Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 09:13

Voici le dernier épisode de cette longue immersion sur une autre planète où il y a comme une inversion des valeurs dominantes.


Je remercie de nouveau Charles de nous avoir laissé partager cette tranche de vie plutôt "croustillante", je ne remercierai pas les "habitués" du site, de plus en plus constipés du clavier, ce qui Me conforte dans Ma volonté d'arrêter de publier.....


(...)Katia avait suivit l'histoire comme moi, je pense avec un peu d'étonnement, elle demanda à Irina s'il n'était pas dangereux pour un homme de rester dans cet état de frustration en permanence. Celle-ci lui répondit qu'elle pratiquait le "milking" une ou deux fois par mois et qu'elle voulait bien lui faire une démonstration tout à l'heure. Katia accepta avec enthousiasme, salua chaleureusement Irina et nous rejoignîmes nos appartements.
Katia commanda une collation qu'elle fit apporter dans la chambre, nous étions plutôt silencieux l'un et l'autre, perdus dans nos pensées.
"Que penses-tu de tout çà ? " me dit-elle.
Outre le fait que je n'en savais trop rien, et qu'il est infiniment compliqué et hasardeux de porter un jugement sur des choses telles que celles-là, je répondis que si Viktor était l'un de mes amis, je lui conseillerais fortement de s'éloigner d'Irina, mais que d'un autre côté, tout laissait à penser qu'il avait provoqué lui-même cette situation, qu'il la vivait pleinement, et qu'il pourrait y mettre un terme le cas échéant, car il paraissait être un homme assez puissant et solide pour se sortir d'un tel état de fait s'il ne lui convenait plus. Ceci expliquant cela, la relation marquée d'impuissance qu'il vivait en privé compensait peut-être une situation professionnelle trop stressante et écrasante de responsabilités.
"Je sais, mais çà me gène un peu" dit-elle, "et surtout, çà me renvoie à moi-même, à ce que je fais moi. Tu sais, en ce qui concerne Slave, il est toujours plus en demande, en demande de sadisme, de cruauté, d'humiliations...

....si je l'écoutais..." dit-elle en soupirant, et comme je la voyais très émue, je la pris dans mes bras, lui caressait doucement la nuque, elle se lova contre moi et je la berçai doucement, passant ma main dans ses cheveux.
Nous avions programmé notre départ pour le lendemain dans l'après-midi, je commençais à penser, qu'elle et moi, faisions un petite overdose de sm ...:-)
Nous décidâmes néanmoins, puisque nous étions là, d'essayer de profiter à fond de notre séjour et de remettre à plus tard ces réflexions existentielles. Peut-être, après tout, cette expérience nous permettrait-elle de mieux nous situer l'un et l'autre.
"Il n'y a que toi pour me rassurer comme çà" me dit-elle, tout en se serrant un peu plus fort contre moi.
La fumée de la "blue pollen" que j'avais emmené nous permis  de mettre un terme définitif à nos errances :-) et de nous replonger dans l'ambiance très "planète sm" dans laquelle nous nous trouvions. (Merci à Maestra Maeva pour cette appellation de son cru qui colle à merveille à ma petite narration )
Il commençait à régner une activité intense au sein d'OWK, dans les jours qui suivaient, la Reine des lieux devait faire son apparition pour une fête ou célébration dont j'ai oublié la teneur.

Arrivaient Maîtresse et esclaves participant à cet événement.
Cela nous permis de faire la connaissance de Madame Ina, une dame d'OWK tout à fait charmante qui paraissait prendre part activement à l'organisation, elle nous salua chaleureusement, s'enquit de notre séjour ... était-il agréable ? ... comme nous l'avions imaginé ?
Nous répondîmes qu'il dépassait nos espérances ! :-)
Katia portait une robe courte en lamé, très échancrée sur le dos, des escarpins à talons aiguilles, elle était magnifique, à chaque minute, son sourire me faisait fondre.
Elle avait fait un petit détour par le hall d'entrée pour s'enquérir de slave, dans son "box", à dire une boîte noire dans laquelle il était enfermé.
Dès qu'il entendait retentir l'avertisseur dont la boîte était équipée, il n'avait plus qu'à sortir la tête au niveau du sol, et s'affairer sur les chaussures de la dame qui se trouvait là, la tête au niveau de ses pieds, sans même la voir.
Et comme je l'ai dit précédemment, il y avait de plus en plus d'agitation et d'effervescence, il m'était dans l'idée qu'il n'allait pas chômer.

