Mercredi 29 juillet 3 29 /07 /Juil 07:27

Slavio, Mon nouveau chien virtuel vient de me faire parvenir ce texte très suggestif...... bonne lecture!


LE REPOS ET LA PARESSE DE LA DOMINATRICE

IMPLIQUENT LA FATIGUE DE L'ESCLAVE

 

Vénérée Maîtresse MAEVA, ainsi que Vous le verrez, j'ai écrit ceci en essayant de me mettre dans la (jolie et douce) peau d'une Femme Dominatrice, réfléchissant à l'un des aspects de son pouvoir... J'ai laissé errer mon imagination. J'espère que cela ne Vous déplaira pas et en particulier que le côté « sensuel » de la Dominatrice que j'imagine (et à qui je prête Vos traits) ne Vous contrariera pas.

slavio 63 

Voici un thème que je ne vois guère apparaître dans les sites dédiés à la Domination Féminine.

Pourtant, notre repos de Dominatrice, notre bien-être de Femme libre qui sait se faire servir, notre confort et notre agrément de vie, notre délicieuse paresse de Reine ou de Déesse régnant sur son entourage qu'elle tyrannise, supposent et impliquent une exploitation forcenée et éhontée de la force de travail et du dévouement sans limites de nos mâle soumis, de nos esclaves (comme dans l'Antiquité).



Personnellement, je ne me sens jamais aussi dispose, aussi détendue, aussi bien dans ma peau, autant pleinement moi-même, aussi prête à jouir et à profiter des bienfaits de la vie, que lorsque, étant parfaitement reposée, ou étant en train de me reposer, je vois mon mari asservi conduit par ma volonté ou mon caprice aux limites extrêmes de la fatigue, voire de l'épuisement physique et mental.

Il y a une sombre volupté, pour une Femme lascive et paresseuse comme je suis (ce sont pour moi deux qualités féminines, et elles vont souvent de pair), à voir un mâle s'échiner pour elle, jusqu'au bout de ses forces et bien souvent au-delà.

Ma propre jubilation est presque toujours proportionnelle à la fatigue et à la peine de mon époux domestiqué, à sa douleur même.

Pour moi, et sans doute pour beaucoup de Femmes qui me ressemblent, c'est une véritable jouissance, étant au lit (seule ou avec un amant) de surcharger mon esclave de tâches pénibles et fatigantes. Cette merveilleuse injustice, cette iniquité dont je suis consciente et qui ne joue qu'à mon avantage, participe de ma volupté. Cette joie mentale qui découle de mon pouvoir naturel de Femme, me prépare à bien des délices physiques.




C'est d'ailleurs pourquoi je jouis mieux, pendant mes ébats amoureux avec mes partenaires (hommes ou femmes), lorsque mon mari soumis est au travail quelque part dans la maison, si possible de façon dure ou humiliante, et que je l'entends peiner au moment où je suis assaillie de caresses et où mille plaisantes sensations parcourent et électrisent mon corps...

Pardonnez ma « vulgarité » voulue, mais parfois cela m'excite aussi d'abandonner un moment ma distinction innée d'Être supérieur. Je me fais caresser ou je baise, et lui récure les cabinets à fond... Je me fais caresser ou je baise et je l'entends qui tond la pelouse... Je me fais caresser ou je baise et il répare à grand bruit la cage « La Balue » dans laquelle je l'enferme parfois la nuit quand je suis particulièrement mécontente de son service (amoureux entre autres)...Je me fais caresser ou je baise et, comme il taille mes rosiers sous mes fenêtres ouvertes, il entend mes gémissements et cris de jouissance...

Dans les phrases ci-dessus, remplacez « je baise » par « je me repose », « je bouquine », « je m'amuse », « je téléphone à une copine » ou « je regarde la télé », et le résultat est presque identique... sauf que mon excitation est tout de même plus forte... quand je fais l'amour !

