Partager l'article ! Ma Femme me prête à Sa soeur (II): Souvenez-vous, c'était début septembre sous le titre "une belle histoire", ensuite, il y eu de facheux contrete ...
Esclavage au quotidien sous ma Belle-Sœur
Je n’aurais jamais cru tomber aussi vite (ni aussi bas) au pouvoir de ma Belle-Sœur. En une soirée, de « copain », de « mari de sa Sœur » que j’avais été, je suis devenu son esclave. Elle a pris instantanément possession de moi et d’entrée de jeu elle me donne l’impression que sa tyrannie va s’exercer plus durement encore sur moi que celle de ma Femme aux pieds de qui, dès les premiers jours, j’ai bien hâte de retrouver. Sans oser le montrer bien sûr.
Le soir même de mon arrivée, peu de temps après m’avoir successivement enfoncé ses deux pieds dans la bouche, ma Belle-Sœur, visiblement très contente d’elle-même, me montre ma « piaule ». C’est un réduit qui s’ouvre dans le couloir qui dessert sa propre chambre, presque en face de celle-ci. En fait, il s’agit d’un simple débarras sans fenêtre, encombré de seaux, de balais, de serpillières, d’un escabeau, d’un aspirateur, d’une grande poubelle, de bocaux à conserves et de tout un tas de vieilleries ou d’objets utilitaires, parmi lesquelles une couverture grise et mitée, effrangée sur les bords, et un matelas pour une personne, assez minable et sale lui aussi, avec des déchirures et tout enfoncé au milieu. Ma Belle-Sœur me montre l’infâme paillasse du doigt.
« Du temps que j’avais un clébard, c’est là-dessus qu’il dormait. J’espère qu’il n’y reste pas trop de puces ! Range-moi tout ce bazar. Tu n’as qu’à tout entasser dans un coin, mais attention il faut que tes outils de travail restent accessibles, parce que tout le boulot, c’est toi qui vas le faire. J’ai donné congé à ma femme de ménage. Pour quinze jours, ma bonniche c’est toi. Tu ne vas pas me coûter cher mais tu ne chômeras pas ! Apporte ici tes valises. Désolée, mais il n’y a pas d’armoire. Débrouille-toi !… »
Elle se ravise tout à coup.
« D’ailleurs, tu n’auras pas besoin de grand-chose comme affaires, à la maison tout du moins. Si tu étais beau, je te voudrais tout le temps nu car j’aime voir et toucher un bel homme, et qu’il me soit toujours accessible, mais comme ce n’est malheureusement pas le cas, tu porteras une gandoura marocaine que je vais te donner et sous laquelle tu ne porteras rien, parce que, de corps aussi, je te veux toujours disponible… Ah, et puis, j’allais oublier. Là (elle me montre deux portes qui font suite à celle de sa chambre), ce sont mes cabinets et ma salle de bains (je découvrirai dès le lendemain qu’elle peut y accéder aussi de l’intérieur). Interdiction absolue, je dis bien : absolue, de t’en servir. Tu n’y entreras que pour faire le ménage. Tes commodités à toi sont à l’autre bout du couloir. » (C’est un placard aménagé à peine assez grand pour une douchette et un WC. Qui vient ici en temps ordinaire ? Pas les amants de ma Belle-Sœur tout de même, ni ses amies. Pour qui ce lieu est-il prévu ? Pour la femme de ménage sans doute…)
Là-dessus, ma Belle-Sœur s’apprête à quitter la pièce, me laissant sidéré.