Katia me dit qu'il nageait dans le sous espace, bien qu'elle n'utilisa pas ce terme inconnu de nous à l'époque, qu'il se confondait en remerciements et termes élogieux pour décrire la merveilleuse expérience qu'elle lui permettait de vivre là.
Pour enfoncer le clou, elle lui avait répondu qu'il parlait trop et qu'elle préférât qu'il utilisât sa langue d'une manière qui lui convenait bien mieux : en lustrant ses chaussures. Il s'était exécuté avec une ferveur quasi mystique.
Katia rassurée, je la sentis prête à reprendre le rôle autoritaire et despotique qui lui allait si bien.
Irina avait organisé une "petite réception" afin de discuter entre dames du thème de la chasteté chez l'homme... expérience pratique à l'appui.
Je dois vous dire que si la ceinture de chasteté est très à la mode actuellement, il n'en était pas de même à l'époque et j'étais très curieux de voir ce qui allait se passer.
Il y avait là, en plus de nous deux, une autre dame, d'un certain âge, accompagnée de son chien, comme elle l'appelait et qui s'était mis à quatre pattes pour lui servir de repose pieds.

Irina vanta les mérites de la chasteté chez le mâle, expliqua le fonctionnement de la ceinture en la manipulant sur Viktor avec beaucoup d'adresse, lui faisant enlever, puis remettre, et comme le pauvre fût pris d'une érection au plus mauvais moment, elle l'envoyât passer ses attributs sous l'eau glacée, histoire que "les choses puisse reprendre leur place" sans trop de difficultés.
J'observais les mains soignées d'Irina, ses ongles démesurés recouverts d'un vernis rouge et sombre, tirant sur le pourpre et me fît la réflexion un peu idiote qu'elle devrait rencontrer certaines difficultés, si d'aventure, elle devait se remettre à taper à la machine.
C'est tout moi çà, la tête dans la lune, mais les pieds bien sur terre... une constante !
La ceinture était pourvue d'un dispositif qui rendait très douloureuse , sinon impossible, toute érection et preuve à l'appui, elle le fît s'agenouiller devant elle pour lui lécher les bottes

 tout en le gratifiant de quelques coups de cravache, ce qui eut immédiatement l'effet escompté, à dire de provoquer chez le pauvre diable un début d'érection assez douloureuse pour le faire se tortiller aux pieds de sa Maîtresse.

Elle essaya de calmer ses ardeurs immédiatement en lui assenant plusieurs coups sur les fesses, ce qui provoquât exactement le contraire de l'effet attendu et fît beaucoup rire toutes les dames présentes.
Je ne pus moi-même réprimer un sourire.
Viktor était un authentique masochiste.
L'autre dame présente montrait beaucoup d'enthousiasme et dit qu'elle allait commander immédiatement cette ceinture pour le catéchumène qui lui servait de repose-pied.
Katia me lança un regard qui en disait long, je savais qu'à tous les coups elle reviendrait sur ce sujet par la suite.
C'est alors qu'Irina expliqua que pour éviter tout problème de santé, elle pratiquait le "milking" ou traite de l'esclave une fois toute les trois semaines environ, en procédant de la manière qu'elle voulait bien nous  montrer immédiatement et qui permettait l'évacuation du liquide séminal sans érection ni manipulation de l'appareil génital masculin... et sous-entendu sans plaisir...
La proposition fût acceptée avec enthousiasme !
Je pensai que le degré d'humiliation de Viktor allait atteindre son paroxysme, d'être ainsi exposé... trait devant deux parfaites inconnues.
Katia trouva une excuse pour me renvoyer à la chambre, voulait-elle garder certaines informations pour elle ou atténuer la gène de Viktor ?
A mon sens, un peu des deux. Puis elle me connaissait, voyez-vous, je ne suis pas très "médical" dans mes rêveries fantasmatiques.
J'ai dû subir plusieurs opérations et tout ce qui ressemble à : odeur d'antiseptique, gant de caoutchouc, seringues et autres "joyeusetés" s'apparente plus pour moi à un véritable cauchemar qu'à quelque chose de formidablement excitant. Puis en somatique avéré, il suffit que je voie une maladie en photo, par exemple, pour que, tout de suite après, je me demande si je ne vais pas attraper la maladie en question, ou pire encore, commencer à en ressentir les symptômes.
Nul n'est parfait, me direz-vous, et je vous répondrai qu'il est très aimable de votre part d'essayer de me remonter le moral dans une situation comme celle-ci :-)
Je rentrai donc à la chambre et me jetai sur le lit, fermais les yeux, pour revisiter par la pensée tous les événements récents à "la lueur de mon âme".
Alors, vous vous attendez peut-être ici à la description d'une scène torride et "diablement sm" (encore une fois, je vous plagie,
Maestra Maeva
:-)))) dans les minutes qui vont suivre ? Et bien même pas, figurez-vous, je m'assoupis comme un gros bébé la tête remplie d'images, de sensations et d'émotions.
Quand elle rentra, Katia arriva à se glisser dans le lit sans m'éveiller.
Souvenir...
"Je m'éveillai tard dans la nuit et fis glisser les draps pour te regarder dormir, nue, observer la courbe de tes hanches, tes épaules se soulever lentement, au rythme de ton souffle...

