Lundi 7 septembre 1 07 /09 /Sep 17:48
.... de chien slavio..... j'aime vraiment beaucoup, c'est tellement réaliste, si bien écrit et surtout très proche de Ma sensibilité! Bonne lecture!



MA FEMME ME PRÊTE À SA SŒUR…

par le chien slavio, aspirant esclave de la divine Maîtresse MAEVA

 

Chapitre 1

Ma Belle-Sœur me prend en main

 

Juillet 1966. Voilà déjà trois ans que je suis marié. Nous sommes un samedi. Après le déjeuner que je lui ai servi dans le living, ma Femme me dit :

« J’ai trop mangé, il faut que j’aille m’allonger. Apporte-moi mon café dans la bibli et fais la vaisselle. Quand tu auras tout rangé, occupe-toi des plantes. Ça au moins, ça ne fait pas de bruit ! »

Je commence par lui préparer un expresso que je lui apporte et sers à genoux. Un gros oreiller sous la tête, un plaid sur ses jambes, elle s’est installée dans la bibliothèque, sur le canapé Chippendale en cuir fin. Un casque sur les oreilles, elle écoute de la musique et semble bien près de s’ensommeiller.

Elle prend tout son temps pour siroter son café. Moi je reste agenouillé, les yeux baissés. Mon ventre gargouille car je n’ai encore rien eu à manger. Je sais d’ailleurs que je ne serai pas rassasié car j’ai remarqué que ma Femme n’a pas laissé grand-chose dans son assiette dont dans un moment je lècherai avidement le fond. (Ainsi, je suis rarement nourri à ma faim, mais c’est sûrement pour mon bien, car mon Épouse trouve toujours que je suis trop empâté.)

Comme je vois un des pieds de ma Femme dépasser de la couverture, je me penche dessus et y plaque langoureusement et longuement mes lèvres au centre desquelles je remue la pointe de ma langue. Je sens frémir la peau de ma Femme, qui est très sensible des pieds, sous la chaleur de mon baiser. Je porte ma bouche à la racine de ses orteils dont je lui ai soigneusement vernis les ongles ce matin même, après son bain.



 Sans me regarder, elle me tend la tasse vide et je vais à la cuisine où je commence par me sustenter (si je puis dire !) du peu qu’elle m’a laissé…

 

Un peu plus tard. La vaisselle est rangée, rien ne traîne dans le salon ni dans la cuisine dont j’ai lessivé le carrelage. Allant en catimini voir si ma gentille petite Femme n’avait besoin de rien, je la trouve profondément endormie. Retenant ma respiration, je me retire sur la pointe des pieds.

Je soigne d’abord les plantes du balcon, les arrosant, essuyant leurs feuilles, ôtant celles qui sont mortes, aérant la terre des pots. Puis je fais de même pour celles du salon. Voilà un peu plus d’une heure que je suis au travail, lorsque me parvient de la bibliothèque le triple tintement impérieux de la clochette dont ma Femme se sert pour m’appeler auprès d’elle et qu’elle rend plus ou moins nerveux selon son impatience. Je cours à la bibli, mais n’ai pas même le temps de m’agenouiller :

« Apporte-moi vite  le téléphone. »

Notons que nous sommes encore au bon vieux temps des téléphones à cadran tournant munis d’une bonne longueur de fil. Ce sont des merveilles car la situation est simple : ou bien quelqu’un répond, ou bien il n’y a personne à l’autre bout, et dans ce cas on rappellera. Pas de répondeur facétieux, pas d’étoile, pas de dièse, pas de composez le 1, pas de composez le 2, pas de machine qui ne comprend rien à ce que vous dites et qui de toute façon n’a pas prévu votre problème, pas de batterie à plat, pas de zones de non-réception, pas d’interruption de communication, pas de cerveau en ébullition, pas de surfacturation, même pas de jungle de forfaits. Un simple téléphone, qui ne se permet de vous déranger que chez vous, et seulement quand vous y êtes. On compose un numéro en mettant son index dans le trou voulu et en faisant pivoter le cadran. Ça fait grrrr grrrr à chaque fois, puis dring, dring à l’autre extrémité… Et basta ! Heureuse époque où nous commandions encore aux objets, avant qu’ils ne prennent le pouvoir…

Notre téléphone, massif, lourd, se pose un peu là. Il est d’une belle teinte ivoire, avec un cadran noir aux chiffres blancs, entouré de métal brillant. Je me dépêche de tirer son fil jusqu’à ma Femme puis, m’agenouillant de nouveau, je lui tiens l’appareil à bonne hauteur sur la paume de ma main gauche. « Appelle-moi tel numéro à Lyon. » (Si longtemps après, je ne me souviens plus de celui-ci, qui n’avait d’ailleurs pas la forme actuelle, mais sur le coup, je reconnais celui de sa Sœur.)

Une série prolongée de tititit sonores. On décroche. « Allô ! » J’aime la voix harmonieuse et douce de cette belle jeune Femme. « Bonjour, Beauté, c’est ton beau-frère. Tu vas bien ? [Geste d’impatience et d’agacement de ma Femme.] Bon, excuse-moi de te déranger. Je te passe tout de suite ta Sœur. » Pas de salutation, pas de merci. Ma Femme tend sa main droite, j’y dépose le combiné.



Elle obture un instant le micro de sa main gauche et me regarde sévèrement : « Tu te permets d’appeler ma Sœur Beauté, maintenant ! Tu te prends pour qui ? Je te promets qu’on en reparlera. » Puis, avec sa voix la plus suave, celle qui me fait fondre d’amour :

‑ Salut, petite Sœur, tu es en grande forme, j’espère ? […] Eh bien, ça tombe bien, parce que, si tu es d’accord, je compte t’envoyer mon mari pour une quinzaine. […] Non, c’est encore mieux que ça. Tu te souviens, je t’ai raconté qu’il y a deux mois, j’ai soulevé un beau mec en boîte. […] Oui, il est extra, jeune, beau, musclé, friqué… et très endurant au lit. Je crois qu’aucun homme ne m’a fait autant jouir que lui. Ni aussi souvent. […] Bien sûr qu’il entend ce que je dis, c’est lui qui me tient le téléphone. […] C’est simple, je suis allongée sur le canapé de la bibli, il est à genoux à côté de moi et il me tient le bigophone à portée de main... […] S’il est jaloux ? Ça se peut, c’est même probable connaissant l’engin, mais j’avoue que je m’en fous totalement. Tu sais bien que sur ma vie sexuelle, il n’a rien à dire… Pas plus que sur le reste d’ailleurs ! [Elle rit en me regardant de haut.] Mais revenons à mon bômec. C’est dingue, chaque fois que j’ai envie de faire l’amour, il est partant. Il tient la distance autant que j’en ai envie, et il me fait grimper aux rideaux. […] Ça oui, il est bien monté. Bien mieux que mon mari, en tout cas. Et je peux te garantir qu’il sait s’en servir pour contenter une Femme ! Et puis ce qu’il y a de mieux, c’est qu’il est très inventif au dodo. Il me surprend à chaque fois. Ah, celui-là, il ne me baise pas à la pépère, comme mon mari, ça tu peux le dire ! […] Mais oui, je m’en sers encore. Bien sûr. C’est commode d’avoir toujours un homme sous la main quand on veut se faire donner du plaisir, non ? Même s’il n’est pas très doué, c’est mieux que rien. C’est un objet sexuel, en sorte, mais mieux qu’un gode, je trouve. […] Oui, j’ai du sexe avec mon mari… à ma manière évidemment… et quand j’en ai envie… mais surtout il me sert oralement autant que je veux… et tu sais que, comme toi, j’en veux beaucoup ! […]


