Lundi 26 octobre 1 26 /10 /Oct 12:33

..... et l'une d'entre elles consiste à vouloir toujours être chaussée de façon impeccable. Je me lève ce matin, je prends mon petit déjeuner pendant que le chien passe l'aspirateur dans ma chambre. Au moment de partir au travail, je m'aperçois que les bottines que je désirais chausser étaient sales. L'esclave est d'autant plus fautif, que je les avais posées sur son bureau comme d'habitude...... il sait que je les veux propres pour le lendemain matin. Il a donc délibérément ignoré mes désidératas, il sera puni ce soir en conséquence, j'ai décidé de répondre au coup par coup, ne plus jamais rien laisser traîner...... "Action? Réaction!".....
Qu'à cela ne tienne, je le bippe (je siffle, il sait que c'est pour lui...), et d'un geste, je lui indique que je le veux tout de suite à genoux devant moi, en position dites d'attente (agenouillé, les mains derrière le dos, la tête basse, le regard rampant vers Mes Pieds...)......



"Tu as vu l'état de Mes Bottines? (gifle...) Dépêche-toi de les cirer, je pars dans dix minutes! Je pourrais t'obliger à les lécher! Tu le feras ce soir à Mon retour! Exécution!"



...... ce stick est pratique, le chien en a toujours un sur lui, il est habituel que lors de nos déplacements en ville, je lui demande de les cirer ainsi, je choisis généralement un parc, un lieu public où je peux être assise sur un banc, fumant une cigarette, téléphonant, pendant qu'il cire mes bottes devant les néophytes éberlués....... mais là, nous sommes dans le huis clos de la maison, dans notre intimité D/s, et Mes exigences peuvent aller plus loin........ j'ai comme une envie de lui faire payer sa négligence.....




...... La direction..... ce n'est pas lui le directeur, mais MOI qui dirige sa vie, quant à ces bandes de papier doux et épais, elles servent à lustrer le cuir après le cirage, mais j'utilise le plus souvent son visage et ses cheveux.......





" Et les semelles? Elles n'ont pas droit à la propreté? Tu croyais te défiler? Tu vas les lécher, tu suceras aussi les talons!"



..... dépassant ses réticences, il lécha les semelles pendant un bon quart d'heure, sa langue était noire...... je gage qu'il a du se précipiter ensuite sur ses bains de bouche! pauvre chochotte!



...... j'exige d'être chaussée de façon impeccable...... dommage d'être contraint à le répéter...... il sera puni.......

Par MAEVA - Publié dans : Esclavage - Communauté : Soumis & Soumises
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Lundi 26 octobre 1 26 /10 /Oct 08:08

..... pour démarrer la semaine avec optimisme,  on peut quand même se demander si Mes Divins Pieds expriment la douceur, ou, à contrario,  une promesse de cruauté?



...... j'attends vos réponses à cette question matinale......


........ le Pied, qu'il soit nu ou chaussé, peut être caressant....... ou délibérément cruel..... un Pied chaussé de hauts talons peut être très cruel et dangereux, il faut savoir se modérer, et surtout éviter de piétiner l'esclave sous le coup de la colère: Maîtresse A a cassé deux dents à Son chien sous les talons de Ses bottes...... ça lui a coûté cher en dentiste!



..... quoi qu'il en soit, lorsque feet-le-chien est sous Mes Pieds, il a une vraie conscience du danger potentiel qu'il encourre, tant que je suis chaussée de talons...... et lorsque j'ote Mes mules ou escarpins sur son visage, il sait que le piétinement est terminé, que je vais passer à autre chose.......



..... mais ne vous fiez pas trop à la représentation de douceur que pourraient suggérer Mes Pieds nus, tant désirés par le soumis........ les gifles de mes Pieds sont parfois implacables....... et j'adore griffer de Mes ongles.....



Bonne semaine!!!!
Par MAEVA - Publié dans : Les pieds de MAEVA
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Dimanche 25 octobre 7 25 /10 /Oct 08:25

..... c'est presque du direct: Quelques photos de la "séance" d'hier soir..... j'espère que vous apprécierez ces quelques clichés reflétant le climat relationnel de ce morose week end automnal.....




"Bottes!!!" L'ordre claque comme un fouet, ma voix est dure, et l'ordre est délibérément ambigu, histoire de le déstabiliser et stimuler son discernement d'être inférieur: Doit-il se coucher à Mes Pieds comme une carpette, doit-il lécher les bottines, ou encore doit-il les retirer?



A ce moment, j'ai envie d'un paillasson humain..... un "paillasson mâle"! Je frotte mes semelles douteuses sur le visage de l'esclave......



...... le talon s'enfonce dans l'épiderme, renouvellant sa marque.....







...... dans le contrat qu'il a signé il y a deux ans,il était stipulé: "aucun de tes orifices tu ne me refuseras..." J'ai pris du plaisir à le violer de la pointe de Ma bottine, elle est entrée sur au moins quatre centimètres......





..... il est "à point", opérationnel pour me servir de gode vivant: Je l'ai chevauché pendant une bonne demi heure, j'ai eu plusieurs orgasmes, lui, il se retenait......



....Mon Pied gainé de nylon a claqué 30 fois sur sa joue, les gifles n'étaient pas frimées!







....... sa langue est passée entre chaque orteil qu'il a sucé un par un...... c'est la Reine Cléopatre qui a inauguré certains soins des Pieds: la salive servile les embellit, à condition que cela soit fait quotidiennement, ce qui est son cas depuis deux mois puisque je l'ai à disposition à mon domicile...... généralement, c'est juste à mon retour du travail qu'il s'occupe ainsi de Mes Pieds fatigués, ensuite, je prends une douche ou un bain......



...... après m'avoir longuement hydraté les Pieds de sa salive, nous sommes passés aux choses sérieuses, ayant des comptes à régler. Je me suis rechaussée (il m'a rechaussé...), il s'est mis nu et à quatre pattes au milieu du salon, il a reçu 32 coups de fouet (punition doublée et consécutive à du laxisme à l'égard de certaines directives non effectuées)...... généreuse, je lui ai donné aussi 50 coups de bottes dans le postérieur, il faut voir comment le cuir claquait sur ses fesses.....  nous continuerons aujourd'hui cet entraînement excellent, mon objectif du week end est 300 coups de bottes!

 

...... encore 250 coups de bottes dans le cul!!!!  
Quel beau dimanche!

Par MAEVA - Publié dans : Supplices et suppliciations - Communauté : BDSM
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Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 13:41
..... et éventuellement à tous.....si les désidératas de l'Une s'accorde avec l'obéissance des autres..... petits mâles soumis à leur libido....













Par MAEVA - Publié dans : Esclavage
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Vendredi 23 octobre 5 23 /10 /Oct 08:46

N'ayant ni le goût, ni le temps d'écrire un long article, vous vous consolerez avec cette jolie galerie fétichiste, préfigurant un week end de dérèglement de tous les sens.......
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...... 26 photos dont huit intrusives..... saurez-vous les détecter, malgré les pièges?











Par MAEVA - Publié dans : Jeux - Communauté : Soumis & Soumises
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Jeudi 22 octobre 4 22 /10 /Oct 09:41

Voici la suite tant attendue de l'histoire autobiographique de Mon chien slavio..... bonne lecture à tous!



