Vendredi 13 février
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09:06
Voici la suite de ce voyage hallucinant à OWK, République Tchèque......
(....)Elle déposa sur chacun de mes talons une pièce de monnaie, "si une des pièces tombe, deux heures supplémentaires" me dit-elle.
La position était inconfortable au possible, et j'avais vraiment intérêt à rester parfaitement immobile, ce qui rendait encore les choses plus compliquées.
Elle s'approcha de moi par derrière, et tandis qu'elle glissait sa cravache entre mes dents, elle me caressait doucement les tétons.
"Tu vas pouvoir un peu réfléchir à présent" me dit-elle au creux de l'oreille, "je veux à l'avenir que tu sois plus obéissant, que tu exécutes mes ordres à la lettre".
Mon sexe était pris de soubresauts et je crus sincèrement que j'allais jouir sans autre stimulation que cette caresse.
Elle parût s'en apercevoir, me repris la cravache de la bouche et dit : "je vais aller souhaiter "bonne nuit" à slave et lui faire comprendre ce qu'il en coûte de me ridiculiser comme il l'a fait
!"
Je la sentais un peu éméchée et ceci ajouté à l'ambiance qui régnait dans ces lieux la rendait plus dominatrice, dompteuse impitoyable qu'elle ne l'avait jamais été.
Je plaignais le pauvre slave qui allait devoir affronter son courroux.
J'attendis un temps qui me parût infini, mes genoux devenaient de plus en plus douloureux ainsi que mes bras, et même si j'étais en bonne condition physique, la position qu'elle m'avait imposée
était insupportable au-delà d'une certaine durée.
Et comme je me disais que j'allais craquer et me laisser tomber sur le côté, quitte à risquer une punition encore bien pire, j'entendis tout à coup des pas dans le couloir, accompagné de rires.
Katia fît irruption dans la pièce, mais elle n'était pas seule., Irina l'accompagnait.
Elle se jetèrent toutes les deux sur le lit, dans un grand éclat de rire.
Elle parlait russe, avec un peu d'anglais, et sans saisir tout, je crus comprendre qu'elles s'amusaient du bon tour qu'elles venaient de jouer à leur esclaves
respectifs.
Et là, vous risquez peut-être de penser :"on le voit venir avec ces deux magnifiques dominas"... et bien non
figurez-vous, la présence d'Irina me mettait franchement mal à l'aise.
C'était la toute première fois que nous nous retrouvions, Katia et moi, dans ce contexte, hors du cadre de la plus stricte intimité. En cet instant, elle paraissait tellement sûre d'elle, pour moi
qui la connaissait parfois si fragile, tant en proie au doute, que j'en ressenti une vive émotion. Du haut de ses 28 ans, elle paraissait pouvoir conquérir le monde... le mettre à ses pieds...
Je ne désirais qu'Elle !... faut-il le préciser et j'avais hâte qu'Irina rejoigne sa chambre et que nous retrouvions seuls, elle et moi.
Elle discutèrent ainsi encore un temps qui me parut infini. J'aurais tout donné pour être libéré de cette contrainte, j'avais fini par ne plus rien ressentir du côté des genoux, juste une légère
sensation d'endormissement, de picotement, comme c'est souvent le cas, lorsque l'on passe un certain cap dans la douleur.
Et comme pour ajouter encore à ma gène, elles firent appel au service d'étage pour commander un thé, un homme entra quelques minutes plus tard, chargé d'un plateau et se mit à genoux devant elles
pour les servir.
Enfin, après cet intermède, Irina embrassa chaleureusement Katia et rejoignit ses appartements.
Je me retrouvai donc enfin seul en présence de ma Reine.
Par moments, mes membres étaient pris de tremblements, je ne sais pour quelle raison, peut-être une certaine fatigue mêlée d'émotion.
Katia vint derrière moi, elle posa d'abord ses mains sur mes épaules, puis les fit descendre le long de ma poitrine et les remonta, me griffant légèrement.
Puis elle prit doucement les pointes de mes seins entre ses doigts, les faisant rouler entre ceux-ci, "pauvre chou", me dit-elle, "mais j'ai vraiment envie que tu souffres un peu pour moi", et tout
en disant cela, elle accentuait la pression sur mes tétons, durcis, eux aussi, par le plaisir, le désir....
"Jusqu'où serais-tu prêt à aller pour moi ?
-Au bout du monde" répondis-je.
"Serais-tu prêt à contenir ton désir ? A attendre jusqu'à demain, car j'ai en tête quelque chose de très spécial pour nous deux, mais il te faudra encore attendre un peu".
Cette question avait plutôt l'allure d'un ordre quelque peu adouci.
Que mijotait-elle donc ? J'avais de plus en plus l'impression d'être le jouet d'un plan machiavélique parfaitement établi.
"Oui mon ange si cruel" répondis-je, "si tu consens à me libérer de cette position infernale dans laquelle tu m'as placé
-oh", répondit-elle d'un air faussement désolé, le sourire aux lèvres "j'avais presque oublié", elle consulta sa montre "2 heures et demi, pauvre chéri".
Mais elle ne fit pas encore mine de me délivrer, en revanche, elle avait repris ses caresses sur mes seins, tandis qu'elle avait glissé son pied gainé de cuir par devant, elle caressait la
hampe de mon sexe de la tige de sa botte, la faisant monter et descendre d'un rythme lent et régulier.