« Ah, j’allais encore oublier quelque chose de très important. Ne ferme jamais ta porte. Tu m’entends ? Jamais ! Je veux pouvoir te contrôler à tout instant et t’appeler auprès de moi quand j’en aurai besoin ou envie. J’ai une clochette sur ma table de chevet. Quand elle sonnera, tu auras quinze secondes pour être à mes pieds et à mes ordres. Gare à toi si tu ne l’entends pas, même en pleine nuit ! C’est bien compris, j’espère ! »
Je me laisse tomber à genoux et, lui entourant les jambes, me mets à baiser ses mules et ses cous-de-pied avec passion, en l’assurant que je ferai tout comme elle l’exige. Penchée sur moi, ma Belle-Sœur me regarde lui rendre cet hommage de chien obséquieux, puis elle me repousse d’un coup de pied assez rude en plein front.
« C’est très bien que tu me baises les pieds. J’aime ça et c’est ton devoir. Mais ne t’avise jamais plus de m’entourer les jambes, je déteste ça.
Je me sens emprisonnée. Quand tu te prosternes devant moi, tu poses tes mains à plat par terre, de chaque côté de ton visage, tu ploies ton cou jusqu’à ce que ton front touche le sol, tu abaisses
tes épaules et tu creuses tes reins, mais sans trop lever tes fesses. Voilà comment je veux te voir m’adorer, comme un croyant priant une Déesse ! Si j’ai envie que tu me baises les pieds,
je les avancerai vers ta bouche. Sinon, tu restes à distance respectueuse, tête baissée surtout ! »
En me traînant à quatre pattes, je reviens aussitôt m’étendre à ses pieds et prends la posture qu’elle vient d’exiger. Je pense qu’elle me regarde car le silence s’installe. Puis ses pieds
s’éloignent, ses mules claquent sur le parquet. Cette fois, elle m’a quitté sans coup de pied.
« Dépêche-toi d’arranger ton gourbi et rejoins-moi au salon. J’ai des choses à t’expliquer sur tes… disons, fonctions. »
*
Ce premier soir, ma Belle-Sœur a commandé un repas froid pour elle chez le traiteur qui exerce presque au pied de son immeuble, dans le vieux quartier Saint-Jean. Je reçois l’ordre de préparer sa table et fais de mon mieux pour la satisfaire. Quand tout est prêt, je vais l’en prévenir en m’inclinant devant elle… et me récolte une magistrale paire de gifles.
« Je te l’ai déjà dit tout à l’heure. Tu n’es pas un simple larbin qui se courbe poliment devant sa Patronne. Tu es un esclave qui s’agenouille ou se prosterne humblement devant sa Maîtresse. Quand je te parle ou quand tu te présentes devant moi, la première chose que tu fais, c’est te mettre dans la seule posture qui te convienne : à genoux ! Et pour me saluer, le matin, ou le soir, ou quand j’entre dans une pièce où tu es au travail, tu te prosternes là où tu es et tu attends mon bon vouloir. Que je n’aie surtout pas à te le redire, j’ai horreur de gâcher ma salive et de répéter les choses ! »
Ma Belle-Sœur va s’installer à table, devant le plateau garni que j’y ai posé et, d’un simple coup d’œil dirigé vers ses pieds, me fait comprendre de
m’agenouiller près d’elle, à sa droite.
« Télécommande ! »
Je la lui apporte, sans commettre l’erreur de me lever. Ma Belle-Sœur allume la télé et commence à manger. Elle me tapote la tête, je lève mon visage. « Ouvre ta bouche ! » Du bout des doigts, elle y laisse tomber un morceau de nourriture que je mâche et avale avec délice, même si c’est de la viande un peu trop dure ou du gras. Cela se reproduit plusieurs fois. Il lui arrive aussi de se pencher sur moi, de m’agripper par les cheveux pour me forcer à lui présenter mon visage. En ouvrant ses doigts en direction de mes lèvres, elle me fait comprendre de les ouvrir en grand. Aussitôt, elle y crache directement ce qu’elle vient de mastiquer. Puis, elle complète son offrande en laissant couler dans ma gorge un long filet de bave épaisse. Je lui suis reconnaissant de me nourrir ainsi. J’ai faim et en plus j’aime le goût de sa salive, de ses crachats. Ma Belle-Sœur m’abreuve aussi, déversant de sa bouche dans la mienne une gorgée de vin avec laquelle, comme se gargarisant, elle vient de se rincer les dents. Puis elle s’essuie soigneusement les doigts dans ma chevelure.