Lorsque je vois des films retraçant la vie à Rome, dans lesquels de belles patriciennes se font transporter dans de lourdes et somptueuses litières, sous le poids desquelles plusieurs esclaves athlétiques, à la peau luisante de sueur, courbent l'échine, je voudrais être l'une d'elles et me promener ainsi par les rues, avec deux esclaves  de part et d'autre, en train de m'éventer avec de longs chasse-mouches, et un éphèbe ou une fillette en train de me faire minette entre mes cuisses ou feuille de rose entre mes fesses.

(Par parenthèse, dans mon domaine de Touraine, hérité d'un riche et vieux mari décédé, je me fais souvent tirer dans une carriole légère à laquelle j'attelle mon mari... à qui j'ai même fait fabriquer « à l'identique » une chaise à porteurs du 17e siècle dans laquelle il « s'amuse » à me transporter... aidé de mon frère aîné que je me suis mise à dominer dès mes treize ans. C'est bon, je ne le nie pas, et ça me fait mouiller, mais j'aimerais que cela puisse être plus ostensiblement public : que je puisse me faire voir ainsi rue de Rivoli, par exemple !)

Je sais que c'est un rêve fantasque, mais j'aime ce rêve et il me fait tremper ma petite culotte (quand j'en ai une).

Plus prosaïquement, quand mon mari rentre complètement crevé de son boulot d'agent immobilier (il s'y donne à fond et gagne largement assez pour que je n'aie pas à travailler), je suis heureuse (et je pèse mes mots) de lui donner encore des tâches à faire, moi qui n'ai rien fichu de ma journée que de m'occuper de moi, de téléphoner aux copines ou à mes mecs, de lire, d'écouter de la musique, de nager, de lézarder au soleil près de la piscine, de flemmarder, de rêvasser, de me « machiner » avec mes doigts ou des godes, ou de dormir... quand je n'ai pas connu plusieurs orgasmes dans les bras d'un amant ou d'une « amie » de passage...

Imaginez la scène. Adossée et accoudée à de gros coussins, je suis langoureusement allongée en déshabillé bleu tout diaphane sur le canapé en cuir fauve du salon, un genou relevé, les jambes largement découvertes, une main traînant entre mes cuisses, du côté de ma chatte... Sitôt débarrassé, mon mari vient s'agenouiller près de moi, en m'apportant sur un plateau d'argent mon apéritif préféré et quelques friandises.

Puis, tandis que je sirote et grignote, il reste à genoux et entoure doucement de ses deux mains mes chevilles qui sont pour lui des bijoux délicats et fragiles. Il se penche et pose, tantôt avec tendresse, tantôt avec fougue, des baisers appuyés sur mes pieds nus.



Détendue, dégustant les bienfaits de l'alcool et des douceurs, je lui flatte la tête d'un geste négligent, comme je fais avec mes toutous qui sont (presque) aussi dociles que lui. Je prends mon ton le plus aguicheur, le plus sucré, le plus poli (mais mon mari sait bien que toute demande, tout semblant de prière, toute plaisanterie de ma part, équivaut à un ordre)  :

« Mon chéri, voudrais-tu me vernir les ongles des orteils ? », « Serais-tu assez gentil pour me faire couler un bain et m'aider dans ma toilette ? », « Est-ce que ça t'ennuierait beaucoup de refaire mon lit et de passer l'aspirateur dans ma chambre ? », « Le jardinier n'est pas venu aujourd'hui. J'espère que ça ne t'embêtera pas de rafraîchir la pelouse ! », « Je n'ai plus du tout de lait de beauté. Voudrais-tu faire un saut vite fait chez l'esthéticienne ? », « Je n'ai pas eu le courage de sortir les chiens dans le bois d'à côté, il faudrait que tu les promènes avant le dîner ! », « Je vais sortir dans un moment, car j'ai rendez-vous avec un minet. Tu n'aimerais pas m'enfiler mes bas ? », « Choisis toi-même mes dessous, pour que je sois très sexy ! », etc., etc.

Mon brave esclave de mari, épuisé par sa longue journée, ne commente pas, ne proteste pas, ne me dit pas qu'il est fatigué. Il ne fait même pas la moue, il dit seulement : « Mais bien sûr, ma chérie... » et, malgré son air las, il s'apprête à m'obéir sans délai.

