la personne en question...
Je n'étais pas non plus très chaud quand elle accepta mon invitation en me disant qu'elle serait néanmoins accompagnée, mais que je ne devais pas m'en faire, car "cela ne nous gênerait pas".
Entre deux gorgées de thé, elle me dit que "slave" l'accompagnait en "stage punitif" et n'aurait pas droit à grand chose de plus que brimades et punitions durant les deux jours qu'elle comptait passer là-bas.
Il dormirait et passerait la plupart de son temps au cachot !!!
"Quant à toi, me dit-elle, si çà t'intéresse, ma chambre est munie d'une cage....

... tu pourras ainsi veiller son mon sommeil..." elle me dit cela en arborant un merveilleux sourire plein de malice.
 Les relations que j'entretenais avec Katia furent toujours teintée d'une certaine ambiguïté, en effet, jamais je ne fus l'un de ses "clients", puisque, au départ, nous étions amants, et que, en toute humilité, je pense l'avoir, dans une certaine mesure, "guidée", même si je pense qu'elle avait certaines dispositions en la matière...peut-être ai-je, en un sens, servit de "révélateur".
Nous nous voyions de temps à autre et nous aimions à penser que nous étions "amiants", terme que nous avions inventé pour nous situer entre amants et amis, comme vous l'aurez certainement compris.
Il arrivait aussi qu'elle me demande, surtout depuis qu'elle pratiquait en "professionnelle", de passer la nuit à ses côtés, sans rien d'autre à partager que beaucoup de tendresse.
Ce petit aparté pour essayer de vous faire comprendre quelle était la nature de notre relation.
Mais là, en l'occurence, je sentis qu'elle avait envie de "jouer", c'est le terme que nous employions... L'un de nous pouvait téléphoner à l'autre en lui demandant : "tu as envie de jouer?"... nous savions l'un et l'autre ce que çà signifiait...;-) et là, en l'occurence, je savais qu'elle avait envie de jouer avec moi, même si ce n'était pas clairement formulé.
Je commençais donc à ressentir une certaine excitation, et c'est peu dire...d'autant qu'avant de nous rendre à OWK, nous fîmes un détour par le centre de Prague ou son "slave" comme elle l'appelait fit les frais de plusieurs tenues et d'une paire de bottes magnifiques qu'elle essayait devant moi, me demandant si cela me plaisait, un sourire aux lèvres...question inutile puisqu'elle connaissait parfaitement mes goûts en la matière...

Je ressentais de plus en plus d'excitation, mêlée d'une certaine gène, le slave, derrière nous, de plus en plus chargé, je proposais de porter moi-même quelques paquets, ce qu'elle refusa catégoriquement.
Un peu plus tard, nous arrivâmes donc à OWK tous les trois.
Slave , à la demande de Katia, fût immédiatement pris en charge par Madame Christine....

.... qui lui intimât, après qui lui eut embrassé les bottes, de la suivre pour enfiler sa tenue de prisonnier et le conduire au cachot. Nous nous rendîmes à notre chambre, accompagnés de deux esclaves "maison" prenant le relais de slave pour porter les paquets.
La chambre était spacieuse et très confortable, dans un coin, comme annoncé, trônait une cage, dont les dimensions permettaient facilement l'enfermement d'une personne, sans pour autant qu'elle puisse s'y sentir à l'aise.
 
Katia congédiât les deux porteurs, nous nous retrouvions seuls.
"Ces bottes sont très jolies, mais elles me font mal" me dit-elle, se couchant sur le lit. Allongée, elle lançait une jambe en l'air après l'autre, admirant les bottes.
Je restais les bras ballants, ne sachant trop que faire, lorsqu'elle me dit : " qu'attends-tu pour me les enlever et me faire un petit massage des pieds ?"... ( ce qui prouve bien qu'un mâle a tendance à perdre une partie de ses moyens, de ses facultés cérébrales et finesse d'esprit lorsqu'il est confronté à ce genre de situation:-))
Je m'agenouillais devant le lit où je commençais à baisser la fermeture éclair de ses bottes, les enlevant précautionneusement l'une après l'autre, puis je lui massais doucement les pieds.

Les images de la journée défilaient devant mes yeux, surtout l'arrivée à OWK qui est vraiment très impressionnante, avec cette grande porte de bois, cet imposant bâtiment ancien, les Maîtresses, esclaves présents, tout concourt à vous faire entrer dans un monde très à part, tenant du rêve pour certains et du cauchemar pour d'autres, monde où les femmes règnent sur les hommes de manière absolue !
 