« C’est bien que tu aies les cheveux un peu longs, esclave. C’est très commode à tout point de vue. On te tient bien comme ça !… ». Disant cela, elle me tire et me tord nerveusement des mèches, me faisant grimacer.
Son repas fini, ma Belle-Sœur réclame un thé.
« Sers-le-moi dans ma chambre, car je suis fatiguée. J’ai fait des folies de mon corps jusqu’au petit matin… Mais viens d’abord me déshabiller et me mettre au lit. »
Je la suis donc, toujours me traînant aussi vite que je peux sur mes rotules endolories, admirant son déhanchement, l’opulence sans excès de sa croupe enchanteresse, la finesse de ses chevilles. Plus encore que ma Femme, ma Belle-Sœur est parfaite et je suis fou d’admiration. (Si mon Épouse lit ça un jour, j’aurai droit à ma dérouillée !) Près du lit, je reste agenouillé, mais ce n’est encore pas la bonne idée. Une fois de plus, ma elle me prend à contre-pied :
« Lève-toi, imbécile. Comment veux-tu me dévêtir en restant à genoux ? Allume ton neurone s’il t’en reste un, tu veux ! »
Dévêtir cette belle Femme ! Un rêve. Un rêve frustrant car ma Belle-Sœur ne tient aucun compte de mon désir qui me noue le ventre, mais un rêve tout de même. Privilège d’être aussi près d’un magnifique corps féminin, de sentir sa chaleur, son parfum. Privilège de le voir apparaître progressivement sous les vêtements et sous-vêtements enlevés, en son insolente nudité qui constitue déjà une forme de pouvoir, de par les idées impossibles qu’il nous donne. Privilège de l’effleurer, de le sentir frissonner au contact de ma main.
Comme ma Femme me l’a enseigné, je baise dévotement toute pièce d’habillement enlevée. Je ferme les yeux, comme en extase. Je ne peux pas baiser cette peau trop précieuse que mes lèvres ne doivent pas souiller, mais ma bouche et mes narines s’affolent de la senteur et du contact des tissus, précieux eux aussi, qui sont comme un prolongement luxueux de cette Femme de luxe et de luxure, qui se sont nourris d’elle, qui ont embelli sa beauté, et qui s’offrent à mon idolâtrie. Je sens frémir vainement mon sexe bafoué.
Sans perdre mon temps, je plie soigneusement sur une chaise toutes les affaires ôtées à ma Belle-Sœur qui vient de s’asseoir au bord de sa couche, puis je lui enfile une nuisette noire finement ourlée de rouge. Elle se contente de lever paresseusement ses bras, me montrant ses aisselles délicatement moussues où il ferait si bon laper sa sueur. Une bouffée de sa senteur charnelle, odeur poivrée, mélange de parfum et de fine transpiration, me chavire les sens.
Je n’ai jamais désiré une Femme comme celle-ci, ni aussi vainement.
Enfin, de nouveau à genoux devant ma Belle-Sœur, je la déchausse de ses mules bleues à ornements dorés, sans manquer, bien sûr, de baiser la tendre chair de ses pieds et ses chaussons eux-mêmes.
Ma Belle-Sœur se laisse aller en arrière, roule sur elle-même, se retrouve dans son lit. Je n’ai plus qu’à rabattre le drap sur elle.