Je ris intérieurement. Je jouis intérieurement (en fait, je mouille comme une vraie salope). Alors, je dis, encore plus enjôleuse : « Tu n'oublies pas quelque chose, mon chéri ? » Il prend son air ahuri, et moi je le regarde un peu durement. Il ne devine pas ce que j'attends de lui (et je le comprends car je fais exprès d'être toujours imprévisible). Alors, je porte l'estocade :

« Si tu t'intéressais un peu plus à moi, à mes besoins, à mes envies, si tu étais un peu moins égoïste et centré sur toi-même, tu commencerais par me demander si j'ai eu une bonne journée, puis tu voudrais savoir si je n'ai pas envie d'un petit plaisir, si tu ne pourrais pas faire quelque chose pour me le donner... Tu sais, je suis restée toute une journée sans jouir et c'est long pour moi... »

C'est faux, bien sûr. Je me suis branlée trois fois devant un excellent DVD de Domination Féminine de l'OWK, je me suis délicieusement gouinée avec ma petite femme de ménage espagnole - mais ça compte dans son temps de travail ! ‑ et en plus de sa bouche, elle m'a fait reluire avec un gros gode noir !...

Cependant, j'insiste, sans pitié. « Je suis restée toute une journée sans jouir en attendant que tu rentres et toi, ça ne te dit rien, tu fais celui que ça ne concerne pas ! »

Mon mari-esclave a l'air confus et peiné, il trouve que j'ai raison, comme toujours, il bredouille des excuses. Il s'agenouille humblement et me demande pardon d'un air soumis qui me fait fondre.

Lui qui s'était relevé, le voici de nouveau à genoux, ses mains errant sur mes chevilles, mes mollets et mes jambes ! « Mon bel amour, tu voudrais peut-être que je te suce, jusqu'à ce que tu aies ton plaisir ? - Ça alors ! Comment as-tu fait pour deviner, imbécile heureux ? »

J'ouvre mes genoux, j'appuie sur sa tête et l'abaisse pour l'attirer entre mes cuisses, je jette mes jambes par-dessus ses épaules et je croise mes talons dans son dos (je raffole de cette position vraiment excellente pour la Femme), je me carre dans le divan en attirant des coussins tout autour de moi, je croise mes mains sous ma nuque, je ferme mes yeux et je me laisse faire.

La bouche et la langue de mon mari (dont il est devenu très habile à force de suivre mes conseils et d'entendre mes remontrances) vont faire jouir ma chatte et mon petit œillet, car c'est maintenant le meilleur suceur et lécheur de Femme que j'aie jamais pu utiliser.

Puis, quand j'aurai coulé dans sa gorge, et qu'il m'aura bien nettoyée, je lui dirai : « Maintenant, pense à faire ton boulot. Moi, je vais me reposer un peu, car tu m'as crevée avec tout ce plaisir ! Réveille-moi quand tu auras fini... ».

En m'endormant (car la volupté quand elle est forte me donne souvent envie de dormir), je pense à ce « pauvre » type qui est entièrement à moi, qui n'en peut plus et qui, malgré cela, et uniquement pour me plaire, va encore travailler au moment où moi je laisse tomber mes paupières en soupirant de bien-être et de contentement sadique.

Dans le même ordre d'idées, considérant qu'un esclave épuisé est encore plus soumis et obéissant, je m'arrange pour perturber le sommeil de mon mâle. II y a belle lurette que, sauf quand je le possède physiquement et seulement pour la durée de mon plaisir, mon époux n'a pas connu la douceur d'un lit. Il dort par terre, le long de ma couche, à même le plancher, avec juste un vieil oreiller sous la tête et sur lui une vieille couverture trouée (mais pas plus que celle des chiens).

Une de mes voluptés, alors que de toute la soirée il m'a gâtée (me servant à table, passant dessous pour me sucer pendant que je dîne, car j'adore conjuguer ces deux plaisirs, puis se faisant repose-pieds devant mon fauteuil alors que je regardais le JT....