Un emprunt à l'excellent site ami: www.owk.cz

 Mon bel amant, tu dis ? Je le vois très souvent le soir, dans un petit hôtel sympa et discret de Montmartre, dont le patron est un ami à lui. Il m’appelle dès qu’il est libre et il vient me chercher au bureau. […] Non, il est marié, il a même une petite fille de trois ans, et c’est pour ça qu’on ne peut pas se voir le week-end. C’est dommage mais on ne peut pas tout avoir. […] Bien sûr qu’il me caresse, lui aussi ! Il ne manquerait plus que ça qu’il ne le fasse pas ! À chaque fois, il me prépare à bien jouir de lui. C’est ça, un boulot d’homme, non ? Et si tu veux tout savoir, espèce de curieuse, il est aussi très fort en langue et se débrouille encore mieux avec la sienne que mon mari, que j’ai pourtant bien entraîné ! […] Ah, ça non, moi je ne suce pas, je n’ai jamais sucé un homme et ne le ferai jamais. Pas plus que je ne me laisserai prendre par… par où tu sais. Tu sais bien ce que je t’ai toujours dit : « Nous sommes faites pour recevoir le plaisir, et les mâles sont faits pour nous le donner ». Une Femme qui sait ça a tout compris et elle est certaine d’avoir toujours le dessus sur les mecs. Mais au fait, ma chérie, toi tu es contente des tiens, de mecs ? […] Bon, je vois que tu ne t’ennuies pas, toi non plus ! Et tu as combien d’étalons en ce moment dans ton écurie ? […] Quatre ! Tu ne te refuses rien, dis donc, petite Sœur, mais tu as tout à fait raison de garder plusieurs fers au feu en même temps. Comme ça, tu en as toujours au moins un de disponible. Et puis, gourmandes comme on est, ce n’est pas un seul homme qui peut nous contenter, pas vrai ? […] Ah, oui, pourquoi je veux t’envoyer mon mari, te le refiler comme tu dis ?… Eh bien figure-toi que mon beau merle blanc, qui est représentant haut de gamme en lingerie de luxe… veut m’emmener pour quinze jours au Canada… Une semaine de boulot pour lui et de farniente de luxe pour moi, puis une semaine de folies pour nous deux… Et il paie tout… enfin, une bonne partie en notes de frais. Et tu verrais les dessous qu’il m’a offerts ! À damner un moine ! Mon mari en est dingue. Je ne l’ai jamais vu me les laver avec autant d’ardeur. […] Oui, je sais que j’ai une sacrée veine, et je ne vais pas manquer ça ! […] Pourquoi, je ne le laisse pas seul à la maison ? Parce qu’il prendrait de mauvaises habitudes, tiens ! C’est feignasse et compagnie, les bonshommes, tu le sais aussi bien que moi. Moi, le mien, non seulement je ne supporte pas de le voir rester à se tourner les pouces… […] Oui, même quand moi je flemmarde. Et je dirais même mieux : surtout quand moi je flemmarde, parce que c’est ça qui marque le mieux notre différence de classe. Bon, je te disais que je déteste qu’il reste à ne rien faire, mais en plus je n’en supporte même pas l’idée. Je me suis donné assez de mal pour bien le dresser depuis notre mariage. Je serais malade rien qu’à l’imaginer en train de paresser comme un chat. Quinze jours à se la couler douce, j’en suis sûre et certaine, ça me le pourrirait à tous les coups et j’aurais tout à refaire. Rien que d’y penser, ça me gâcherait mes vacances. […] Mais non, ma chérie, tu n’auras aucun souci avec lui, il t’obéira comme à moi, tu verras. Au contraire, c’est toi qui vas te la couler douce. Il va tout faire à ta place et tu vas être une vraie reine. Ça ne te tente pas ? […] Ah bon, je me disais aussi… Depuis le temps que je t’entends me dire « Quelle chance tu as d’avoir un esclave à la maison » et que moi je te réponds : « Tu n’as qu’à faire pareil. C’est facile comme tout. Il y a plein de pseudo-mâles qui ne demandent qu’à se soumettre aux Femmes ! »


Emprunté au site de la carpette....

 […] Bien sûr, ma pitchoune, que tu pourras aussi t’en servir pour le sexe. Je te l’ai dit : il est bon à tout. À tout ce que tu voudras faire de lui. Mais si j’ai un conseil à te donner, c’est de te servir surtout de sa bouche. Là, il est vraiment bon. Je l’ai formé à ça. Il ne te loupera jamais. Pour le reste, tu serais déçue par rapport à tes beaux amants. […] Ah, je suis contente que tu acceptes. Je n’ai jamais imaginé le contraire, d’ailleurs, parce que je te connais bien. Un plaisir est toujours bon à prendre pour une Femme, non ? Tu verras, ma chérie, tu ne le regretteras pas. […] Ce bruit de claques que tu viens d’entendre ? Je lui en ai envoyé une bonne paire. Il porte les traces de mes doigts sur ses joues. Les giroflées à cinq feuilles, comme on dit. […] Pourquoi, j’ai fait ça ? Parce que le téléphone tremblait de plus en plus dans ses mains. Je sais que c’est lourd, à force, mais ce n’est pas une raison ! Et puis, il s’est permis de t’appeler Beauté, et ça m’a énervée. […] Quoi ! Que je lui donne une autre paire de baffes de ta part, parce que ça t’a aussi déplu ? Mais tout de suite, ma chérie, avec grand plaisir ! [Pour avoir ses mains libres, ma Femme pose le combiné au creux de ses cuisses et me balance à toute volée un magistral aller-retour qui me fait voir des étincelles. Puis elle me tend le dos de sa main droite et je le lui baise en murmurant « Merci, Maîtresse », sans lever les yeux vers son visage. Ma Femme reprend le combiné :] Tu as entendu ? Je peux t’assurer que je n’y suis pas allée de main morte ! Je déteste toute familiarité déplacée de la part d’un homme envers une Femme. Ça me rend folle de rage… Mais qu’est-ce que je te racontais, déjà ? […] Eh bien oui, c’est l’occasion rêvée pour toi de faire l’expérience de posséder un homme, de le dominer, d’en prendre entièrement le contrôle, d’en faire ce que tu veux, quand tu veux et comme tu veux. […] Oui, moi aussi, ça m’étonnerait beaucoup que tu n’en redemandes pas…

