Littérature

Mercredi 4 février 3 04 /02 /Fév 08:59
Malgré votre non-réactivité (très impolie vis à vis des auteurs...et de Moi-même....)face aux derniers textes publiés, voici pourtant la suite du voyage de "bootshine" (alias Charles.......) en Gynarchie.....bonne lecture, et encore merci à lui pour cet inédit si bien écrit.......

Lorsque nous quittâmes la chambre pour nous rendre au club, elle ordonna : "tu restes derrière moi et tu gardes les yeux baissés !", la dominatrice avait, après ce court instant de détente, repris le dessus.
Lorsque nous arrivâmes, plusieurs dominas étaient déjà présentes, accompagnées ou non, mais je remarquai que j'étais le seul homme habillé dans la pièce !!!
Katia fût chaleureusement accueillie par une "consœur" qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer en soirée sm, celle-ci me dévisagea un instant, enfin quand je parle de dévisager, je dirais plutôt qu'elle me regarda de la tête aux pieds, puis elle murmura quelque chose à l'oreille de Katia, qui finit par sourire en me regardant...
Ce mélange "autorité-complicité", c'est tout ce que j'aime ! Décidément, les choses commençaient plutôt bien.
Après un brin de causette, Katia finit par s'installer sur un siège confortable, qui, selon toute évidence lui était réservé.
Avant de s'asseoir, elle me glissa à l'oreille : "va  me chercher une coupe !" Elle omit ostensiblement de me demander si j'avais soif, chose bien inutile d'ailleurs, car je crois que les hommes en cet endroit n'ont pas le droit de consommer.

Lorsque je revins, elle était confortablement installée, sans me regarder, elle prit la coupe et donna l'ordre de m'agenouiller à côté d'elle, puis me dit : "encore une chose, j'ai remarqué que depuis que tu es arrivé, tu n'as pas les yeux en poche !" et je dois avouer qu'elle n'avait pas tout à fait tort, mais bon, pour reprendre la comparaison hasardeuse ci plus haut, c'est comme emmener un enfant à disney-land et puis lui demander de fermer les yeux !
 
 "Tu tiens la coupe, le cendrier et tu fixes la pointe de mes bottes et UNIQUEMENT LA POINTE DE MES BOTTES pour le restant de la soirée!"

Puis elle s'approcha de moi et tout en pointant du doigt le bout de ses bottes, me glissa à l'oreille : "pour chaque regard autre que celui-là, tu seras puni !"..." La règle du Fois deux" ajouta-t-elle.
ça, c'était tout elle ! Jalouse comme une tigresse, possessive à l'extrême, mais... seulement dans certaines situations !
Parfois, nous pouvions parler de nos aventures respectives, en rire, se conseiller l'un l'autre sans arrière pensée et parfois...mmmmm...
Elle me dit un jour que sa passion pour la domination était étroitement liée à cela ! Le désir de posséder, complètement, sans aucun compromis... être le centre, l'unique objet de désir... Une certaine forme d'absolu...
A l'époque, çà me laissait perplexe, maintenant, je crois comprendre un peu mieux, surtout connaissant son histoire et ce qui se passa par la suite, mais bon, arrêtons là cette parenthèse pour reprendre notre récit.
Katia utilisait parfois la règle du "fois deux" pour les punitions. Je vous explique : première motif de punition : un "tarif déterminé" : 2 coups de cravache par exemple, deuxième faute, 4 coups, troisième, 8 coups, et ainsi de suite.
Cela peut paraître peu, surtout vers le début, mais par la suite, la moindre petite erreur ou inattention peut donc vous coûter très cher, si elle se répète, ainsi dans l'exemple cité, la cinquième incartade vous coûtera 32 coups ! La suivante : 64 ! La Maîtresse se réservant, et elle seule, le droit de remettre "le compteur" à zéro et de faire "durer" cette période autant de temps qu'elle le désire.  Alors, croyez-moi, si la période punitive s'étale un peu dans le temps, vous avez intérêt à vous tenir à carreaux !

Je fixais donc mon attention sur la pointe des bottes de Katia, maintenant tant bien que mal le cendrier dans une main, sa coupe de champagne dans l'autre, ce qui n'était pas si aisé, vu l'état dans lequel je me trouvais !...;-)
L'ambiance était très hétéroclite, tour de Babel où se parlait plusieurs langues, voix uniquement féminines, les hommes présents se tenant dans le silence le plus absolu.
Katia ne paraissait plus du tout me prêter attention, elle échangea même quelques mots avec une autre Dame présente d'origine Russe comme elle, sans que je sois capable de comprendre le moindre mot.
Puis entra dans la pièce Madame Christine précédée de 3 hommes nus, où peut s'en fallait, à quatre pattes, qu'elle faisait avancer à grands coups de bottes et de cravache sans aucun ménagement, elle les haranguait en tchèque et paraissait vraiment intraitable.

Comment voyais-je me direz-vous ? Du coin de l'oeil vous répondrais-je, car l'être humain possède un champ de vision assez large après tout.
"Slave" était parmi eux, ce que ne m'avait pas dit Katia.
Le silence se fit, il commençait à régner dans cette pièce une atmosphère solennelle, peu propice aux éclats de voix et rires qui l'occupaient encore quelques instants auparavant.
Madame Christine lu à haute voix un document qu'on lui apporta, dans le style parchemin, décidément, ils faisaient bien les choses et rien n'était laissé au hasard.
Je pense que ce qu'elle lût, c'était le nom des "condamnés" qui attendaient, toujours à quatre pattes, et la sentence qui allait leur être appliquée.
Katia perçut mon regard de biais, elle se pencha vers moi et me glissa à l'oreille "fois deux".... Oui, mais fois deux quoi, me dis-je ? Car elle ne m'avait pas fait part du "tarif de base" qu'elle comptait appliquer.
Je trouvais évidemment le moment peu propice à de longues explications et me dit que chaque chose viendrait en son heure.
Le premier châtiment avait commencé. Les coups portés par Madame Christine pleuvaient sur le corps nu de l'esclave qui confirmait, d'après ses gémissements, que Madame Christine n'y allait pas avec le dos de la cuiller. Je me rappelle son physique angélique, ses longs cheveux blonds qui descendaient à la taille, une très jolie femme en vérité, mais il émanait d'elle une certaine cruauté par moments.

