Mercredi 25 février 3 25 /02 /Fév 08:38

LE RÉCIT D'IRINA
 (Irina parle à la première personne)

"Avant l'éclatement de l'URSS, toute l'économie russe était aux mains de l'état, lorsque le système se libéralisa après la chute du mur de Berlin, il y eut des personnes, assez intelligentes ou bien placées au sein du parti pour reprendre à leur propre compte  des pans entier de l'économie, engendrant des bénéfices mirobolants.
Viktor était un de ceux là, il avait "hérité" du commerce des peaux et fourrures de toute une région.
Je trouvais à être embauchée dans cette grande boîte dont il était propriétaire et qui employait plus de milles personnes.
J'avais fait des études de droit et ne tardai pas à monter les échelons  pour finir par me retrouver secrétaire personnelle du grand patron lui-même.
J'ai été élevée par mes grands parents qui m'ont toujours traité en princesse et j'ai pris l'habitude de ne rien me voir refuser, rien n'était trop beau pour leur petite fille. J'ai toujours eu un caractère capricieux et autoritaire.
Je vivais donc plutôt mal le fait d'être sans arrêt aux ordres de Viktor qui passait aux yeux de ses employés pour quelqu'un de colérique et intransigeant.
Mais je ne tardai pas à remarquer que celui-ci n'était pas insensible à mes charmes, et plus particulièrement lorsque je me vêtais de manière plutôt féminine et sexy. Je décidai donc d'exploiter sa faiblesse à mon égard, il était rare que j'arrive au bureau autrement que moulée dans des jupes un peu courtes, juchée sur des talons aiguilles, toujours parfaitement maquillée et coiffée.

Progressivement, je remarquai chez lui un changement d'attitude à mon égard, alors qu'il était plutôt irascible avec la plupart de ses employés, il adoptait vis à vis de moi une attitude proche de l'obséquieux, renvoyait vers d'autres subalternes les tâches ennuyeuses, il lui arrivait de s'arrêter en plein milieu d'une conversation pour me regarder passer, des dossiers à la main et allait même jusqu'à me servir lui-même une tasse de thé, chose absolument inconcevable pour le reste des employés.
Étant dans le commerce des peaux, il disposait lui même de plusieurs magasins à Moscou qui vendaient des articles en cuir. Sacs, chaussures, vestes...
A plusieurs reprises, il me donna des bons d'achats pour aller me fournir gratuitement dans ceux-ci, il faut dire qu'à cette époque, je n'avais qu'une idée très vague de ce que pouvait être le fétichisme ou les relations basées sur la domination. Mais le fait est que j'étais de plus en plus souvent habillée de cuir, je disposais d'une quantité impressionnante de paires de chaussures, de bottes, de vestes, de jupes confectionnées dans cette noble matière...
Souvent, lorsqu'un nouveau modèle de bottes ou de chaussures sortait, il m'en offrait une paire, me demandant de les "tester" pour lui donner ensuite mon avis.

Plus çà avançait, et plus je le voyais devenir dingue de moi, de mes tenues. J'en jouais effrontément.
Je n'avais aucune intention de lui céder, car d'abord, il ne me plaisait pas, ensuite, c'était prendre le risque que l'acte une fois consommé ne laisse Viktor, comme c'est le cas pour beaucoup d'hommes, beaucoup moins sensible à mes charmes.
Puis un jour, il se passa quelque chose de totalement imprévu : je devais me rendre le soir même à l'opéra avec des amis.
Je décidai donc de prendre une robe de soirée au bureau, je pourrais m'y changer et récupérer ma tenue de ville que j'aurais laissée là-bas le lendemain.
Ce jour là, j'étais tout de cuir vêtue : bottes, jupe, veste.
A la fin de la journée, je me changeai dans mon bureau, j'enfilais ma robe de soirée, des escarpins et une veste chaude et laissai ma tenue de cuir déposée là, sur mon bureau.
Je saluais Viktor qui, toujours au travail à cette heure tardive, ne manqua pas de remarquer le changement d'apparence. Il me demanda d'un air faussement distrait où j'allais, je lui répondis et quittai les lieux.
Mais le concert fût annulé à la dernière minute pour on ne sait quelle raison, nous décidâmes donc, mes amis et moi, de nous rendre dans un restaurant pour y passer la soirée ensemble.
Je décidai de récupérer ma tenue de ville au bureau qui se trouvait non loin de là, plus seyante et pratique pour une sortie telle que celle-là.
Les bureaux étaient déserts, je saluai le concierge et me rendît directement à mon bureau, je tournai la clé dans la serrure, et lorsque j'entrai, j'entendis quelque chose bouger, je pris peur, allumai tout de suite, et quelle ne fût pas ma surprise de voir mon patron, à genoux devant mon bureau, il tenait entre ses mains l'une de mes bottes qu'il venait, selon toute probabilité, de lustrer avec sa langue.
Je fus d'abord choquée, outrée, je lui dit qu'il était complètement détraqué, que dès le lendemain, je viendrai récupérer mes affaires et qu'il ne me verrait jamais plus, je menaçai de révéler la scène publiquement s'il me créait le moindre problème.
Il se jeta à mes pieds, implorant mon pardon, me dit qu'il pouvait tout m'expliquer... sur mes gardes d'abord, je décidai, ne fut-ce que par curiosité, de le laisser tenter de justifier la scène grotesque à laquelle je venais d'assister.
Je m'installais confortablement et croisais les jambes, il me demanda s'il pouvait rester à genoux, cette position, d'après lui, convenant mieux à la position qu'il désirait dorénavant adopter vis-à-vis de moi.