 ... et enfin me portant dans ses bras jusqu'à ma chambre avant de revenir tout remettre en ordre), c'est d'exiger de lui encore une jouissance sous sa bouche ou sous son sexe (mais sans « soulagement » pour lui) puis, dans la nuit, le voyant bien endormi (« mort » conviendrait mieux !), de le réveiller en le secouant pour une broutille : « Apporte-moi donc un verre d'eau fraîche », « Enlève-moi la couverture, j'ai trop chaud » (ou l'inverse), « Ouvre-moi la fenêtre » (ou l'inverse), « Viens un moment dans le lit et lèche-moi le cul (ou la chatte) le temps que je me rendorme », « Glisse-toi vite en travers sous le drap, au bout du lit, que je puisse réchauffer mes pieds sur ton ventre »...

Le « pauvre » ‑ qui n'a plus que quelques heures devant lui avant de se lever et de préparer mon petit déjeuner, de me le servir (en me présentant le plateau à genoux), de me donner de sa bouche mon première volupté du jour ‑ ne cherche jamais aucune échappatoire, aucune excuse, ni ne se permet aucun atermoiement.

Ce que je veux lui est sacré.



C'est à peine si parfois je l'entends soupirer timidement de grande fatigue et cela m'est un plaisir de plus. Pour un peu, quand je le sens au bout de son rouleau, j'exigerais qu'il me fasse l'amour jusqu'à ma jouissance. Ça m'arrive, d'ailleurs, et plus je le devine « crevé », plus je me sens excitée et gourmande de sexe...

Moi, je me fiche royalement de ces moments de sommeil « perdus » car ensuite je dormirai autant que je voudrai, jusque vers midi si je veux, pendant que lui sera au travail. Je sais que la petite bonniche ne fera aucun bruit et fera tout pour préserver mon sommeil.

Quand je me réveille, il m'arrive de téléphoner à mon « homme » à son travail et de lui demander « innocemment » s'il n'est pas trop fatigué. Généralement, il m'avoue naïvement que si. C'est là que je le piège. Feignant la compassion, je le berce de phrases dans le genre de « Mon pauvre chou, c'est de ma faute, je t'en demande trop. Mais il ne faut pas m'en vouloir, je suis faite comme ça, j'en veux toujours plus. Même si je trouve parfois que j'exagère, il faut que tu t'y fasses ». Quelle joie alors de l'entendre me répondre d'une toute petite voix, sans doute pour que ses collègues ne l'entendent pas : « Mais tu sais bien que tu as tous les droits sur moi, ma chérie, et que mon seul bonheur est de te savoir heureuse ! »

Cette merveilleuse soumission ne m'empêche pas de planter mon ultime banderille : « Mais tu sais, mon amour, moi aussi je me sens crevée, et c'est par ta faute. Qu'est-ce que tu m'as bien fait jouir ! Mais c'est crevant aussi ! D'ailleurs, dès que j'aurai raccroché je vais aller dormir une heure ou deux, ça me fera le plus grand bien. »

Bien entendu, j'imagine que mon esclave frustré comprend à quel point je me moque de lui et de sa fatigue. Je m'en amuse : « J'espère quand même que tu seras en forme ce soir pour t'occuper de ta petite Femme comme elle le mérite » (avec ce que cette simple phrase contient de menaces sous-jacentes).

Et puis, un après-midi, j'ai visionné un film de l'OWK, avec Madame Christine De Lamour comme héroïne. Dans ce « Pony boys n° 4 », on la voit chevaucher en continu, pendant près d'une demi-heure, en pesant de tout son poids sur sa monture humaine, un mâle harnaché dont l'épuisement devient vite visible... Les pieds bien calés dans les étriers, tirant sur les rênes et sciant sans pitié la bouche de son « cheval » nu, la splendide jeune Femme blonde, vêtue en cavalière, avec chapeau de cow girl, bottes à éperon et cravache, le fait aller et venir, tourner, s'arrêter sur place, repartir, accélérer et ralentir... C'est une merveille d'entente entre la Maîtresse et le mâle qui la porte, celui-ci réagissant aux moindres sollicitations de sa belle écuyère. On voit en même temps l'orgueilleuse exultation de la jeune Femme et l'humble contentement de son porteur.