"Je pense néanmoins qu'il serait préférable que tu ne partages pas ma couche cette nuit, il pourrait t'arriver quelque fâcheux laissé aller."
Le pire, c'est que je ne pouvais pas lui donner tort.
"Tu dormiras donc sur le canapé, et pour être sûr que tu sois bien sage, je t'attacherai les bras", mais demain ce sera tout autre chose, tu verras." Il nous était déjà arrivé de "jouer" plus d'une
journée, mais jamais encore, nous n'en étions arrivé à ce point de désir mutuel, sans être pris par une réelle frénésie qui faisait que dans la minute, quelque soit la situation, il FALLAIT que
nous fassions l'amour.
Elle continua "mais tu sais, si j'essaie de dormir dans l'état où je suis, çà va être difficile".... ce qui me fît sourire en pensant qu'en ce qui me concernait, ce n'était rien de le dire.
"Alors j'aimerais que tu t'occupes un peu de moi, comme tu sais si bien le faire... avec ta bouche, ta langue, toi, pendant ce temps tu restes bien sage"....la situation ne manquait pas de
piquant...
Et pour être sûr que "je reste bien sage", après qu'elle m'eut libéré et que je l'eue dévêtit délicatement, elle me fixa les mains dans le dos à l'aide des deux bracelets que j'avais toujours aux
poignets.
Tenaillé par le désir, je m'approchais néanmoins de son intimité avec une infinie délicatesse, et après m'être "promené" sur le haut des cuisses, j'activai son clitoris de ma langue, alternant les
mouvements de droite à gauche, de gauche à droite, contournant, retournant, tournant et retournant encore, je pris un plaisir fou, et si je devais comparer, je dirais qu'il fût similaire à ce qu'un
orgasme masculin peut procurer de sensations à son instant le plus fort, le plus intense, mais que cet état se prolongeait, qu'il était conditionné par le plaisir de Katia que j'entendais gémir
doucement...
J'introduis ensuite ma langue que je roulais sur elle même en la durcissant du plus que je pouvais dans l'antre de son plaisir pour en revenir un peu plus tard à son bouton... je me délectais de
ses senteurs intimes et j'avalai goulûment lorsqu'elle hurla de plaisir, m'attrapant par les cheveux, me serrant contre son intimité du plus qu'elle le pouvait. Je restai ainsi un bon moment,
enivré, jusqu'à ce que j'entende sa respiration devenir régulière et profonde, que je sentis tous ses muscles se détendre.
Je me dégageais avec une infinie lenteur, la couvris de ses draps et lui déposais un baiser sur le front... à ce moment, elle n'était plus que cette fille fragile que j'avais rencontré quelques
temps auparavant...
Je me libérai des deux bracelets assez facilement, car j'avais une envie folle d'aller me rafraîchir, j'aurais put me satisfaire de manière égoïste et solitaire ;-), mais je décidai de jouer le jeu
jusqu'au bout, j'allai prendre une bonne douche, et, contre toute attente, je m'endormis comme un bébé sur le canapé d'un sommeil sans rêves jusqu'au lendemain matin.
Je n'avais qu'une notion très vague de l'heure lorsque je me réveillai, j'entendis du bruit dans le couloir. "Charles", me dit Katia, qui elle aussi était éveillée, "prends les deux paires de
bottes que j'ai porté hier , puis dépose les devant la porte de la chambre, ensuite tu peux venir me retrouver.
J'obtempérais sans discuter et lorsque j'ouvris la porte pour déposer les bottes, j'aperçus, au bout du couloir, slave, à quatre pattes qui s'affairait sur une paire de chaussures, muni d'une
brosse, il me jeta un regard, puis se remit à l'ouvrage.
Apparemment, plusieurs dames avaient fait comme Katia, et de toute évidence, slave était chargé de cet entretien matinal des bottes et chaussures que ces dames avaient bien voulu lui confier en les
laissant devant leur porte.
Je rejoignis Katia qui se pelotonna contre moi, et nous passâmes un moment délicieux... Un peu plus tard, de toute évidence, slave s'affairait devant notre porte. "T'as-t-il vu?" me
demanda-t-elle.
Je répondais par l'affirmative et commençais à comprendre... lorsque je parlais de machiavélisme, il faut avouer que je n'étais pas si loin de la réalité.
Je ne pus m'empêcher de me demander ce qu'il lui passait par la tête à ce moment là, à genoux, en train de lustrer les bottes de sa Maîtresse... au lit avec un autre. Même s'il ignorait tout de ce
qui s'était passé depuis son arrivée.
Et comme elle me voyait pensif, elle dit :
"Ce n'est qu'un début, il va trimer une bonne partie de la journée à cirer des pompes.
Cette après-midi, j'ai demandé à ce qu'on l'enferme quelques heures dans le "box", à l'entrée."
Les clichés qui ne sont pas de Moi appartiennent au site www.owk.cz
Il vaut le détour......
(à suivre)
Par MAEVA
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Publié dans : Littérature
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un visiteur.
Le récit que Vous nous offrez est captivant, Katia est machiavélique... Je me dépêche d'aller lire la suite, j'en suis tout retourné.