Mercredi 27 janvier 3 27 /01 /Jan 18:13

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Chien slavio est depuis quelques années l'objet soumis d'une jeune Maîtresse chinoise magnifique, hautaine et très sévère, malheureusement pour lui, il la voit peu.... il m'a communiqué ce texte rédigé par Elle, inutile de vous dire que je partage complètement son point de vue: Un esclave sert aussi de réceptacle à notre agressivité, à notre mal de vivre, moi-même, il m'arrive d'utiliser Mon chien feet comme défouloir. Le mois dernier, je roulais entre Chambéry et Annecy. Je crève (pas moi, un pneu! ), j'ai attendu 35 minutes au bord de la route avant qu'un mec me propose de changer ma roue! Le soir même, c'est feet le chien qui a supporté ma rage, il a reçu 35 coups de cravache sur le cul, le dos, les épaules, les joues, je ne faisais pas semblant, au 15 ème coup, reçu en plein visage (mais un esclave a t'il vraiment un visage?), il m'a supplié d'arrêter, mais j'ai été inflexible: 35 coups de cravache non frimés pour les 35 minutes au bord de cette route désolante, à cause de l'égoisme des mecs! Je vous souhaite une bonne lecture de cet excellent texte, vécu et authentique.... et vrai, comme tout ce qui a été écrit dans ce blog déserté et que je vais moi-même déserter si votre torpeur hivernale continue! C'est en cessant pendant quinze jours toute activité sur le site (grève totale et sauvage: Plus d'articles, plus de photos, aucune réponse aux commentaires qui, en ces circonstances redeviendraient nombreux!), c'est par une nouvelle grève, disais-je que je vais exorciser Ma colère en ce jour de janvier glacial!





COMMENT JE PASSE MA COLÈRE....

par MAÎTRESSE LANLAN

(en mission à Paris...)

 

Ma journée n’a pas été bonne. Elle a même été carrément exécrable. Un de Mes inférieurs, ayant mal compris Mes Ordres, a fait n’importe quoi. Ma coiffeuse attitrée a raté Mon brushing. Mon masseur était malade. Un amant avec qui Je devais passer un bon moment à l’hôtel s’est décommandé à la dernière minute, sa Femme étant rentrée de voyage plus tôt que prévu. J’ai filé un bas fantaisie d’une paire toute neuve offerte par Mon esclave. Mon mari ne M’a pas appelée de Pékin pour me donner des nouvelles de Mon fils. Je Me suis cassé un Ongle en ouvrant une boîte de Coca. Mon portable ne tient plus la charge et, en plus, Mes Règles semblent vouloir débarquer avec un peu d’avance, ce qui me donne mal au ventre…

Comme Je pensais faire l’amour à l’hôtel et me faire ramener ensuite chez moi par le jules, J’ai dit à Mon esclave slavio de rester à la maison et de travailler pour Moi en M’attendant, au lieu de Me mener en voiture comme Je l’exige d’habitude. Du coup, comme aucun taxi n’arrive (on se demande d’ailleurs s’il est vrai qu’il en existe à Paris), Je dois prendre le métro qui, comme de juste, est bondé !…

Seule consolation : un beau jeune homme à l’air tendre et soumis me cède aussitôt sa place avec un beau sourire, laissant debout un bon paquet de vieillards que nous narguons tous les deux ! Il reste debout près de Moi, appuyé au dossier de Mon siège, et je crois bien que ses yeux se baladent de la pointe de Mes bottines à Mes Genoux entre lesquels Ma robe se creuse… quand ils ne plongent pas dans Mon décolleté. Mais cet hommage silencieux n’est pas pour Me déplaire. Je Me dis même que si J’avais le temps, voilà un tendron que je saurais domestiquer à Mon usage, car après tout un seul esclave (surtout un vieux comme Mon Français), c’est trop peu pour une belle jeune Femme comme Moi, décidée à profiter de tout ce que la vie peut Lui apporter d’agréable et de bon…

Quand Je rentre, un peu trempée car il s’est mis à pleuvioter, Je suis d’une Humeur massacrante. Mon esclave le sent tout de suite. Sitôt refermée la porte d’entrée, il s’empresse de M’aider à Me mettre à l’aise, puis sitôt Mon manteau accroché au perroquet de l’entrée, il se prosterne promptement pour baiser et lécher Mes bottillons en signe de soumission et de bienvenue.

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Mais, Moi qui aime tant d’habitude ce genre de salutations serviles, Je n’ai pas ce soir la Tête à les supporter. Le plantant là, le front au sol, Je cours au salon et Me laisse tomber dans Mon fauteuil préférée en lui gueulant dessus : « Viens Me les retirer, imbécile, au lieu de vouloir y user ta langue ! » Agenouillé devant Moi, il Me déchausse prestement ...

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...et, comme il est très attentif à ce qui M’arrive, il se rend compte que, sous Mes bas, Mes Pieds sont gelés.

Alors, les rassemblant tendrement entre ses deux grandes mains chaudes qu’il referme à peine sur eux, il se penche dessus et se met à les tiédir de son haleine, tout en Me les pétrissant avec une infinie tendresse. En temps ordinaire, ce genre d’attention et d’hommage soumis Me plaît énormément. J’en raffole. Souvent même, cette servitude affichée me fait mouiller. Mais ce soir, Je ne supporte rien, tout m’agace. Et il faut que quelqu’un paie pour ces contrariétés-là !

Quelqu’un ? Ce ne peut être que Mon esclave et Je sais qu’il a bien deviné ce qui plane sur sa tête, le malheureux. Ce n’est pas que Je le batte souvent, car ce n’est pas trop « Mon truc », comme on dit en France. Bien sûr, il reçoit de temps en temps des beignes et des coups de pied, parfois même des coups de Ma cravache, si elle Me tombe sous la Main au moment voulu, mais c’est seulement quand Je suis vraiment fâchée contre lui, parce qu’il M’a mal servie, qu’il a commis une maladresse, mal exécuté un de Mes Ordres… ou bien parce qu’il n’a réussi qu’à me donner un tout petit Orgasme de rien du tout par ses caresses digitales et buccales ou le maniement d’un gode ou d’un sex toy…

Mais là, ce n’est pas contre lui que Je suis en boule. Je suis furieuse contre le monde entier. Et même contre Moi. Seulement, comme Je n’ai que lui sous la Main, c’est lui qui va payer, il le faut bien pour que Je retrouve ce Calme et cette Sérénité qui Me sont habituels.

Et, tout à coup, Je sais ce que Je veux, ce dont J’ai Envie, ce qui va Me faire infiniment Plaisir et M’amener à oublier toutes Mes déconvenues de la journée.

Je lui ordonne sèchement : « Allons vite dans Ma chambre ! » Je vois, à l’œil réjoui de Mon esclave, qu’il interprète mal Mon Ordre. C’est comme si Je l’entendais se dire :« Maîtresse est à cran. Elle veut Se détendre en jouissant sous mes doigts, mes lèvres et ma langue, car la Volupté l’apaise et La fait dormir. Eh bien, je vais tout faire pour qu’Elle jouisse comme il faut, et après tout ira mieux pour Elle et tout rentrera dans l’ordre… »

C’est pourquoi il a l’air si surpris lorsque Je lui commande de se mettre à genoux, les reins contre Mon lit, ses mollets sous le sommier, et de renverser son buste en arrière, le dos sur le matelas, les épaules bien à plat, les bras écartés du corps.

Cependant, Me connaissant, il se trompe encore sur Mes Intentions. De nouveau, J’entends fonctionner les pauvres rouages de sa petite tête de mâle rudimentaire : « Maîtresse veut m’imposer un de ces  face sittings qu’Elle adore m’infliger. Eh bien, je vais subir cela, pour l’amour d’Elle, tout en La caressant de mon mieux, afin qu’Elle soit contente et oublie les ennuis qu’Elle a manifestement endurés aujourd’hui, même si je ne sais pas de quoi il s’agit… » .

C’est touchant parfois, un esclave pareil qui se fait tant de bile pour sa Maîtresse et qui cherche à La contenter avec ses pauvres ressources de soumis. Mais il n’y est encore pas ! C’est vrai que J’aime souvent Me poser sur son visage, avec Mes Fesses nues, ou en repoussant simplement sur le côté Ma petite culotte mini, mini, et accueillir sa langue… en Me tortillant un peu pour la recevoir là où Je la veux, et ressentir des Plaisirs subtils tout en le sentant, lui, suffoquer passivement sous le poids de Mes Chairs.

Mais ce soir, Je n’ai aucune Envie de ses caresses. Au contraire, Je crois qu’elles Me porteraient sur les Nerfs. Non, ce que Je veux, c’est tout bonnement qu’il étouffe pour de bon sous Mes Fesses, sans Me caresser, qu’il devienne un coussin ordinaire pour Mon beau Derrière et que, privé d’air et de mouvement, il en bave un bon coup et paie par sa souffrance… pour les autres, pour tout ce qui M’a contrariée.

Lui tournant royalement le Dos, et M’appuyant un moment à son torse, Je M’assieds tout simplement sur son vilain museau, sans remonter du tout Ma longue robe de soie noire, dont Je sais que le tissu souple va lui coller aux narines à chaque fois qu’il tentera d’inspirer, et Me réjouissant déjà de ce lent supplice qu’il devra endurer sans se plaindre, pour le simple bonheur et la chance de Me ramener à de meilleurs Sentiments…

Pour passer le temps encore plus agréablement, J’appelle Ma meilleure Amie de Paris et Me mets à discuter avec Elle, de tout et de rien, de l’amour, des mecs et de ce qu’on peut en faire, de la soirée cinéma que Nous avons prévue pour demain soir…

Mais les Dominatrices, même aguerries comme Moi, sont parfois dépassées Elles-Mêmes par Leurs propres Désirs. Tout en téléphonant, J’entends sous moi la pénible respiration de Mon esclave qui ne fait rien pour se dérober, qui ne tente pas de tourner la tête ni de Me soulever, qui se contente d’agiter faiblement ses mains et de souffrir en silence ou presque, n’émettant que de faibles plaintes qui me parviennent très étouffées. Il n’existe plus que comme un objet qui est à Moi et dont Je Me sers à Ma Convenance…

Je n’avais aucune idée de Jouissance en tête quand Je Me suis assise. Cependant, l’haleine oppressée de Mon vieil ilote caresse et excite Mon Intimité à travers le tissu. Je ne suis pas assise depuis cinq minutes sur ce front, ce nez, ces joues, cette bouche que, malgré Moi, Je sens Mon Sexe s’humidifier de façon prometteuse et un très inattendu Désir de jouir surgir en Moi, M’échauffant tout le Corps, faisant s’ériger la pointe de Mes Seins et Me donnant la chair de poule. La Voix déjà changée, Je dis à Ma correspondante : « Excuse-Moi, Ma chérie, mais il faut que Je te quitte, J’ai une urgence !… »

         L’urgence, c’est Mon Plaisir, évidemment, et Elle doit bien le deviner car Elle Me répond : « Amuse-Toi bien, ma Chérie !… ». Je La remercie et m’installe confortablement sur la figure de Mon esclave car lui, là-dessous, plongé, disparu dans le sous-espace total, il est là pour Me le donner, Mon Plaisir, puisque Je le veux.

         Alors, Je Me soulève un bref instant, juste le temps de trousser jusqu’à Mes Hanches Ma longue robe noire. L’esclave, habitué à Mes Exigences et à Mes Caprices, sait maintenant ce que Je désire. Levant une main, il écarte tout de suite Mon mignon petit slip, noir lui aussi. Je Me rassieds vite, vite. Et aussitôt, ce vieil homme que je viens de martyriser se met à Me lécher et à Me sucer avec un art diabolique, une connaissance intuitive (et expérimentale !) de ce qui Me plaît le plus, de ce qui Me fait le plus d’effet…

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Entraîné (et amoureux) comme il l’est, il me caresse à la perfection. Et Moi, comme J’ai déjà les Nerfs à fleur de Peau et que Je Me sens chaude comme jamais, Je jouis assez vite, très longtemps et très fort, Me trémoussant et poussant des geignements qui sont comme des pleurs de Joie Féminine.

Après ce Spasme reconstituant, Me voici enfin calmée, réconfortée de tous Mes petits malheurs, en paix avec Moi-Même et le reste du monde. Par pure Jouissance de goûter encore un moment Mon délicieux et libre Sadisme Féminin, juste pour jouir encore de ses derniers râles de suffocation, Je reste encore un long moment tranquillement appesantie sur le visage avili, Me faisant plus lourde encore en levant Mes Pieds, sans que Mon esclave réagisse davantage.

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L’idée (purement gratuite) qu’il pourrait mourir, là, sous Moi, par Moi, pour Moi, écrasé par Mon Corps voluptueux, juste pour Mon Amusement, Me donne un long frisson d’Aise et de Bonheur.

Quand enfin, Je daigne Me lever, quel visage il a, le pauvre ! Tout rouge, tout fripé, les yeux larmoyants, l’air réjoui et ahuri à la fois.

J’éclate de rire et lui dis, entre deux éclats : « Va vite faire couler Mon bain, Mon bon vieux chien-slavio, et reviens tout de suite Me déshabiller ! » Il Me portera nue dans ses bras fatigués, jusque dans la baignoire...

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Désolée.... ce n'est pas Maîtresse Lanlan, ce n'est que MOI !!!!

...mais déjà Je M’imagine alanguie dans l’eau tiède et mousseuse, Me laissant aller en toute Quiétude, les Yeux fermés, les Mains derrière Ma Nuque ou Me caressant tendrement les Seins, Mes Cheveux épandus sur Mes Épaules de bel ivoire, Mes Cuisses nonchalamment écartées, M’offrant toute, très belle, très pleine de Moi-Même et très attirante, Me livrant sans scrupule aux soins experts et doux du vieillard qui M’appartient et sur qui J’ai tous les Droits. Pour le rendre dingue, je sortirai un Pied et le poserai, altier, sur le bord de la baignoire, et il le lèchera longuement en poussant de petits gémissements de plaisir.....


Je ne regrette qu’une chose. Comme à un moment J’ai eu soif, Je Me suis dit que, la prochaine fois, Je lui ferai tenir un verre d’eau dans l’une de ses mains. Ou pourquoi pas, dans les deux ?… Avec un peu d’invention et de fantaisie, une Maîtresse qui règne sur un homme peut toujours améliorer Son propre Confort.

Ah, c’est tout de même rudement utile un esclave bien dressé !…

 

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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