Et de manière générale, je ne conseillerais d'ailleurs à quiconque d'aller là bas s'il n'est pas vraiment décidé et d'un naturel robuste, car d'après ce que j'ai vu, on ne plaisante pas avec ces choses là.
Puis ce fût au tour de "slave" de prendre place sur le chevalet.
Katia se pencha pour secouer sa cigarette au-dessus du cendrier que je tenais toujours, elle en profita pour me glisser à l'oreille : " 256 coups de canne anglaise", je pus lire sur ses traits en cet instant précis quelque chose que je ne lui connaissait pas. Je jetais un œil au pauvre slave sur qui les coups commençaient à tomber, ce qui me valu un "fois quatre" bien mérité.
Arrivé au 100° coup, slave avait du mal à se tenir, Katia me dit doucement : "elle y va un peu fort pour lui, je vais arrêter çà"
Katia paraissait connaître le degré de résistance de ses soumis.
L'art consiste à s'arrêter juste avant... ou juste après le seuil de résistance de la personne pour que la douleur ne prennes pas le pas sur le plaisir tout en essayant de pousser le sujet à dépasser ses limites. Ce qui paraissait être le cas.

Elle intervint en anglais pour signifier à Madame Christine qu'elle avait assez entendu ce chien gémir, qu'on le reconduise au cachot , que l'on terminerait la punition plus tard, en ajoutant 50 coups portés à pleine force pour le désagrément que slave avait causé à l'assemblée par ses cris et gémissements fort mal à propos. Bien joué, me dis-je, elle évitait ainsi de perdre la face devant ses consœurs, tout en mettant fin au supplice. Mais à son air, je me dis que slave allait payer tout çà plus tard. Et comme je la regardais, elle me fixa et dit : "fois huit" ! Elle était furieuse !
Le troisième condamné eut droit à un bon quart d'heure de flagellation lui aussi. J'aurais bien pût dire qu'ils sortirent tous trois à quatres pattes, mais comme de toute façons, ils n'avaient pas d'autre choix. :-))

"Tu as vu ce qui t'attends si tu n'es pas sage" me dit-elle, sachant pertinemment que ce n'était pas vraiment le genre d'exercice que j'affectionnais tout particulièrement. Nous nous fixâmes dans les yeux... en ce moment, elle aurait bien pu dire fois 16 ou fois 32, je n'en avais cure, c'est le type de moment privilégié dont il faut profiter pleinement où je ne sentais plus rien que le désir qui m'envahissait, me faisait chavirer les sens, je ne me sentais plus exister que pour Elle......... que par Elle.........................
Elle fit glisser nonchalamment son pied gainé de cuir dans mon entre jambe.....

..... et sentant la "bosse" qui s'y était formée, elle dit : "et bien, et bien...." elle avança ses deux mains, avec le dos, puis la paume, elle entreprit de me caresser la poitrine, la pointe des seins... elle faisait tout çà discrètement, sans avoir l'air d'y toucher avec un naturel qui laissait sans voix, tout en continuant à me fixer. Elle me glissa à l'oreille : " peut-être plus tard, si tu es bien sage".... J'avais le sexe qui commençait à faire mal tant il était dur et pour dire la vérité, je ne sais pas si j'aurais pu résister à tel traitement si nous ne nous étions trouvé là bas justement.
La fin de soirée au club se passa gentiment....

.... Katia discuta longuement, lia connaissance, elle m'avait demandé de la suivre à genoux, et de rester juste derrière elle, j'avais donc la tête au niveau de ses fesses... que j'affectionnais tout particulièrement.... çà, elle le savait et avait donc décidé de me rendre fou... fou de désir... lorsqu'elle se déplaçait, je me "collais" à elle, tant bien que mal, respirant ainsi les effluves de cuir, mêlée à ses odeurs  intimes, çà peut paraître irréaliste, mais je vous assure que c'est le cas ! Phéromone ou autre explication, je commençais à me dire que je n'étais peut-être plus le seul à être en état d'excitation... puis pour ces choses là, j'ai le nez fin...;-)
Cette odeur, j'aurais bien pût la reconnaître entre milles... C'était l'odeur de nos ébats...
 
Bientôt la suite, si vous avez apprécié et que vous le montrez....
 
Merci au site www.owk.cz  pour les illustrations.
Par MAEVA - Publié dans : Littérature
Ecrire un commentaire - Voir les 18 commentaires
Samedi 31 janvier 6 31 /01 /Jan 07:08

..... magnifique texte de "chien gégé", lequel prend une place de plus en plus importante sur le site.....il n'est plus le visiteur anonyme et pertinent que j'ai connu il y a quelques mois.......


Livré à Vous et offert, toutes protections retirées et impossibles. Toutes sauf le bandeau sur les yeux. Il me protège plus sûrement que si mes membres étaient libres. Protégé de la peur de moi-même, de la peur de mon regard, de ce qu'il pourrait montrer et voir. Tenu dans l'ignorance de mon sort à venir pour être davantage jouet entre Vos mains et à Vos pieds. Votre excitation que je ressens presque comme si elle était mienne à mesure que je subis Votre cruauté. Etonnant comme je peux supporter la souffrance quand je me sens pris, possédé, utilisé par Votre plaisir. La fin des supplices qui n'est qu'une pause, le désir et le refus de leur recommencement pour qu'à nouveau Votre jouissance me rassure et que ma douleur me re-dise que je suis Votre.

 

Bientôt, d'autres textes de "chien gégé"......