C'est un peu le "disney-land" du sm là-bas !...:-) Vous avez beau savoir que tout n'est question que de mise en scène, il est difficile de ne pas être envahi par l'émotion, l'impression que finalement, le monde réel a basculé dans celui de vos fantasmes, pour autant, bien entendu, que ceux-ci "colle" à cette image.

Me retrouver ainsi aux pieds de Katia, là-bas, créa en moi cette envie de "jouer le jeu à fond" si l'on peut dire, chose assez rare chez moi, qui ai pour habitude (bien involontaire ceci dit) de garder toujours un pied en dehors, telle une petite voix qui se fait entendre "tout ceci n'est qu'un jeu destiné à prendre du plaisir"...
Cette tendance m'a, dans la majorité des cas, conduit à devenir l'ami ... ou l'amant plutôt que le soumis, statut que, tout à fait sincèrement, j'ai toujours eu du mal à "tenir" au jour le jour.
Mais là, en l'occurrence, tout fût différent ! Même si... enfin, voyons çà un peu plus tard.
Revenons donc à nos moutons : à cet instant, je sentis monter l'envie de me laisser aller à cette partie de moi-même, qui, sans jamais avoir pris le pas sur ma personnalité profonde, fût toujours présente. J'avais envie, moi aussi, d'être aux pieds....

.... de servir, prêt à accepter brimades et punitions... en fait, sans mettre de nom sur cet état, j'approchais du "sous espace", terme inconnu pour moi à l'époque, bien que parfois (quoique rarement) atteint.
Katia s'en aperçut, car elle me connaissait parfaitement.
"Je vais aller faire le tour du propriétaire", me dit-elle," et toi, pendant ce temps, tu défais les valises; range tout çà avec soin, surtout les chaussures, il y a un nécessaire à cirer et un fer à repasser, je veux que tout soit impeccable à mon retour !"
Et le fait, justement, que je ne connaisse pas le temps qu'elle mettrait à revenir faisait peser sur moi un certain stress.
Je l'aidais à enfiler une robe ultra moulante, chausser ses escarpins noirs à talons aiguilles....

 .....et, tandis que j'étais déjà en train de m'afférer, elle retoucha son maquillage et sortit sans un mot, ni un regard.
 
Je venais de finir le rangement, repassé deux robes, un chemisier et ciré une paire de bottes lorsqu'elle rentra, elle paraissait plus "joueuse" que jamais. Elle passa l'inspection, et somme toute, paraissant ravie de mon travail, elle me dit qu'elle était invitée par Madame Christine au club (dont j'ai oublié le nom), pour y participer à une séance punitive de plusieurs esclaves..

"Tu m'accompagnes ! Alors, fais-toi beau" lança-t-elle et tandis qu'elle se dirigeait vers la salle de bain pour y prendre une douche.
 Je m'efforçai donc de "me faire beau"...:-) Je savais ce qu'elle entendait par là, elle m'avait dit un jour que je ne me mettais pas assez en valeur, nous étions sortis en discothèque, et le public, assez jeune, il faut bien le préciser, était plutôt habillé "olé olé"..
.;-)... pour ma part, plutôt sobre, je portais mon éternelle chemise noire un peu large. "Tu n'as rien à leur envier" m'avait-elle dit, ce qui m'avait flatté, n'osant lui répondre que je ne leur enviais rien du tout au demeurant, et que j'aimais porter cette chemise :-)...
Elle m'avait offert le lendemain un polo très moulant que je n'aurais jamais pensé acheter moi-même, mais bon, j'avais accepté le cadeau de bonne grâce...
 
J'enfilai donc le fameux polo que j'avais pris soin d'emporter et me regardait dans le miroir, pas si mécontent que çà du résultat finalement...:-)
Comme elle sortait de la salle de bain, elle sourit en me voyant... comme il est agréable d'avoir une complicité telle que celle là, qui vous rend les mots inutiles, vous donne l'impression de pouvoir communiquer rien que par un regard !
Katia enfila un pantalon de cuir qui mettait en valeur sa plastique irréprochable, puis un chemisier blanc qu'elle fit rentrer dans une énorme ceinture de cuir, elle me demanda de lui enfiler une paire de bottes que je lui avais offerte quelques temps auparavant.

Merci aux sites "the English Mansion, et O.W.K.......
(à suivre... mais seulement si vous suppliez)
Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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