Mercredi 4 février
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Malgré votre non-réactivité (très impolie vis à vis des auteurs...et de Moi-même....)face aux derniers textes
publiés, voici pourtant la suite du voyage de "bootshine" (alias Charles....
...) en Gynarchie.....bonne lecture, et
encore merci à lui pour cet inédit si bien écrit.......
Lorsque nous quittâmes la chambre pour nous rendre au club, elle ordonna : "tu restes derrière moi et tu gardes les yeux baissés !", la dominatrice avait, après ce court instant de détente,
repris le dessus.
Lorsque nous arrivâmes, plusieurs dominas étaient déjà présentes, accompagnées ou non, mais je remarquai que j'étais le seul homme habillé dans la pièce
!!!
Katia fût chaleureusement accueillie par une "consœur" qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer en soirée sm, celle-ci me dévisagea un instant, enfin quand
je parle de dévisager, je dirais plutôt qu'elle me regarda de la tête aux pieds, puis elle murmura quelque chose à l'oreille de Katia, qui finit par sourire en me regardant...
Ce mélange "autorité-complicité", c'est tout ce que j'aime ! Décidément, les choses commençaient plutôt bien.
Après un brin de causette, Katia finit par s'installer sur un siège confortable, qui, selon toute évidence lui était réservé.
Avant de s'asseoir, elle me glissa à l'oreille : "va me chercher une coupe !" Elle omit ostensiblement de me demander si j'avais soif, chose bien
inutile d'ailleurs, car je crois que les hommes en cet endroit n'ont pas le droit de consommer.
Lorsque je revins, elle était confortablement installée, sans me regarder, elle prit la coupe et donna l'ordre de m'agenouiller à côté d'elle, puis me dit : "encore une chose, j'ai remarqué que
depuis que tu es arrivé, tu n'as pas les yeux en poche !" et je dois avouer qu'elle n'avait pas tout à fait tort, mais bon, pour reprendre la comparaison hasardeuse ci plus haut, c'est comme
emmener un enfant à disney-land et puis lui demander de fermer les yeux !
"Tu tiens la coupe, le cendrier et tu fixes la pointe de mes bottes et UNIQUEMENT LA POINTE DE MES BOTTES pour le restant de la
soirée!"
Puis elle s'approcha de moi et tout en pointant du doigt le bout de ses bottes, me glissa à l'oreille : "pour chaque regard autre que celui-là, tu seras puni !"..." La règle du Fois deux"
ajouta-t-elle.
ça, c'était tout elle ! Jalouse comme une tigresse, possessive à l'extrême, mais... seulement dans certaines situations !
Parfois, nous pouvions parler de nos aventures respectives, en rire, se conseiller l'un l'autre sans arrière pensée et parfois...mmmmm...
Elle me dit un jour que sa passion pour la domination était étroitement liée à cela ! Le désir de posséder, complètement, sans aucun compromis... être le
centre, l'unique objet de désir... Une certaine forme d'absolu...
A l'époque, çà me laissait perplexe, maintenant, je crois comprendre un peu mieux, surtout connaissant son histoire et ce qui se passa par la suite, mais
bon, arrêtons là cette parenthèse pour reprendre notre récit.
Katia utilisait parfois la règle du "fois deux" pour les punitions. Je vous explique : première motif de punition : un "tarif déterminé" : 2 coups de
cravache par exemple, deuxième faute, 4 coups, troisième, 8 coups, et ainsi de suite.
Cela peut paraître peu, surtout vers le début, mais par la suite, la moindre petite erreur ou inattention peut donc vous coûter très cher, si elle se répète,
ainsi dans l'exemple cité, la cinquième incartade vous coûtera 32 coups ! La suivante : 64 ! La Maîtresse se réservant, et elle seule, le droit de remettre "le compteur" à zéro et de faire
"durer" cette période autant de temps qu'elle le désire. Alors, croyez-moi, si la période punitive s'étale un peu dans le temps, vous avez intérêt à vous tenir à carreaux
!
Je fixais donc mon attention sur la pointe des bottes de Katia, maintenant tant bien que mal le cendrier dans une main, sa coupe de champagne dans l'autre, ce qui n'était pas si aisé, vu l'état
dans lequel je me trouvais !...;-)
L'ambiance était très hétéroclite, tour de Babel où se parlait plusieurs langues, voix uniquement féminines, les hommes présents se tenant dans le silence le
plus absolu.
Katia ne paraissait plus du tout me prêter attention, elle échangea même quelques mots avec une autre Dame présente d'origine Russe comme elle, sans que je
sois capable de comprendre le moindre mot.
Puis entra dans la pièce Madame Christine précédée de 3 hommes nus, où peut s'en fallait, à quatre pattes, qu'elle faisait avancer à grands coups de bottes
et de cravache sans aucun ménagement, elle les haranguait en tchèque et paraissait vraiment intraitable.
Comment voyais-je me direz-vous ? Du coin de l'oeil vous répondrais-je, car l'être humain possède un champ de vision assez large après tout.
"Slave" était parmi eux, ce que ne m'avait pas dit Katia.
Le silence se fit, il commençait à régner dans cette pièce une atmosphère solennelle, peu propice aux éclats de voix et rires qui l'occupaient encore
quelques instants auparavant.
Madame Christine lu à haute voix un document qu'on lui apporta, dans le style parchemin, décidément, ils faisaient bien les choses et rien n'était laissé au
hasard.