La suite de la conversation se passe en détails pratiques : ce que je devrai apporter avec moi, le train que je prendrai, l’heure à laquelle j’arriverai à Lyon-Perrache, la tenue que je porterai pour servir, les rites de respect et les attitudes d’humilité que ma Femme m’impose et qu’elle suggère à sa Sœur de perpétuer… La conclusion m’inquiète quelque peu :

« Tu sais, ma chérie, au fond tout va être simple pour toi. Tu commandes, il obéit. Point barre. Et si par hasard, tu ne sais pas quoi faire, tu lui demandes comment j’agis avec lui, ce que j’exige, quelles punitions je lui inflige dans tel ou tel cas. Il te dira tout, bien gentiment, et à genoux encore. Pour le reste, tu improviseras, tu feras ce que tu voudras puisque je te laisse entière liberté et que je t’invite même à en profiter. Tu te souviens de ce que je t’ai dit, un jour, pendant que ton ex-mari tondait la pelouse sous le soleil et que nous deux nous nous câlinions dans la véranda en le regardant suer ? « Utiliser un homme, c’est déjà bien, mais en abuser, c’est encore mieux ! », voilà ce que je t’ai dit. Et toi aussitôt, tu l’as appelé : « Hé, machin, on a soif toutes les deux. » Qu’est-ce qu’on a pu rire quand il nous apporté nos whiskies ! Eh bien, ma toute belle, le moment est venu pour toi de mettre encore mieux cet axiome en application ! À ton idée, sans te freiner, sans aucun scrupule ! D’ailleurs, rassure-toi, si tu te montres trop dure avec mon mari, je ne t’en voudrai pas. C’est le contraire qui serait embêtant pour moi, que tu sois trop coulante, trop permissive. Tu vas vite comprendre qu’avec un esclave de sexe mâle, même s’il t’aime, même s’il t’adore comme il m’adore moi, il n’y a que le rapport de forces qui compte. Ça ne comprend vraiment bien que les menaces et mieux encore les coups et les punitions. S’il ne te craint pas, s’il n’a pas peur à chaque instant de ce que tu vas vouloir ou décider, s’il ne sait jamais trop s’il fait bien ou mal, c’est fichu. Il va devenir un esclave de plus en plus exécrable et toi, tu seras de plus en plus mal servie. Peut-être même osera-t-il regimber à tes ordres. Si tu le laisses te désobéir, ou tarder à t’obéir, mal se conduire avec toi, se montrer maladroit, lent ou paresseux, manquer d’humilité devant toi, etc., c’est ta pauvre Sœur qui aura le souci de le remettre à sa place. Alors, je t’en prie, ma chérie, sans trop me l’esquinter tout de même, ne le ménage pas ! Fais ce qu’il faut pour qu’il t’obéisse et te satisfasse en tout.



Pense à la vie de rêve que je me fais grâce à lui. Tiens !… Je ne le devrais peut-être pas, mais je vais quand même te faire un aveu. Je dois reconnaître que, parfois je le punis, je le discipline comme on dit entre Dominatrices, sans trop savoir pourquoi, sans qu’il ait fait de vraie faute. Ou bien, je le châtie beaucoup trop fort pour une petite erreur de rien du tout. Ça a l’air injuste et cruel, dit comme ça, mais tu comprendras vite que c’est une nécessité. Une nécessité vitale pour nous si nous voulons garder et accroître notre pouvoir. Ce pouvoir de Femmes que nous avons conquis de haute lutte et qui maintenant nous appartient de plein droit. Et puis, tu te rendras compte qu’en plus, cette injustice, cette cruauté gratuite, nous font drôlement plaisir ! C’est bien simple : je te jure que chaque fois que je fouette mon mari bien au-delà de ce qu’il a mérité, je mouille comme jamais, c’est plus fort que moi. Et après, le pauvre (si l’on peut dire), au lieu de se plaindre, il doit me faire jouir avec sa bouche. Tu ne trouves pas que c’est une chouette existence pour une Femme ?… »

*

Trois jours plus tard. Gare de Lyon-Perrache vers dix-huit heures.

Ma Belle-Sœur vient me chercher. Elle m’a fait dire par ma Femme qu’elle ne viendrait pas à ma rencontre, qu’elle m’attendrait dans le hall au point d’accueil. J’ai vite fait de la repérer, assise près du kiosque de presse. Elle a les jambes haut croisées et, rien qu’à la vue de ses genoux et de la naissance de ses cuisses, je me mets à bander. Mes deux lourdes valises à la main, je me hâte vers elle, puis je m’incline en silence sans oser poser mes bagages. (« Ne parle que si ma Sœur s’adresse à toi », m’a enjoint ma Femme.)

Ma Belle-Sœur plante ses grands yeux bleus au regard dur dans les miens, que je baisse aussitôt vers ses pieds, chaussés de très jolies (et probablement très coûteuses) bottines rouges à haut talon effilé, lacées devant comme dans l’ancien temps.

Celle qui va me posséder légalement pendant deux semaines, celle de qui je vais entièrement dépendre, celle dont je vais devoir subir les volontés, les désirs et les caprices, se lève enfin. Légèrement plus petite que ma Femme, un rien plus arrondie peut-être (disons : moins anguleuse), elle est encore mieux faite qu’elle, plus gracieuse malgré son air sévère. Elle est irrésistible dans son tailleur de cuir blanc, si souple et si fin, comme une seconde peau, que, lorsqu’elle se retournera, je croirai distinguer sur l’adorable rondeur de sa croupe le tracé discret de la petite culotte (une vision évocatrice que j’adore).

Je voudrais avoir le cran de tomber à genoux aux pieds de ma Belle-Sœur, de lui lécher ses bottines devant tout le monde. Au lieu de ça, je n’ose pas même lui dire bonjour. Fidèle à ma consigne, j’attends qu’elle prenne la parole, mais rien ne vient.