Émue devant une telle entente, une telle osmose entre la Dominatrice et son esclave, devant la puissance, la liberté et la fierté affirmées de la Femelle et le renoncement correspondant de son mâle totalement asservi, je me suis branlée jusqu'à la jouissance devant ces images, en regrettant que mon esclave ne soit pas agenouillé entre mes cuisses en train de « me servir oralement »...

Cela m'avait donné des idées. J'ai organisé un pique-nique pour nous deux dans mon domaine tourangeau. (Je dis « j'ai organisé » mais en fait je n'ai fait que donner les ordres et c'est mon esclave qui s'est occupé de tout.) Une fois là-bas, je lui ai dit (tandis qu'il me servait à table) que, dès la fin de ma sieste, je voulais chevaucher sur son dos à travers le parc.

Il m'a simplement répondu : « Comme tu voudras, ma chérie, puisque je t'appartiens. J'ai sûrement le temps de faire la vaisselle et de tout ranger que tu te reposes. - Bien entendu, et tu en profiteras aussi pour lessiver le carrelage de la cuisine qui en a bien besoin. - Quand tu te réveilleras, nous irons dans le parc, je m'agenouillerai et tu monteras sur mes épaules pour une grande balade. Malheureusement, je n'ai pas encore de harnais à me mettre comme dans le film et ça sera peut-être moins bien pour toi... ‑ Tu es un gentil esclave, mon amour, un esclave qui se préoccupe des aises de sa Maîtresse, mais ça ne fait rien. Je te passerai une cordelette en travers de la bouche, ça suffira bien. Pour le reste, je te dirigerai à la voix... mais aussi avec mes éperons et ma cravache, parce que sinon ce serait moins drôle !... »

Pendant ma sieste, comme il lui restait un peu de temps, mon bricoleur d'esclave m'a préparé une surprise (comme quoi nous ne devons jamais hésiter à les exploiter et surexploiter !). Avec deux lanières de cuir, il m'a « bidouillé » des sortes d'étriers. Il m'a dit : « Petite Femme chérie, j'avais peur que ce ne soit pas commode et que ce soit fatigant pour toi de ne pouvoir reposer tes pieds. Tu vois... Je passerai cette sangle autour de mon cou et tu pourras glisser tes bottes dans ces deux boucles. Ce ne sont pas de vrais étriers, mais je pense que tu seras serez quand même mieux que sans ! »

J'étais si heureuse, si contente de lui, si fière de son dévouement, que je l'ai brutalement attiré à moi et que je lui ai longuement fouillé la bouche de ma langue, en lui tenant le nez pincé entre pouce et index, pour qu'il suffoque un peu sous mon baiser, comme j'aime faire. Compte tenu de sa frustration sexuelle quasi permanente, c'est une caresse qui le rend comme fou. D'ailleurs, il s'est mis à bander... comme l'âne qu'il allait devenir... mais je ne m'en suis pas occupée.

Comme le « cheval » de Madame Christine, il s'est mis à genoux près d'un poteau en bois sur lequel je pourrais m'appuyer. J'ai enfourché son cou et il s'est relevé avec, je dois dire, une certaine puissance qui m'a étonnée, en veillant en outre à garder son dos bien droit pour ne pas me créer de gêne ni de déséquilibre ! Quel brave mari, quel bon esclave !...

Avant de donner simultanément des éperons dans les flancs de ma « monture » pour la faire démarrer, j'avais testé ses étriers improvisés en me dressant debout, les pieds calés dedans, les mains posées sur la tête de la « bête », les doigts entortillés dans ses cheveux, et ça m'avait paru d'une solidité à toute épreuve.