Je m'approchai alors de toi, de ton dos, glissai délicatement mon bras sous ta nuque, veillant à ne pas te réveiller trop vite...
Je t'ai d'abord entouré, enveloppé d'une aura de tendresse, de douceur, de chaleur... embrassé la nuque tout en me serrant contre toi...
Mes mains glissèrent vers tes seins, tellement sensibles, que le premier frôlement les rendit durs... érigés... même dans ton sommeil... impossible alors de résister à la tentation de les caresser, d'abord délicatement, puis un peu plus fort, de les faire rouler entre mes doigts... tandis que ma langue se promenait autour de ton oreille, s'y introduit...
D'un immense soupir, te réveillant comme dans un rêve, tu tournas la tête, dans un ultime effort, tandis que mon sexe érigé se frayait un chemin entre tes fesses...
Ton regard croisât le mien, mais une fois n'est pas coutume, tu baissâs les yeux, de cette façon qui voulait dire que cette fois, tu acceptais d'être soumise à mon désir... mais surtout au tien...
Tu t'es cambrée... empalée... mes mains te saisirent les hanches, te ramenant à moi encore un peu plus... nos deux corps vibrant à l'unisson d'un plaisir partagé...
Un homme et une femme, sans plus d'artifice, et rien d'autre qu'un désir charnel et animal."............


Epilogue.
Sans plus aucun événement vraiment marquant, nous quittâmes OWK le lendemain en début d'après-midi.
Tant que nous étions encore seuls, Katia m'expliqua ce que je savais déjà, à dire, que le fantasme de slave était de passer ces quelques jours sous la férule de sa Maîtresse,  tandis que celle-ci s'enverrait en l'air avec son amant. Le tout corsé d'un régime très dur à son égard et d'une bonne dose de fétichisme.
"Ah bon ?" dis-je de l'air pénétré de quelqu'un qui vient vraiment d'apprendre quelque chose de nouveau, et lui rétorquai qu'elle avait l'art de joindre l'utile à l'agréable. Nous partîmes tous les deux d'un grand rire.
Nous fîmes nos adieux à Irina, nous embrassâmes chaleureusement en nous promettant de rester en contact, puis nous dirigeant vers la sortie, nous aperçûmes Viktor au pilori, prisonnier d'un carcan de bois, décidément, elle ne lui laisserait aucun moment de répit !

Je raccompagnai Katia et slave à l'aéroport.
Il  était radieux, me remercia chaleureusement, "sans vous, il m'eut été impossible de réaliser mon rêve" me dit-il.
Avant de partir, Katia me remit une enveloppe en me demandant de ne l'ouvrir que plus tard, je l'embrassai, lui confirmai que je rentrais dans les prochains jours et que je lui téléphonerais dès mon retour et peut-être même avant.
Quand j'ouvris l'enveloppe, elle contenait un chèque, émis par slave qui couvrait tous les frais de mon séjour. Si je pensai dans un premier temps à lui renvoyer, je me dis que, finalement, cela faisait certainement partie de son scénario et que faire çà risquait de le décevoir.
Je gardai donc le chèque.
Quelques jours plus tard, nous donnions un concert gratuit pour une association locale qui prenait en charge les femmes victimes de violences conjugales.
Je barrai le chèque au nom de l'association et le remis en mains propres à la directrice de l'établissement en me disant que ce n'était peut-être qu'un juste retour des choses.