Alors, il m'avoua tout : ses tendances masochistes, son fétichisme effréné pour le cuir, les bottes, les chaussures à talons hauts, que par le passé, il fréquentait des prostituées pour qu'elles le battent, le piétinent, mais que depuis mon arrivée, j'étais devenue l'objet de tous ses fantasmes, que je le rendais littéralement fou.
Au début, plutôt choquée, je ne tardai pas à comprendre l'immense parti que je pouvais tirer de la situation.
D'autant qu'il me dit qu'il ne désirait pas me posséder au sens biblique du terme, il voulait juste devenir mon larbin, faire le ménage chez moi, cirer mes bottes, me servir de meuble, de chauffeur, me couvrir de cadeaux... son rêve le plus fou était de devenir mon esclave au sens le plus authentique du terme.
 ce moment, je compris qu'inconsciemment, c'était là ce que j'avais toujours, au fond de moi, le plus désiré... avoir un homme à mes pieds !

Mes relations amoureuses ne duraient jamais très longtemps, on me trouvait trop autoritaire, capricieuse... je voyais là une occasion unique de m'offrir l'existence dont j'avais toujours rêvé.
Mais je lui rétorquais que, tôt ou tard, lui viendrait l'envie de me posséder, qu'il était comme tous les hommes, et que je ne croyais à aucun moment qu'il puisse résister à sa libido, ou encore, qu'un jour, frustré, il me quitterait pour une autre femme.
Il me répondit qu'il était prêt à porter en permanence une ceinture de chasteté dont je détiendrais la clé, qu'il était prêt à se faire tatouer à mon nom, il se jeta à mes pieds en me suppliant de lui laisser sa chance, de le prendre à l'essai.
Je réfléchis un instant, que risquais-je après tout ? D'autant qu'après ce qui s'était passé, je me voyais mal retourner travailler près de lui comme si de rien n'était.
Mais je voulais un peu le laisser ruminer, dans le doute, puis c'était une décision importante, et j'avais besoin d'y réfléchir, je lui dit donc que j'allais prendre quelques jours de congé et lui ferait part de ma réponse plus tard, je repris mes affaires et quittai le bureau précipitamment , le laissant seul, à genoux.
Durant ces quelques jours, Viktor me couvrit de fleurs, de lettres enflammées, il se disait prêt à tout pour moi. Je ne lui donnai aucune nouvelles.
Je me décidai à dresser une liste de mes exigences, d'abord pour me permettre d'y réfléchir, ensuite, je me dis que ce serait une bonne idée, le cas échéant, de lui faire signer pour accord

 même si je savais qu'elle n'avait aucune valeur juridique. S'il acceptait, je marquais le coup et pourrait lui mettre en dessous du nez à tout moment pour lui rappeler ses engagements.
Je ne me rendais pas très bien compte, qu'en fait, j'étais en train de rédiger le fameux "contrat d'esclavage" cher à ce type de relation.
Je me renseignai et lut tout ce que je pus sur le sujet, de la vénus à la fourrure aux ouvrages de psychologie moderne, en passant par les ouvrages d'Elise Sutton. Je commençai à bien maîtriser le sujet et me décidai à frapper un grand coup.
Je convoquai Viktor chez moi le lendemain à vingt heures précises."
Tandis qu'Irina racontait son histoire, je remarquais qu'elle avait croisé haut les jambes, elle souleva l'avant du pied posé sur les fesses déjà bien martyrisées, tout le poids se portant à présent sur le talon qu'elle fît tourner à plusieurs reprises sur lui même pour qu'il se vrille dans la chair.....

Viktor ne pût réprimer un cri de douleur. Elle le frappa à nouveau à plusieurs reprises, sans un mot, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus.
Elle continua...
Je m'étais préparée soigneusement pour cette rencontre, parfaitement maquillée, tout de cuir vêtue, je le fis patienter au salon, à genoux, après l'avoir fait complètement déshabiller, puis vint me poster devant lui. J'avais disposé çà et là quelques bougies qui éclairaient la pièce d'une lumière tamisée en donnant à la scène un côté assez solennel et mystérieux.
Sans un mot, je lui donnai à lire le contrat et, tout en m'installant confortablement devant lui, j'allumai une cigarette."

Je reprends ici la parole à Irina, mes souvenirs sont un peu flou, mais je crois me rappeler que le contrat stipulait en outre que Viktor deviendrait l'esclave exclusif d'Irina, qu'il appellerait désormais Maîtresse.

Plus tout un tas d'autres clauses dont je ne me rappelle plus la teneur exacte, mais qui disaient en gros qu'il continuerait à lui verser un salaire sans qu'elle ait besoin de se rendre à nouveau au travail. En outre, il créerait pour elle une marque d'articles en cuir portant son nom, gérée par une société sur laquelle elle aurait tout pouvoir et dont elle détiendrait toutes les parts. (D'où l'inscription "Irina fashion" sur les bottes.)
Viktor s'engageait à respecter une chasteté absolue vis-à-vis d'elle et des femmes en général, en gage de sa bonne foi, il porterait en permanence une ceinture coercitive dont elle détiendrait l'unique clé.
Après les heures de bureau, il se précipiterait chez sa Maîtresse afin de lui servir de domestique, bonne à tout faire etc.......

Il accepta tout sans hésitation !


(à suivre...)


Les clichés qui ne sont pas de moi appartiennent au site:  www.owk.cz

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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