« Tiens-moi les pieds, ordonnai-je à mon mari tout en remuant mon derrière sur ses épaules pour chercher la meilleure position, je me sentirai mieux assurée et plus stable. » Il m'obéit aussitôt et je lui dis : « Tu aurais pu y penser de toi-même, mon chéri, au lieu d'attendre que je te l'ordonne. Essaie donc de penser un peu à ce qui me plaît ou à ce qui peut m'être agréable, et tâche de devancer mes ordres, ça me fera des vacances ! »


Merci au site: www.owk.cz

Et nous partîmes dans la campagne. Durant près d'une heure (pour faire mieux que Madame Christine), à coups de cravache, en fouaillant les flancs de mon mari des molettes acérées de mes éperons (à l'en faire un peu saigner, ce que je vis par la suite), et en tiraillant sur la corde qui lui traversait la bouche, je menai à vive allure mon « poney boy » à moi jusqu'à l'extrême limite de sa résistance, en fait jusqu'au moment où, le sentant vaguement tituber sous moi, je le forçai à revenir vers la maison.

En effet, quand à la fin je sentis mon mari trembler et vaciller sous mon poids, je compris qu'il était près de s'écrouler de fatigue, au risque que je me fasse mal en tombant avec lui. Il me vint alors la fantaisie de faire ce que (malheureusement) on ne voit pas dans le film d l'OWK : je forçai mon époux à « baraquer » lentement sous moi, comme un dromadaire, un genou après l'autre, car je ne voulais en rien lui faciliter la tâche.

Puisqu'au départ il avait réussi à se lever sous moi à partir de sa position agenouillée, maintenant que je l'avais longuement chevauché, il fallait qu'il réussisse à s'agenouiller encore, malgré sa fatigue, afin que je puisse aisément « démonter » sans subterfuge d'aucune sorte : pas de borne repose-pieds, pas de banc, pas d'autre esclave prosterné sur le dos sur qui poser ma semelle, juste le poteau du départ auquel mon mari s'est accroché des deux mains pendant sa « descente » (pénible et même douloureuse je suppose).

Je savais que c'était plus difficile, très difficile, non seulement à cause de la fatigue accumulée, mais parce qu'il est moins facile de ployer sous la charge d'une Femme que de se soulever sous elle. Se lever sous une amazone n'exige qu'un effort bref et énergique. S'abaisser sous le poids de cette même cavalière suppose de procéder aussi progressivement que possible, ce qui implique de freiner la descente avec son dos (gardé là encore aussi vertical que possible afin de ne pas gêner la Femme), avec ses reins, ses cuisses, c'est-à-dire tout le contraire d'une impulsion de faible durée...

Tout secoué de contractures musculaires, mon pauvre esclave de mari fut plus d'une fois sur le point de me mettre en difficulté mais, cramponnée d'une main à ses cheveux et de l'autre à la cordelette tendue au maximum, mes éperons plantés dans ses flancs pour l'encourager, je tins bon... et lui aussi.

« Ma charge de belle chair féminine est trop précieuse pour que la mette en danger », devait se dire mon « pauvre » mari. Sans rien faire pour l'aider, je le sentis mettre un genou à terre, puis (plus péniblement) le deuxième. Enfin, il se courba, le corps tout vibrant de frémissements, et je n'eus plus qu'à dégager mes pieds des boucles de la sangle et à lever une jambe pour me libérer de ma monture... laquelle roula aussitôt sur le flanc, donnant tous les signes de l'inconscience, ce qui me força à appeler mon frère pour qu'il le remette d'aplomb en l'aspergeant d'un plein seau d'eau.

C'est l'occasion où, étant moi-même très à l'aise, j'ai mené mon mâle personnel le plus loin sur la route de la fatigue extrême, presque jusqu'au malaise. Je n'ai jamais senti aussi intensément à quel point mon mari m'appartient, avec ses diverses capacités, toutes à mon service, épuisement physique compris.

Dès qu'il eut un peu récupéré, mon mari, toujours étendu au sol mais ravi sans doute de m'avoir offert un grand plaisir et une grande joie, se mit spontanément à ramper jusqu'à mes pieds et se mit à baiser mes bottes avec passion, en répétant « Merci, Maîtresse chérie ! Oh, merci... »

 

Écrit par slavio 63 sur ordre de Maîtresse Maeva.

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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