Sur la chaise qui jouxte la sienne, un paquet ficelé. « En t’attendant, je me suis acheté quelques bricoles dans un magasin de lingerie fine. Ce n’est pas lourd. Baisse-toi et attrape-moi ça avec tes dents. » Et un ton plus bas, elle ajoute : « Esclave ! », simple mot qui, pour la première fois prononcé par elle, fait se cabrer secrètement mon membre. J’obtempère et me redresse, tenant la ficelle dans ma bouche.

Je dois avoir l’air fin avec mes deux grosses valise et le paquet qui me pendouille sous le menton. Pourtant, je me sens tout fier et heureux d’être ainsi pris en main, d’emblée, en public, par une aussi jolie Femme, que j’ai toujours admirée et vainement désirée.

« Suis-moi, à deux pas derrière ! Tête basse !… » Les hanches larges de ma Belle-Sœur ondulent en marchant, ses fesses semblent se frotter doucement l’une contre l’autre, se caresser l’une l’autre, comme d’incestueuses et irrésistibles sœurs jumelles. Les yeux levés sous mes paupières (j’ai de l’entraînement, on pourrait croire que je regarde par terre), j’observe hypocritement le cul somptueux de ma Belle-Sœur, dont l’opulente beauté me provoque et me nargue.

Maintenant, je suis sûr que j’aperçois sous le cuir ténu le joli dessin triangulaire, aux bords harmonieusement incurvés, de la petite culotte, que j’imagine sexy et adorable, avec des transparences et de la fine dentelle, et à la place de laquelle je voudrais être, au chaud dans le plus moite, le plus délicieusement odorant, le plus soyeux, le plus charmant, le plus attirant, le plus aimable endroit de la terre entière : celui qui se blottit dans un nid de mousse, entre les douces et lisses cuisses d’une Femme sensuelle et libérée.

Sous la lisière de la courte jupe, qui serre les cuisses un peu au-dessus des genoux bien ronds, des bas noirs (je suis persuadé que ma Belle-Sœur exècre le collant, dont heureusement la grande heure n’est pas encore venue) embellissent ses jambes parfaites. Mollets ronds sans excès, chevilles déliées, pieds merveilleusement cambrés. Des pieds faits pour être honorés et idolâtrés par des êtres soumis, adorateurs dans mon genre de la Triomphante Féminité.

Nous arrivons à la rutilante Volvo toute neuve de ma Belle-Sœur, aussi rouge que ses bottines. Elle se retourne, je m’incline respectueusement, elle me tend la clé. Je ne pense pas qu’elle veuille que je conduise car elle m’a souvent traité de conducteur du dimanche, voire de chauffard ou de danger public. Je pose mes valises et, son paquet toujours dans les dents, je lui ouvre sa portière et la lui tiens ouverte, courbé en deux, son paquet oscillant sous ma bouche.

S’appuyant de la main gauche à mon épaule, ma Belle-Sœur s’installe au volant. Elle a soulevé ensemble ses deux jambes, mais dans le gracieux mouvement d’envol, elles se sont légèrement disjointes et, sous la jupe à peine remontée, j’ai nettement aperçu, pendant une fraction de seconde, les deux couronnes très sombres et larges de ses bas et le départ des jarretelles, noires et festonnées.

Je ne crois pas que ce soit une illusion car mes yeux de voyeur sont des plus exercés. Dans la tendre pénombre de la jupe, entre les joues grasses, légèrement aplaties, des cuisses, là où elles se rejoignent et se caressent pour mieux nous ferrer, j’ai cru distinguer un triangle, noir lui aussi mais liseré de blanc, qui ne peut être que celui de la culotte de ma blonde Maîtresse. (Il faut bien que je m’habitue tout de suite à la considérer et à lui obéir comme telle, et à la nommer telle.)

« Range tes valises dans le coffre, mais pose mon paquet sur le siège arrière. » Je m’exécute mais ensuite, je ne sais pas si ma Belle-Sœur me veut à côté d’elle ou à l’arrière. Elle me tire d’embarras en se penchant et en m’ouvrant la portière droite. Je m’apprête à monter. « Non, pas ça ! Recule d’abord le siège au maximum. » En me baissant, j’ai vite fait de trouver le levier qui permet de repousser le siège vers l’arrière. Quand c’est fait : « Couche-toi par terre, le plus bas possible comme un chien, la tête tournée vers moi, tes yeux au plancher. Je ne veux pas que tu me regardes, ni qu’on puisse te voir du dehors ! »

Je suis en place, si tassé sur moi même que mon nez et ma bouche rasent la moquette épaisse de cette voiture de luxe.

Ma Belle-Sœur pivote légèrement sur son siège, soulève son genou droit, pose son pied à côté du levier de vitesses. Pas besoin qu’elle me fasse un dessin : mes lèvres sont déjà collées à sa bottine rouge, et je vais bien me garder de les en ôter avant d’en avoir reçu l’ordre. Je baise, je lèche à langue bien tirée. Je ne lève pas les yeux. Je ne vois que la rutilance du cuir.



« Bienvenue à bord, esclave ! – Bonjour, Maîtresse. Mes plus humbles et respectueux hommages. – C’est bien, je vois que tu es un larbin bien stylé. Ma grande Sœur a fait du bon boulot avec toi ! Et je crois qu’elle a raison :  je vais prendre pas mal de bon temps avec toi et bien m’amuser… »

Posant son talon près de la gaine de cuir qui enveloppe le levier, ma Belle-Sœur lève l’extrémité de son pied. Elle ne dit rien, mais je comprends parfaitement son ordre muet. En cachant ma réticence, je porte ma bouche sur sa semelle grise et, sans trop me demander ce qu’elle a pu fouler, je la lèche avec zèle.

« Tire bien ta langue à chaque coup, esclave », m’ordonne ma Maîtresse. « Je veux la voir au travail. Je veux que ma semelle soit comme neuve. »

Je fais comme elle veut. Des passants qui longent l’auto peuvent me voir affalé aux pieds de cette magnifique Créature, en train d’accomplir cette humiliante et avilissante besogne, mais je m’en moque. Et ma Belle-Sœur encore davantage ! « Au talon, maintenant ! Suce-le-moi ! »

C’est moi qui, d’une paume hésitante, lui soulève un peu le pied, sans forcer, pour ne pas lui créer la moindre gêne physique (comme ma Femme me l’a patiemment enseigné). Aussitôt, le talon long et fin pénètre dans ma bouche, forçant mes lèvres, et je le tète comme un enfant le ferait d’une succulente sucette. Pendant que je lui rends cet hommage servile, ma Belle-Sœur pousse peu à peu son dangereux talon vers le fond de ma gorge. Quand il y parvient, je ne peux retenir un faible haut-le-cœur et je recule ma tête malgré moi, mais à peine. « Mauviette ! » gronde ma Belle-Sœur, d’une voix basse où je devine une trace de colère et de mépris.