Je pense que ce qu'elle lût, c'était le nom des "condamnés" qui attendaient, toujours à quatre pattes, et la sentence qui allait leur être
appliquée.
Katia perçut mon regard de biais, elle se pencha vers moi et me glissa à l'oreille "fois deux".... Oui, mais fois deux quoi, me dis-je ? Car elle ne m'avait
pas fait part du "tarif de base" qu'elle comptait appliquer.
Je trouvais évidemment le moment peu propice à de longues explications et me dit que chaque chose viendrait en son heure.
Le premier châtiment avait commencé. Les coups portés par Madame Christine pleuvaient sur le corps nu de l'esclave qui confirmait, d'après ses gémissements,
que Madame Christine n'y allait pas avec le dos de la cuiller. Je me rappelle son physique angélique, ses longs cheveux blonds qui descendaient à la taille, une très jolie femme en vérité, mais
il émanait d'elle une certaine cruauté par moments.
Et de manière générale, je ne conseillerais d'ailleurs à quiconque d'aller là bas s'il n'est pas vraiment décidé et d'un naturel robuste, car d'après ce que j'ai vu, on ne plaisante pas avec ces
choses là.
Puis ce fût au tour de "slave" de prendre place sur le chevalet.
Katia se pencha pour secouer sa cigarette au-dessus du cendrier que je tenais toujours, elle en profita pour me glisser à l'oreille : " 256 coups de canne
anglaise", je pus lire sur ses traits en cet instant précis quelque chose que je ne lui connaissait pas. Je jetais un œil au pauvre slave sur qui les coups commençaient à tomber, ce qui me valu
un "fois quatre" bien mérité.
Arrivé au 100° coup, slave avait du mal à se tenir, Katia me dit doucement : "elle y va un peu fort pour lui, je vais arrêter çà"
Katia paraissait connaître le degré de résistance de ses soumis.
L'art consiste à s'arrêter juste avant... ou juste après le seuil de résistance de la personne pour que la douleur ne prennes pas le pas sur le plaisir tout
en essayant de pousser le sujet à dépasser ses limites. Ce qui paraissait être le cas.
Elle intervint en anglais pour signifier à Madame Christine qu'elle avait assez entendu ce chien gémir, qu'on le reconduise au cachot , que l'on terminerait la punition plus tard, en ajoutant 50
coups portés à pleine force pour le désagrément que slave avait causé à l'assemblée par ses cris et gémissements fort mal à propos. Bien joué, me dis-je, elle évitait ainsi de perdre la face
devant ses consœurs, tout en mettant fin au supplice. Mais à son air, je me dis que slave allait payer tout çà plus tard. Et comme je la regardais, elle me fixa et dit : "fois huit" ! Elle était
furieuse !
Le troisième condamné eut droit à un bon quart d'heure de flagellation lui aussi. J'aurais bien pût dire qu'ils sortirent tous trois à quatres pattes, mais
comme de toute façons, ils n'avaient pas d'autre choix. :-))
"Tu as vu ce qui t'attends si tu n'es pas sage" me dit-elle, sachant pertinemment que ce n'était pas vraiment le genre d'exercice que j'affectionnais tout particulièrement. Nous nous fixâmes dans
les yeux... en ce moment, elle aurait bien pu dire fois 16 ou fois 32, je n'en avais cure, c'est le type de moment privilégié dont il faut profiter pleinement où je ne sentais plus rien que le
désir qui m'envahissait, me faisait chavirer les sens, je ne me sentais plus exister que pour Elle......... que par Elle.........................
Elle fit glisser nonchalamment son pied gainé de cuir dans mon entre jambe.....
..... et sentant la "bosse" qui s'y était formée, elle dit : "et bien, et bien...." elle avança ses deux mains, avec le dos, puis la paume, elle entreprit de me caresser la poitrine, la
pointe des seins... elle faisait tout çà discrètement, sans avoir l'air d'y toucher avec un naturel qui laissait sans voix, tout en continuant à me fixer. Elle me glissa à l'oreille : " peut-être
plus tard, si tu es bien sage".... J'avais le sexe qui commençait à faire mal tant il était dur et pour dire la vérité, je ne sais pas si j'aurais pu résister à tel traitement si nous ne nous
étions trouvé là bas justement.
La fin de soirée au club se passa gentiment....
.... Katia discuta longuement, lia connaissance, elle m'avait demandé de la suivre à genoux, et de rester juste derrière elle, j'avais donc la tête au niveau de ses fesses... que
j'affectionnais tout particulièrement.... çà, elle le savait et avait donc décidé de me rendre fou... fou de désir... lorsqu'elle se déplaçait, je me "collais" à elle, tant bien que mal,
respirant ainsi les effluves de cuir, mêlée à ses odeurs intimes, çà peut paraître irréaliste, mais je vous assure que c'est le cas ! Phéromone ou autre explication, je commençais à me dire
que je n'étais peut-être plus le seul à être en état d'excitation... puis pour ces choses là, j'ai le nez fin...;-)
Cette odeur, j'aurais bien pût la reconnaître entre milles... C'était l'odeur de nos ébats...
Bientôt la suite, si vous avez apprécié et que
vous le montrez....
Merci au site www.owk.cz pour les illustrations.
Par MAEVA
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Publié dans : Littérature
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