Vivre ce type d'expérience suscite en moi un tas de questions auxquelles je ne peux toujours apporter aucune réponse : jouons-nous avec le feu ? Vaut-il mieux scénariser notre sexualité qu'être victime de nos pulsions dans la vie de tous les jours ? Peut-être, mais le dérapage n'est jamais loin, car les choses sont parfois bien plus compliquées qu'elles n'y paraissent.

Aucun rêve n'est inaccessible ... mais le chemin qui y mène... parfois très long....


Merci au site www.owk.cz pour l'utilisation de leurs photographies.....
Par MAEVA - Publié dans : Littérature
Ecrire un commentaire - Voir les 34 commentaires
Retour à l'accueil

Commentaires

La première photo fait froid dans le dos....ce portail austère, ces fenêtres allumées (qu'y a t'il derrière?), je vous imagine, dans quelques mois, arriver à la tombée de la nuit, votre chien (anxiogène grave!) à vos côtés, avec tous les bagages.....et vous sonnez à la porte....
commentaire n° :1 posté par : toutou74 le: 27/02/2009 à 11h48
Il est vrai que cette photo est inquiétante et je pense que c'est voulu, rien à voir avec le portail d'un village du club med que j'ai beaucoup fréquenté.....nous arriverons sans doute de nuit, notre avion attérissant à Pragues à 20h.....ce sera en juillet et pour sept jours en pension complète, le chien sera Mon "invité", ce qui lui attribue un statut désirable, dans la hiérarchie de ce monde....il est rassuré, mais comme tu l'évoques avec justesse, ça va lui faire drole quand il sera devant le portail avec Moi....
commentaire n° :2 posté par : MAESTRA MAEVA le: 27/02/2009 à 12h27
Eh oui, Charles, tu me demandais de te dire ce que je pensais de la fin de ton histoire : pas simple. Je ne te dirai pas grand chose car je suis dans la même perplexité que toi. Ou alors, il faudrait développer un raisonnement sur des pages et des pages, et sans garantie d'éclaircissement ; d'autres plus intelligents s'y sont essayé.
On dirait qu'on serait un équilibriste sur un cable tendu entre deux pins des Landes le jour de la tempête. D'un coté le sadisme, la maltraitance, la prostitution, le goût du lucre, de l'autre le plaisir, les pulsions maîtrisées, les cadeaux sincères, le jeu, la sexualité ludique, catharsis temporaire. Faut-il être prudent? Mais où  la prudence doit-elle s'arrêter afin que l'effet du jeu ne soit annihilé?
commentaire n° :3 posté par : chien gégé le: 27/02/2009 à 13h26
Maestra divine maitresse,
Super texte comme d'habitude.Une expérience vraiment surprenante.
Est-ce vraiment possible tout ça?
Très extant.
commentaire n° :4 posté par : petit caniche le: 27/02/2009 à 14h21
Bonjour,
Merci pour ce merveilleux voyage sur cette planète qui pour beaucoup d'entre nous restera à jamais innaccesible.
Pour ma part j'ai vraiment apprécié ce voyage, tout était vraiment réunis pour nous faire passer de bons moment. Des acteurs tout à fait crédibles, un narrateur qui savait nous tenir en haleine, les illustrations toujours en adéquation avec le texte, tout vraiment pour plaire à des spectateurs comme nous.
Merci et encore toutes mes sincères félicitations à tous.
commentaire n° :5 posté par : un fan le: 27/02/2009 à 14h23

Comme tous les soumis,
Comme tous les esclaves en herbe, dans l'âme,Comme tous les soumis expérimentés,

Qui n'a pas rêvé sur les photos alléchantes, sur les "filminos", sur le site d'OWK...

Tous, je suppose que toutes les personnes soumises, et peut être toutes les personnes dominantes ont rêvé, fantasmé devant ces images, ces photos, et ces films, voire, ces écrits.

Alors un grand, grand merci à Vous Madame, d'avoir publié ce récit, et un grand, grand merci à l'auteur, Charles qui a de même usé de son temps, afin de nous éclairer tout, sur le "Mais comment est ce à l'intérieur ? Comment y vit-on ?"...

J'ai de même fortement apprécié certains passages désacralisant totalement la chose, ramenant le domaine, tout de même à son but ultime qu'est celui de mêler plaisir, à un coté beaucoup plus terre à terre, irrévérencieux, mais tellement lucratif... et nous rappelant la vraie et cruelle réalité dans laquelle nous vivons.