Là-dessus, elle me retire si brusquement son pied que le fer de son talon me heurte les dents. J’ai le temps de voir que celui-ci, ainsi que la tige de sa bottine et sa semelle, brillent de ma salive. C’est fou, mais cela me rend euphorique. J’ai le sentiment d’avoir passé avec succès un premier test.

Ma Belle-Sœur démarre. « Ton front par terre, le cul baissé ! Et ne t’avise pas de lorgner sous ma jupe !… »

Ça commence bien !

Dès que ma Belle-Sœur s’est garée devant chez elle, je prends l’initiative de sortir vite de l’auto pour aller lui ouvrir et lui tenir la portière. Pas de réprimande, mais pas de sourire non plus. Je me dépêche de prendre le paquet à l’arrière puis, le tenant de nouveau par sa ficelle entre les dents (tant pis pour moi si on me voit !), je sors mes valises du coffre.

Ma Belle-Sœur se dirige vers l’entrée de l’immeuble sans me jeter un regard. Que faire ? Son paquet cognant contre mon cou, je crois bon de laisser mes valises sur place, de ramasser son sac et de me précipiter vers elle. Quand j’arrive dans le hall, elle se tient devant l’ascenseur. Elle tend une main. Je lui rends son sac. Un nuage de parfum de luxe l’environne. Un vague sourire erre sur ses belles lèvres. Peut-être le sac constituait-il une épreuve et l’ai-je franchie avec succès en ayant l’idée de le lui apporter… C’est moi qui appuie sur le bouton d’appel. La cabine arrive, les portes s’ouvrent, ma Belle-Sœur entre et maintient un doigt appuyé sur le contacteur qui empêche la fermeture des portes. Je crois que c’est pour me laisser le temps d’aller chercher mes bagages.

Je me trompe. « L’ascenseur n’est fait ni pour les chiens ni pour les larbins. Tu montes par l’escalier. C’est au quatrième, ma porte sera ouverte. » Elle appuie sur le bouton numéro 4, les portes se referment, me voilà seul. Je retourne chercher mes valises et j’entreprends l’escalade.

J’arrive tout essoufflé à la porte de l’appartement de ma Belle-Sœur . Je m’essuie les pieds et j’entre. Tout de suite, je vois que c’est vaste, beau, meublé avec goût. Tout ici, les tableaux, les tapis, les lustres, respire l’aisance et la liberté que donne l’argent.

« Pose tes valises dans l’entrée et apporte-moi mon paquet. » Ma Belle-Sœur est allongée plus qu’assise dans un vaste fauteuil à haut dossier qui lui fait une sorte de trône. Par instinct, je m’agenouille. Elle n’en fait aucun cas, mais je suis certain qu’elle se serait fâchée si je ne l’avais pas fait. Elle se penche, m’ôte le paquet d’entre les dents et commence à en défaire l’emballage. « Salue-moi pendant ce temps ! »

J’achève de me prosterner. Je pose ma bouche assoiffée sur le rouge sanglant d’un pied de bottine. Aussitôt, ma Belle-Sœur soulève son autre pied et le pose sur ma nuque. J’entends des froissements. Le carton tombe devant mon visage, puis la ficelle, et enfin le papier kraft. Le pied que ma Belle-Sœur appuie à la base de mon cou se fait de plus en plus pesant. Elle m’écrase les lèvres sur sa bottine, je comprends qu’elle veut que cela devienne douloureux.



Ça le devient, surtout sous le talon qui se vrille dans ma chair, mais pas longtemps car ma Belle-Sœur change de pied… et appuie de nouveau sur ma tête. Le répit a été bref. Je sens l’autre talon se forer une place près de la dépression qu’a creusée son prédécesseur. J’ai du mal à ne pas gémir et, au moment où, peut-être, je vais le faire, ma Belle-Sœur me libère.

« Ramasse-moi vite toutes ces cochonneries (elle me montre les restants d’emballage) et sers-moi un whisky. Dans le meuble là-bas… » (Elle me le désigne du bout d’un pied.) Je rassemble les débris et vais pour me remettre debout. « Tu m’as entendue te dire de te lever ? Fais un peu attention, tu veux ! » Mes genoux glissent sur le parquet bien ciré, d’abord jusqu’à une grande corbeille en osier d’où des papiers débordent et dans laquelle je me débarrasse des déchets, puis jusqu’au bahut que ma Belle-Sœur m’a montré. Il est garni de bouteilles d’alcools divers et comporte une partie réfrigérée où je découvre un seau à glaçons. Maîtresse veut-elle son whisky on the rocks ? Elle ne me l’a pas dit. À l’aide de la cuiller spéciale, je fais tomber quelques glaçons dans un verre et je verse du whisky dans un autre. Je reviens à genoux vers ma Maîtresse. « C’est du bourbon que je veux. Et sans glaçons ! Laisse ce verre ici, mais remporte la glace. »

Je retourne, glissando, jusqu’au buffet, remets les glaçons dans leur seau, trouve le bourbon, en rapporte un verre à demi plein, le tends à ma Belle-Sœur. « La prochaine fois, présente-le-moi sur un plateau. Il y en avait un petit, en argent, exprès pour ça, devant ton nez. On dirait que tu as encore pas mal de choses à apprendre pour devenir un larbin convenable ! Délace-moi mes bottines ! »

Ma Belle-Sœur déguste son bourbon à petites gorgées voluptueuses qui lui arrachent des grognements de plaisir presque inaudibles. Ses bottines, munies de crochets de laçage, sont faciles à défaire. Je m’enhardis à les lui ôter, bien que je n’aie reçu d’ordre que de les délacer. Le plus dur, pour un esclave, me dis-je, c’est qu’il peut se faire punir tout aussi fort pour avoir fait quelque chose… ou pour ne pas l’avoir fait, selon l’humeur de sa Maîtresse. C’est cette incertitude permanente sur ce qu’il lui convient de faire, ou pas, qui le maintient dans un état de stress et de dépendance très favorable à sa propre soumission et à la Domination de la Femme à qui il appartient et qu’il sert de son mieux. Est-ce cela que les Dominatrices expertes nomment le sous-espace ?



Emprunt au site (voir lien): www.aupieddit-elle.blogs.fr

« Ah ! Ça va mieux ! Je commençais à avoir chaud aux pieds. » Le verre dans sa main gauche, de l’autre elle froisse sur ses genoux les jolies fanfreluches qu’elle s’est achetées. J’abaisse mes yeux sur ses pieds, j’en prends un dans chaque main et je l’amène doucement à se poser sur le devant de ma cuisse puis, simultanément, je les lui masse comme ma Femme aime que je lui fasse.