Je vais lui préparer et lui apporter son Earl Grey…
À genoux, je maintiens bien horizontal et immobile le plateau d’argent sur lequel reposent la tasse et sa soucoupe, la théière et le sucrier, tous deux en argent comme la petite cuiller, une jolie boîte de crêpes dentelle décorée d’un paysage champêtre, un petit pot de lait en faïence bleue et blanche, ainsi que des rondelles de citron dans un bol. Lait et citron car ma Belle-Sœur ne m’a pas dit comment elle préfère prendre son thé, et je n’ai pas osé le lui demander. Je n’ai pas mis longtemps à comprendre que, moins je parlerai, plus contente elle sera. Finalement, je remporterai les citrons et j’aurai au moins appris quelque chose.
Tout en dégustant son infusion à prudentes gorgées (« Il est trop chaud. La prochaine fois, c’est la punition garantie ! »), ma Belle-Sœur s’interrompt parfois pour me dire ce qu’elle attend de moi. C’est simple : je ferai tout – ménage, rangement, courses, repassage, vaisselle, lessive à la machine ou à la main… ‑ tout excepté la cuisine. Ma Femme lui a dit que, malgré les cours qu’elle m’a forcé à prendre, je reste un exécrable gâte-sauce.
« Sauf quand j’aurai envie de prendre le volant, je te le laisserai et me mettrai derrière. Tu seras chauffeur de Maîtresse, bien habillé, portant casquette, te tenant bien droit au volant, et tu te conduiras comme tel. Tu m’ouvriras la portière en te décoiffant et tu t’inclineras sur mon passage. Puis tu attendras la fin de mon ou de mes rendez-vous. Ce sera plus pratique pour moi que de devoir chercher une place. Et puis, je n’aurai pas à marcher… En attendant mon retour, tu astiqueras la carrosserie, tu nettoieras les optiques, tu passeras l’aspirateur portatif, tu brosseras les sièges... Tu t’occuperas utilement, quoi, car je ne veux pas te voir rester à rien faire, à lire ou rêvasser ! Au fait, tu fumes ? – Seulement deux cigarettes par jour, Maîtresse, après le déjeuner et le dîner. – Eh bien, ça aussi, c’est fini, n, i, ni, fi-ni ! Et puis, pour l’auto, je te préviens charitablement : à la moindre éraflure, à la plus petite bosse, je te pèle les fesses et te mets le cul en sang. Et maintenant, fiche-moi le camp ! »
Je laisse ma Belle-Sœur à ses rêves, mais moi, j’ai encore du travail. Bien qu’elle ne se soit pas étendue sur le sujet, je sais qu’ici, je n’ai pas
intérêt à regimber, ni à traînasser.
À part le fait que ma Belle-Sœur se montre plus tatillonne et plus pressée que ma Femme, qu’elle me rouspète plus souvent dessus et qu’elle a la gifle et le coup de pied plus lestes, je ne trouve guère de changement dans mes occupations serviles. Levé à six heures – parfois à cinq, s’il le faut ‑, je ne suis jamais « au lit » dans ma canfouine (si l’on peut appeler cela être au lit !) avant minuit et demi ou une heure du matin, sans guère de repos dans la journée. Encore heureux si, en pleine nuit la sonnette de ma Belle-Sœur ne tinte pas, me réveillant en sursaut et me faisant précipiter à genoux près de son lit.
« Apporte-moi un verre d’eau fraîche ! », « Ouvre (ou ferme) la fenêtre », « Borde-moi mieux » (ou « Tire la couverture »), « Couche-toi par terre à côté de mon lit, j’ai besoin d’une présence »…
Chaque fois, j’ai l’espoir que sa Sœur va imiter ma Femme, laquelle, quand elle émerge d’un rêve tant soit peu érotique, me réclame un « petit service oral »… que j’adore lui rendre, même s’il n’est que très rarement question de ma « satisfaction génitale ». (Ma Femme ne parle jamais de mon « plaisir ». Elle considère que les Femmes ont autant qu’elles le veulent, droit à la jouissance, à des orgasmes multiples, mais que les « mâles » comme elle dit peuvent se contenter de loin en loin d’un simple « soulagement hygiénique » !)