Par MAEVA - Publié dans : Littérature - Communauté : Soumis & Soumises
Ecrire un commentaire - Voir les 22 commentaires
Mercredi 28 janvier 3 28 /01 /Jan 18:14
Mon ami "bootshine", alias Charles a séjourné à O.W.K....... Il nous raconte avec beaucoup de talents son expérience, son texte est illustrè par Moi, certaines photos sont de lui. Je vous souhaite une lecture haletante, les épisodes de cette longue et magnifique histoire vécue seront publiés tous les trois jours environ. J'apprécie beaucoup la tournure que prend le site, je le voulais interactif , lieu de création et d'échanges, et en ce sens, je ne suis pas déçue, même si certains d'entre vous sont encore peu réactifs.


Je suis allé à OWK, mais il y a longtemps déjà... fin des années nonante ... comme j'étais à Prague, j'en ai profité... je pense que c'était les débuts...ce fût un souvenir inoubliable !
La plupart des Dames présentes là-bas à l'heure actuelle ne s'y trouvaient pas encore à cette époque, d'autres n'y sont plus, ou moins régulièrement, mais se sont forgé une réputation au niveau international : Madame Christine.....

Madame Sarka....


Je pense qu'il existe une différence fondamentale si l'on y va accompagné ou seul. Pour ma part, j'y suis allé avec une amie, dominatrice, elle même accompagnée d'un de ses esclaves, et si j'emploie ce terme, c'est à dessein, vous verrez un peu plus loin pourquoi.
Il existait à l'époque ( je ne sais pas si c'est toujours le cas ) deux "statuts" possibles pour les hommes :
 
-soit esclave pur et simple, donc soumis à toutes les dames présentes, dans les limites de ce que l'éventuelle Maîtresse en titre veuille bien accepter...

-soit "visiteur", un niveau plus haut, bien que restant en-dessous des niveaux supérieurs appartenant exclusivement à la gent féminine, c'est donc ce statut qui m'était attribué.
Comme j'étais déjà à Prague pour raisons professionnelles, j'allai chercher mon amie Katia, à l'aéroport...

 ...accompagnée de son esclave qui portait ses valises. Elle était ravissante comme toujours, lui se tenait derrière elle, les yeux baissés, n'osant déposer les valises, même lorsque nous prîmes une boisson à la cafétéria.
Dans un premier temps, ceci me mit mal à l'aise, je dois avouer, même s'il était logique de penser que tout ceci fasse partie d'un scénario savamment orchestré à la demande même de la personne en question...
Je n'étais pas non plus très chaud quand elle accepta mon invitation en me disant qu'elle serait néanmoins accompagnée, mais que je ne devais pas m'en faire, car "cela ne nous gênerait pas".
Entre deux gorgées de thé, elle me dit que "slave" l'accompagnait en "stage punitif" et n'aurait pas droit à grand chose de plus que brimades et punitions durant les deux jours qu'elle comptait passer là-bas.
Il dormirait et passerait la plupart de son temps au cachot !!!
"Quant à toi, me dit-elle, si çà t'intéresse, ma chambre est munie d'une cage....

... tu pourras ainsi veiller son mon sommeil..." elle me dit cela en arborant un merveilleux sourire plein de malice.
 Les relations que j'entretenais avec Katia furent toujours teintée d'une certaine ambiguïté, en effet, jamais je ne fus l'un de ses "clients", puisque, au départ, nous étions amants, et que, en toute humilité, je pense l'avoir, dans une certaine mesure, "guidée", même si je pense qu'elle avait certaines dispositions en la matière...peut-être ai-je, en un sens, servit de "révélateur".
Nous nous voyions de temps à autre et nous aimions à penser que nous étions "amiants", terme que nous avions inventé pour nous situer entre amants et amis, comme vous l'aurez certainement compris.
Il arrivait aussi qu'elle me demande, surtout depuis qu'elle pratiquait en "professionnelle", de passer la nuit à ses côtés, sans rien d'autre à partager que beaucoup de tendresse.
Ce petit aparté pour essayer de vous faire comprendre quelle était la nature de notre relation.
Mais là, en l'occurence, je sentis qu'elle avait envie de "jouer", c'est le terme que nous employions... L'un de nous pouvait téléphoner à l'autre en lui demandant : "tu as envie de jouer?"... nous savions l'un et l'autre ce que çà signifiait...;-) et là, en l'occurence, je savais qu'elle avait envie de jouer avec moi, même si ce n'était pas clairement formulé.
Je commençais donc à ressentir une certaine excitation, et c'est peu dire...d'autant qu'avant de nous rendre à OWK, nous fîmes un détour par le centre de Prague ou son "slave" comme elle l'appelait fit les frais de plusieurs tenues et d'une paire de bottes magnifiques qu'elle essayait devant moi, me demandant si cela me plaisait, un sourire aux lèvres...question inutile puisqu'elle connaissait parfaitement mes goûts en la matière...

Je ressentais de plus en plus d'excitation, mêlée d'une certaine gène, le slave, derrière nous, de plus en plus chargé, je proposais de porter moi-même quelques paquets, ce qu'elle refusa catégoriquement.
Un peu plus tard, nous arrivâmes donc à OWK tous les trois.
Slave , à la demande de Katia, fût immédiatement pris en charge par Madame Christine....

.... qui lui intimât, après qui lui eut embrassé les bottes, de la suivre pour enfiler sa tenue de prisonnier et le conduire au cachot. Nous nous rendîmes à notre chambre, accompagnés de deux esclaves "maison" prenant le relais de slave pour porter les paquets.
La chambre était spacieuse et très confortable, dans un coin, comme annoncé, trônait une cage, dont les dimensions permettaient facilement l'enfermement d'une personne, sans pour autant qu'elle puisse s'y sentir à l'aise.
 