Ma Belle-Sœur me laisse faire. Elle avale encore une gorgée, soupire de bien-être puis, en me présentant une petite culotte et un soutien-gorge assortis : « Tu as vu comme c’est fin et beau ? C’est de la pure soie, c’est moelleux, c’est un peu transparent. Ah, vraiment, la beauté et la douceur des choses sont faites pour nous autres Femmes ! Je serai mimi comme tout là-dedans, non ? Les mecs vont craquer ! Et ça, c’est pas joli ça ? » (Elle brandit au bout de ses doigts une adorable ceinture porte-jarretelles, avec des jours sur le ventre, noire avec un délicat liséré rouge. Les jarretelles sont larges et froncées, très suggestives, et leurs bords sont eux aussi dentelés de rouge.) Ma Belle-Sœur s’est aussi acheté une très courte nuisette dans les tons mauve (en tulle pour autant que je m’y connaisse) et trois paires de bas une noire, une blanche et une couleur chair, celle-ci avec une couture à l’arrière. (Quand un tel bas est bien mis sur une jolie jambe, il la rend encore plus belle et la rend admirable, irrésistible. Le problème est que « ça vrille » souvent, et alors l’effet est déplorable.)

Je continue à masser les pieds de ma Belle-Sœur, tout en jetant des coups d’œil sournois entre ses genoux, le long de ses cuisses gainées, jusqu’à sa fourche. Je bande depuis longtemps, mais est-ce utile de le préciser ? Le plus émouvant pour moi, ce sont toujours les douces plages de chair nue, si vulnérables, si tentantes mais interdites à l’esclave (sauf ordre contraire de sa Maîtresse), juste au-dessus du cerne obscur des bas, cette large couronne qui fait si bien chanter la carnation des cuisses.

« Tu ne dis rien, esclave ? Tu n’aimes pas, peut-être ? – Si, Maîtresse, beaucoup, mais je n’osais pas vous parler. Mon avis n’a pas d’importance, d’ailleurs. – Ça, c’est vrai, mais je te le demande quand même. – C’est très beau, Maîtresse, et ce sera encore plus beau sur vous ! – Vil flatteur, va ! Tu crois m’amadouer avec des compliments, mais tu te trompes, mon bonhomme… » Et là, tout à coup, elle saute à autre chose. « Tu as peut-être soif, esclave ? – Oui, Maîtresse ? – Alors, cours à la cuisine et rapporte une assiette creuse… Hep, hep, hep… À genoux ! » (J’avais esquissé un geste pour me redresser. Décidément, sa Sœur est encore plus esclavagiste que ma Femme !)

Je reviens avec l’assiette. Ne sachant qu’en faire, je la tiens dans mes mains. Ma Belle-Sœur saisit sur la table basse où elle l’a posé le verre de whisky dont elle n’a pas voulu et le vide dans l’assiette. « Pose-la par terre… Tu aimes l’alcool, esclave ? – Je préférerais de l’eau Maîtresse, votre Sœur ne veut pas que je boive autre chose. – Oui, mais ma Sœur est au Canada à l’heure qu’il est et s’envoie en l’air avec un beau garçon. Elle t’a donné à moi, et moi, je ne suis pas ma Sœur. Tu vas donc me laper ça, comme un chien, et pas plus tard que tout de suite ! »

Je ne peux refuser. Mon état de servitude fait que je ne peux rien refuser à une Femme qui me donne un ordre, surtout si elle est mandatée par mon Épouse chérie. Alors, je lape, et comme cela fait un peu plus de deux ans que je n’ai pas touché à une goutte d’alcool, et qu’en plus je n’ai jamais apprécié le whisky, celui-ci m’écœure et me fait mal. J’ai du mal à le finir. Mes lapements ralentissent. Je grimace. J’espère encore que ma Belle-Sœur va me dire : « Bon ! Ça va, arrête ! » Mais pas du tout. Penchée sur moi, une main appuyée à mon crâne, elle veille à ce que j’avale bien tout, jusqu’à assécher l’assiette : « Allons ! Mets-y un peu de bonne volonté !… ».

Quand j’ai tout lampé, j’ai le cœur au bord des lèvres et la tête me tourne déjà. « C’est bien, le chien, tu fais ce qu’on te dit… Eh bien, maintenant, je vais voir si tu es aussi habile que le prétend ma Frangine. Détache mes bas et enlève-les-moi. »

C’est un service que j’adore rendre à ma Femme parce que ce que je vois et sens alors d’elle et de ses « secrets de Femme » me paie amplement de mes efforts. Cette tâche, je la ferais aussi volontiers et aussi bien pour ma Belle-Sœur. Seulement, le whisky que j’ai bu, contraint et forcé, en si peu de temps, trouble mes gestes et même ma vue. Mes mains tremblent et suent. J’insinue timidement mes poignets sous la courte jupe de cuir que je n’ose pas remonter, mes paumes glissent sur la surface un peu rêche des bas, mes doigts trouvent les attaches des jarretelles et les défont, non sans mal.

Maintenant, il faut dérouler chacun des bas le long des jambes de la Dominatrice qui ne fait rien pour m’aider, parce qu’elle s’est remise à contempler ses achats, à les étaler sur ses mains, à regarder au travers pour vérifier une fois de plus leur finesse… Ma grande peur est d’accrocher une maille de mes ongles.

Une fois, tout au début de mon dressage d’époux, un mois à peu près après notre mariage, j’ai ainsi un peu esquinté des bas de ma Femme auxquels elle tenait car elle les avait payés très cher, et ma punition fut rude. Le samedi soir suivant, alors que ma Femme m’avait annoncé dix coups de cravache, c’en fut vingt que je reçus sur mes fesses qui s’en souviennent encore. « J’ai doublé la dose, pour que tu t’en souviennes deux fois plus longtemps ! » ironisa ma Femme tandis qu’à genoux devant elle, je lui baisais les mains et la remerciais de me rendre meilleur… tout en me frottant le derrière ! Ensuite, à quatre pattes, je lui servis de pouf, avec interdiction de bouger et de me plaindre, pendant qu’elle regardait une émission comique à la télé, en riant de bon cœur.

Finalement, malgré mon angoisse et ma tremblote, j’arrive à mes fins. Je suis en train de plier soigneusement les bas de ma Belle-Sœur, tout en lorgnant encore entre ses genoux (je ne peux pas m’en empêcher, c’est si beau à voir de cette position basse l’intimité d’une jolie Femme !), quand elle m’agresse : « Au lieu de me mater le cul comme un gros dégoûtant, baise donc le pied de mes bas et flaire-les. C’est un grand honneur pour un type comme toi !… »

Je lui demande aussitôt pardon.