Alors, tout simplement GRAND MERCI, à l'EDITEUR qu'est Madame, et GRAND MERCI à L'AUTEUR qu’est Charles. Grand merci à tous deux…

Freddom.

commentaire n° :6 posté par : freddom le: 27/02/2009 à 14h36

Concenrnant les commentaires liés au portail . . .

Comme tout Homme
[( dans le sens large, à comprendre la race humaine, homme, et femme; c'est d'ailleurs pour cela que j'y ajoute un "h" majuscule ), c'est aussi un clin d' œil de ma part à la Maîtresse de ces lieux , pourquoi ne parle t on pas de la race " Femaine "... Sourires... Ainsi, j'usse pu écrire comme toute Femme ... Mais je m'égare présentement - excusez moi.]

Je disais donc, comme tout Homme, nous avons une face cachée, enfouie en nous, au plus profond de nous même, le sadisme, et, le masochisme en font intégralement parti. Alors, cette photo si terrible, est parfaitement choisie, ne le pensez vous pas ? Cette image n'est autre que la sémantique de notre moi profond, le reflet de ce qui pourra être lorsque le fameux portail se refermera derrière nos talons, l'abris de nos fantasmes insondés jusqu'alors... car c'est bien de cela qu'il s'agit, une fois le portail fermé de plonger dans ce fantasme, dans ce rêve...Qu'il faut ou non réaliser. . . Une question que je désirerai poser à Charles, lui ayant été entre ces murs ?

"Qu'advient il de celui pour qui le "fantasme" serait tué, une fois entre ces murs ? quand est il de l'esclave qui ne pourrait plus vivre ni supporter une telle pression de soumission ? "

Et, si je puis me permettre , une question posée à la MAitresse de ces lieux, à savoir, de manière profonde, et au niveau psychologique, qu'entendez vous par, et, qu'appelez vous par : "le sous espace". ?

Vous remerciant pour la suite donnée à ses questions.

Respectueusement.

Freddom.

commentaire n° :7 posté par : freddom le: 27/02/2009 à 14h56
Merci pour cette histoire palpitante et pleine de rebondissements.
L'OWK est décidément un monde à part qu'il est difficile d'appréhender complètement même en y ayant séjourné. Je reste pour ma part mi figue mi raisin quand à la vie qu'endurent les pensionnaires, quand bien même je crois qu'aucun d'eux n'y est retenu contre sa volonté.
commentaire n° :8 posté par : amabotte le: 27/02/2009 à 22h29
Le sous espace est cette sensation planante que peut vivre le soumis lorsqu'il est à sa juste place, entre le sol et les Pieds de sa Domina.....cette sensation serait induite par une production des morphines naturelles du corps, les endorphines que connaissent bien les sportifs. Mon chien l'a retrouvé hier après midi, hier soir aussi, après avoir subit un long piétinement avec hauts talons, après lui avoir marché dessus, après 100 coups de cravache (intensité modérée....), je l'ai tenu sous Mes Pieds nus pendant plus d'une heure......ce fut sa prise de refuge hebdomadaire, celle qui le ressource et lui permet d'affronter le monde impitoyable....le sous espace qui est sensation éphèmère et qui est BONHEUR.....
commentaire n° :9 posté par : MAESTRA MAEVA le: 28/02/2009 à 11h53
Bonsoir Madame Maeva, vous l'avez tenu sous vos pieds nus pendant plus d'une heure, avez vous joué à essayer de le faire éjaculer malgré l'interdiction? Si oui, combien de temps a t'il tenu?
commentaire n° :10 posté par : toutou74 le: 28/02/2009 à 23h18
Oui Maestra, j'ai déjà vécu la sensation que Vous evoquez, j'avais alors ressentit une grande plenitude intellectuelle mais également physique, j'aime cette définition du sous espace permettant d'affronter la réalité bien ressourcé. Merci pour Vos articles et Vos reflexions de qualité. Quel plaisir d'être de retour avec Vous.
commentaire n° :11 posté par : sous bottes le: 01/03/2009 à 08h59
J'aime assez cette histoire, cependant, j'ai du mal à m'imaginer dans la situation car le contexte de l'OWK me parait bien lointain. j'attends plutot avec impatience la suite de la belle soeur, situation plus proche de celles que je pourrais rencontrer dans ma réalité. Alors, cela me fait plus vibrer même si la qualité litteraire y est moins présente. vite la suite de la Belle Soeur MERCI d'avance Maestra
commentaire n° :12 posté par : sous bottes le: 01/03/2009 à 09h02
Oui, nous avons fait le petit jeu qui consiste à annoncer un chiffre qui indique le temps minimum où l'esclave ne doit pas éjaculer, pendant que la "tortionnaire perverse" fait le maximum pour le faire craquer, à l'aide de ses deux pieds. Sachant sa résisatance, j'ai mis la barre trè_s haut en annonçant le chiffre 60, soit une heure....peu d'hommes y résisteraient, et bien lui, oui! C'est lui qui a gagné....
commentaire n° :13 posté par : MAESTRA MAEVA le: 01/03/2009 à 09h08
Moi aussi j'attends la suite, notre ami qui se fait appeler "fan" nous fait attendre!
commentaire n° :14 posté par : MAESTRA MAEVA le: 01/03/2009 à 09h17
....et il a gagné quoi? Tenir une heure nu sous vos pieds sans craquer...il est fort...
commentaire n° :15 posté par : toutou74 le: 01/03/2009 à 12h54
je suis certain que je ne tiendrais pas longtemps Maestra, alors j'ai perdu d'avance et bravo à feet. MERCI divine et perverse Maeva.
commentaire n° :16 posté par : sous bottes le: 01/03/2009 à 18h29
Il a gagné quoi, demande toutou, toujours aussi curieux! Il a gagné d'être autorisé à être absorbé en Moi, à l'issue d'une heure de ce régime, il était toujours très dur, l'anneau métallique devenait très étroit et le serrait beaucoup, je l'ai utilisé comme gode vivant, je me suis empalée sur lui, extra bien.........au bout du compte, il a gardé cet état pendant deux heures, pas mal les cinquantenaires encore sportifs.....
commentaire n° :17 posté par : MAESTRA MAEVA le: 01/03/2009 à 22h45
Deux heures, c'est pas mal, mais moi je peux bander encore plus longtemps, 4 ou 5 heures de suite, c'est possible, je suis très vigoureux....
commentaire n° :18 posté par : Le bouffon le: 02/03/2009 à 06h19
La fin de cette histoire est à la mesure du début, c'est à dire passionnante.
Bravo et merci à Charles pour ses qualités narratives.
Bravo à Maeva pour son site magnifique et la qualité de ses articles.

Un visiteur.
commentaire n° :19 posté par : un visiteur le: 02/03/2009 à 18h32
Tout d'abord, merci à tous ceux qui ont manifesté quelque intérêt pour cette petite histoire, vos compliments me touchent beaucoup !

Pour répondre à chien gégé, oui là se trouve la clé : "ou s'arrêter" je suis d'accord avec toi. Ni trop tôt, ni trop tard ;-) Et, dans la lancée, pour essayer de répondre à Freddom : faut-il chercher à réaliser ce fantasme là ? ou un fantasme en général ? Je n'ai pas de réponse à donner, juste mon expérience : je l'ai fait, j'ai toujours essayé d'aller au bout de mes rêves, je n'ai aucun regret, mais je me rend compte après coup que j'ai quand même, quelque part, "joué avec le feu"...

Je dirais qu'à présent, j'ai plutôt opté pour la solution évoquée par Masoch dans sa "vénus à la fourrure" à la fin de son roman ;-)

Charles.
commentaire n° :20 posté par : bootshine le: 02/03/2009 à 21h41
je trouve très beau de voir que votre chien fait tout pour dépasser ses limites dès que Vous lui "imposer une epreuve", superbe preuve d'attachement et d'amour profond. Il faut une sacrée volonté pour tenir deux heures durant...
commentaire n° :21 posté par : amabotte le: 02/03/2009 à 21h44
Grand MErci à la MAîtresse de ces lieux magiques pour son cour de psychologie, et, pour ses explications. JE vous remercie, MAitresse de ces lieux d'avoir usé de votre temps si précieux pour m'apporter réponse.

Merci à toi, Charles, qui nous a permis de vivre de fort belle manière cette aventure de l'intérieure, merci pour ta réponse. Je suis entièrement en accord avec le fait de toujours " aller au bout de ses rèves".
A cela j'ajouterai tout simplement que :

"L'innaccessible ne doit exister que dans nos rèves".