Katia congédiât les deux porteurs, nous nous retrouvions seuls.
"Ces bottes sont très jolies, mais elles me font mal" me dit-elle, se couchant sur le lit. Allongée, elle lançait une jambe en l'air après l'autre, admirant les bottes.
Je restais les bras ballants, ne sachant trop que faire, lorsqu'elle me dit : " qu'attends-tu pour me les enlever et me faire un petit massage des pieds ?"... ( ce qui prouve bien qu'un mâle a tendance à perdre une partie de ses moyens, de ses facultés cérébrales et finesse d'esprit lorsqu'il est confronté à ce genre de situation:-))
Je m'agenouillais devant le lit où je commençais à baisser la fermeture éclair de ses bottes, les enlevant précautionneusement l'une après l'autre, puis je lui massais doucement les pieds.

Les images de la journée défilaient devant mes yeux, surtout l'arrivée à OWK qui est vraiment très impressionnante, avec cette grande porte de bois, cet imposant bâtiment ancien, les Maîtresses, esclaves présents, tout concourt à vous faire entrer dans un monde très à part, tenant du rêve pour certains et du cauchemar pour d'autres, monde où les femmes règnent sur les hommes de manière absolue !
 
C'est un peu le "disney-land" du sm là-bas !...:-) Vous avez beau savoir que tout n'est question que de mise en scène, il est difficile de ne pas être envahi par l'émotion, l'impression que finalement, le monde réel a basculé dans celui de vos fantasmes, pour autant, bien entendu, que ceux-ci "colle" à cette image.

Me retrouver ainsi aux pieds de Katia, là-bas, créa en moi cette envie de "jouer le jeu à fond" si l'on peut dire, chose assez rare chez moi, qui ai pour habitude (bien involontaire ceci dit) de garder toujours un pied en dehors, telle une petite voix qui se fait entendre "tout ceci n'est qu'un jeu destiné à prendre du plaisir"...
Cette tendance m'a, dans la majorité des cas, conduit à devenir l'ami ... ou l'amant plutôt que le soumis, statut que, tout à fait sincèrement, j'ai toujours eu du mal à "tenir" au jour le jour.
Mais là, en l'occurrence, tout fût différent ! Même si... enfin, voyons çà un peu plus tard.
Revenons donc à nos moutons : à cet instant, je sentis monter l'envie de me laisser aller à cette partie de moi-même, qui, sans jamais avoir pris le pas sur ma personnalité profonde, fût toujours présente. J'avais envie, moi aussi, d'être aux pieds....

.... de servir, prêt à accepter brimades et punitions... en fait, sans mettre de nom sur cet état, j'approchais du "sous espace", terme inconnu pour moi à l'époque, bien que parfois (quoique rarement) atteint.
Katia s'en aperçut, car elle me connaissait parfaitement.
"Je vais aller faire le tour du propriétaire", me dit-elle," et toi, pendant ce temps, tu défais les valises; range tout çà avec soin, surtout les chaussures, il y a un nécessaire à cirer et un fer à repasser, je veux que tout soit impeccable à mon retour !"
Et le fait, justement, que je ne connaisse pas le temps qu'elle mettrait à revenir faisait peser sur moi un certain stress.
Je l'aidais à enfiler une robe ultra moulante, chausser ses escarpins noirs à talons aiguilles....

 .....et, tandis que j'étais déjà en train de m'afférer, elle retoucha son maquillage et sortit sans un mot, ni un regard.
 
Je venais de finir le rangement, repassé deux robes, un chemisier et ciré une paire de bottes lorsqu'elle rentra, elle paraissait plus "joueuse" que jamais. Elle passa l'inspection, et somme toute, paraissant ravie de mon travail, elle me dit qu'elle était invitée par Madame Christine au club (dont j'ai oublié le nom), pour y participer à une séance punitive de plusieurs esclaves..

"Tu m'accompagnes ! Alors, fais-toi beau" lança-t-elle et tandis qu'elle se dirigeait vers la salle de bain pour y prendre une douche.
 Je m'efforçai donc de "me faire beau"...:-) Je savais ce qu'elle entendait par là, elle m'avait dit un jour que je ne me mettais pas assez en valeur, nous étions sortis en discothèque, et le public, assez jeune, il faut bien le préciser, était plutôt habillé "olé olé"..
.;-)... pour ma part, plutôt sobre, je portais mon éternelle chemise noire un peu large. "Tu n'as rien à leur envier" m'avait-elle dit, ce qui m'avait flatté, n'osant lui répondre que je ne leur enviais rien du tout au demeurant, et que j'aimais porter cette chemise :-)...
Elle m'avait offert le lendemain un polo très moulant que je n'aurais jamais pensé acheter moi-même, mais bon, j'avais accepté le cadeau de bonne grâce...
 
J'enfilai donc le fameux polo que j'avais pris soin d'emporter et me regardait dans le miroir, pas si mécontent que çà du résultat finalement...:-)
Comme elle sortait de la salle de bain, elle sourit en me voyant... comme il est agréable d'avoir une complicité telle que celle là, qui vous rend les mots inutiles, vous donne l'impression de pouvoir communiquer rien que par un regard !
Katia enfila un pantalon de cuir qui mettait en valeur sa plastique irréprochable, puis un chemisier blanc qu'elle fit rentrer dans une énorme ceinture de cuir, elle me demanda de lui enfiler une paire de bottes que je lui avais offerte quelques temps auparavant.

Merci aux sites "the English Mansion, et O.W.K.......
(à suivre... mais seulement si vous suppliez)
Par MAEVA - Publié dans : Littérature
Ecrire un commentaire - Voir les 51 commentaires
Jeudi 25 décembre 4 25 /12 /Déc 08:37
Ecco un raconto di Natale.....grazie mille, sous bottes!
.................................................................................................................................


Un conte de Noël un peu particulier……
Chambéry, 24 décembre 2008 dans l’après-midi, 
Alors, que l’ensemble des gens préparent le réveillon en famille, par un temps gris et pluvieux, je reçois un appel de mon patron qui me demande de lui rendre un service.
« J’ai une défection de dernière minute pour le boulot, est ce que tu pourrais reprendre ton astreinte pour ce soir, je saurais être généreux »
Les cérémonies autour du petit Jésus me laissaient indifférent depuis fort longtemps alors, je saisissais l’opportunité de gagner un peu d’argent en cette fin d’année en lui donnant mon accord.
« Chéri, je ne serais pas là ce soir, mais je profiterais de cet argent pour te faire un merveilleux cadeau » dis je à mon épouse avant de partir pour l’entrepôt, je ne croyais pas si bien dire…
L’astreinte fut rendue facile rapidement car il n’y avait strictement aucun appel et le travail était donc assez contemplatif, mon esprit vagabondait vers d’autres rivages.
J’étais depuis quelques mois, l’esclave virtuel d’une formidable femme nommée Maestra Maeva, elle avait crée un blog reflétant son histoire et sa philosophie de la vie, je ne l’avais jam ais rencontré mais ses photos, ses articles quotidiens en avait pratiquement fait quelqu’un de ma famille.
J’étais fier car je faisais partie du premier cercle, sa garde rapprochée comme elle disait si bien, j’avais signé un contrat et j’avais accepté sans réticences d’apprendre la philosophie gynarchique à ses côtés…
Elle avait promis une récompense « à la hauteur » à ses esclaves virtuels, aussi, je me prenais à rêver de la rencontrer, et, d’avoir l’occasion unique de lui montrer toute la soumission profonde qui m’habitait à son égard.
Alors, dans cet entrepôt presque vide, je me laissais aller à mes rêveries habituelles sur Maestra, tant et si bien que je m’assoupis doucement avec un sourire aux lèvres.
23H59 La grosse sonnerie rouge de la porte d’entrée retentit, je sursaute en sortant de ma torpeur, qui cela peut il bien être, à cette heure là, 5 minutes avant le réveillon ?
Je me précipite en manquant de trébucher, j’arrive à la porte un peu essouflé, « qui est là ?» dis je à travers le battant.
« Dépêche toi d’ouvrir sous bottes, je m’impatientes »
Je fus tétanisé par l’appellation, sous bottes était mon pseudo sur le blog de Maestra et nul autre  qu’elle ne connaissait ce sobriquet !!!!!!!!
« C’est Vous Maestra, c’est bien Vous ? » dis je interloqué.
« Oui, c’est moi sous bottes, je suis venu t’offrir un cadeau, alors ne me fais pas attendre je ne suis pas patiente, tu risques dans subir les conséquences très rapidement !! »
Mon cœur battait très fort, mes mains tremblaient, j’arrivais péniblement à défaire les cadenas , dans ma tête je n’y croyais pas, enfin, je réussis ouvrir.
Quelle magnifique vision devant moi, Maestra vêtue en mère Noël, un caraco rouge couvert d’une magnifique cape, une mini jupe de la même couleur, laissant apparaitre la lisière de ses bas, et, …..D’extraordinaires cuissardes rouge aux talons vertigineux et aux bouts pointus, qu’elle était belle est excitante.

De sa ceinture dépassait un énorme fouet, une cravache, elle avait un sac noir sur le dos.
« Alors qu’attends tu ? » me dit elle sèchement, viens à genoux prendre ton cadeau.
Quel empoté je faisais depuis le début, timide, maladroit, presque bloqué, je secoué la tête afin de sortir définitivement de mon état figé, la bouche ouverte et les bras ballants.
Je me précipitais à genoux, ventre à terre afin de rendre hommage comme il se doit à cette divinité, je léchais consciencieusement le bout et les talons des cuissardes en attendant mieux…
« C’est mieux comme position, cependant, tu n’est pas encore dans l’état qu’il convient à un esclave comme toi sous bottes, je te veux nu au plus vite !! »
J’entendis le fouet claquer, je me dévêtis donc à vitesse grand V, sans aucune honte, ni réticence dut au lieu ou je me trouvais, je n’allais pas passer ma chance comme cela.
Alors, nu comme un ver, je retournais à mon travail de lustrage intensif de ses cuissardes avec ma langue. Je n’oubliais pas un centimètre carré, mon erection était à son comble malgré le froid et la situation inconfortable, quel bonheur, j’arrivais dans le sous espace et je me sentais extraordinairement bien..
« Suffit sous bottes, tu as eu ta récompense, maintenant tu vas travailler pour justifier l’honneur que tu viens d’obtenir »
« Oui Maestra je ferais ce que Vous déciderez !! A Vos ordres »
« Tu vois, derrière ce panneau, il y a mon traineau »
Subjugué par Maestra, je n’avais pas remarqué qu’en guise de véhicule, celle-ci était venue en traineau, tiré par un homme nu (je reconnus feet) et poussé par 5 autres (nos mais du premier cercle ? peut être).
« Tu vois, il reste ta place, alors dépêche toi de rejoindre tes camarades sous bottes »
Je courus me mettre à ma place avec les 5 autres esclaves de la garde rapproché, feet menait le traineau en tant qu’esclave personnel, il avait un rôle à part.
Maestra se plaça aux commandes sur la banquette et fit claquer son grand fouet, nous avons commencé à pousser fort et……………comme par enchantement le traineau s’envola dans le ciel de Savoie.
Je ne comprenais plus rien, c’était quoi ce d lire ?
Alors, Maestra la divine dévoila la lumière enfouit dans son sac noir, et, commença à en saupoudrer le ciel, le sac semblait sans fond et cette poussière étincelante illuminait le ciel en retombant en pluie fine sur la région.
C’était une poudre à effet gynarchique, elle tombait sur les maisons et rendait immédiatement les femmes dominantes et les hommes soumis, nous étions en train de changer la face du monde.
Le 25/12, plus rien ne serait pareil, enfin, le monde allait se réveiller dans de nouvelles dispositions, au réveil chaque homme allait se jeter aux pieds de sa femme pour lui avouer sa capitulation, son désir de la servir, de la vénérer pour le reste de ses jours…
Quelle joie de vivre ces instants en compagnie de Maestra, quelle….DRING DRIIIIIIIIIINGGGGG, mais, ou suis-je, « il est 8 heures mon chéri tu dois aller faire les courses, c’est Noël ce soir » me dit ma femme.
Mince! Ce n'était qu'un rêve, le rêve de toute une vie!
"sous bottes", esclave virtuel de MAEVA, le 24/12/08
Par MAEVA - Publié dans : Littérature
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Jeudi 18 décembre 4 18 /12 /Déc 23:31
.....petit clin d'oeil aux lettrés qui auront lu avec bonheur l'excellente trilogie d'Henry Miller: Sexus, Plexus, Nexus.....
Par MAEVA - Publié dans : Littérature - Communauté : Soumis & Soumises
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Lundi 13 octobre 1 13 /10 /Oct 10:23