Elle a raison, ma jolie Belle-Sœur. C’est un honneur et aussi une joie de rendre hommage aux dessous qu’on vient d’enlever à une Femme, mais beaucoup de Dominatrices le considèrent aussi comme un devoir. Devant mon Épouse, je l’aurais fait automatiquement. Là, je n’ai pas osé. C’est que je ne sais pas encore ce qui plaît ou déplaît à ma Belle-Sœur. Mais le saurai-je un jour ? Ne se débrouillera-t-elle pas pour que je ne sache jamais sur quel pied danser (c’est le cas de le dire) ?

J’abaisse mon visage jusqu’à ses bas que je tiens précieusement au creux de mes mains. Je plonge mon nez dans cette masse vaporeuse, tiède et odorante encore de la chair qu’elle a ornée et protégée. J’inhale profondément. Cela sent bon : Nylon, sueur, parfum… Je baise les pieds, les talons. J’aime. Je suis heureux.

« Suffit ! Maintenant, tu vas t’occuper de mes pieds. » Ma Belle-Sœur quitte son fauteuil et va s’allonger sur le canapé tout proche, la tête sur un accoudoir rembourré, les pieds relevés sur l’accoudoir d’en face. Je la rejoins, sur mes genoux bien sûr, que je ne sens plus tant ils me font mal. « Veux-tu… [Regard courroucé.] Pardon, voulez-vous un oreiller, Maîtresse ? Vous seriez mieux. –Bonne idée, esclave, pour une fois ! J’aime être à mon aise quand un mâle me soigne les pieds. Il y a un coussin sur l’autre fauteuil. » Je le lui rapporte, le lui glisse sous la nuque qu’elle daigne à peine soulever.

Ma Belle-Sœur me regarde durement : « N’oublie jamais la politesse, ou je te le ferai regretter. » J’incline la tête et joins les mains, comme en prière, puis je regagne l’autre extrémité du canapé.

Voilà un travail d’esclave que je connais sur le bout des doigts… de pieds ! Ma Femme en raffole. Elle me le fait faire pratiquement chaque jour, matin et soir, et parfois aussi le midi, pendant le week-end.

*

Voir un soumis agenouillé soigner avec amour et déférence ses jolis pieds est de tous les hommages serviles qu’une Femme Dominante reçoit de lui, l’un de ceux qu’indéniablement elle préfère. Elle apprécie même de le recevoir de ses admirateurs ou prétendants libres.




Pour son esclave, c’est l’un des principaux actes de vénération par lesquels il peut le mieux manifester son total abandon à la volonté de la Femme, son respect immense et son adoration pour elle, son perpétuel désir de plaire en tout à sa Propriétaire, de veiller à son bien-être et à son bonheur, de n’être rien que ce qu’elle veut qu’il soit.

C’est un art subtil qui réclame du mâle asservi du discernement (afin de détecter les préférences de la Dominatrice), de l’enthousiasme, de l’application, une infinie patience, une infinie douceur. Il lui faut, pour l’accomplir convenablement, à la satisfaction de la Maîtresse et pour sa propre fierté (cette fierté légitime qu’il met à bien servir la Femme dont il est la propriété) éprouver un ineffable sentiment d’humilité, d’appartenance, de soumission, d’extrême servilité même. Il doit se sentir assuré de se trouver enfin à sa vraie place, d’abord pour le plus grand plaisir de la Femme bien sûr… mais aussi pour la sienne propre.

Une fois sa Maîtresse confortablement assise (a-t-elle un coussin sous la tête, derrière les reins, peut-elle s’accouder commodément ?), que l’esclave commence par soutenir (au talon, au mollet, à la cheville, c’est selon) la jambe qu’elle a la bonté de lui présenter, afin qu’elle n’éprouve de sa position aucune gêne ni aucune fatigue, quelle que soit la durée de l’hommage qui va lui être rendu.

Puis que l’esclave agenouillé se penche sur les pieds que la Femme offre à son humble vénération – véritables joyaux de chair aussi fragile et précieuse que la plus fragile et précieuse des riches porcelaines –et qu’il y pose des baisers, tantôt doux, tantôt plus appuyés, parfois secs parfois un peu humectés.

Qu’ensuite, l’esclave lèche tendrement, à langue bien sèche ou légèrement mouillée, à peine sortie d’entre les lèvres au centre desquelles elle vibre, ou au contraire bien étirée et étalée.

Que parfois, mordillant un talon avec délicatesse, l’esclave sente s’introduire dans sa bouche ses peaux mortes et qu’il les avale non seulement sans répugnance mais avec gratitude (comme il sied qu’il reçoive tout ce qui lui vient de sa Maîtresse).




Que l’esclave prenne son temps pour sucer un à un ces merveilleux bijoux que sont les orteils bien soignés de la Femme (aux soins desquels il participe, relayant le travail du pédicure professionnel, maniant avec adresse spatule, dissolvant, pinceau et vernis). Ces savoureux bonbons de chair seront dans la bouche de l’esclave et sur sa langue la plus délectable des friandises. À leur contact, il tremblera d’émotion et d’amour. Il se demandera : « Comment pourrais-je mieux faire pour que Maîtresse soit encore plus contente ? Pour que ma caresse lui plaise encore davantage, lui semble plus suave ?… »

Que l’esclave maintenant passe sa langue, lentement, posément, tendrement, attentivement entre les orteils, qu’il les suce de nouveau en passant de l’un à l’autre, et qu’il cherche entre eux les moindres traces de sueur qu’il lapera avec délice, les moindres impuretés dont il fera son régal... même et surtout si cela lui répugne.




Attention ! Il existe une zone délicate pour laquelle, si l’esclave ne connaît pas les goûts de la Femme qu’il sert, il doit solliciter une autorisation de la Dominatrice. Il s’agit de la plante de ses pieds. Certaines Femmes, en effet, adorent qu’on la leur baise et caresse ; d’autres, les chatouilleuses, tiennent cela en exécration. Prudence donc…

Sans doute, pendant qu’elle reçoit et goûte l’hommage, la Maîtresse aura-t-elle posé son autre pied sur une partie quelconque du corps du mâle qui est à elle et qui se tient courbé au sol devant elle : sur sa tête, sa nuque, son cou, une de ses épaules, une de ses cuisses, son sexe… Place toute trouvée (ou une autre ?) pour le pied qui vient d’être minutieusement honoré, lorsque viendra le tour de son frère jumeau…

La plupart des Dominatrices, tandis qu’un soumis, s’occupe avec adresse et affection de ses pieds, se livrent à une occupation plaisante et relaxante : lire, téléphoner à un amant, à une amie, regarder une émission, écouter de la musique, rêvasser, somnoler… Presque toutes aiment de temps à autre abaisser leur regard sur l’esclave. La vue de son travail continu, s’ajoutant aux délicieuses sensations que la bouche et la langue asservies leur procurent, les emplit d’un légitime orgueil de Femme.