Et toi, justement tu as su repoussé cet innaccessible dans tes rèves. . .

Freddom.
commentaire n° :22 posté par : freddom le: 03/03/2009 à 00h22
Je suis bien d'accord avec toi, Charles. Moi aussi j'ai tout fait pour réaliser mes rèves et pas seulement dans le domaine sexuel. J'ai eu la chance d'y arriver, mais ça m'a coûté cher dans d'autres aspects de ma vie et j'ai moi aussi "joué avec le feu", physiquement et moralement. Là aussi, j'ai conscience d'avoir eu parfois beaucoup de chance là où, pour d'autres, ça tourne mal. Je n'ai pas de regrets non plus, au contraire, j'ai la sensation par moments d'une sorte d'ataraxie, de recul, on dirait aujourd'hui de "zen attitude". Mais pas toujours, Satan n'est pas encore mort!!
commentaire n° :23 posté par : chien gégé le: 03/03/2009 à 09h18
Et merci pour m'avoir donné l'occasion de relire la conclusion de la Vénus à la fourrure.
commentaire n° :24 posté par : chien gégé le: 03/03/2009 à 09h20
Chien gégé qui est un chien intello comme le Mien évoque l'ataraxie....veut il par là évoquer une certaine quiétude de l'esprit? Quant à la Zen attitude, c'est une vraie "tarte à la crème" que l'on met à toutes les sauces, tout le monde parle de Zen, peu savent ce que c'est....demandez à Mon chien qui a pratiqué Zen et arts martiaux traditionnels du pays du soleil levant.....le Zen est une voie difficile faite de rigueur, rien à voir avec ce nouveau concept qui fait vendre.....
commentaire n° :25 posté par : MAESTRA MAEVA le: 03/03/2009 à 11h06
....et je n'aime pas beaucoup les dernières lignes de la Vénus à la fourrure, cette conclusion est moraliste, elle contredit tout ce qui précède, c'est un livre à ré-écrire, à adapter au monde de maintenant......à vos plumes, ou dois-je l'imposer à feet le chien, ce canidé scribouillard?
commentaire n° :26 posté par : MAESTRA MAEVA le: 03/03/2009 à 11h11
Oui, Vous avez raison, je n'aurais pas du employer cette expression, que je deteste d'ailleurs, de "zen attitude". C'était une simplification malheureuse.
Oui, une quiétude de l'esprit, une sorte de détachement épicurien. Mais aussi quelque chose qui ressemble un peu au sentiment du devoir accompli, une forme de soulagement. Enfin, en règle générale. J'ai quand-même mes angoisses et mes moments d'abattement, l'ataraxie idéale  des philosophes, je ne l'ai pas atteinte.

M'est avis que Masoch, avec sa conclusion "moraliste" a senti le besoin de se protéger à une époque (et à celle vers laquelle nous allons) où les libertés de moeurs et de pensée étaient limitées et réprimées. 
commentaire n° :27 posté par : chien gégé le: 03/03/2009 à 13h22
....oui, tu as raison, nous vivons dans la standardisation dominante sur arrière fond de crise mondiale....les pauvres vont encore plus en chier, les modes de vie vont être de plus en plus normés, il faut résister à ce modèle de société qu'induit le "sarkozysme".....réfléchir, lire et écrire, vivre sans temps morts, jouir sans entraves!!! ...j'aime bien tes commentaires, chien gégé....
commentaire n° :28 posté par : MAESTRA MAEVA le: 03/03/2009 à 19h54
Chien Gégé, décidément, nous avons plusieurs points en commun
Tout comme toi, le fait d'être passé à l'acte me donne parfois l'impression de pouvoir prendre un certain recul, que ce soit dans ma vie affective ou professionnelle... plusieurs virages à 180 °... là où il aurait été parfois plus facile de me laisser porter par le courant...je ne me gausse pas, car je pense que mes états d'âmes ne m'auraient de toutes façons pas permis de faire autrement...même si parfois, mes démons sont un peu trop haut perchés...

Là par contre où je ne partage pas ton avis, ni le vôtre Maestra, c'est en ce qui concerne la fin de la vénus à la fourrure.

Je pense que cela n'a pas grand chose à voir avec l'époque pour le fond, seulement peut-être dans la forme... j'aurais tendance à penser que Masoch voulait plutôt se protèger de lui-même et que ce qu'il évoque est tout aussi vrai à l'heure actuelle... et je peux en attester, ayant suivi, comme je le disais, un cheminement similaire...

Par contre, je suis tout à fait d'accord avec le fait que nous nageons de plus en plus dans le politiquement correct et la pensée unique et que pour vivre sa vie comme on l'entend et parler vrai, vivre vrai, il faut résister à une certaine "pression" sociale; médiatique, l'ordre tout puissant du "bien pensant"...

Charles.
commentaire n° :29 posté par : bootshine le: 04/03/2009 à 01h33
De nos jours, il manque également de trublions au pouvoir, de provocateurs géniaux chez les artistes. Nous sommes passés au temps de la star academy et autre nouvelle star, des artistes lisses et sans saveur à genoux devant des animateurs qui sont eusx mêmes les vedettes (le monde à l'envers !!). Gainsbourg, Coluche, Brassens, Férré, Thiéfaine...... et tant d'autres qui ont contribué avec leurs rebellions à faire avancer les esprits. Je ne vois plus grand chose à l'heure actuelle ! Maestra a raison, il faut resister au maximum de nos possibilités. MERCI cela fait plaisir de se sentir en communion avec d'autres. Bonne journée Maestra, félicitations encore pour Votre blog qui permet ce type d'échanges.
commentaire n° :30 posté par : sous bottes le: 04/03/2009 à 07h23
Merci sous bottes, je suis en effet (parfois) contente de la tonalité du blog, il a en général un bon niveau, quand je vais sur certains sites SM, je suis consternée par la vulgarité et la nullité ambiante, je ne citerai personne....
commentaire n° :31 posté par : MAESTRA MAEVA le: 04/03/2009 à 10h18
Eh oui, de plus en plus normés, que nous allons être. Normalisés, uniformisés, fliqués, contrôlés. Et ce qui m'effraie le plus n'est pas cette normalisation mais l'adhésion que la majorité des citoyens y apporte. Exemple typique  : le gilet jaune. On peut admettre que son usage soit pertinent et ce n'est pas un motif de révolution, mais pourquoi en faire une obligation? Et surtout, remarquez avec quelle vitesse les gens se sont mis à fayoter en l'exhibant bien étalé sur le siège passager....Ca commence par des petits détails comme ça, des petites rognures de petites libertés individuelles, et puis, une fois les gens accoutumés....
Et ce n'est pas Sarko qui induit celà, il n'est que l'instrument bien dressé de ceux à qui profite vraiment cette évolution, ceux qui sont en train actuellement de fumer des Havanes au bord de leur piscine aux Bahamas en profitant de tout ce qu'ils nous ont pris et vont continuer à nous prendre au motif que c'est la crise et qu'il faut leur donner des aides sinon ce sera la catastrophe(suivez mon regard...) 
commentaire n° :32 posté par : chien gégé le: 04/03/2009 à 16h07
Tu as parfaitement raison lorsque tu évoques le cas du gilet jaune, je l'ai remarqué aussi, les gens sont des veaux béats, et bien contents d'obéir à la standardisation dominante et nivellatrice!!! Il y a vraiment de quoi désespérer.....
commentaire n° :33 posté par : MAESTRA MAEVA le: 04/03/2009 à 22h14
MAESTRA MAEVA
après tous ces commentaires, il n'y a pas grand chose à ajouter ...
la chasteté du male soumis est nomal..
Mais ce qui m'a inquièté ce sont les premières lignes: je ne remercierai pas les "habitués" du site de plus en plus constipés du clavier, ce qui Me conforte dans Ma volonté d'arrêter de publier..
MAESTRA MAEVA, je Vous supplie de ne pas avoir des idées aussi noires avec autant de males "accrochés" à Votre magnifique blog.
je Vous Remercie pour le plaisir que Vous nous procurez
médor
commentaire n° :34 posté par : medor le: 04/03/2009 à 22h33

Présentation

  • : MAEVA DOMINA et ses esclaves
  • MAEVA DOMINA et ses esclaves
  • :
  • : Blog consacré à la gynarchie, à la relation réelle Maîtresse/esclave, et- au fétichisme sincère et absolu du Pied Féminin...promotion des talents littéraires et picturaux, humour, obsessions diverses.... Contact:maevaslave-mail@yahoo.fr
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact

Créer un Blog

Recherche

Texte Libre

Derniers Commentaires

Texte Libre

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés