Lundi 9 février 1 09 /02 /Fév 19:15

Notre ami "chien gégé" a encore commis un texte d'un très bon niveau, érotique, suggestif, et complètement en phase avec l'esprit de votre site préféré, Maevaslave.....


J'avais terminé de débarrasser et je commençais la vaisselle. Elle se leva de table et alla s'asseoir sur le canapé. C'était le signe tacite qui signifiait qu'elle attendait que je lui serve le dessert immédiatement au salon. Cette sorte de rituel s'était instaurée peu à peu, à force d'ordres répétés, puis de réflexions  sur mon incapacité à devancer ses désirs, réflexions appuyées parfois de quelques gifles qui n'admettaient qu'un « pardon Maîtresse » bien humble en retour. J'interrompis donc ma vaisselle et m'appliquai à lui préparer son dessert. Puis, je me dépêchai de le lui amener. Le film qui venait de commencer à la télé semblait l'intéresser beaucoup et elle se contenta de m'indiquer d'un signe la petite basse près de l'accoudoir. J'y déposai l'assiette et m'en retournais vers la cuisine, ayant entre-aperçu au passage la paire de menottes près d'elle sur le canapé.

  • - Viens ici! déshabille-toi!

Devoir me déshabiller ne m'enchantait  guère, nous n'étions pas en plein été et la maison, avec ses plafonds à quatre mètres, est difficile à chauffer. Tentant d'ergoter je lui proposais d'allumer un feu dans la grande cheminée. Pourtant, je savais bien qu'elle avait horreur de mes manières de finasser ainsi, je l'avais appris aux dépends de mes fesses de nombreuses fois. Je regrettai aussitôt mes paroles, me traitant d'imbécile et redoutant l'inévitable punition. Mais rien ne vint, le film semblait la captiver davantage que mes errements. Elle se contenta de me répliquer.

  • - Non, pas ce soir. Dépêche-toi!

Je m'en tirais à bon compte, pensais-je, tout en étant quand même inquiet de répercussions futures. Après tout, il ne faisait pas vraiment froid et je savais qu'au bout d'un moment, je m'habituerais. Je fus nu en un tour de main.

 -  Mets-toi à genoux ici, de dos !

et son doigt m'indiquait le tapis tout près d'elle.

Alors, elle se redressa sur son siège et passa ses jambes de chaque coté de mes cuisses. Le nylon de ses bas contre la peau de mes fesses, le ton des ordres donnés et,  plus que cela, le regard que je conservais sur ses pieds en sandales commençaient à m'exciter.


- Les mains!

Je compris et croisai les poignets dans mon dos. Aussitôt, je sentis les menottes se refermer dessus.


- Retourne-toi, face à moi!

Elle leva les bras pour détacher la petite chaînette qu'elle portait au cou présentant ainsi sous mon nez le creux de ses seins parfumé et subtilement dévoilé par son corsage. Cela acheva de gonfler mon sexe en cage coincé tel une limace dans une éprouvette.

  • - Je vois que tu as besoin d'une petite promenade, dit-elle en retirant la petite clé de la chaînette

Alors, elle ouvrit le petit cadenas et retira le tube qui tenait mon sexe en sa dépendance. Comme j'aimais le contact de ses doigts sur ma peau ! Sa façon impérieuse de me saisir, comme pour « tâter la marchandise », pour s'assurer de la qualité de son bien, mais en même temps pleine de la chaleur et de la douceur de ses mains, me jetait dans le trouble le plus profond. Je ne savais plus si j'étais un esclave ou un homme ordinaire qu'une femme caresse avant l'amour. Elle me ramena à la réalité.

  • - Couche-toi là, sur le dos, ma queue ici!

je m'allongeai tant bien que mal entre le canapé et la table basse, veillant à tenir mon sexe à l'endroit qu'elle avait précisé. Même sur ce tapis, l'inconfort était total. Je ne savais comment placer mes bras dans mon dos. Je gigotais sans cesse. Deux coups de talons dans les côtes.