Beaucoup de Maîtresses, enfin, se faisant servir au bain par leur esclave, lui font ensuite conjuguer ce plaisir avec cet autre qui consiste à lui faire adorer et soigner ses pieds charmants.



C’est donc comme je viens de le décrire que, pendant plus d’une heure, aplati devant ma Belle-Sœur, son pied libre se promenant à sa guise un peu partout sur moi, je soigne et câline ses pieds qu’elle a fort mignons, y compris ses plantes qu’elle a elle-même présentées à ma bouche, et qui sont d’une finesse, d’une douceur extrêmes.

Tout à coup, levant son joli nez de sa revue : « Ma grande sœur m’a dit que, lorsqu’elle en a envie, elle arrive à t’enfoncer dans la bouche toute la pointe d’un pied. C’est vrai, ce mensonge-là ? » Je lui assure que c’est parfaitement exact et que ma Femme m’impose cela assez souvent, en général après que je me suis occupé de ses pieds. « Pourquoi après ? – Oh, Maîtresse, il lui arrive de le faire avant, mais Votre Sœur trouve que c’est mieux après, quand elle a les pieds encore humide de ma salive. Votre pied entrera mieux entre mes lèvres, il glissera mieux sur ma langue, il ira plus loin vers ma gorge. – Eh bien, mon cher, ça m’amuse d’essayer ça. Mais explique-moi d’abord comment on fait.. parce que quand tu me boufferas le pied, tu ne pourras plus dire grand-chose, pas vrai ? »

Je dis à ma Belle-Sœur que c’est facile. Agenouillé face à elle, je vais m’asseoir sur mes talons et ouvrir ma bouche le plus grand que je pourrai. Je précise que, parfois, je m’élargis les commissures en les crochetant de mes index de chaque côté pour les étirer. Elle présentera son pied à l’ouverture, je lui soutiendrai d’une main le mollet, de l’autre, sans serrer, je réunirai l’extrémité de ses orteils en un joli bouquet que je prendrai entre mes lèvres qui finiront ainsi de se distendre. Elle n’aura plus qu’à pousser lentement et régulièrement sur sa jambe et, petit à petit, toute l’extrémité de son pied entrera en me forçant la bouche. « Je ne sentirai pas tes dents, tu es sûr ? Car je te préviens, je déteste avoir mal, même un tout petit peu… ‑ Vous les sentirez forcément, Maîtresse, en haut et en bas, mais elles ne vous feront pas mal parce que je les escamoterai autant que je peux. – Tu as intérêt à ce que ce soit vrai, car j’ai horreur qu’on me mente ! – Je vous promets que tout ira bien et que ça vous plaira beaucoup…‑ Bon, alors, en place, esclave. On y va ! »

Et ce jeu, nouveau pour elle et donc bien excitant, a beaucoup plu à ma Belle-Sœur !

Je prends dans ma bouche, l’un après l’autre, le bout de ses deux pieds. Ma Belle-Sœur pousse plus fort que ma Femme, elle veut avoir « plus vite le pied au chaud à l’intérieur », comme elle me le dit plus tard. Par sa brutalité, son empressement, elle me fait très mal aux coins de la bouche. Mon palais aussi souffre de ses ongles. Elle n’arrête pas de dire, en levant parfois les yeux au plafond et en se caressant la poitrine : « Mais c’est fameux ! C’est divin ! Ma Sœur a raison. Qu’est-ce que je suis bien ! Quelle merveille ! »



Vers la fin même, comme elle s’excite de plus en plus, sortant un pied, me remettant l’autre sans difficulté tellement elle m’a élargi la bouche, puis recommençant, ma Belle-Sœur glisse rapidement une main sous sa jupe qu’elle retrousse, atteignit sa chatte inondée dont j’entends le menu chuintement sous ses doigts exacerbés, et se fait jouir en quelques mouvements du poignet, sans cesser de me martyriser brutalement les lèvres, la langue et le palais. Enfin, en soupirant, elle libère ma bouche.

J’ai mal partout, mais ne le dis pas : aux genoux, aux épaules, au dos, aux mâchoires, et même aux bras à force de soutenir les jambes conquérantes. « Ç’a été dingue ! » m’avoue plus tard ma Belle-Sœur, tandis que, prosterné à ses pieds, je les lui essuie avec mon mouchoir propre, avant de lui enfiler ses mules. L’air ravi et rêveur, elle poursuit : « C’est bien simple, j’aurais voulu que mes gros orteils touchent le fond de ta gorge… et te l’écorchent. Tu auras l’occasion de t’en rendre compte : j’aime bien faire souffrir celui qui me fait du bien ! Ou qui me fait jouir... Comme ça, je jouis mieux, plus fort, plus longtemps. Là, c’était une sensation fabuleuse. Le plaisir physique était bien là. C’était très agréable. Tu es vraiment doué de ta langue. Mais surtout, je ressentais un merveilleux et puissant plaisir mental, une fantastique impression de pouvoir. Jamais je n’ai possédé un mec comme ça. Jamais je ne me suis sentie aussi forte et aussi puissante. Ni aussi belle. [Elle se tait un instant, concentrée, souriante, tournée vers l’intérieur d’elle-même. Son beau visage est tout illuminé de sa joie intime.] Tiens ! Je crois que j’aurais aimé te pincer le nez et t’étouffer avec mon pied !…


On recommencera souvent, tu peux me faire confiance. »

J’assure ma Belle-Sœur que les ongles de ses pouces n’ont pas été loin d’atteindre mon gosier ! « C’est vrai ? » s’écrie-t-elle, émerveillée. « Et ils t’ont fait mal peut-être ?… ‑ Oui assez, Maîtresse, à mon palais surtout. – J’en étais sûre ! Je sentais mes ongles entrer dedans. Je fais bien de les garder un peu longs et limés pour être légèrement coupants. [Elle reste encore rêveuse un bref instant, en se caressant le ventre et les hanches, puis :] Je me rends compte que, rien qu’avec son corps, la Femme peut faire pas mal de choses pour dompter un mâle. Nous avons plus d’armes, et plus redoutables que vous ne le pensez ! »

Je lui donne mentalement raison. Je me rappelle, entre autres tourments, les longues séances d’étouffement progressif subies sous la divine croupe de ma Femme qui raffolait de Queening et de Face sitting.


(À suivre…)





Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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