Les plus attentifs d'entre vous ont déja vu ce nom sur le blog, il a été évoqué plusieurs fois, et récemment, la romancière nous a écrit pour une mise au point publique par rapport à son image, que certain(e)s malfaisant(e)s ont voulu écorcher....
Marika Moreski est une romancière qui publia de nombreux livres dans les années "soixante dix", une période de libération des moeurs mais où la censure exerçait encore beaucoup son diktat judéo chrétien et "pudibon"..... Dans son premier roman, "Les bêtes à plaisir", son éditeur la présentait comme "une Sade en jupon". Ensuite, une quinzaine de livres ont vu le jour, faisant autorité dans le milieu SM; Grande Prêtresse de la Suprématie Féminine, cette impérieuse brune régnait alors sur un cheptel d'esclaves consentants, triés sur le volet. En outre, elle avait épousé un homme qu'elle avait ensuite totalement asservi.....
"Depuis mon mariage, je n'ai jamais lavé une paire de bas nylon ou une assiette. J'ai fait de lui ma bonne à tout faire, assidue et obéissante.... de même, il ne viendrai pas à l'idée de mon mari de cirer mes bottes et mes souliers crottés sans les avoir correctement nettoyés avec sa langue...." confia t'elle au magazine Trait d'union. Marika Moreski écrit des livres où la Femme est Reine et despotique, elle force délibérément le trait, les fantasmes sont sans limites quand il s'agit de littérature. Marika Moreski ne fait pas qu'écrire, elle est experte en Domination/soumision, elle ne raconte pas n'importe quoi, elle est notamment lucide et consciente quant aux limites à ne pas dépasser en matière de relation D/s: interviewée par Maud Chateil dans un article évoquant mutilations et tortures, elle répondra catégoriquement: "Ces façons de procéder sont au sadomasochisme ce que le viol est à l'amour. Ces tortures sont du sadisme pur et simple, il ne faut pas encourager ces jeux cruels qui peuvent devenir dangereux. Il faut essayer de raisonner ces masochistes-là, de leur faire comprendre qu'il existe une marge entre les fantasmes et la réalisation."
Décidément, la question des limites est au centre de nos préoccupations présentes.....
Il est regrettable que les éditeurs ne republient pas les romans de Marika, il est difficile de les trouver......


Par MAEVA - Publié dans : Littérature - Communauté : Soumis & Soumises
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 17:45

.... poétique de notre excellent et talentueux "bootshine", sans doute le commentaire le plus plaisant de l'année, du moins pour l'heure..... au point que j'ai décidé de lui laisser une place de choix en le publiant. Voici comment je conçois ce blog: de façon participative et mutuelle.....


"Divine Maeva !

feet à Ses pieds... endurant milles tourments...devant ces objets de désir... de plaisir ?... mais aussi de contrainte... qui ne se laisseront découvrir, toucher, conquérir qu'après de longues heures de vénération...

Obéïr, se prosterner, lècher, lustrer, tour à tour actif, puis passif... puni, attaché, fouetté... "A DISPOSITION !"... Le terme s'impose de lui-même...

Etourdi d'envie, de désir, à n'en point douter, nageant dans le sous-espace tant convoité...

Dans l'attente si longue...interminable, infinie, mais ne dit-on pas, bien souvent, qu'il est plus important de cheminer que d'aboutir ?

A disposition !...lorsque la Divine acceptera enfin son offrande... ultime désir, ultime plaisir, jouissance encore et toujours contrôlée,... retardée... sans plus aucune volonté propre que la Sienne, unique, totale, absolue...

Qu'il doit être merveilleux, Divine Maeva, d'être à Vos pieds !"

Bootshine


Par MAEVA - Publié dans : Littérature
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Lundi 18 août 1 18 /08 /Août 10:06

..... un texte de feet qui date d'un an......le second rôle qu'il est a bien le droit à un peu d'expression.....















Une soirée pas comme les autres…

 

J’avais travaillé toute la journée, n’ayant pas même pris le temps de passer chez moi prendre une douche ou manger quelque chose, j’avais sauté dans la voiture, et direction Annecy…A seize heures, j’avais reçu le SMS suivant : «  A 17h 30 précises, tu m’attendras au bar de l’hôtel Mercure, ce soir je te ferai passer un nouveau test de soumission…MAEVA DOMINA. »

Comme toujours, j’étais ponctuel, je m’installais sur un siège de bar, j’ai demandé un café et un verre d’eau, j’avais soif et très envie d’une bière, mais je ne voulais pas prendre le risque d’une haleine qui pourrait Lui déplaire, les enjeux de la soirée étaient importants.

Pour devenir réellement Son esclave, je devais vivre un parcours initiatique en sept degrés. Ce soir, je passais le deuxième, ayant été reçu comme admissible lors de la première entrevue avec Celle qui allait changer ma vie.