Voilà justement où le bât me blesse le plus à vif. Alors que ma Femme m’utilise très régulièrement pour la satisfaction complète de ses pulsions libidinales ‑ et alors la faire jouir aussi fort que possible constitue souvent la seule jouissance mentale qu’elle me permette ‑, pour ma Belle-Sœur, dans les premiers jours tout du moins, je n’existe pas du tout comme être sexué, apte à ressentir des désirs face à la splendide Femelle qu’elle est.
Je la vois nue, ou pis dans des tenues à damner un pope orthodoxe, je la sers au bain, je la peigne, je lui vernis les ongles des mains et des pieds, je
l’habille et la dévêts, je lui enfile soutien-gorge et petite culotte, porte-jarretelles et bas... et elle ne se soucie pas une seconde du fait que je la désire comme un malade et que je bande
comme le baudet que je suis.
Pas une fois, dans ces premiers jours, elle ne fait allusion à mes érections (je devrais écrire : mon érection, car elle est quasiment permanente). Mieux : pendant que fais rouler un
bas sur sa cuisse, sous la jupe, pour le fixer aux jarretelles, elle pose son autre pied sur ma tige qui tend la gandoura et, alors que mon sexe lui fait une vraie cale qui ploie à peine sous le
poids de sa voûte plantaire, elle fait semblant de ne s’apercevoir de rien ! Au moment où, tout vibrant du désir de la satisfaire sexuellement, je pose de chauds baisers sur le cerne noir
des bas, sur les jarretelles, sur la peau nue, toute tiède, lisse et odorante, et où j’attends, j’espère une phrase du genre « Maintenant, suce-moi et montre-moi ce que tu sais faire avec ta
bouche et ta langue pour faire jouir une Femme », ma Belle-Sœur dit tout simplement, en écrasant négligemment mes attributs virils sous son talon :
« Ma grande Sœur a bien raison. C’est quand un esclave est, comme toi, capable de dérouler correctement des bas sur les jambes de sa Maîtresse, sans pli ni torsade, et de les fixer
correctement aux jarretelles, pour que leur couronne soit bien large, bien unie, bien régulière, et qu’elle fasse chanter la cuisse, qu’elle peut enfin se dire "Je l’ai bien
dressé !"… »
Dès dix heures du matin, moment où je vais lui servir son petit déjeuner au lit, soit lui tenant le plateau, soit selon ses désirs lui suçant les
orteils....
....ma Belle-Sœur me maintient donc, par son exhibitionnisme naturel et son indifférence totale à mes réactions, dans un état d’excitation continu, qui ne débouche sur aucun exutoire. Cela
fait de moi un être tendu ‑ ce que j’essaie de camoufler de mon mieux ‑ et irritable – ce que je me garde bien de montrer. Et pourtant, en même temps, je sens que ce déni de mes
pulsions masculines, ce déni de moi tout entier, me fait glisser un peu plus bas sur l’irrésistible pente de la soumission.
C’est-à-dire, en somme, que je me sens à la fois le plus malheureux des « hommes »… et le plus enviable des esclaves !
Comme presque tous les ilotes modernes, j’ai des compensations secrètes, toujours les mêmes, celles que je pratique aussi avec ma Femme. Comme, entre autres tâches, je dois laver à la main les dessous somptueux et coquins de ma Belle-Sœur, je voue un véritable culte à ses petites culottes, et, à la pensée de sa gourmandise sexuelle aussi, librement satisfaite, dans l’état de manque et de continence totale où je macère depuis si longtemps, me rend fou.
Un après-midi, ma Belle-Sœur étant sortie en ville, je range sa chambre et tombe sur un tiroir de commode plein de vibromasseurs en tout genre. C’est le début en France de ces engins de plaisir féminin, « sex toys » beaucoup moins jolis et bien moins variés et perfectionnés qu’ils ne le sont de nos jours. Il y a aussi une douzaine de godes de plusieurs matières et tailles, souples et durs à la fois et imitant à la perfection un gros et long pénis noir ou blanc. Modestement membré comme je le suis, j’enrage secrètement de voir ces splendides « morceaux ». Des morceaux de reine, pour des jouissances de reine ! Je flaire tous ces membres virils d’artifice, je les lèche, je les suce, je les enfonce dans ma gorge à m’en donner des haut-le-cœur.
Ce qui me ramène à la raison, c’est la pensée que, non seulement, je dois supporter stoïquement ce sacrifice en faveur de cette Femme à qui la mienne m’a donné, mais que je dois le lui offrir volontairement, en renonçant de moi-même au plaisir que je pourrais prendre sans qu’elle le sache. Parce que jouir en cachette d’elle, et sans qu’elle m’y ait autorisé, serait la trahir. Et cela, je ne le veux pas, je ne le peux pas.
*
Dans son quartier (déjà pas mal friqué à l’époque, mais c’est pis aujourd’hui), ma Belle-Sœur fréquente des bars de haute tenue où les beaux jeunes gens aussi désœuvrés qu’argentés ne sont pas rares. Je l’ai entendue dire au téléphone à une amie que ce sont, selon ses propres mots, ses « viviers à étalons ». C’est là qu’elle va « à la pêche au gros » (une autre de ses expressions) quand sa libido devient impérieuse.
Elle m’y emmène parfois. Elle vérifie d’abord que le collier de son « clébard » défunt va à mon cou et, comme c’est le cas, elle me le fait ceindre. Ensuite, je dois enfiler une chemise blanche et un pantalon moulant noir, sans rien dessous. Dans la manche droite de la chemise, reliée au collier, passe la laisse en cuir de feu le chien, dont la boucle terminale se dissimule sous le tissu du poignet, bien qu’elle ait tendance à ma grande honte à en dépasser.
Dans la rue, mine de rien, ma Belle-Sœur saisit la laisse et, comme elle la tient raide, je suis obligé de marcher un peu de biais, penché vers elle. De loin, on peut croire qu’elle me tient par la main, bien que mon allure penchée doive paraître bizarre. De près, quelqu’un d’un peu avisé verrait tout de suite de quoi il retourne. De temps à autre, pour s’amuser sans doute, ou pour me rappeler qu’elle a tout pouvoir sur moi, ou pour intriguer encore plus les témoins que nous croisons et dont les regards sont pleins de curiosité, ma Belle-Sœur imprime une secousse à la laisse, ce qui m’occasionne des torsions du cou et de drôles de mouvements de tête.
Une fois dans le bar, ma Belle-Sœur fait mine de ne pas voir que tous les regards, essentiellement masculins, se tournent vers elle et que les conversations meurent sur son passage, se noient dans son sillage parfumé. Cette bombe de beauté et de sensualité (parfaitement consciente de l’émoi qu’elle crée) va sereinement vers le comptoir, le patron la salue avec déférence, elle se juche sur un haut tabouret, moi debout à son côté.
Comme toujours, la fabrication de la jupe de ma Belle-Sœur n’a pas été trop gourmande en tissu et, quand elle croise les jambes, elle pourrait, si elle le voulait, les dévoiler très haut, jusqu’au-dessus de ses bas. Mais je suis obligé d’admirer son savoir-faire de vraie vamp. Son attitude est on ne peut plus provocante, un redoutable piège à mâles, mais jamais vulgaire. Elle laisse deviner davantage que voir, mais c’est cela qui, précisément, attire irrésistiblement l’œil des hommes et suscite leur désir… d’en voir plus et de « posséder » cette Femme qui, en fait, les possèdera.
Par exemple, sous le tissu mobile et souple, ma Belle-Sœur laisse à peine deviner la couronne noire de ses bas et c’est seulement quand elle décroise
les jambes que, dans un éclair fugitif et frustrant, on aperçoit fugacement la chair nue de ses cuisses, ce qui crée un instant de silence lourd pendant que chaque homme présent est traversé d’un
flash d’envie. C’est ça, la classe !