  • - Tiens-toi tranquille!

je me calais, au mieux, sans bouger. Le côté me brûlait, les coups de talons n'avaient pas été tendres ! j'essayai d'oublier cette douleur quand, à nouveau, ses talons se firent sentir. Cette fois, c'était nettement moins violent, elle avait simplement posé ses pieds sur mon ventre, les talons aiguilles plantés dans les cuisses et les couilles. Elle resta ainsi un bon moment. Elle dégustait son dessert, savourait, prenait son temps et suivait le film sans me porter la moindre attention, sauf quand elle changeait de position. A chaque fois qu'elle déplaçait ses pieds, pesant sur un talon, en faisant ripper un autre, je ne pouvais réprimer un mouvement, un gémissement. Là, sans un regard, elle prenait le temps de me consacrer un nouveau coup de pied. Moi, je ne songeais qu'à une chose : améliorer ma position. Par des mouvements que je voulais imperceptibles, je m'efforçais de changer la position de mes bras, de soulager mes épaules qui me faisaient souffrir au moins autant  que ses talons, autant dire que le film,  je n'en ai aucun souvenir !Pourtant, malgré l'inconfort de ma disposition, les souffrances de ma peau martyrisée, ma situation avait un avantage : j'avais une vue superbe sur le haut de ses bas sous la jupe, ce bout de chair féminine, support de tous les fantasmes mais dont l'accès m'était refusé.

Enfin, vinrent les pubs.

Comme de coutume, elle se leva pour aller aux toilettes. J'en profitai pour souffler un peu, gigoter, m'auto masser.

Quand elle revient s'installer, et alors que je me préparais à souffrir, elle m'annonça :

  • - ce soir, tu auras droit à une petite récompense, cela fait bien huit jours, au moins, non?

j'acquiesçais. Ca faisait bien huit jours que mon sexe se lamentait d'ennui. Elle retira prestement ses sandales, enfin, j'allais avoir ce que j'attendais depuis quarante-cinq minutes : Ses pieds sur ma bouche.

Que nenni ! Elle décida de s'orienter vers un autre endroit et elle enserra ma queue, « sa » queue, pardon, avec ses orteils. La douleur des talons, leur poinçonnement, leurs griffures qui avaient bien calmé mes ardeurs étaient changés en frôlements de nylon, en douces et chaudes pressions. Je retrouvai vite une vigueur considérable. Mais rapidement, l'anneau de la cage de chasteté qui était resté en place, comme toujours, me rappela ma condition d'esclave.

Plus je désirais ces pieds, plus il me serrait. Ca brûlait, de plus en plus, jusqu'à devenir insupportable. La souffrance noyait le plaisir et je faisais des efforts intellectuels intenses pour penser à autre chose : les impôts à venir, les soucis avec les locataires, la politique. Bernique ! Ses caresses, particulièrement adroites ne cessaient pas et ma queue ne cessait de gonfler inexorablement et de m'infliger un supplice terrible.


Enfin, elle s'arrêta. Allongeant les jambes, elle posa les pieds sur le canapé. Tout doucement, très doucement, je parvenais à calmer mon excitation. Je fermai les yeux, décidai de m'intéresser au film, tiens, pourquoi pas ? A la bande son, du moins. Mais quoi, ces caresses, que c'était bon ! S'il n'y avait pas ce foutu anneau. Déjà, je commençais à l'oublier, ne me souvenant que de la sensation du nylon sur mon gland. Et j'espérais, je redoutais. Et je m'apercevais que sous cette torture, les meurtrissures de mes bras et de mes épaules avaient été oubliées, elles revenaient sans attendre.

  • - Tu n'aimes pas, tu débandes? se moquait-elle.

Aussitôt, ses pieds reprirent leur manège, aussitôt la douleur revint, immédiate cette fois. Elle glissait sur la hampe, flattait les couilles du cou de pied, serrait le gland entre les orteils. Mon supplice s'amplifiait et malgré cela, tout au fond de moi, la flamme de ma soumission volontaire en était ranimée. Mon moi profond me disait : voilà, ta place est là, ton corps offert, ta souffrance offerte, tu lui appartiens, elle peut faire ce qui lui plait de toi et c'est bien ainsi.


Elle recommença ce petit jeu jusqu'à la fin du film, générique compris, enfin, j'allais souffler. Eh non ! Le débat qui suivait en rapport avec le film suscita toute son attention...

Ensuite, c'est une autre histoire......

(écrit par "chien gégé").
Par MAEVA - Publié dans : Littérature - Communauté : Soumis & Soumises
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