Elle arriva avec vingt cinq minutes de retard, majestueuse dans son tailleur noir, les jambes gainées de résille bleue, chaussée de sandales rouges à talons. Je La voyais pour la deuxième fois, la première fois, nous avions rendez-vous à Sévrier, dans une guinguette au bord du lac. J’avais été subjugué par la classe qui émanait de cette femme, j’étais prêt à capituler pour de bon, il ne s’agissait plus de fantasmes, n’attendais-je pas ce moment depuis les premiers émois de l’adolescence ?. Après le dîner, nous nous sommes promenés au bord du lac, la nuit tombait, c’était très romantique. Je l’ai raccompagnée à Sa voiture, j’ai ouvert la portière comme son valet l’aurait fait. Elle s’est ensuite assise, laissant ses jambes dehors, et me fis comprendre que je devais m’agenouiller dans la boue illico presto, m’autorisa à embrasser ses bottines assez boueuses, puis à les nettoyer avec ma langue qui n’avait encore jamais connu cet humiliant plaisir. Heureusement, la rue était déserte…Après dix minutes de ce nettoyage, elle lustra ses bottines à talons contre mon visage, mes lèvres, jusqu’à être satisfaite du résultat. Je fus contraint aussi de sucer chaque talon Elle me congédia en me repoussant du pied, cela me déséquilibra, Elle en ria, et je me suis dit que c’était bon signe, et que j’avais peut être des chances d’être convoqué de nouveau par Elle.

J’eu cette chance, une semaine plus tard. Nous sommes allés au restaurant de nouveau, sa conversation était spirituelle, j’étais quant à moi assez intimidé. A un moment, Elle fit tomber sa serviette à terre, et du regard, j’ai compris que je devais promptement la ramasser. La vision de ses pieds chaussés d’escarpins me fit défaillir, Elle le remarqua et vrilla la pointe d’un talon aiguille sur le dos de ma main, et de ce fait, m’emprisonnant délicieusement.

A l’issue de quelques secondes trop brèves, Elle me releva le menton de la pointe de son autre chaussure, m’intimant de me relever.

Nous sommes ensuite allés à l’hôtel.

 

Dégrafant ses porte-jarretelles, Madame Maeva fit glisser les bas résille jusqu’au dessus du genou. De son index pointé au sol, Elle me signifia que je devais m’agenouiller et l’aider à quitter ses bas. Mes mains tremblaient, de stress, de fatigue, de désir. Je savais que ce moment était formidable et déterminant, Elle ne faisait pas semblant, Elle me dominait complètement, mon corps et mon âme se réunissaient dans ce même désir : devenir Son jouet, Sa chose…

J’ai croisé son regard , Elle avait vraiment une grâce naturelle devant laquelle je désirai me courber, capituler…par plaisir…Il faut avouer que je suis un cérébral : le fait même qu’Elle me tutoyait et que je la Vouvoyais me mettait dans certains états très érectiles.

Je me mis à genoux devant Elle et d’un coup, je me suis senti mieux, complètement offert et motivé pour entrer dans ce que les Dominas nomment le sous-espace. Je m’y sentais bien, à cette place servile. Mutine, Elle pointa un pied vers moi, me caressant la poitrine.

Je m’exécutais, et fit rouler un bas jusqu’à la fine cheville ornée d’une chaînette en or, puis découvris peu à peu le pied adoré et ses magnifiques courbes, j’embrassais chaque centimètre de peau nue qui se dévoilait, et Elle ria de plaisir. Le pied droit enfin dénudé, Elle le colla sur mon visage, et, des orteils, caressa mon nez et ma bouche. Je fis de même avec la jambe gauche. Exerçant une poussée de ses deux pieds, Elle me fit comprendre ainsi qu’Elle me voulait allongé sur le dos, prêt à devenir un vulgaire « pouf ». Pouf, coussin, tapis… comme autant d’anodins objets destinés au confort de son utilisatrice et qui avaient pour Elle une grande importance : n’est ce pas sur un coussin que les reines posaient leurs pieds lorsqu’elles siégeaient sur un trône ? Le remplacer par un homme complaisant est une tentation et devient par là le symbole d’une dévotion totale.

Elle glissa son pied droit sur mon ventre et, de ses divins orteils, viola mon intimité déjà très tendue. Ses ongles me griffaient un peu mais la douleur était supportable. Son autre pied se riva à ma bouche. Il était un peu moite, d’une agréable odeur musquée, d’une saveur épicée et salée, et ma langue, comme si elle était habituée, entra en action, se glissant entre chaque orteil, sur toute la plante, sur le talon. Madame Maeva aimait aussi violer ma bouche de son pied, forçant le passage, je devais ensuite sucer longuement chaque orteil. De temps en temps, Elle poussait de petits gémissements, et je crois qu’Elle se caressait, mais ma vue se limitait à quelques centimètres carrés de peau blanche et satinée, et d’ongles vernis (rouge sang !).


Elle aimait vraiment se faire lécher les pieds et ne s’en privait pas, je l’appris par la suite, lorsque je devins son esclave titulaire, ne devais-je pas la réveiller ainsi le matin, avant de lui monter son petit déjeuner ? Elle adorait en particulier que je lui lèche longuement les pieds en fin de journée,  à l’issue d’une de ses journées fatigantes de « travailleuse » : J’étais dévolu à cette tâche qui pourrait sembler dégradante aux gens coincés et normatifs. Quelle félicité !

Elle se cala dans son fauteuil telle une reine, taquinant mes côtes de ses orteils mutins, Elle se leva, et en passant, me marcha sur la poitrine, Elle revint, une cravache à la main.

 L’ordre claqua comme un fouet :

Assieds-toi au pied du canapé, poses ta tête dessus comme si tu comptais les mouches ! Voilà ! Ne bouges plus, je m’installe ! Tu vas me montrer ce que tu sais faire de ta langue ! ».