Chapitre 4

Ma Belle-Sœur jouit sur ma langue

 

À la porte du bar, je me retourne. Je vois qu’un grand blond quitte sa table, verre en main, et se dirige vers ma Belle-Sœur qui, l’accueille d’un éblouissant sourire. Pour moi, il ne fait aucun doute qu’elle l’aura bientôt dans son lit…

Dans son lit ! Je réfléchis tout en marchant. Elle ne m’a encore rien dit de ses habitudes amoureuses. Va-t-elle amener ce type chez elle ? J’en tremble d’avance. (J’apprendrai à cette occasion que ma Belle-Sœur ne « baise » jamais chez elle. Un hôtel discret, tenu par un de ses anciens amants toujours fou d’elle et à qui elle se donne encore de loin en loin, héberge ses ébats et galipettes. En attendant, j’ai eu une belle trouille de l’entendre jouir dans l’appartement… et peut-être de devoir la servir devant l’autre… ou pis les servir tous deux !)

Sitôt rentré, je vais dans mon réduit quitter mes vêtements et enfiler la gandoura. Au passage, je remarque que la vaste et confortable chambre de ma Belle-Sœur est tout en désordre et que son lit n’est pas fait. J’avais oublié : pressée de sortir, se livrant à mes soins pour sa toilette et son habillement, elle ne m’a pas laissé le temps de faire le ménage.

Je vais donc commencer par là. Je ramasse et range les affaires que, comme à son habitude elle a jetées çà et là, je trie celles qui sont à laver. Bien entendu, je ne peux m’empêcher de fourrer mon groin dans sa petite culotte noire (pas bien grande mais tout de même plus que celles que portent actuellement les Filles). La pressant contre mon visage, je ferme les yeux et m’enivre de ces exaltantes senteurs féminines que je n’ai pas encore eu la chance de goûter en direct. Je porte la main à mon sexe hypertendu. Quelques mouvements du poignet, une délicieuse sensation sur le gland et tout le long de la hampe, l’envie de décharger est déjà là, mais j’arrive à me dominer. Stop ! Retour à l’esclavage ! Respect pour la Maîtresse !

Je m’approche du lit. Près du chevet, sur la moquette, je manque marcher sur un de ces jolis vibromasseurs nickelés, avec une ogive bien lisse, qui se faisaient à l’époque et dont la publicité très publique affirmait qu’ils étaient efficaces pour se masser… le cou ! Ma Belle-Sœur a dû s’en servir pour se donner de la joie et je m’en sens ému, bouleversé même. Je ramasse délicatement le charmant objet, je le flaire, je le suce, ayant ainsi la sensation (bien faible hélas) de humer et lécher le sexe de ma Maîtresse. Pour un peu, je craquerais à nouveau et me masturberais !… Mais je suis un esclave docile et je renonce, bien que tout mon bas-ventre durci me fasse mal.

Le drap du dessous porte encore la marque en léger creux du corps de rêve qui s’y est lové.. Je suis dans un invraisemblable état d’agitation. Je tremble de partout, mes mains sont moites, mon sexe se cabre sans que je le touche, mes testicules se contractent. Je pourrais jouir sans autre contact que celui de ma gandoura. Il me faudrait une douche froide.

Au travail, esclave ! Il n’y a que ça qui peut te sauver ! Je défais les draps et les plie, je secoue la couverture par la fenêtre, puis je refais soigneusement le lit avec du linge propre, tout parfumé de lavande.

Un coup de plumeau et de chiffon à poussière, puis un grand passage d’aspirateur et la chambre redevient digne de la Femme d’exception qui l’occupe. Le soir est doux, je laisse la fenêtre ouverte mais je tire le voilage.

Allons- nous occuper des souliers de Madame en attendant qu’elle rentre, puisque c’est ce qu’elle nous a ordonné.

Je passe au moins deux heures à laver, essuyer, brosser, cirer, passer au chiffon les multiples chaussures, bottes, bottines, bottillons, trotteurs, escarpins, mocassins, sandales… de ma Belle-Sœur.


Non seulement, je porte d’abord ma bouche et ma langue sur tous, y compris sur les semelles, et même celles des bottes d’équitation vraiment sales, mais je me force ensuite à boire dans la cuvette une gorgée de l’eau trouble qui m’a servi au lavage de ces semelles, en me demandant quand même quels sont les risques pour ma santé…

Je me sens une âme de martyr et c’est bon.

Pour finir, un dernier coup d’œil sur mon travail. Le cuir brille, le daim a reçu ses soins spéciaux, les semelles sont comme neuves. Ici et là, une infime salissure sur une empeigne, sur une tige de botte. Vite un coup de langue et tout est net.

Tu as bien travaillé, esclave !

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« Quelle que soit l’heure où je rentrerai, je veux te trouver à m’attendre dans l’entrée, prêt à me servir », voilà ce que m’a dit ma Belle-Sœur en me mettant à la porte du bar. Mon travail est fini. Je vais aller m’installer dans le hall d’entrée. Oui, mais une autre phrase de ma Maîtresse me trotte dans la tête : « Je ne veux jamais te voir rester à ne rien faire. » Elle avait même ajouté : « Moi, quand on me sert, c’est vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. »

Certes, je me sens très fatigué et un petit somme ne me ferait pas de mal, mais il n’est pas encore l’heure de dormir. Que dirait ma Belle-Sœur si elle rentrait d’un moment à l’autre ? Je frissonne tandis qu’une pensée douloureuse se vrille dans mon esprit : comment serais-je supposé réagir si elle ne rentrait pas seule ?

Il s’agit donc de m’occuper, mais à quoi ?

Je me souviens alors qu’en faisant le ménage dans la chambre de ma Belle-Sœur, j’ai remarqué que l’un des tiroirs d’un semainier contient un gros nuage parfumé de bas jetés en vrac, probablement sans avoir été lavés, comme me l’a indiqué l’excitante senteur douceâtre de leurs pieds. J’allais d’ailleurs leur rendre mon hommage fétichiste habituel lorsque l’entrée de ma Belle-Sœur m’avait contraint à vite refermer le tiroir et à m’agenouiller sur place…

Et si maintenant je réunissais par paires ces veufs et ces orphelins ?

J’apporte le tiroir dans l’entrée, je le pose au sol et m’agenouille à côté. La première chose que je fais, bien sûr, c’est de saisir une poignée de ces bas et de les porter à mon visage que j’enfouis avec un frisson de plaisir intense dans cette vapeur colorée et odorante. Quelle finesse ! Quelle délicatesse ! Quelle douceur ! Quelle souplesse !

Je brasse les bas à pleines mains, je les élève au-dessus du tiroir, les y laisse retomber. Leurs tendres couleurs chatoient, ils brillent à la lumière, ils se gonflent d’air, ils paraissent vivants, on dirait qu’ils vont reprendre la forme parfaite des jolis mollets qu’ils ont gainés…

La chair de ma Belle-Sœur, dont le contact a ennobli ces mignonnes choses bien féminines, ne mérite-t-elle pas ce qu’il y a de plus beau, de plus doux, de plus séduisant et de plus cher ? J’imagine ses jambes, ses cuisses sous ces voiles ténus à travers lesquels je distingue mes mains, doigts écartés, voiles qui se distendent et s’étirent pour devenir plus fins et plus beaux encore sur la peau précieuse, laissant admirer les trésors sensuels qu’ils enveloppent…

J’ai grand-honte à l’avouer, mais cette poignée de bas de toutes couleurs et textures, qui me parle si bien de l’intimité de ma Belle-Sœur, qui est faite pour la parer et l’embellir, je la passe sous ma gandoura, à la jonction de mes cuisses, j’y frotte mon engin toujours tendu que je fais aller et venir, à petits coups de ventre, dans cette mousse affolante. Et une fois de plus, il me faut faire appel à toute ma volonté pour ne pas exploser…

Depuis combien de temps n’ai-je pas été autorisé à me libérer ? La veille de mon départ pour Lyon, j’ai vécu avec ma Femme un moment atroce qui avait portant bien démarré. Voulant se montrer gentille avant de me quitter, elle m’avait dit : « Comme je vais rester un moment sans me servir de toi pour mon plaisir, je vais te prendre. »

Elle m’avait saisi une main et entraîné vers sa chambre, je l’avais débarrassée de son peignoir et elle était tombée nue sur le lit. Je m’étais vite défait de ma sortie de bain et m’étais allongé sur le dos. Ma Femme était venue s’accroupir sur ma bouche pour quelques coups de langue « de mise en condition », puis elle avait glissé sur mon corps, jusqu’au modeste poteau qui se dressait au bas de mon ventre et que son vagin avait vite avalé.

Je pensais qu’une fois de plus ma Femme n’allait rechercher que son plaisir et ne m’accorderait pas le mien. Au lieu de cela, merveilleuse surprise, tout en me chevauchant ardemment et en ahanant, elle m’annonça ce cadeau royal : « Mon chéri, si tu… me contentes pleinement… après que… j’aurai joui de toi… tu m’enfileras… une paire de bottillons… de ton choix…et je te laisserai… te branler dessus. »

C’était une de mes plus belles récompenses. Ensuite, en parcourant les tiges et les pieds des bottillons avec ma langue, je devais faire pénétrer dans le cuir ma laitance, abondante à cause de ma longue continence, que ma Femme appelait souvent ma « cochonnerie ». (« Le sperme de mon mari est excellent pour la santé et la beauté de mes souliers », l’ai-je souvent entendue dire à ses amies, en rigolant avec elles.)

Ma Femme m’avait donc longuement possédé et avait pris sur moi plusieurs fois sa jouissance – qui plus d’une fois avait failli me donner la mienne, malgré mon entraînement (sans doute à cause de la promesse qui venait de m’être faite) ‑, avant de terminer par un orgasme mouvementé et « griffu » qui m’avait mis les épaules et le dos en sang, et que les voisins avaient dû entendre.

J’étais épuisé et fourbu de la galopade de ma Femme sur moi, mais joyeux de ce qui m’attendait. Selon notre rituel, ma bouche avait nettoyé l’intimité de ma Femme. Elle s’était assise au bord du lit, je lui avais enfilé de jolis bottillons noirs et je commençais ma petite affaire lorsque cette saloperie de téléphone a sonné. Ma Femme a décroché et écouté, puis elle s’est levée avec un grand sourire et a juste dit, tout en me repoussant d’un coup de genou dans le nez : « Mais oui, mon amour, bien sûr que j’arrive tout de suite ! » !

Un de ses amants favoris, de passage à Paris, venait de lui demander si elle voulait bien le rejoindre à son hôtel de Montparnasse pour une bonne petite partie de jambes en l’air ! Une chance pour elle mais pas pour moi…

« Je peux me finir, chérie ? » avais-je timidement demandé, car je n’étais pas loin de l’explosion. Ma Femme s’était tue un bon moment (elle se mettait du rouge aux lèvres) et j’avais cru, à son air heureux, qu’elle allait me dire oui. Au lieu de cela, j’eus droit à : « Non, mon chéri. Je préfère que tu attendes mon retour. Tu sais bien que je n’aime pas que tu te" machines" sans que je sois là ! »

La messe habituelle était dite et je n’ai pas protesté. Que pouvais-je dire, que pouvais-je faire ? Obéir était devenu mon lot, je l’avais accepté et je devais m’y tenir. J’avais aidé ma Femme à se vêtir, à se peigner et elle avait filé vers ses amours.

Quand elle est rentrée, toute guillerette, resplendissante de gaieté, toute sautillante et heureuse, elle avait complètement oublié sa promesse et je n’ai pas osé la lui rappeler.

*

Mais il n’est pas question de me laisser aller aux regrets et à la mélancolie. Le plaisir est fait pour les Femmes et les Femmes son faites pour lui. Nous ne sommes que des outils. Rien que de normal et de naturel là-dedans et nul ne le sait mieux que moi… si ce n’est les Femmes elles-mêmes.

Vite, au travail, au travail, sinon je vais craquer !

Assis sur le carrelage, le dos à la cloison, je me mets donc à trier et apparier les bas. C’est une tâche plaisante et relativement facile, euphorisante même, malgré le grand nombre de bas. Bien sûr, il reste des veufs dont le compagnon s’est perdu ou est mort en « filant », suite à un accrochage avec un ongle ou une rugosité... J’en hume longuement les pieds, que je fourre dans ma bouche, et je les mets de côté… pour plus tard.

Je ne sens pas venir l’ensommeillement et pourtant je m’endors, vautré en biais au pied du mur, le cou cassé. Quand ma Belle-Sœur rentre au petit matin, je n’entends pas sa voiture, ni même le bruit de la porte d’entrée. C’est un violent coup de pied dans les côtes qui me réveille. J’en garderai longtemps la marque et la douleur, tant le soulier de ma Maîtresse est aigu. Je me mets vite à genoux. Je me prosterne, je pose mes lèvres sur la chaussure qui vient de me faire tellement mal.




« Je ne t’avais pas dit d’être prêt à me servir, esclave ? – Si, Maîtresse ! Pardon, Maîtresse ! – (Imitant ma voix de façon moqueuse :) Si, Maîtresse, pardon Maîtresse… C’est facile à dire. Mais être prêt à me servir, ça veut dire rester éveillé, à m’attendre… Et je te trouve en train de dormir à ton aise ! (En fait, j’étais tout courbatu d’avoir dormi dans cette inconfortable position.) Quand je serai reposée, tu goûteras à ma cravache, ça je peux te le garantir. Suis-moi dans ma chambre, tu vas me déshabiller. »

À ce moment-là, ma Belle-Sœur remarque le tiroir plein de ses bas bien rangés. « Ah, je vois quand même que tu t’es rendu utile. C’est bien. Tu vois, tout n’est pas mauvais en toi. Tu me laveras tout ça demain… Allons, lève-toi et viens ! »

Dans la chambre, tandis que ma Belle-Sœur s’appuie à mon échine courbée, je lui enlève ses escarpins bleus, lui enfile ses chaussons douillets, non sans avoir baisé ses pieds à travers ses bas sombres.



Puis, levant les bras, je défais l’attache de sa jupe portefeuille rouge et la lui enlève. Et je me retrouve le nez devant le plus beau spectacle du monde.

Ou bien elle a oublié de la remettre, ou bien ma Belle-Sœur a fait cadeau à son amant de la petite culotte noire à jolis dessins blancs que je lui avais mise. Son pubis délicieusement bombé et sa fourrure bien fournie au milieu de laquelle le sillon de la fente s’entrebâille et luit, me narguent. Une senteur océane troublante en émane, odeur d’un sexe de Femme repue de plaisir.

La lisse beauté du ventre à peine arrondi est mise en valeur par le porte-jarretelles rose qui trace sur la chair dorée un bel arc, festonné de dentelle. Les minces jarretelles tendues, d’un rose plus soutenu et lisérées de noir, font ressortir la longueur et la puissance des cuisses larges et régulières, dénuées de la moindre trace de cellulite. Enfin, les bas fumés, à la large couronne noire, montent haut sur la jambe qu’ils laissent voir en transparence, et font ressortir la douce carnation de la plage de chair tendre qui se trouve juste au-dessus, entre bas et petite culotte.

Une pure merveille que peut-être un esclave est seul capable de goûter pleinement. « C’est beau, hein ?Tu en as de la veine, non ? » ironise ma Belle-Sœur en promenant ses doigts dans mes cheveux… puis dans les poils de sa fourrure. « Laisse-moi mes bas, je me trouve plus sexy avec. Et toi, esclave ? – Vous êtes très belle et très attirante, Maîtresse. – Je sais… »

Évidemment, cette contemplation, longue à raconter, n’a duré (hélas !) que quelques secondes, car je dois me relever et, tout en arrondissant mon dos pour ne pas paraître arrogant, finir de dévêtir ma Belle-Sœur. J’ôte ainsi sa veste, son corsage, son soutien-gorge, autant de pièces que je baise dévotement, selon le protocole qui m’est imposé.

Ma Belle-Sœur se laisse tomber assise au bord de son lit et me dit en bâillant : « Maintenant, tu vas faire ma toilette et je vais dormir un sacré moment parce que je suis vannée. Mon type du bar, hier, est un baiseur de première. Il m’a fait grimper aux rideaux et tu peux être sûr que je le reverrai ! »

Je suis déjà à la porte de la chambre. « Mais où vas-tu , imbécile ? – Vous ne venez pas à la salle de bains, Maîtresse ? » Ma Belle-Sœur éclate de rire. « Que tu es con ! Je te parle de ma toilette intime, idiot. Celle de ma motte, de ma chatte et de mon cul qui ont bien bataillé cette nuit ! Une gentille et douce toilette que tu vas me faire "avec la bouche" parce que j’aime ça, figure-toi, et que tu es là aussi pour ça ! »

Ma Belle-Sœur s’étend en travers de son lit, les jambes pendant en dehors, ses cuisses ouvertes magnifiées par les bas. Connaissez-vous le splendide, l’excitant, le prodigieux tableau L’origine du monde de Gustave Courbet ? C’est tout à fait ça, lingerie en plus. Imaginez mon émotion ! Quand j’y repense, j’en frémis encore. Aucune Femme ne peut être plus désirable (et désirée !) que ne l’est présentement la Sœur de mon Épouse.

Agenouillé sur la moquette, contre le lit, entre les genoux de ma Belle-Sœur, mes paumes posées sur la plage dénudée des cuisses, juste au contact des bas, j’avance mon torse dans le compas des jambes, pour me mettre en devoir d’obéir à ma Belle-Sœur, lorsqu’elle croit utile de me prévenir, en m’arrêtant d’une main sur la tête : « Comprends-moi bien, esclave. Ce n’est pas une caresse que je demande à ta langue, je veux seulement qu’elle me serve de gant et de serviette. »

Cette restriction ne m’empêche pas de jubiler et il est facile de deviner pourquoi : à part quelques effleurements de sa peau, rendus inévitables par mon travail de « femme de chambre » auprès de ma Belle-Sœur, tant pour son habillement que pour son bain ou les soins à ses pieds, ceci va être mon premier contact buccal – seulement hygiénique, certes, mais sexuel tout de même – avec les parties intimes de ma Maîtresse.

Puis, je porte mes lèvres sur celles du sexe féminin. Je promène ma bouche dans la toison. Attention ! Ne pas trop appuyer mes baisers, ne pas insister, puisque le plaisir n’est pas recherché, mais uniquement la propreté corporelle.

Je sors ma langue, en proie à une terrible envie de faire jouir cette somptueuse Femelle. À deux doigts, étirant doucement la conque de droite et de gauche, je l’ouvre et fais apparaître son intérieur incarnat, tout luisant, tout glissant. Lécher doucement, très doucement. Bien assécher ma bouche en avalant souvent ma salive en même temps que ce que ma langue ramène et qui a une saveur qui me transporte.

Ma caresse (qui ne doit pas en être une) monte vers le sommet de l’amande vulvaire. Comme j’écarte celle-ci, je vois nettement que le clitoris est loin d’être au repos. Il me semble encore en état de tumescence, comme s’il se souvenait des voluptés qu’il a goûtées il y a peu. Je suis un peu inquiet car que va-t-il se passer lorsque ma lange le titillera ? Comment vais-je faire pour le sucer sans qu’il prenne cela pour une gâterie ?

Effectivement, j’en ai à peine effleuré la base que ma Belle-Sœur soupire : « Oh, mais dis donc, mon esclave (manifestement, elle adore ce mot), c’est drôlement bon ce que tu me fais. Continue comme ça ! Je ne savais pas que j’avais encore envie de jouir, mais c’est bien vrai : je veux jouir encore ! Allez, passe tes mains sous mes fesses et donne-moi mon plaisir ! »

On imagine aisément mon bonheur !

Ma Belle-Sœur se livre avec ardeur à ma caresse, maintenant délibérée.

J’entends ma Belle-Sœur gémir de plus en plus fort et le froissement rythmé de l’oreiller m’indique qu’elle jette sa belle tête de côté et d’autre, faisant voler ses cheveux de soie. Elle coule d’abondance. J’avale, j’avale.

 Un coup d’œil me permet de constater qu’elle s’est empoigné les seins, qu’elle les malaxe, qu’elle les serre l’un contre l’autre. Ses cuisses se ferment sur moi en étau et, cette fois, ne se rouvrent pas. Je suis prisonnier du luxurieux corps féminin. Une main abandonne la poitrine et vient me crocher aux cheveux, m’attire avec force vers le sexe où ma langue s’épuise avec gratitude.

Et puis, toute cabrée, hurlant presque, ma Belle-Sœur jouit dans ma bouche d’esclave. A ma grande honte, la jouissance féminine entraîne mon propre plaisir, infiniment plus mesquin et dérisoire : je me vide en plusieurs jets, d’abord abondants puis de moins en moins, dans ma gandoura.

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Voilà, c’est fait ! Pour la première fois, presque sans que nous l’ayons voulu, j’ai fait jouir ma Belle-Sœur. J’ai son goût dans la bouche, ses senteurs dans le nez et je vais m’ingénier à les garder le plus longtemps possible.

Sitôt après avoir été contentée, ma Belle-Sœur a gémi de fatigue. Je lui ai pris les jambes pour les lui glisser sous le drap, j’ai arrangé son oreiller et remonté la couverture. Elle a murmuré si bas que j’ai failli ne pas l’entendre : « Je suis trop crevée ce soir pour te battre comme tu le mérites, mais tu ne perds rien pour attendre ! »

Là-dessus, elle s’est endormie tout de suite et je me suis extasié sur le sourire d’ange qui s’est figé à ses lèvres pulpeuses. Quelle belle Femme ! Et quel bonheur, quelle chance d’appartenir à une telle Créature et de la servir ! Je me suis retiré dans le plus grand silence.

Avant de rejoindre ma cambuse, je me douche, en évitant soigneusement de me laver le visage, et sans me brosser les dents. Je lave ma gandoura maculée de sperme en me disant que, le lendemain, je devrai avouer mon forfait et en subir les conséquences. Mais demain sera un autre jour. ...


C’est après avoir pris son petit déjeuner au lit, le lendemain vers 11 heures, que ma Belle-Sœur, en s’essuyant les doigts dans mes cheveux comme à son habitude (je penche la tête vers elle tout en maintenant le plateau bien droit), m’annonce son intention de me punir séance tenante de ma faute.

Tout à coup, elle me regarde attentivement et s’écrie : « Mais tu as changé de gandoura ? – Oui, Maîtresse. – Sans m’en demander la permission ? – Oui Maîtresse. – Et pourquoi ça ? (Je dois pâlir d’appréhension et ma Belle-Sœur s’en aperçoit.) Qu’est-ce que tu as encore fait comme bêtise ? »

Et là, il me faut bien avouer que, le matin même, quand j’ai eu la chance de la faire jouir sous ma langue, cela m’a tellement ému que j’ai déchargé sans l’avoir voulu, que j’ai dû laver ma gandoura et en changer.

« Eh bien, c’est du propre ! Quand je pense que cela aurait pu servir à entretenir le cuir de mes souliers ! Quel gaspillage !… Bon, je vois que je vais être obligée de réviser mon jugement. J’avais pensé à dix coups de cravache sur le dos et les fesses. Tu as gagné : tu en recevras vingt ! Cours vite me chercher ma cravache d’équitation et reviens au trot me la rapporter entre tes dents. Je t’autorise à te lever et à y aller en bipède… »



La cravache est pendue dans un placard de l’entrée, à côté de la bombe. J’y cours et m’empresse de revenir à la chambre où, de moi-même, je me laisse tomber à genoux devant ma Belle-Sœur, malgré la trouille que j’ai de ce qui m’attend.

(À suivre…)

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Vendredi 16 octobre 5 16 /10 /Oct 09:04

Après de gros soucis d'ordre professionnel réactivés par une (légère) dépression saisonnière (seppia officinalis 9 CH assez efficace....), j'ai pris la décision de partir à Lyon pour trois jours. Au programme: Tourisme, flanneries, déambulations dans les traboules, gastronomie dans d'authentiques "bouchons".......
...... et, reprise en mains de Mon chien que je vais utiliser au maximum, mise à jour de son évaluation trimestrielle interrompue depuis trois semaines, il devra être patient, résistant, et endurant......


...... je lui réserve quelques instant intenses, dans le huis clos de la chambre.....


..... ça ne sera pas triste.....



..... il va avoir les fesses rouges, j'ai les Pieds qui me démangent!



..... il sera à sa juste place, tant convoitée.....



..... cela nous fera du bien de sortir du quotidien, quant à lui, ça va le changer du ménage qu'il fait chaque jour chez Moi, il devra seulement être disponible, obéissant, soumis, et ouvert à toutes Mes toquades de Domina en week end, et Dieu sait que je peux en avoir!



..... sur ce cliché, il est sous la table, au pied de Ma chaise, pendant le petit déjeuner..... consigne lui a été donnée de Me débarasser des peaux mortes du talon, alors, il les ronge de ses dents, sans me faire mal, pendant ce temps, je déguste mes croissants chauds et Mon arabica, chacun sa vie......



...... je sens que je vais bien m'amuser!



..... départ imminent, Mon chauffeur "feet-le-chien" astique la voiture sous Mes fenêtres, en attente du SMS lui donnant l'ordre de remonter chercher Mes bagages...... ne rien oublier, surtout......





Par MAEVA - Publié dans : Information importante - Communauté : BDSM
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Jeudi 15 octobre 4 15 /10 /Oct 13:30

Les bottines rouges ont été attribuées au jeune "paillasson", auteur émérite de l'histoire-fleuve, "fétichisme et soumission"..... j'ai refusé hier soir une offre à 300 euros, il les recevra la semaine prochaine pour 250 euros, j'avais le désir que ce soit lui, et pas un autre. Je sais qu'en affirmant cela, je vais raviver certaines animosités jalouses..... en attendant , qui est fidèle, courtois, servile, et constant depuis huit mois? C'est lui, et largement en premier! Je sais qu'il agace, qu'il occupe la place, mais il est vrai et sincère, et ces qualités comptent plus pour moi qu'une expérience au long cours du BDSM.......
Also sprach Maestra Maeva......



.... belle fellation..... les seules qu'il fera dans sa vie d'esclave, je lui ai promis, et je respecte mes engagements, même vis à vis d'un inférieur -mâle......mais ne vous y fiez pas, pendant qu'il suce avec adoration, la pression de Ma semelle sur son front est vraiment coercitive.....je sais que cela accentue sa soumission que je veux sans faille.....



..... lécher les bottes, une attitude naturelle chez lui...... après dressage....... en sortant de voiture, il s'était garé comme un maladroit, à côté de flaques d'eau boueuse, c'est en léchant les semelles qu'il regrettera sa faute!

Par MAEVA - Publié dans : Fétichisme
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Mardi 13 octobre 2 13 /10 /Oct 13:06
..... doivent être acquises aujourd'hui, j'attends les dernières offres!
maevaslave-mail@yahoo.fr









..... des bottines en état quasiment neuf, bien que portées une dizaine de fois pour des dominations extrèmes...... Elles sont très cruelles.....
Par MAEVA - Publié dans : Information importante - Communauté : Soumis & Soumises
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Mardi 13 octobre 2 13 /10 /Oct 09:29
Souvenez-vous, c'était début septembre sous le titre "une belle histoire", ensuite, il y eu de facheux contretemps générés par la technique, je vous souhaite une bonne lecture de cette suite tant espérée, et il y a dix épisodes prévus!



Chapitre 3

Esclavage au quotidien sous ma Belle-Sœur

 

Je n’aurais jamais cru tomber aussi vite (ni aussi bas) au pouvoir de ma Belle-Sœur. En une soirée, de « copain », de « mari de sa Sœur » que j’avais été, je suis devenu son esclave. Elle a pris instantanément possession de moi et d’entrée de jeu elle me donne l’impression que sa tyrannie va s’exercer plus durement encore sur moi que celle de ma Femme aux pieds de qui, dès les premiers jours, j’ai bien hâte de retrouver. Sans oser le montrer bien sûr.

Le soir même de mon arrivée, peu de temps après m’avoir successivement enfoncé ses deux pieds dans la bouche, ma Belle-Sœur, visiblement très contente d’elle-même, me montre ma « piaule ». C’est un réduit qui s’ouvre dans le couloir qui dessert sa propre chambre, presque en face de celle-ci. En fait, il s’agit d’un simple débarras sans fenêtre, encombré de seaux, de balais, de serpillières, d’un escabeau, d’un aspirateur, d’une grande poubelle, de bocaux à conserves et de tout un tas de vieilleries ou d’objets utilitaires, parmi lesquelles une couverture grise et mitée, effrangée sur les bords, et un matelas pour une personne, assez minable et sale lui aussi, avec des déchirures et tout enfoncé au milieu. Ma Belle-Sœur me montre l’infâme paillasse du doigt.

« Du temps que j’avais un clébard, c’est là-dessus qu’il dormait. J’espère qu’il n’y reste pas trop de puces ! Range-moi tout ce bazar. Tu n’as qu’à tout entasser dans un coin, mais attention il faut que tes outils de travail restent accessibles, parce que tout le boulot, c’est toi qui vas le faire. J’ai donné congé à ma femme de ménage. Pour quinze jours, ma bonniche c’est toi. Tu ne vas pas me coûter cher mais tu ne chômeras pas ! Apporte ici tes valises. Désolée, mais il n’y a pas d’armoire. Débrouille-toi !… »

Elle se ravise tout à coup.

« D’ailleurs, tu n’auras pas besoin de grand-chose comme affaires, à la maison tout du moins. Si tu étais beau, je te voudrais tout le temps nu car j’aime voir et toucher un bel homme, et qu’il me soit toujours accessible, mais comme ce n’est malheureusement pas le cas, tu porteras une gandoura marocaine que je vais te donner et sous laquelle tu ne porteras rien, parce que, de corps aussi, je te veux toujours disponible… Ah, et puis, j’allais oublier. Là (elle me montre deux portes qui font suite à celle de sa chambre), ce sont mes cabinets et ma salle de bains (je découvrirai dès le lendemain qu’elle peut y accéder aussi de l’intérieur). Interdiction absolue, je dis bien : absolue, de t’en servir. Tu n’y entreras que pour faire le ménage. Tes commodités à toi sont à l’autre bout du couloir. » (C’est un placard aménagé à peine assez grand pour une douchette et un WC. Qui vient ici en temps ordinaire ? Pas les amants de ma Belle-Sœur tout de même, ni ses amies. Pour qui ce lieu est-il prévu ? Pour la femme de ménage sans doute…)

Là-dessus, ma Belle-Sœur s’apprête à quitter la pièce, me laissant sidéré.

« Ah, j’allais encore oublier quelque chose de très important. Ne ferme jamais ta porte. Tu m’entends ? Jamais ! Je veux pouvoir te contrôler à tout instant et t’appeler auprès de moi quand j’en aurai besoin ou envie. J’ai une clochette sur ma table de chevet. Quand elle sonnera, tu auras quinze secondes pour être à mes pieds et à mes ordres. Gare à toi si tu ne l’entends pas, même en pleine nuit ! C’est bien compris, j’espère ! »

Je me laisse tomber à genoux et, lui entourant les jambes, me mets à baiser ses mules et ses cous-de-pied avec passion, en l’assurant que je ferai tout comme elle l’exige. Penchée sur moi, ma Belle-Sœur me regarde lui rendre cet hommage de chien obséquieux, puis elle me repousse d’un coup de pied assez rude en plein front.

« C’est très bien que tu me baises les pieds. J’aime ça et c’est ton devoir. Mais ne t’avise jamais plus de m’entourer les jambes, je déteste ça. Je me sens emprisonnée. Quand tu te prosternes devant moi, tu poses tes mains à plat par terre, de chaque côté de ton visage, tu ploies ton cou jusqu’à ce que ton front touche le sol, tu abaisses tes épaules et tu creuses tes reins, mais sans trop lever tes fesses. Voilà comment je veux te voir m’adorer, comme un croyant priant une Déesse ! Si j’ai envie que tu me baises les pieds, je les avancerai vers ta bouche. Sinon, tu restes à distance respectueuse, tête baissée surtout ! »




En me traînant à quatre pattes, je reviens aussitôt m’étendre à ses pieds et prends la posture qu’elle vient d’exiger. Je pense qu’elle me regarde car le silence s’installe. Puis ses pieds s’éloignent, ses mules claquent sur le parquet. Cette fois, elle m’a quitté sans coup de pied.

« Dépêche-toi d’arranger ton gourbi et rejoins-moi au salon. J’ai des choses à t’expliquer sur tes… disons, fonctions. »

*

Ce premier soir, ma Belle-Sœur a commandé un repas froid pour elle chez le traiteur qui exerce presque au pied de son immeuble, dans le vieux quartier Saint-Jean. Je reçois l’ordre de préparer sa table et fais de mon mieux pour la satisfaire. Quand tout est prêt, je vais l’en prévenir en m’inclinant devant elle… et me récolte une magistrale paire de gifles.

« Je te l’ai déjà dit tout à l’heure. Tu n’es pas un simple larbin qui se courbe poliment devant sa Patronne. Tu es un esclave qui s’agenouille ou se prosterne humblement  devant sa Maîtresse. Quand je te parle ou quand tu te présentes devant moi, la première chose que tu fais, c’est te mettre dans la seule posture qui te convienne : à genoux ! Et pour me saluer, le matin, ou le soir, ou quand j’entre dans une pièce où tu es au travail, tu te prosternes là où tu es et tu attends mon bon vouloir. Que je n’aie surtout pas à te le redire, j’ai horreur de gâcher ma salive et de répéter les choses ! »

Ma Belle-Sœur va s’installer à table, devant le plateau garni que j’y ai posé et, d’un simple coup d’œil dirigé vers ses pieds, me fait comprendre de m’agenouiller près d’elle, à sa droite.



« Télécommande ! »

Je la lui apporte, sans commettre l’erreur de me lever. Ma Belle-Sœur allume la télé et commence à manger. Elle me tapote la tête, je lève mon visage. « Ouvre ta bouche ! » Du bout des doigts, elle y laisse tomber un morceau de nourriture que je mâche et avale avec délice, même si c’est de la viande un peu trop dure ou du gras. Cela se reproduit plusieurs fois. Il lui arrive aussi de se pencher sur moi, de m’agripper par les cheveux pour me forcer à lui présenter mon visage. En ouvrant ses doigts en direction de mes lèvres, elle me fait comprendre de les ouvrir en grand. Aussitôt, elle y crache directement ce qu’elle vient de mastiquer. Puis, elle complète son offrande en laissant couler dans ma gorge un long filet de bave épaisse. Je lui suis reconnaissant de me nourrir ainsi. J’ai faim et en plus j’aime le goût de sa salive, de ses crachats. Ma Belle-Sœur m’abreuve aussi, déversant de sa bouche dans la mienne une gorgée de vin avec laquelle, comme se gargarisant, elle vient de se rincer les dents. Puis elle s’essuie soigneusement les doigts dans ma chevelure.

« C’est bien que tu aies les cheveux un peu longs, esclave. C’est très commode à tout point de vue. On te tient bien comme ça !… ». Disant cela, elle me tire et me tord nerveusement des mèches, me faisant grimacer.

Son repas fini, ma Belle-Sœur réclame un thé.

« Sers-le-moi dans ma chambre, car je suis fatiguée. J’ai fait des folies de mon corps jusqu’au petit matin… Mais viens d’abord me déshabiller et me mettre au lit. »

Je la suis donc, toujours me traînant aussi vite que je peux sur mes rotules endolories, admirant son déhanchement, l’opulence sans excès de sa croupe enchanteresse, la finesse de ses chevilles. Plus encore que ma Femme, ma Belle-Sœur est parfaite et je suis fou d’admiration. (Si mon Épouse lit ça un jour, j’aurai droit à ma dérouillée !) Près du lit, je reste agenouillé, mais ce n’est encore pas la bonne idée. Une fois de plus, ma elle me prend à contre-pied :

« Lève-toi, imbécile. Comment veux-tu me dévêtir en restant à genoux ? Allume ton neurone s’il t’en reste un, tu veux ! »

Dévêtir cette belle Femme ! Un rêve. Un rêve frustrant car ma Belle-Sœur ne tient aucun compte de mon désir qui me noue le ventre, mais un rêve tout de même. Privilège d’être aussi près d’un magnifique corps féminin, de sentir sa chaleur, son parfum. Privilège de le voir apparaître progressivement sous les vêtements et sous-vêtements enlevés, en son insolente nudité qui constitue déjà une forme de pouvoir, de par les idées impossibles qu’il nous donne. Privilège de l’effleurer, de le sentir frissonner au contact de ma main.

Comme ma Femme me l’a enseigné, je baise dévotement toute pièce d’habillement enlevée. Je ferme les yeux, comme en extase. Je ne peux pas baiser cette peau trop précieuse que mes lèvres ne doivent pas souiller, mais ma bouche et mes narines s’affolent de la senteur et du contact des tissus, précieux eux aussi, qui sont comme un prolongement luxueux de cette Femme de luxe et de luxure, qui se sont nourris d’elle, qui ont embelli sa beauté, et qui s’offrent à mon idolâtrie. Je sens frémir vainement mon sexe bafoué.

Sans perdre mon temps, je plie soigneusement sur une chaise toutes les affaires ôtées à ma Belle-Sœur qui vient de s’asseoir au bord de sa couche, puis je lui enfile une nuisette noire finement ourlée de rouge. Elle se contente de lever paresseusement ses bras, me montrant ses aisselles délicatement moussues où il ferait si bon laper sa sueur. Une bouffée de sa senteur charnelle, odeur poivrée, mélange de parfum et de fine transpiration, me chavire les sens.

Je n’ai jamais désiré une Femme comme celle-ci, ni aussi vainement.

Enfin, de nouveau à genoux devant ma Belle-Sœur, je la déchausse de ses mules bleues à ornements dorés, sans manquer, bien sûr, de baiser la tendre chair de ses pieds et ses chaussons eux-mêmes.

Ma Belle-Sœur se laisse aller en arrière, roule sur elle-même, se retrouve dans son lit. Je n’ai plus qu’à rabattre le drap sur elle.

Je vais lui préparer et lui apporter son Earl Grey…



À genoux, je maintiens bien horizontal et immobile le plateau d’argent sur lequel reposent la tasse et sa soucoupe, la théière et le sucrier, tous deux en argent comme la petite cuiller, une jolie boîte de crêpes dentelle décorée d’un paysage champêtre, un petit pot de lait en faïence bleue et blanche, ainsi que des rondelles de citron dans un bol. Lait et citron car ma Belle-Sœur ne m’a pas dit comment elle préfère prendre son thé, et je n’ai pas osé le lui demander. Je n’ai pas mis longtemps à comprendre que, moins je parlerai, plus contente elle sera. Finalement, je remporterai les citrons et j’aurai au moins appris quelque chose.

Tout en dégustant son infusion à prudentes gorgées (« Il est trop chaud. La prochaine fois, c’est la punition garantie ! »), ma Belle-Sœur s’interrompt parfois pour me dire ce qu’elle attend de moi. C’est simple : je ferai tout – ménage, rangement, courses, repassage, vaisselle, lessive à la machine ou à la main… ‑ tout excepté la cuisine. Ma Femme lui a dit que, malgré les cours qu’elle m’a forcé à prendre, je reste un exécrable gâte-sauce.

« Sauf quand j’aurai envie de prendre le volant, je te le laisserai et me mettrai derrière. Tu seras chauffeur de Maîtresse, bien habillé, portant casquette, te tenant bien droit au volant, et tu te conduiras comme tel. Tu m’ouvriras la portière en te décoiffant et tu t’inclineras sur mon passage. Puis tu attendras la fin de mon ou de mes rendez-vous. Ce sera plus pratique pour moi que de devoir chercher une place. Et puis, je n’aurai pas à marcher… En attendant mon retour, tu astiqueras la carrosserie, tu nettoieras les optiques, tu passeras l’aspirateur portatif, tu brosseras les sièges... Tu t’occuperas utilement, quoi, car je ne veux pas te voir rester à rien faire, à lire ou rêvasser ! Au fait, tu fumes ? – Seulement deux cigarettes par jour, Maîtresse, après le déjeuner et le dîner. – Eh bien, ça aussi, c’est fini, n, i, ni, fi-ni ! Et puis, pour l’auto, je te préviens charitablement : à la moindre éraflure, à la plus petite bosse, je te pèle les fesses et te mets le cul en sang. Et maintenant, fiche-moi le camp ! »

Je laisse ma Belle-Sœur à ses rêves, mais moi, j’ai encore du travail. Bien qu’elle ne se soit pas étendue sur le sujet, je sais qu’ici, je n’ai pas intérêt à regimber, ni à traînasser.



À part le fait que ma Belle-Sœur se montre plus tatillonne et plus pressée que ma Femme, qu’elle me rouspète plus souvent dessus et qu’elle a la gifle et le coup de pied plus lestes, je ne trouve guère de changement dans mes occupations serviles. Levé à six heures – parfois à cinq, s’il le faut ‑, je ne suis jamais « au lit » dans ma canfouine (si l’on peut appeler cela être au lit !) avant minuit et demi ou une heure du matin, sans guère de repos dans la journée. Encore heureux si, en pleine nuit la sonnette de ma Belle-Sœur ne tinte pas, me réveillant en sursaut et me faisant précipiter à genoux près de son lit.

« Apporte-moi un verre d’eau fraîche ! », « Ouvre (ou ferme) la fenêtre », « Borde-moi mieux » (ou « Tire la couverture »), « Couche-toi par terre à côté de mon lit, j’ai besoin d’une présence »…

Chaque fois, j’ai l’espoir que sa Sœur va imiter ma Femme, laquelle, quand elle émerge d’un rêve tant soit peu érotique, me réclame un « petit service oral »… que j’adore lui rendre, même s’il n’est que très rarement question de ma « satisfaction génitale ». (Ma Femme ne parle jamais de mon « plaisir ». Elle considère que les Femmes ont autant qu’elles le veulent, droit à la jouissance, à des orgasmes multiples, mais que les « mâles » comme elle dit peuvent se contenter de loin en loin d’un simple « soulagement hygiénique » !)

Voilà justement où le bât me blesse le plus à vif. Alors que ma Femme m’utilise très régulièrement pour la satisfaction complète de ses pulsions libidinales ‑ et alors la faire jouir aussi fort que possible constitue souvent la seule jouissance mentale qu’elle me permette ‑, pour ma Belle-Sœur, dans les premiers jours tout du moins, je n’existe pas du tout comme être sexué, apte à ressentir des désirs face à la splendide Femelle qu’elle est.

Je la vois nue, ou pis dans des tenues à damner un pope orthodoxe, je la sers au bain, je la peigne, je lui vernis les ongles des mains et des pieds, je l’habille et la dévêts, je lui enfile soutien-gorge et petite culotte, porte-jarretelles et bas... et elle ne se soucie pas une seconde du fait que je la désire comme un malade et que je bande comme le baudet que je suis.



Pas une fois, dans ces premiers jours, elle ne fait allusion à mes érections (je devrais écrire : mon érection, car elle est quasiment permanente). Mieux : pendant que fais rouler un bas sur sa cuisse, sous la jupe, pour le fixer aux jarretelles, elle pose son autre pied sur ma tige qui tend la gandoura et, alors que mon sexe lui fait une vraie cale qui ploie à peine sous le poids de sa voûte plantaire, elle fait semblant de ne s’apercevoir de rien ! Au moment où, tout vibrant du désir de la satisfaire sexuellement, je pose de chauds baisers sur le cerne noir des bas, sur les jarretelles, sur la peau nue, toute tiède, lisse et odorante, et où j’attends, j’espère une phrase du genre « Maintenant, suce-moi et montre-moi ce que tu sais faire avec ta bouche et ta langue pour faire jouir une Femme », ma Belle-Sœur dit tout simplement, en écrasant négligemment mes attributs virils sous son talon :



« Ma grande Sœur a bien raison. C’est quand un esclave est, comme toi, capable de dérouler correctement des bas sur les jambes de sa Maîtresse, sans pli ni torsade, et de les fixer correctement aux jarretelles, pour que leur couronne soit bien large, bien unie, bien régulière, et qu’elle fasse chanter la cuisse, qu’elle peut enfin se dire "Je l’ai bien dressé !"… »

Dès dix heures du matin, moment où je vais lui servir son petit déjeuner au lit, soit lui tenant le plateau, soit selon ses désirs lui suçant les orteils....



 ....ma Belle-Sœur me maintient donc, par son exhibitionnisme naturel et son indifférence totale à mes réactions, dans un état d’excitation continu, qui ne débouche sur aucun exutoire. Cela fait de moi un être tendu ‑ ce que j’essaie de camoufler de mon mieux ‑ et irritable – ce que je me garde bien de montrer. Et pourtant, en même temps, je sens que ce déni de mes pulsions masculines, ce déni de moi tout entier, me fait glisser un peu plus bas sur l’irrésistible pente de la soumission.

C’est-à-dire, en somme, que je me sens à la fois le plus malheureux des « hommes »… et le plus enviable des esclaves !

Comme presque tous les ilotes modernes, j’ai des compensations secrètes, toujours les mêmes, celles que je pratique aussi avec ma Femme. Comme, entre autres tâches, je dois laver à la main les dessous somptueux et coquins de ma Belle-Sœur, je voue un véritable culte à ses petites culottes,  et, à  la pensée de sa gourmandise sexuelle aussi, librement satisfaite, dans l’état de manque et de continence totale où je macère depuis si longtemps, me rend fou.

Un après-midi, ma Belle-Sœur étant sortie en ville, je range sa chambre et tombe sur un tiroir de commode plein de vibromasseurs en tout genre. C’est le début en France de ces engins de plaisir féminin, « sex toys » beaucoup moins jolis et bien moins variés et perfectionnés qu’ils ne le sont de nos jours. Il y a aussi une douzaine de godes de plusieurs matières et tailles, souples et durs à la fois et imitant à la perfection un gros et long pénis noir ou blanc. Modestement membré comme je le suis, j’enrage secrètement de voir ces splendides « morceaux ». Des morceaux de reine, pour des jouissances de reine ! Je flaire tous ces membres virils d’artifice, je les lèche, je les suce, je les enfonce dans ma gorge à m’en donner des haut-le-cœur.

 

Ce qui me ramène à la raison, c’est la pensée que, non seulement, je dois supporter stoïquement ce sacrifice en faveur de cette Femme à qui la mienne m’a donné, mais que je dois le lui offrir volontairement, en renonçant de moi-même au plaisir que je pourrais prendre sans qu’elle le sache. Parce que jouir en cachette d’elle, et sans qu’elle m’y ait autorisé, serait la trahir. Et cela, je ne le veux pas, je ne le peux pas.

*

Dans son quartier (déjà pas mal friqué à l’époque, mais c’est pis aujourd’hui), ma Belle-Sœur fréquente des bars de haute tenue où les beaux jeunes gens aussi désœuvrés qu’argentés ne sont pas rares. Je l’ai entendue dire au téléphone à une amie que ce sont, selon ses propres mots, ses « viviers à étalons ». C’est là qu’elle va « à la pêche au gros » (une autre de ses expressions) quand sa libido devient impérieuse.

Elle m’y emmène parfois. Elle vérifie d’abord que le collier de son « clébard » défunt va à mon cou et, comme c’est le cas, elle me le fait ceindre. Ensuite, je dois enfiler une chemise blanche et un pantalon moulant noir, sans rien dessous. Dans la manche droite de la chemise, reliée au collier, passe la laisse en cuir de feu le chien, dont la boucle terminale se dissimule sous le tissu du poignet, bien qu’elle ait tendance à ma grande honte à en dépasser.

Dans la rue, mine de rien, ma Belle-Sœur saisit la laisse et, comme elle la tient raide, je suis obligé de marcher un peu de biais, penché vers elle. De loin, on peut croire qu’elle me tient par la main, bien que mon allure penchée doive paraître bizarre. De près, quelqu’un d’un peu avisé verrait tout de suite de quoi il retourne. De temps à autre, pour s’amuser sans doute, ou pour me rappeler qu’elle a tout pouvoir sur moi, ou pour intriguer encore plus les témoins que nous croisons et dont les regards sont pleins de curiosité, ma Belle-Sœur imprime une secousse à la laisse, ce qui m’occasionne des torsions du cou et de drôles de mouvements de tête.

Une fois dans le bar, ma Belle-Sœur fait mine de ne pas voir que tous les regards, essentiellement masculins, se tournent vers elle et que les conversations meurent sur son passage, se noient dans son sillage parfumé. Cette bombe de beauté et de sensualité (parfaitement consciente de l’émoi qu’elle crée) va sereinement vers le comptoir, le patron la salue avec déférence, elle se juche sur un haut tabouret, moi debout à son côté.

Comme toujours, la fabrication de la jupe de ma Belle-Sœur n’a pas été trop gourmande en tissu et, quand elle croise les jambes, elle pourrait, si elle le voulait, les dévoiler très haut, jusqu’au-dessus de ses bas. Mais je suis obligé d’admirer son savoir-faire de vraie vamp. Son attitude est on ne peut plus provocante, un redoutable piège à mâles, mais jamais vulgaire. Elle laisse deviner davantage que voir, mais c’est cela qui, précisément, attire irrésistiblement l’œil des hommes et suscite leur désir… d’en voir plus et de « posséder » cette Femme qui, en fait, les possèdera.

Par exemple, sous le tissu mobile et souple, ma Belle-Sœur laisse à peine deviner la couronne noire de ses bas et c’est seulement quand elle décroise les jambes que, dans un éclair fugitif et frustrant, on aperçoit fugacement la chair nue de ses cuisses, ce qui crée un instant de silence lourd pendant que chaque homme présent est traversé d’un flash d’envie. C’est ça, la classe !



Ma Belle-Sœur se commande un baby puis, comme le garçon se tourne sur moi pour me demander ce que je désire, elle lui agite la main devant le visage pour lui signifier… que je ne « désire » rien ! Le serveur a bien l’air un peu étonné mais ces gens-là voient tellement de bizarreries qu’ils sont blasés. Celui-là se remet tranquillement à essuyer les verres.

Dégustant lentement son whisky et fumant avec des gestes gracieux et rejetant la fumée de façon sensuelle, la bouche levée et entrouverte, ma Belle-Sœur passe parfois une main le long de mon poignet, sous ma manche, et s’empare de la dragonne de la laisse. Tendant alors le bras, elle me force à me courber. Je me dis que, peut-être, certains clients se rendent compte de ce qui se passe mais curieusement je ne m’en sens pas mort de honte. Comme si tout cela était normal, naturel.

Comme il est normal et naturel que je me hâte de ramasser le briquet que ma Belle-Sœur vient de laisser choir et que je lui tends en baissant les yeux. Cette fois, c’est dans l’ouverture de ma chemise, sous le collier, qu’elle passe trois doigts pour m’attirer vers elle et me chuchoter :

« Idiot, il fallait en profiter pour me baiser le pied ! On recommence ! »

Et le briquet tombe à nouveau. Et je le ramasse de nouveau, mais cette fois, en me redressant, je m’arrange pour saisir du bout des doigts le talon de ma Maîtresse et pour poser subrepticement mes lèvres sur le cuir brillant de l’escarpin qui est de mon côté et que j’ai brossé et léché (semelle comprise) ce matin même. Jamais ma Femme ne m’a infligé une telle Domination en public. Et je me dis que ma Belle-Sœur pourrait aller plus loin, beaucoup plus loin, pour peu que l’envie lui en vienne, parce qu’elle est Femme à donner corps à toutes ses envies…



Ma présence dissuade peut-être les dragueurs de venir à ma Belle-Sœur, de lui offrir un verre et de la « baratiner ». (« Mais tu sais, me dira-t-elle plus tard, il arrive que ma beauté et ma sensualité à fleur de peau les paralysent, que je leur fasse peur, qu’ils craignent de ne pas être à la hauteur, et souvent c’est moi qui dois attaquer. J’aime mieux ça d’ailleurs, car je préfère choisir qu’être choisie… »)

Or, je sens que ma Belle-Sœur a envie d’un homme, d’un vrai, dont elle pourra tirer beaucoup de plaisir. Et je n’en ressens que plus douloureusement le mépris qu’elle a de mon désir à moi. D’accord, je suis certainement moins « musclé » que ces beaux jeunes gens baraqués, mais j’ai une érection durable et, surtout, je suis dressé à ne pas éjaculer si cela m’est interdit, ce qui laisse à la Femme tout le temps qu’elle veut pour « venir ». Je me sais parfaitement utilisable, mais totalement délaissé.

Elle donne une secousse à la laisse.

"Regarde-moi ! (C’est à peine si j’arrive à soutenir quelques secondes son regard.) Tu me gênes, maintenant. Tiens, voici mes clés. Tu vas retourner à l’appartement et trouver de quoi t’occuper. Je ne pense pas que tu aies fini d’entretenir toutes mes chaussures…"



"Moi, je reste et je ne sais pas à quelle heure je rentrerai, mais quelle que soit l’heure, je veux te trouver à m’attendre dans l’entrée, prêt à me servir. Allez, fiche-moi le camp ! "

Et ma Belle-Sœur lâche la laisse. Je me penche pour lui baiser la main mais elle me repousse sèchement et me donne un coup de pied discret dans le tibia, de la pointe de son soulier. Je tressaille de douleur et déguerpis.

(À suivre…)

 

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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