Ma Belle-Sœur se commande un baby puis, comme le garçon se tourne sur moi pour me demander ce que je désire, elle lui agite la main devant le visage pour lui signifier… que je ne
« désire » rien ! Le serveur a bien l’air un peu étonné mais ces gens-là voient tellement de bizarreries qu’ils sont blasés. Celui-là se remet tranquillement à essuyer les
verres.
Dégustant lentement son whisky et fumant avec des gestes gracieux et rejetant la fumée de façon sensuelle, la bouche levée et entrouverte, ma Belle-Sœur passe parfois une main le long de mon poignet, sous ma manche, et s’empare de la dragonne de la laisse. Tendant alors le bras, elle me force à me courber. Je me dis que, peut-être, certains clients se rendent compte de ce qui se passe mais curieusement je ne m’en sens pas mort de honte. Comme si tout cela était normal, naturel.
Comme il est normal et naturel que je me hâte de ramasser le briquet que ma Belle-Sœur vient de laisser choir et que je lui tends en baissant les yeux. Cette fois, c’est dans l’ouverture de ma chemise, sous le collier, qu’elle passe trois doigts pour m’attirer vers elle et me chuchoter :
« Idiot, il fallait en profiter pour me baiser le pied ! On recommence ! »
Et le briquet tombe à nouveau. Et je le ramasse de nouveau, mais cette fois, en me redressant, je m’arrange pour saisir du bout des doigts le talon de
ma Maîtresse et pour poser subrepticement mes lèvres sur le cuir brillant de l’escarpin qui est de mon côté et que j’ai brossé et léché (semelle comprise) ce matin même. Jamais ma Femme ne m’a
infligé une telle Domination en public. Et je me dis que ma Belle-Sœur pourrait aller plus loin, beaucoup plus loin, pour peu que l’envie lui en vienne, parce qu’elle est Femme à donner corps à
toutes ses envies…
Ma présence dissuade peut-être les dragueurs de venir à ma Belle-Sœur, de lui offrir un verre et de la « baratiner ». (« Mais tu sais, me dira-t-elle plus tard, il arrive que ma beauté et ma sensualité à fleur de peau les paralysent, que je leur fasse peur, qu’ils craignent de ne pas être à la hauteur, et souvent c’est moi qui dois attaquer. J’aime mieux ça d’ailleurs, car je préfère choisir qu’être choisie… »)
Or, je sens que ma Belle-Sœur a envie d’un homme, d’un vrai, dont elle pourra tirer beaucoup de plaisir. Et je n’en ressens que plus douloureusement le mépris qu’elle a de mon désir à moi. D’accord, je suis certainement moins « musclé » que ces beaux jeunes gens baraqués, mais j’ai une érection durable et, surtout, je suis dressé à ne pas éjaculer si cela m’est interdit, ce qui laisse à la Femme tout le temps qu’elle veut pour « venir ». Je me sais parfaitement utilisable, mais totalement délaissé.
Elle donne une secousse à la laisse.
"Regarde-moi ! (C’est à peine si j’arrive à soutenir quelques secondes son regard.) Tu me gênes, maintenant. Tiens, voici mes clés. Tu vas
retourner à l’appartement et trouver de quoi t’occuper. Je ne pense pas que tu aies fini d’entretenir toutes mes chaussures…"
"Moi, je reste et je ne sais pas à quelle heure je rentrerai, mais quelle que soit l’heure, je veux te trouver à m’attendre dans l’entrée, prêt à me servir. Allez, fiche-moi le
camp ! "
Et ma Belle-Sœur lâche la laisse. Je me penche pour lui baiser la main mais elle me repousse sèchement et me donne un coup de pied discret dans le tibia, de la pointe de son soulier. Je tressaille de douleur et déguerpis.
(À suivre…)
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