Je suivis ses instructions à la lettre : la position était contraignante pour moi qui souffrait souvent de torticolis, mais mon confort lui importait peu. Otant sa rose petite culotte, Elle s’asseya sur mon visage, exécutant quelques ajustements du bassin afin d’être confortablement installée. Ses fesses rebondies et bronzées incorporaient totalement mon visage, Elle m’écrasa de tout son poids lorsqu’Elle croisa ses deux pieds nus sur ma poitrine. J’eu du mal à respirer et mon cou devint vite douloureux. Télécommande en main, Mme Maeva alluma la petite télévision pour – me dit Elle- regarder les informations qu’Elle ne loupait jamais. Il me restait le son….cela parlait de la santé du Pape…quel décalage ! Ma bouche adhérait à Sa vulve humide, mon nez quant à lui s’enfonçait dans la raie de Ses fesses, c’était très humiliant. Prenant appui sur mes épaules, Elle ondula des hanches d’avant en arrière pendant que Ses orteils taquinaient ma tige érigée. Très vite, Elle devint très mouillée, et avec dévotion, je léchais tout ce qui s’offrait à ma bouche, mon nez s’enfonçait de plus en plus dans un orifice secret, voué d’ordinaire à des fonctions plus humbles : ma dégradation était presque totale, mais cela ne fit qu’aggraver notre frénésie mutuelle.

Elle prit un plaisir fou, si j’en juge aux « va et vient » de plus en plus rapides et appuyés sur mon visage. J’étais trempé de ses sécrétions intimes, c’était un nouveau baptême, un rite sacré voué à la Divinité faite Femme. Un goût acre emplissait ma bouche, mon nez respirait des effluves un peu « marines », ce n’était pas très agréable pour moi, et pourtant j’avais une érection dingue, et de plus ses orteils emprisonnaient l’extrémité turgescente de mon engin, le manipulant comme un levier de vitesses : je crus exploser…

Heureusement, Elle se leva, cela calma un peu le jeu et par là, me protégeait de l’accident liquide imminent, cela soulagea aussi mon cou et ma tête vraiment douloureux. Elle revint avec un verre d’eau, dans l’autre main, elle tenait une courte cravache.

_ « Vas – y ! Lape, chow-chow ! Ce n’est pas encore fini, j’ai encore besoin de ta langue d’esclave ! Remets-toi en position ! ».

Elle se réinstalla sur mon visage, mais cette fois face au canapé, ce qui inversait tout : mon nez s’enfonçait dans son calice vaginal, ma langue par contre pouvait lécher toute sa raie, ce qui évitait la routine…

Elle leva les jambes, pesant de tout son poids, assimilant ma langue à un gant de toilette, ou pire, à du papier hygiénique ! Elle murmurait ses directives d’une voix lascive et langoureuse :

_  « Fais bien entrer ta langue, lèche bien partout, plus fort ! ».

Elle accéléra les mouvements du bassin et eu visiblement un nouvel orgasme.

Se levant comme une folle, Elle me cingla la poitrine de sa cravache, m’attrapa par les cheveux et me traîna à genoux vers son fauteuil. Je ne comprenais plus ce qu’il se passait.

Elle écarta les jambes, retroussa sa jupe en cuir noir et m’ordonna de la lécher en fermant les yeux. Je me mis à l’œuvre, la langue et les mâchoires bien fatiguées.

Mme Maeva, soucieuse de son confort, passa sa jambe droite sur mon épaule. Basculant vers l’avant, Elle facilita le travail de ma langue entre ses fesses et s’abandonna à une succession d’orgasmes qui inondèrent mon visage. Lorsqu’Elle fut satisfaite, Elle me repoussa du pied et m’ordonna de m’allonger sur le dos. Posant son pied gauche sur mon sexe, elle le caressa avec frénésie, les orteils de son pied droit caressaient mes testicules, les remontant parfois brutalement, mais j’aimais bien…l’explosion liquide fut quasiment simultanée, provoquant une inondation séminale maculant ses pieds, mon ventre, jusqu’à  ma poitrine. Elle me traita de dégoûtant, me fit lécher ses extrémités profanées, et m’envoya aux toilettes afin de me nettoyer.


Elle me fit faire connaissance avec Sa cravache, lors de cette soirée fatidique.

A chaque coup, je devais La remercier et lui baiser les pieds.

Madame MAEVA s'est ensuite endormie dans le profond canapé, son pied droit recouvrait entièrement mon visage, son pied gauche quant à lui était rivé à ma tige, de nouveau en érection. Avant de m'endormir, moi aussi, nageant dans le sous espace, je ne pouvais m'empécher de m'interroger: Avais-je été reçu à cet examen de deuxième degré? Quand donc allais-je passer les autres épreuves? Cette perspective m'excitait au plus haut point, et paradoxalement m'inquiétait beaucoup. Les épreuves allaient monter à chaque fois d'un cran, en crescendo... au programme, initition au fouet blackmamba, cire, pinces, piétinements intensifs, et humiliations publiques. Madame MAEVA avait évoqué l'obligation de porter une marque permanente sur ma peau, et qu'à défaut de fer rouge (un jour?), cette marque serait entretenue avec Ses talons aiguilles..... j'avais tout fait pour parvenir à cette situation, je ne pouvais plus me dérober, je suis un homme d'honneur... les sévices et humiliations futures me rendaient dingue de désir....
( A suivre)

 

 

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Samedi 19 avril 6 19 /04 /Avr 09:14

 


















Maîtresse

Altière

Elégante

Sublime

Troublante

Reine

Audacieuse

 

Magnifique

Amazone

Exigeante

Victorieuse

Autoritaire

 






Ecrit par le fidèle et talentueux bootshine.... merci  à lui...

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Lundi 10 mars 1 10 /03 /Mars 14:25
DSCF3646.JPG
Par MAEVA - Publié dans : Littérature - Communauté : passion exhibition
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

  • : MAEVA DOMINA et ses esclaves
  • MAEVA DOMINA et ses esclaves
  • :
  • : Blog consacré à la gynarchie, à la relation réelle Maîtresse/esclave, et- au fétichisme sincère et absolu du Pied Féminin...promotion des talents littéraires et picturaux, humour, obsessions diverses.... Contact:maevaslave-mail@yahoo.fr
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact

Créer un Blog

Recherche

Texte Libre

Derniers Commentaires

Texte Libre

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés