Littérature

Vendredi 9 octobre 5 09 /10 /Oct 11:55

Mon chien virtuel nommé slavio m'a envoyé un très grand nombre de textes, il me faudra du temps pour tout lire, ruminer, digérer cette littérature talentueuse et passionnée. Pour inaugurer le retour d'une activité "normale" de publication, voici un de ses textes que j'aime beaucoup, surtout une fois un peu édulcoré......



UN MONDE FAIT POUR LES FEMMES…

Rêverie d’un vieux mâle soumis…

 

je dépose mes plus humbles Hommages aux Pieds de bien-aimée et vénérée Maîtresse MAEVA. je sais qu’Elle appelle de tous Ses Vœux l’avènement de la Gynarchie, du règne universel des Femmes auquel Elle travaille. De mon côté, même en mes vieux jours, je ne peux m’empêcher de rêver à un Royaume Gynarchique… qui pourra sans doute paraître excessif (et que je ne supporterais peut-être pas s’il venait à s’instaurer trop vite !). Il témoigne en tout cas de la Vénération dans laquelle j’ai toujours tenu et tiens encore les Femmes, les Jeunes Filles, et les Adolescentes, qui me sont toutes supérieures et à Qui je dois un respect de tous les instants.

Je me prosterne devant Vous, bien-aimée et vénérée Maîtresse MAEVA, et baise humblement le bas de Votre robe, Vos Pieds et Vos semelles :

chien slavio.



 

UN MONDE FAIT POUR LES FEMMES

Songeries d’un vieux mâle soumis

 

je rêve d’un monde Gynarchique de pleine liberté pour le Sexe Féminin Supérieur et d’entière sujétion pour les mâles…

je rêve d’un monde Gynarchique de Maîtresses sévères et sensuelles, intelligentes et belles, certaines de Leur Supériorité, faites pour le Pouvoir et aptes à l’exercer, Se faisant servir et Se laissant aduler par des mâles réduits, par respect, admiration et amour, par force, discipline et châtiments, à la plus extrême servitude…

je rêve d’un monde Gynarchique où triompheraient partout la Beauté des Femmes, la Sensualité des Femmes, l’Intelligence et l’Intuition des Femmes, leur Goût du Pouvoir et du Plaisir et leur immense capacité à exercer l’un et à jouir de l’autre…

je rêve d’un monde Gynarchique où toute Femme, Jeune Fille, Adolescente, aurait barre sur n’importe quel mâle, de n’importe quelle condition, de n’importe quel âge…


 

Oui, je rêve d’un monde Gynarchique

© où chaque Femme, chaque Jeune Fille ou Adolescente possèdera en propre au moins un esclave mâle, et si possible plusieurs, certains pour le travail, d’autres pour Son Service Personnel ou Son Assouvissement Sexuel…

© où même les Fillettes, dès l’âge que les Femmes Souveraines détermineront Elles-Mêmes, pourront Se choisir un serviteur ou un souffre-douleur de leur âge…

© où l’Épouse règnera sans partage sur Son mari, la Mère sur Ses fils…

© où les Sœurs règneront sans partage sur le père et les frères, les Tantes sur les oncles et les neveux…

© où chaque mâle devra saluer une Dame, une Demoiselle, une jeune Fille en se prosternant, le front au sol…

© où jamais un mâle ne se permettra de s’asseoir en présence d’un Être Féminin, par essence Supérieur…

© où tous les mâles se lèveront puis s’agenouilleront sur place dès qu’une Personne du Sexe Féminin entrera dans la pièce où ils seront au travail…

© où la posture naturelle d’un mâle devant une Personne du Sexe supérieur sera l’agenouillement ou la prosternation…




© où les mâles seront constamment au travail au profit leurs Maîtresses, dans la maison ou au dehors, tandis que celles-ci Se livreront à tous les Plaisirs ou jouiront de Leur légitime Paresse…

© où la Femme, la Jeune Fille ou l’Adolescente, n’ayant plus à se préoccuper de préserver Sa Pudeur quand un esclave sera à genoux devant Elle, pourra s’habiller à Son Gré, très court et sexy si Elle le désire, sans même avoir à serrer Ses Jambes puisque le regard d’un mâle asservi n’a aucune importance…

© où un mâle ne lèvera pas les yeux vers la Face de sa Maîtresse (sauf si Elle le lui ordonne) et se tiendra humblement courbé en Sa Présence…

© où les mâles auront de constantes attentions et prévenances, au-delà même de leurs stricts devoirs d’esclaves, à l’égard du Sexe Féminin…

© où chaque mâle se posera sans cesse la question : « Que pourrais-je faire d’autre pour améliorer encore l’Aisance, le Confort, la Détente, l’Amusement, les Plaisirs, la Satisfaction, la Joie de vivre, le Bonheur de ma Maîtresse ? »…

© où un esclave pourra être puni parce qu’il a une érection (qui heurte la Maîtresse) ou parce qu’il n’en a pas, ou qu’elle n’est pas de suffisante qualité, alors que sa Propriétaire veut Se servir de lui, de la manière qui Lui convient, pour Sa Satisfaction Sexuelle…



© où la discipline et les corrections et les punitions infligées par les Maîtresses auront raison des dernières résistances machistes…

© où la Loi sera Féminine, et exclusivement Féminine…

© où partout, dans les lieux tant publics que privés, l’on verra des panneaux gigantesques, montrant de belles Femmes, Jeunes Filles, Adolescentes, toutes chaussées de bottes à éperons, regardant le passant d’un Air autoritaire, l’Index de la Main droite pointé vers le bout de Leurs Pieds avec cette légende en énormes lettres rouges :


« Notre Caprice est votre Loi ! »…


© où la Femme décidera et jouira et où le mâle exécutera et subira…

© où chaque Personne Féminine Supérieurs aura droit au Repos et au Farniente, aux Loisirs, aux Distractions et aux Amusements perpétuels, tandis que les mâles s’épuiseront à La contenter de toutes les manières, en particulier par leur utilité pratique et leurs ressources sexuelles…

© où chaque mâle se sentira suprêmement honoré, bien au-delà de ses minces mérites, de poser ses lèvres et sa langue sur les souliers ou les bottes d’une Dame, ou même les semelles d’une Demoiselle, d’une Adolescente, – que sa salive entretiendra en parfait état de propreté, de brillant et de souplesse… de même, il devra nettoyer les Pieds moites et échauffés de la Dame en fin de journée.......



© où chaque esclave mâle s’estimera flatté et heureux de sentir peser à sa nuque inclinée le Talon dominateur d’une Femme, d’une Jeune Fille, d’une Adolescente …

© où les semelles de la Gent Féminine seront toujours irréprochables à force d’être léchées par les mâles…

© où les longs talons aigus des chaussures Féminines, longuement sucés et honorés, sortant d’entre les lèvres des esclaves mâles, du fond de leur gorge, luiront de leur salive…

© où Femmes, et Jeunes Filles Adolescentes pourront Se livrer langoureusement à la Paresse et savourer à satiété à toutes les Voluptés de Leur âge auxquelles Elles désireront goûter…

© où la Parole de tout Être Féminin Supérieur sera sacrée et ne pourra jamais être mise en doute…

© où Ses Vœux, Ses Désirs, Ses Ordres et Ses Caprices seront constamment satisfaits, sans défaut ni retard d’aucune sorte…

© où aucun mâle ne se permettra jamais de contester la Décision d’une Femme, d’une Jeune Fille, ni d’une Adolescente …

© où chaque mâle apprendra à obéir littéralement au Doigt et à l’Œil, afin que sa Maîtresse n’ait pas à Se fatiguer à lui dire ou répéter Ses Volontés…

© où aucun mâle ne se croira autorisé à prendre la parole sans y avoir été autorisé ou pour un autre motif que répondre à sa Maîtresse…

© où la plupart des Femmes et des Jeunes Filles et des Adolescentes préféreront faire l’Amour entre Elles mais ne dédaigneront pas (si Elles en ont le Goût) d’utiliser les mâles pour Leur Jouissance quand bon Leur semblera…

© où les Femmes et Jeunes Femmes de tout âge baigneront dans un univers de Plaisirs toujours renouvelés, butinant d’une Amante à l’autre, s’emparant d’un instrument sexuel mâle puis d’un autre et l’exploitant à Leur Guise, tandis que leurs multiples esclaves seront condamnés à la continence continuelle (sauf dérogation spéciale accordée par la Maîtresse) et à la fidélité absolue…

© où chaque mâle sera, dès l’enfance, dressé et éduqué par sa Mère, par ses Tantes et autres Parentes, par ses Sœurs, ses Cousines et Leurs Amies, à chercher le Plaisir et le Contentement, le Bien-Être et le Confort des Femmes par tous les moyens à sa disposition, sans rien réclamer ni oser espérer pour lui-même…

© où chaque individu mâle qui en aura l’aptitude ne ménagera pas sa peine pour procurer à la Dominatrice à Qui il appartient l’Aisance, voire le Luxe, auquel Elle a droit sans devoir s’user ni perdre son précieux temps au travail

© où chaque mâle saura utiliser son propre corps ou toute une panoplie d’agréables « auxiliaires d’amour » pour satisfaire pleinement toute Femme, Jeune Fille ou Adolescente qui exigera de l’être, et cela aussi souvent qu’Elle le voudra, dans le lieu et au moment qu’Elle le voudra, de la manière et dans la posture qu’Elle voudra (Queening et Face Sitting, notamment)

© où chaque Fillette, utilisant à satiété Ses frères ou Ses petits compagnons inférieurs, apprendra dès Sa tendre enfance, sous contrôle Matriarcal, c'est-à-dire soutenue et encouragée par Sa Maman, à savourer leurs humbles services, leurs maladroites et tendres caresses, et saura les guider patiemment vers une manière de servir et une servitude toujours améliorées…

© où, dans les rues, débarrassées de presque toutes les polluantes et puantes voitures, on verrait se promener, enlacées, somnolentes, assoupies, écoutant de la musique, parlant au téléphone ou engagées dans de plaisantes conversations avec Leurs Amies, des Femmes, des Jeunes Filles, des Adolescentes, des Fillettes, doucement et confortablement transportées dans des chaises à porteurs ou en filanzane, dans de jolis cabriolets traînés par plusieurs soumis, dans de luxueux et lourds carrosses tirés par le nombre voulu d’esclaves transformés en chevaux humains, dans de pesantes litières ou d’aériens palanquins pesant aux épaules de porteurs harassés et suants, ou même à dos de mâle ou sur ses épaules, avec selle ou à cru…




© où, dans le métro, des wagons sans sièges seront réservés aux mâles isolés (parmi lesquels toute Femme, Jeune Fille ou Fille pourra venir Se choisir un serviteur occasionnel), tandis que ces Femmes et Jeunes Filles voyageront, toutes assises, dans de confortables voitures, certains esclaves à Leurs Pieds (qu’Elles pourront poser sur leur dos), d’autres Les éventant ou Les servant…

© où chaque Femme, chaque Jeune Fille Adolescente, troussant Sa jupe ou Sa robe, ou Se la faisant trousser par un serviteur, pourra tranquillement uriner jusqu’à la dernière goutte, dans la bouche grande ouverte d’un esclave agenouillé devant Elle, tassé sur ses talons et la tête rejetée en arrière…

© où chaque Femme, ou Jeune Fille Adolescente pourra transformer n’importe quel mâle présent, tantôt en animal domestique (pour Se faire porter ou faire tirer Son véhicule…), tantôt en simple objet de commodité (siège, fauteuil ou chaise longue, repose-Pieds, tabouret, portemanteau, porte-lampe, porte-cendrier…



© où chaque Femme ou Jeune Fille Adolescente sera libre d’utiliser la langue d’un esclave pour Lui faire Sa Toilette intime ou remplacer le papier hygiénique, sur Son Sexe ou Son Anus…

© où les lèvres et la langue de l’esclave, allongé nu entre les Cuisses de la Maîtresse couchée, Lui feront office de linge périodique…

© où chaque mâle prendra pour faveur imméritée de recevoir sur sa langue un crachat de la Maîtresse, une bouchée d’aliments ou un chewing-gum mâchés et remâchés par Elle, une gorgée de vin avec laquelle Elle Se sera rincé la bouche, l’eau mêlée de dentifrice de ses ablutions buccales, une croûte de fromage ou de pain, une pelure ou un noyau de fruit, la cendre chaude d’une cigarette, un mégot éteint…

© où, étant à Sa toilette, la Maîtresse jettera dans la bouche ouverte de l’esclave un tampon démaquillant, un coton-tige, quelques-uns de Ses Cheveux arrachés à la brosse…

© où chaque Maîtresse donnera Elle-Même ou fera donner le fouet à l’un de Ses esclaves pour fêter chacune de Ses Jouissances, le nombre de cinglades augmentant avec l’intensité de Son ou des Ses Orgasme(s)… (comme dans ce livre de Marie France Le Fel, alias Marika Moreski, sur Le Sadisme des Femmes, où il est question d’une Princesse chinoise qui fait mettre à mort un de Ses innombrables esclaves chaque fois qu’Elle a bien joui…)


 

je rêve, bien sûr ; je suis dans le monde du dessinateur Sardax…

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Mercredi 16 septembre 3 16 /09 /Sep 11:52


J'ai le plaisir de publier la suite de la monographie du jeune "paillasson", rien de spectaculaire-marchand dans cette histoire, ce qui explique le peu de réactions, mais Moi, je me fous de l'audimat, je vis à contre courant de l'idéologie dominante,  et je publierai cette histoire vraie jusqu'au bout, même si "paillasson" dérange certains d'entre vous.... posez-vous la question, les intolérants: Qu'est ce qui résonne en vous et qui ressemble si étrangement  à "paillasson"?
 ALSO SPRACH MAEVA DOMINA......

FÉTICHISME ET SOUMISSION, VIII

 

Comme je vous l’ai déjà dit, ma Princesse et moi avions de très longues conversations. Un jour, au cours d’un de ces entretiens intimes, Elle m'avait dit :

« Les garçons M’ont fait tellement de mal avant toi ! J'ai vraiment l'impression que Je Me venge sur toi. Tu n'y es pour rien, mais tu prends pour les autres !! »

Ma Princesse m’avait expliqué en détail toutes ses anciennes relations. J’adorais discuter des heures et des heures avec Elle. Les moments où Elle me racontait Ses précédentes aventures n’étaient pas pour moi des plus agréables. Pourtant, je buvais littéralement Ses paroles.

je me souviens d’une des premières longues conversations que nous avions eues. Nous étions sortis en discothèque avec mon groupe d’amis. Il devait être dans les quatre heures du matin. C’est moi qui conduisais, j’avais raccompagné mes trois amis chez eux. je suis donc resté seul avec ma Princesse. Elle m’avait dit qu’elle n’avait pas envie de rentrer tout de suite. Aussi me suis-je garé dans un coin tranquille pour que nous puissions discuter.

je me souviens parfaitement de tout. Ce soir-là, ma Princesse portait une jupe, des collants et des escarpins. Elle était sublime et je l’avais d’ailleurs admirée et désirée durant toute la soirée. Comme Elle avait tout le temps dansé, lorsque nous fûmes seuls, Elle m’avoua qu’Elle avait très mal aux Pieds. je lui répondis alors qu’Elle devrait retirer Ses chaussures.

Aussitôt, ma Princesse, qui était assisse sur le siège passager, se tourna vers moi et étendit Ses Jambes sur les miennes. Elle portait de magnifiques bottes noires à haut talon.



 Elle n’eut pas besoin de me donner un ordre : j’avais parfaitement compris ce que je devais faire. J’ai défait la fermeture à glissière de la botte gauche que j’ai doucement descendue le long de Sa Jambe gainée d’un superbe collant. Puis j’ai fait de même pour retirer la botte droite. J’ai posé mes mains autour de Ses Pieds. Elle m’a alors dit :

« Tu sens comme Mes Pieds sont tout humides et brûlants ? J’ai eu chaud ce soir, J’ai tellement dansé !! »

J’entourais les Pieds de ma Princesse avec mes deux mains. J’adorais sentir leur contact humide et chaud sur mes paumes. Soudain, Elle remonta Ses Pieds vers ma figure et Elle les posa sur mon visage, comme Elle aimait parfois le faire. Elle me dit alors, mi-sérieuse, mi-plaisantant : 

« Alors, ils doivent sentir bons, Mes Pieds, après cette longue soirée ! »

Cela ne dura que quelques secondes durant lesquelles j’ai respiré à pleins poumons la senteur merveilleuse des superbes Pieds de ma Princesse. Cette odeur divine, je la connaissais parfaitement, car je m’endormais toutes les nuits en la respirant grâce aux socquettes que je Lui avais dérobées.

Ce soir-là cependant, lorsque je sentis le contact des Pieds gainés de ma Princesse sur mon visage, je fus pris d’un désir incontrôlable. J’avais envie de lécher, de baiser amoureusement Ses Orteils à travers le collant.



D’ailleurs, en cet instant, je me sentais prêt à craquer. j’ai failli commencer à Lui honorer les Pieds sans rien dire mais, juste à ce moment-là, ma Princesse retira Ses Pieds de mon visage.

je ne sais pas si Elle avait vu ce que je m’apprêtais à faire. Pour moi, il y a plusieurs hypothèses. Soit Elle ne s’était rendu compte de rien, soit Elle ne désirait pas que je vénère Ses Pieds à ce moment-là, soit encore Elle voulait continuer à me priver pour augmenter ma soumission.

C’est alors qu’Elle m’a ordonné de lui masser les Pieds, en me disant tout simplement :

« J’ai tellement dansé ce soir, Je ne sens plus Mes Pieds, masse-les-Moi !! »

je me suis fait un plaisir de les Lui masser, comme d’habitude. Il faut dire que j’étais déjà extrêmement excité car j’avais désiré ma Princesse et Ses sublimes Pieds tout au long de la soirée. je L’avais vue danser de manière tellement sexy, tellement provocante, sous les regards allumés de tous les garçons !

J’avais l’habitude de masser les Pieds nus de ma Princesse mais ce soir-là, à cause du collant, mon massage était moins efficace. D’ailleurs, Elle ne tarda pas à s’en rendre compte, car Elle me dit : 

« Je ne sens rien, ce n’est pas agréable, il faut Me retirer Mon collant. »

Ma Princesse descendit Elle-même Son sous-vêtement jusqu’à Ses Genoux, mais c’est moi qui finis de le Lui retirer. je me revois en train de le baisser doucement le long des Jambes de ma Princesse, puis par-dessus ses Chevilles et, enfin, l’ôter de Ses Pieds.

Ma Princesse a des Jambes sublimes. Elles sont longues et proportionnées de manière parfaite. Leur Peau est merveilleusement douce. Ce moment fut magique pour moi. Ce geste était tellement symbolique qu’il est gravé dans ma mémoire. j’ai posé mes mains sur les Pieds humides de ma Princesse, et j’ai pu enfin commencer un massage de qualité. je voyais que ma Princesse appréciait ce que je Lui faisais car Elle commençait à s’endormir.

Moi, j’étais loin de m’endormir, j’étais trop excité. Ma Princesse avait Ses Pieds posés sur ma braguette pendant que je les Lui massais. Mon excitation était à son maximum. Soudain, Elle me dit d’une Voix ensommeillée qu’Elle commençait à avoir froid. C’est vrai qu’il faisait pas chaud dehors, et comme nous étions à l’arrêt le chauffage ne fonctionnait pas. j’ai tout de suite enlevé ma veste et je l’ai étalée sur les Jambes de ma Princesse, puis je me suis aussi débarrassé de mon pull et l’ai étendu sur Ses Épaules pour La réchauffer.

je me rappelle que ma Princesse fut touchée par cette attention. Elle me dit :

« Mais toi, tu vas te geler, en tee-shirt ! »

je lui ai aussitôt répondu :

« Ce n’est pas grave. Ça ne compte pas. Le principal, c’est que toi, tu n’aies pas froid. »

Ma Princesse a souri et j’ai poursuivi le massage avec toujours autant de plaisir et de désir.

Nous avons continué à discuter. Ma Princesse m’expliquait toutes les histoires qu’elle avait vécues précédemment. Elle avait connu plusieurs histoires, dont une qui l’avait énormément marquée. Ensuite, Elle avait eu des aventures avec pas mal d’hommes. Au fil des conversations, Elle m’expliqua tout en détail, suscitant en moi envie et jalousie (que je me gardai bien de Lui montrer !).

Juste avant de me rencontrer, ma Princesse sortait d’une histoire assez difficile. Tout en parlant, Elle me regardait en train de lui masser les Pieds avec amour et dévotion. Elle souriait en voyant mon dévouement et mon application à faire de mon mieux. Elle me dit : 

« Je n’ai jamais rencontré un garçon comme toi. Tu Me traites vraiment comme une Princesse et c’est très agréable pour Moi. »

je lui ai répondu : 

« Tu es ma Princesse ! Tu mérites tout ce qu’il y a de mieux et je Te serai toujours entièrement dévoué. »

Alors, Elle me dit : 

« Il se fait tard, il est temps de rentrer maintenant. Mes Pieds vont beaucoup mieux. »

Elle me demanda de Lui remettre Ses bottes sans Lui enfiler Son collant, qu’Elle n’avait plus envie de porter. je L’ai donc rechaussée. Ma Princesse avait encore froid, bien qu’Elle eût toujours mon pull et ma veste sur Elle. Tout à coup, Elle s’approcha de moi et me fit un petit bisou. je n’arrivais pas à croire ce que j’étais en train de vivre. je L’avais désirée depuis le premier jour mais je m’étais fait à l’idée que rien n’était possible entre nous. Et pourtant, ce soir-là, ma Princesse m’embrassa à plusieurs reprises.

Il ne s’agissait pas de longs baisers car ma Princesse n’aimait pas cela. C’était des petits bisous. je me rappelle qu’Elle me permit de La baiser partout sur le Visage. je Lui ai baisé les Lèvres, je Lui ai baisé le Cou, les Joues, les Oreilles. Elle fermait Ses Yeux. Elle se laissait aller. je Lui baisai le Nez, les Cheveux et les Paupières en Lui disant :


« je T’aime, si tu savais comme je T’aime !… ».


Cet instant magique dura quelques minutes. Ce fut pour moi un moment inoubliable qui se termina trop rapidement. En effet, ma Princesse me demanda de La raccompagner chez Elle car Elle était trop fatiguée. j’ai donc redémarré la voiture et je L’ai reconduite à Son domicile.

Avant de sortir de la voiture, ma Princesse m’a accordé un dernier petit bisou et m’a demandé si Elle pouvait conserver mon pull, car elle voulait garder mon odeur près d’Elle pendant la nuit. j’ai trouvé cela extrêmement « romantique ». je me sentais vraiment touché et comblé de bonheur. je ne connaissais alors ma Princesse que depuis quelques mois. Ce soir-là, c’était la première fois qu’Elle se montrait ainsi face à moi. Jusque-là, Elle m’avait toujours affirmé que je n’avais aucune chance avec Elle. Même si parfois, ma Princesse m’avait semblé sensible à certains de mes « gestes », Elle ne m’avait jamais donné l’impression que je pouvais espérer avoir la moindre chance.

Ainsi, cette nuit fut pour moi un moment merveilleux auquel je n’osais même plus rêver. Il faut que vous sachiez que ma Princesse est une Femme vraiment extraordinaire. Il est vrai qu’Elle est extrêmement autoritaire comme j’ai pu vous le décrire depuis le début de ma monographie. Mais derrière ce besoin de Domination, il y a une Femme qui a énormément souffert, une Femme d’une immense bonté.

je veux absolument que sous sachiez que, même si ma Princesse m’a emmené très loin dans la soumission, c’est une Femme qui a un très grand Cœur. C’est une Femme qui méritait vraiment une vie de Princesse, et moi, depuis le premier jour, j’ai le sentiment d’être né pour Lui appartenir et La servir.




Depuis plus d’un an maintenant, il ne se passe pas une seule seconde sans que je sois rongé par ce qui est arrivé à ma Princesse. je me devais de La servir toute ma vie, je me devais de La protéger et j’ai échoué dans mon devoir. Aujourd’hui, j’essaie de continuer à La servir d’une autre manière…

je vais revenir à cette merveilleuse nuit où ma Princesse m’a accordé cet extraordinaire moment de bonheur. Lorsque je suis rentré chez moi, je me suis déshabillé et je me suis rendu compte que j’avais éjaculé dans mon boxer. je ne suis pas fier de dire cela mais c’est la vérité. L’excitation avait été trop forte pour que j’aie pu retenir mon plaisir.

je vous ai dit précédemment que lorsque j’étais pour un long moment avec ma Princesse, j’avais toujours « la rosée du désir ». Ce jour-là, j’avais franchi un cap. L’instant où j’avais retiré le collant de ma Princesse, celui où je Lui avais massé les Pieds et enfin le dernier où nous avions flirté, tout cela avait rendu mon excitation incontrôlable.

je dois vous expliquer que tout ce qui m’arrivait avec ma Princesse était nouveau pour moi. je n’avais quasiment aucune expérience  avec les Filles. À dix-neuf ans, ce moment magique était le premier. Comme je vous l’ai déjà expliqué, je ne savais pratiquement rien du Sexe Féminin. Vers l’âge de seize ans, j’étais gêné de ne pas avoir de petites amies. j’avais inventé une histoire avec une Fille qui habitait mon quartier. j’avais souvent été amoureux mais je ne réussissais jamais à séduire Celle pour qui j’avais des sentiments. je pense que je devais être beaucoup trop timide et je n’étais malheureusement pas « un beau gosse ».





Vers l’âge de dix-huit ans, peu avant de rencontrer ma Princesse, j’ai eu ma première vraie histoire avec une Fille. Elle fut très courte mais, comme toutes les premières fois, elle est très importante pour moi. j’étais sorti en discothèque avec mes amis et la soirée fut bien alcoolisée. C’est vraiment bête mais j’étais tellement timide à l’époque que je buvais pour oublier mes inhibitions et pour ainsi oser aborder les Filles. Vers la fin de la soirée, alors que la piste commençait à se vider, je m’y suis élancé. je dansais n’importe comment, j’étais sur les nerfs. Il y avait deux Filles qui dansaient sur la piste, une blonde et une brune. je me suis mis à les prendre toutes les deux par le cou et à danser avec elles. Il est bien évident que dans mon état normal, je n’aurais jamais fait une chose pareille. Mais l’alcool change tout. je tiens d’ailleurs à préciser tout de suite qu’avec le recul et la maturité, je me suis bien rendu compte que l’alcool n’est jamais une bonne solution. Au contraire, il ne peut apporter que des ennuis.

Ce soir-là, j’ai eu beaucoup de chance car les Filles auraient pu très mal prendre mon geste et me donner une baffe. Mais au contraire, j’ai réussi à les faire rire. Peu à peu, j’ai senti que le courant passait beaucoup mieux avec la Brune. Nous sommes sortis pour discuter. Nous avons échangé nos numéros. Cette Fille me plaisait beaucoup, et je me rappelle bien que déjà, je regardais et désirais ses pieds.



Vous me direz : rien d’étonnant à cela !

Finalement, j’ai revu cette Fille plusieurs fois et je lui ai payé un verre à plusieurs reprises. Mais contrairement à cette fameuse soirée, je n’étais plus sous l’emprise de l’alcool, j’étais retombé dans mon état normal. J’étais de nouveau timide, mon grand défaut. Cette Fille et moi avons passé de nombreux moments ensemble, dans ma voiture, sans que j’ose tenter quoi que ce fût. Un soir, avec mes amis, je suis passé la voir. Nous avons discuté comme d’habitude puis soudainement elle m’a embrassé sur la bouche.

Vers l’âge de dix-huit ans et demi, c’était pour moi la première fois. je n’oublierai jamais ce baiser, je n’oublierais jamais le contact de ses lèvres sur les miennes, ni le goût de sa langue et de sa salive.

j’étais tellement exalté et heureux en partant que mes amis avaient même dû me dire d’être prudent. Ils s’étaient rendu compte que j’étais sur mon petit nuage. Imaginez ! Dix-huit ans que j’attendais de pouvoir embrasser enfin une Fille !…

Ce soir-là et la nuit qui suivit, j’étais aux anges. je m’étais imaginé un tas de choses, je me voyais déjà en train d’enlacer amoureusement cette Fille. je me voyais déjà en train de lui embrasser les pieds. Le lendemain soir, nous devions normalement retourner à la discothèque où nous nous étions rencontrés quelques jours auparavant. Finalement, en un simple appel, elle me dit qu’elle avait bien réfléchi et que ça ne marcherait pas entre nous, qu’il fallait tout arrêter là.

je suis tombé de haut, de très haut. je m’étais peut-être imaginé trop de choses. Mais après dix-huit ans d’attente, il est normal que je me sois emballé trop vite. Finalement, après son coup de fil, j’ai décidé d’aller la voir. Mon meilleur ami a vu que j’allais vraiment mal. Il m’a d’ailleurs dit :

« Fais bien attention sur la route. »

je suis arrivé chez elle , elle n’était pas là. j’ai considéré cela comme un signe et nous nous sommes plus jamais reparlé. Après dix-huit ans d’attente et de fantasmes, je n’ai eu droit qu’à un petit baiser et cela pendant une nuit où je m’étais imaginé heureux en couple !

je suis très rapidement revenu à la réalité. j’ai recommencé à fantasmer, je n’ai quasiment toujours fait que cela. j’ai donc replongé dans ma vie ordinaire, faite de fantasmes et de frustrations, jusqu’au jour où, quelques mois plus tard, j’ai enfin rencontré ma Princesse.

Vous comprenez mieux maintenant pourquoi ce moment passé dans la voiture avec ma Princesse fut si important pour moi…

 

Paillasson (mâle ?), petit gamin fantasmeur, timoré, impatient, illettré et soumis de Maîtresse MAEVA.

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Lundi 7 septembre 1 07 /09 /Sep 17:48
.... de chien slavio..... j'aime vraiment beaucoup, c'est tellement réaliste, si bien écrit et surtout très proche de Ma sensibilité! Bonne lecture!



MA FEMME ME PRÊTE À SA SŒUR…

par le chien slavio, aspirant esclave de la divine Maîtresse MAEVA

 

Chapitre 1

Ma Belle-Sœur me prend en main

 

Juillet 1966. Voilà déjà trois ans que je suis marié. Nous sommes un samedi. Après le déjeuner que je lui ai servi dans le living, ma Femme me dit :

« J’ai trop mangé, il faut que j’aille m’allonger. Apporte-moi mon café dans la bibli et fais la vaisselle. Quand tu auras tout rangé, occupe-toi des plantes. Ça au moins, ça ne fait pas de bruit ! »

Je commence par lui préparer un expresso que je lui apporte et sers à genoux. Un gros oreiller sous la tête, un plaid sur ses jambes, elle s’est installée dans la bibliothèque, sur le canapé Chippendale en cuir fin. Un casque sur les oreilles, elle écoute de la musique et semble bien près de s’ensommeiller.

Elle prend tout son temps pour siroter son café. Moi je reste agenouillé, les yeux baissés. Mon ventre gargouille car je n’ai encore rien eu à manger. Je sais d’ailleurs que je ne serai pas rassasié car j’ai remarqué que ma Femme n’a pas laissé grand-chose dans son assiette dont dans un moment je lècherai avidement le fond. (Ainsi, je suis rarement nourri à ma faim, mais c’est sûrement pour mon bien, car mon Épouse trouve toujours que je suis trop empâté.)

Comme je vois un des pieds de ma Femme dépasser de la couverture, je me penche dessus et y plaque langoureusement et longuement mes lèvres au centre desquelles je remue la pointe de ma langue. Je sens frémir la peau de ma Femme, qui est très sensible des pieds, sous la chaleur de mon baiser. Je porte ma bouche à la racine de ses orteils dont je lui ai soigneusement vernis les ongles ce matin même, après son bain.



 Sans me regarder, elle me tend la tasse vide et je vais à la cuisine où je commence par me sustenter (si je puis dire !) du peu qu’elle m’a laissé…

 

Un peu plus tard. La vaisselle est rangée, rien ne traîne dans le salon ni dans la cuisine dont j’ai lessivé le carrelage. Allant en catimini voir si ma gentille petite Femme n’avait besoin de rien, je la trouve profondément endormie. Retenant ma respiration, je me retire sur la pointe des pieds.

Je soigne d’abord les plantes du balcon, les arrosant, essuyant leurs feuilles, ôtant celles qui sont mortes, aérant la terre des pots. Puis je fais de même pour celles du salon. Voilà un peu plus d’une heure que je suis au travail, lorsque me parvient de la bibliothèque le triple tintement impérieux de la clochette dont ma Femme se sert pour m’appeler auprès d’elle et qu’elle rend plus ou moins nerveux selon son impatience. Je cours à la bibli, mais n’ai pas même le temps de m’agenouiller :

« Apporte-moi vite  le téléphone. »

Notons que nous sommes encore au bon vieux temps des téléphones à cadran tournant munis d’une bonne longueur de fil. Ce sont des merveilles car la situation est simple : ou bien quelqu’un répond, ou bien il n’y a personne à l’autre bout, et dans ce cas on rappellera. Pas de répondeur facétieux, pas d’étoile, pas de dièse, pas de composez le 1, pas de composez le 2, pas de machine qui ne comprend rien à ce que vous dites et qui de toute façon n’a pas prévu votre problème, pas de batterie à plat, pas de zones de non-réception, pas d’interruption de communication, pas de cerveau en ébullition, pas de surfacturation, même pas de jungle de forfaits. Un simple téléphone, qui ne se permet de vous déranger que chez vous, et seulement quand vous y êtes. On compose un numéro en mettant son index dans le trou voulu et en faisant pivoter le cadran. Ça fait grrrr grrrr à chaque fois, puis dring, dring à l’autre extrémité… Et basta ! Heureuse époque où nous commandions encore aux objets, avant qu’ils ne prennent le pouvoir…

Notre téléphone, massif, lourd, se pose un peu là. Il est d’une belle teinte ivoire, avec un cadran noir aux chiffres blancs, entouré de métal brillant. Je me dépêche de tirer son fil jusqu’à ma Femme puis, m’agenouillant de nouveau, je lui tiens l’appareil à bonne hauteur sur la paume de ma main gauche. « Appelle-moi tel numéro à Lyon. » (Si longtemps après, je ne me souviens plus de celui-ci, qui n’avait d’ailleurs pas la forme actuelle, mais sur le coup, je reconnais celui de sa Sœur.)

Une série prolongée de tititit sonores. On décroche. « Allô ! » J’aime la voix harmonieuse et douce de cette belle jeune Femme. « Bonjour, Beauté, c’est ton beau-frère. Tu vas bien ? [Geste d’impatience et d’agacement de ma Femme.] Bon, excuse-moi de te déranger. Je te passe tout de suite ta Sœur. » Pas de salutation, pas de merci. Ma Femme tend sa main droite, j’y dépose le combiné.



Elle obture un instant le micro de sa main gauche et me regarde sévèrement : « Tu te permets d’appeler ma Sœur Beauté, maintenant ! Tu te prends pour qui ? Je te promets qu’on en reparlera. » Puis, avec sa voix la plus suave, celle qui me fait fondre d’amour :

‑ Salut, petite Sœur, tu es en grande forme, j’espère ? […] Eh bien, ça tombe bien, parce que, si tu es d’accord, je compte t’envoyer mon mari pour une quinzaine. […] Non, c’est encore mieux que ça. Tu te souviens, je t’ai raconté qu’il y a deux mois, j’ai soulevé un beau mec en boîte. […] Oui, il est extra, jeune, beau, musclé, friqué… et très endurant au lit. Je crois qu’aucun homme ne m’a fait autant jouir que lui. Ni aussi souvent. […] Bien sûr qu’il entend ce que je dis, c’est lui qui me tient le téléphone. […] C’est simple, je suis allongée sur le canapé de la bibli, il est à genoux à côté de moi et il me tient le bigophone à portée de main... […] S’il est jaloux ? Ça se peut, c’est même probable connaissant l’engin, mais j’avoue que je m’en fous totalement. Tu sais bien que sur ma vie sexuelle, il n’a rien à dire… Pas plus que sur le reste d’ailleurs ! [Elle rit en me regardant de haut.] Mais revenons à mon bômec. C’est dingue, chaque fois que j’ai envie de faire l’amour, il est partant. Il tient la distance autant que j’en ai envie, et il me fait grimper aux rideaux. […] Ça oui, il est bien monté. Bien mieux que mon mari, en tout cas. Et je peux te garantir qu’il sait s’en servir pour contenter une Femme ! Et puis ce qu’il y a de mieux, c’est qu’il est très inventif au dodo. Il me surprend à chaque fois. Ah, celui-là, il ne me baise pas à la pépère, comme mon mari, ça tu peux le dire ! […] Mais oui, je m’en sers encore. Bien sûr. C’est commode d’avoir toujours un homme sous la main quand on veut se faire donner du plaisir, non ? Même s’il n’est pas très doué, c’est mieux que rien. C’est un objet sexuel, en sorte, mais mieux qu’un gode, je trouve. […] Oui, j’ai du sexe avec mon mari… à ma manière évidemment… et quand j’en ai envie… mais surtout il me sert oralement autant que je veux… et tu sais que, comme toi, j’en veux beaucoup ! […]


Un emprunt à l'excellent site ami: www.owk.cz

 Mon bel amant, tu dis ? Je le vois très souvent le soir, dans un petit hôtel sympa et discret de Montmartre, dont le patron est un ami à lui. Il m’appelle dès qu’il est libre et il vient me chercher au bureau. […] Non, il est marié, il a même une petite fille de trois ans, et c’est pour ça qu’on ne peut pas se voir le week-end. C’est dommage mais on ne peut pas tout avoir. […] Bien sûr qu’il me caresse, lui aussi ! Il ne manquerait plus que ça qu’il ne le fasse pas ! À chaque fois, il me prépare à bien jouir de lui. C’est ça, un boulot d’homme, non ? Et si tu veux tout savoir, espèce de curieuse, il est aussi très fort en langue et se débrouille encore mieux avec la sienne que mon mari, que j’ai pourtant bien entraîné ! […] Ah, ça non, moi je ne suce pas, je n’ai jamais sucé un homme et ne le ferai jamais. Pas plus que je ne me laisserai prendre par… par où tu sais. Tu sais bien ce que je t’ai toujours dit : « Nous sommes faites pour recevoir le plaisir, et les mâles sont faits pour nous le donner ». Une Femme qui sait ça a tout compris et elle est certaine d’avoir toujours le dessus sur les mecs. Mais au fait, ma chérie, toi tu es contente des tiens, de mecs ? […] Bon, je vois que tu ne t’ennuies pas, toi non plus ! Et tu as combien d’étalons en ce moment dans ton écurie ? […] Quatre ! Tu ne te refuses rien, dis donc, petite Sœur, mais tu as tout à fait raison de garder plusieurs fers au feu en même temps. Comme ça, tu en as toujours au moins un de disponible. Et puis, gourmandes comme on est, ce n’est pas un seul homme qui peut nous contenter, pas vrai ? […] Ah, oui, pourquoi je veux t’envoyer mon mari, te le refiler comme tu dis ?… Eh bien figure-toi que mon beau merle blanc, qui est représentant haut de gamme en lingerie de luxe… veut m’emmener pour quinze jours au Canada… Une semaine de boulot pour lui et de farniente de luxe pour moi, puis une semaine de folies pour nous deux… Et il paie tout… enfin, une bonne partie en notes de frais. Et tu verrais les dessous qu’il m’a offerts ! À damner un moine ! Mon mari en est dingue. Je ne l’ai jamais vu me les laver avec autant d’ardeur. […] Oui, je sais que j’ai une sacrée veine, et je ne vais pas manquer ça ! […] Pourquoi, je ne le laisse pas seul à la maison ? Parce qu’il prendrait de mauvaises habitudes, tiens ! C’est feignasse et compagnie, les bonshommes, tu le sais aussi bien que moi. Moi, le mien, non seulement je ne supporte pas de le voir rester à se tourner les pouces… […] Oui, même quand moi je flemmarde. Et je dirais même mieux : surtout quand moi je flemmarde, parce que c’est ça qui marque le mieux notre différence de classe. Bon, je te disais que je déteste qu’il reste à ne rien faire, mais en plus je n’en supporte même pas l’idée. Je me suis donné assez de mal pour bien le dresser depuis notre mariage. Je serais malade rien qu’à l’imaginer en train de paresser comme un chat. Quinze jours à se la couler douce, j’en suis sûre et certaine, ça me le pourrirait à tous les coups et j’aurais tout à refaire. Rien que d’y penser, ça me gâcherait mes vacances. […] Mais non, ma chérie, tu n’auras aucun souci avec lui, il t’obéira comme à moi, tu verras. Au contraire, c’est toi qui vas te la couler douce. Il va tout faire à ta place et tu vas être une vraie reine. Ça ne te tente pas ? […] Ah bon, je me disais aussi… Depuis le temps que je t’entends me dire « Quelle chance tu as d’avoir un esclave à la maison » et que moi je te réponds : « Tu n’as qu’à faire pareil. C’est facile comme tout. Il y a plein de pseudo-mâles qui ne demandent qu’à se soumettre aux Femmes ! »


Emprunté au site de la carpette....

 […] Bien sûr, ma pitchoune, que tu pourras aussi t’en servir pour le sexe. Je te l’ai dit : il est bon à tout. À tout ce que tu voudras faire de lui. Mais si j’ai un conseil à te donner, c’est de te servir surtout de sa bouche. Là, il est vraiment bon. Je l’ai formé à ça. Il ne te loupera jamais. Pour le reste, tu serais déçue par rapport à tes beaux amants. […] Ah, je suis contente que tu acceptes. Je n’ai jamais imaginé le contraire, d’ailleurs, parce que je te connais bien. Un plaisir est toujours bon à prendre pour une Femme, non ? Tu verras, ma chérie, tu ne le regretteras pas. […] Ce bruit de claques que tu viens d’entendre ? Je lui en ai envoyé une bonne paire. Il porte les traces de mes doigts sur ses joues. Les giroflées à cinq feuilles, comme on dit. […] Pourquoi, j’ai fait ça ? Parce que le téléphone tremblait de plus en plus dans ses mains. Je sais que c’est lourd, à force, mais ce n’est pas une raison ! Et puis, il s’est permis de t’appeler Beauté, et ça m’a énervée. […] Quoi ! Que je lui donne une autre paire de baffes de ta part, parce que ça t’a aussi déplu ? Mais tout de suite, ma chérie, avec grand plaisir ! [Pour avoir ses mains libres, ma Femme pose le combiné au creux de ses cuisses et me balance à toute volée un magistral aller-retour qui me fait voir des étincelles. Puis elle me tend le dos de sa main droite et je le lui baise en murmurant « Merci, Maîtresse », sans lever les yeux vers son visage. Ma Femme reprend le combiné :] Tu as entendu ? Je peux t’assurer que je n’y suis pas allée de main morte ! Je déteste toute familiarité déplacée de la part d’un homme envers une Femme. Ça me rend folle de rage… Mais qu’est-ce que je te racontais, déjà ? […] Eh bien oui, c’est l’occasion rêvée pour toi de faire l’expérience de posséder un homme, de le dominer, d’en prendre entièrement le contrôle, d’en faire ce que tu veux, quand tu veux et comme tu veux. […] Oui, moi aussi, ça m’étonnerait beaucoup que tu n’en redemandes pas…

La suite de la conversation se passe en détails pratiques : ce que je devrai apporter avec moi, le train que je prendrai, l’heure à laquelle j’arriverai à Lyon-Perrache, la tenue que je porterai pour servir, les rites de respect et les attitudes d’humilité que ma Femme m’impose et qu’elle suggère à sa Sœur de perpétuer… La conclusion m’inquiète quelque peu :

« Tu sais, ma chérie, au fond tout va être simple pour toi. Tu commandes, il obéit. Point barre. Et si par hasard, tu ne sais pas quoi faire, tu lui demandes comment j’agis avec lui, ce que j’exige, quelles punitions je lui inflige dans tel ou tel cas. Il te dira tout, bien gentiment, et à genoux encore. Pour le reste, tu improviseras, tu feras ce que tu voudras puisque je te laisse entière liberté et que je t’invite même à en profiter. Tu te souviens de ce que je t’ai dit, un jour, pendant que ton ex-mari tondait la pelouse sous le soleil et que nous deux nous nous câlinions dans la véranda en le regardant suer ? « Utiliser un homme, c’est déjà bien, mais en abuser, c’est encore mieux ! », voilà ce que je t’ai dit. Et toi aussitôt, tu l’as appelé : « Hé, machin, on a soif toutes les deux. » Qu’est-ce qu’on a pu rire quand il nous apporté nos whiskies ! Eh bien, ma toute belle, le moment est venu pour toi de mettre encore mieux cet axiome en application ! À ton idée, sans te freiner, sans aucun scrupule ! D’ailleurs, rassure-toi, si tu te montres trop dure avec mon mari, je ne t’en voudrai pas. C’est le contraire qui serait embêtant pour moi, que tu sois trop coulante, trop permissive. Tu vas vite comprendre qu’avec un esclave de sexe mâle, même s’il t’aime, même s’il t’adore comme il m’adore moi, il n’y a que le rapport de forces qui compte. Ça ne comprend vraiment bien que les menaces et mieux encore les coups et les punitions. S’il ne te craint pas, s’il n’a pas peur à chaque instant de ce que tu vas vouloir ou décider, s’il ne sait jamais trop s’il fait bien ou mal, c’est fichu. Il va devenir un esclave de plus en plus exécrable et toi, tu seras de plus en plus mal servie. Peut-être même osera-t-il regimber à tes ordres. Si tu le laisses te désobéir, ou tarder à t’obéir, mal se conduire avec toi, se montrer maladroit, lent ou paresseux, manquer d’humilité devant toi, etc., c’est ta pauvre Sœur qui aura le souci de le remettre à sa place. Alors, je t’en prie, ma chérie, sans trop me l’esquinter tout de même, ne le ménage pas ! Fais ce qu’il faut pour qu’il t’obéisse et te satisfasse en tout.



Pense à la vie de rêve que je me fais grâce à lui. Tiens !… Je ne le devrais peut-être pas, mais je vais quand même te faire un aveu. Je dois reconnaître que, parfois je le punis, je le discipline comme on dit entre Dominatrices, sans trop savoir pourquoi, sans qu’il ait fait de vraie faute. Ou bien, je le châtie beaucoup trop fort pour une petite erreur de rien du tout. Ça a l’air injuste et cruel, dit comme ça, mais tu comprendras vite que c’est une nécessité. Une nécessité vitale pour nous si nous voulons garder et accroître notre pouvoir. Ce pouvoir de Femmes que nous avons conquis de haute lutte et qui maintenant nous appartient de plein droit. Et puis, tu te rendras compte qu’en plus, cette injustice, cette cruauté gratuite, nous font drôlement plaisir ! C’est bien simple : je te jure que chaque fois que je fouette mon mari bien au-delà de ce qu’il a mérité, je mouille comme jamais, c’est plus fort que moi. Et après, le pauvre (si l’on peut dire), au lieu de se plaindre, il doit me faire jouir avec sa bouche. Tu ne trouves pas que c’est une chouette existence pour une Femme ?… »

*

Trois jours plus tard. Gare de Lyon-Perrache vers dix-huit heures.

Ma Belle-Sœur vient me chercher. Elle m’a fait dire par ma Femme qu’elle ne viendrait pas à ma rencontre, qu’elle m’attendrait dans le hall au point d’accueil. J’ai vite fait de la repérer, assise près du kiosque de presse. Elle a les jambes haut croisées et, rien qu’à la vue de ses genoux et de la naissance de ses cuisses, je me mets à bander. Mes deux lourdes valises à la main, je me hâte vers elle, puis je m’incline en silence sans oser poser mes bagages. (« Ne parle que si ma Sœur s’adresse à toi », m’a enjoint ma Femme.)

Ma Belle-Sœur plante ses grands yeux bleus au regard dur dans les miens, que je baisse aussitôt vers ses pieds, chaussés de très jolies (et probablement très coûteuses) bottines rouges à haut talon effilé, lacées devant comme dans l’ancien temps.

Celle qui va me posséder légalement pendant deux semaines, celle de qui je vais entièrement dépendre, celle dont je vais devoir subir les volontés, les désirs et les caprices, se lève enfin. Légèrement plus petite que ma Femme, un rien plus arrondie peut-être (disons : moins anguleuse), elle est encore mieux faite qu’elle, plus gracieuse malgré son air sévère. Elle est irrésistible dans son tailleur de cuir blanc, si souple et si fin, comme une seconde peau, que, lorsqu’elle se retournera, je croirai distinguer sur l’adorable rondeur de sa croupe le tracé discret de la petite culotte (une vision évocatrice que j’adore).

Je voudrais avoir le cran de tomber à genoux aux pieds de ma Belle-Sœur, de lui lécher ses bottines devant tout le monde. Au lieu de ça, je n’ose pas même lui dire bonjour. Fidèle à ma consigne, j’attends qu’elle prenne la parole, mais rien ne vient.

Sur la chaise qui jouxte la sienne, un paquet ficelé. « En t’attendant, je me suis acheté quelques bricoles dans un magasin de lingerie fine. Ce n’est pas lourd. Baisse-toi et attrape-moi ça avec tes dents. » Et un ton plus bas, elle ajoute : « Esclave ! », simple mot qui, pour la première fois prononcé par elle, fait se cabrer secrètement mon membre. J’obtempère et me redresse, tenant la ficelle dans ma bouche.

Je dois avoir l’air fin avec mes deux grosses valise et le paquet qui me pendouille sous le menton. Pourtant, je me sens tout fier et heureux d’être ainsi pris en main, d’emblée, en public, par une aussi jolie Femme, que j’ai toujours admirée et vainement désirée.

« Suis-moi, à deux pas derrière ! Tête basse !… » Les hanches larges de ma Belle-Sœur ondulent en marchant, ses fesses semblent se frotter doucement l’une contre l’autre, se caresser l’une l’autre, comme d’incestueuses et irrésistibles sœurs jumelles. Les yeux levés sous mes paupières (j’ai de l’entraînement, on pourrait croire que je regarde par terre), j’observe hypocritement le cul somptueux de ma Belle-Sœur, dont l’opulente beauté me provoque et me nargue.

Maintenant, je suis sûr que j’aperçois sous le cuir ténu le joli dessin triangulaire, aux bords harmonieusement incurvés, de la petite culotte, que j’imagine sexy et adorable, avec des transparences et de la fine dentelle, et à la place de laquelle je voudrais être, au chaud dans le plus moite, le plus délicieusement odorant, le plus soyeux, le plus charmant, le plus attirant, le plus aimable endroit de la terre entière : celui qui se blottit dans un nid de mousse, entre les douces et lisses cuisses d’une Femme sensuelle et libérée.

Sous la lisière de la courte jupe, qui serre les cuisses un peu au-dessus des genoux bien ronds, des bas noirs (je suis persuadé que ma Belle-Sœur exècre le collant, dont heureusement la grande heure n’est pas encore venue) embellissent ses jambes parfaites. Mollets ronds sans excès, chevilles déliées, pieds merveilleusement cambrés. Des pieds faits pour être honorés et idolâtrés par des êtres soumis, adorateurs dans mon genre de la Triomphante Féminité.

Nous arrivons à la rutilante Volvo toute neuve de ma Belle-Sœur, aussi rouge que ses bottines. Elle se retourne, je m’incline respectueusement, elle me tend la clé. Je ne pense pas qu’elle veuille que je conduise car elle m’a souvent traité de conducteur du dimanche, voire de chauffard ou de danger public. Je pose mes valises et, son paquet toujours dans les dents, je lui ouvre sa portière et la lui tiens ouverte, courbé en deux, son paquet oscillant sous ma bouche.

S’appuyant de la main gauche à mon épaule, ma Belle-Sœur s’installe au volant. Elle a soulevé ensemble ses deux jambes, mais dans le gracieux mouvement d’envol, elles se sont légèrement disjointes et, sous la jupe à peine remontée, j’ai nettement aperçu, pendant une fraction de seconde, les deux couronnes très sombres et larges de ses bas et le départ des jarretelles, noires et festonnées.

Je ne crois pas que ce soit une illusion car mes yeux de voyeur sont des plus exercés. Dans la tendre pénombre de la jupe, entre les joues grasses, légèrement aplaties, des cuisses, là où elles se rejoignent et se caressent pour mieux nous ferrer, j’ai cru distinguer un triangle, noir lui aussi mais liseré de blanc, qui ne peut être que celui de la culotte de ma blonde Maîtresse. (Il faut bien que je m’habitue tout de suite à la considérer et à lui obéir comme telle, et à la nommer telle.)

« Range tes valises dans le coffre, mais pose mon paquet sur le siège arrière. » Je m’exécute mais ensuite, je ne sais pas si ma Belle-Sœur me veut à côté d’elle ou à l’arrière. Elle me tire d’embarras en se penchant et en m’ouvrant la portière droite. Je m’apprête à monter. « Non, pas ça ! Recule d’abord le siège au maximum. » En me baissant, j’ai vite fait de trouver le levier qui permet de repousser le siège vers l’arrière. Quand c’est fait : « Couche-toi par terre, le plus bas possible comme un chien, la tête tournée vers moi, tes yeux au plancher. Je ne veux pas que tu me regardes, ni qu’on puisse te voir du dehors ! »

Je suis en place, si tassé sur moi même que mon nez et ma bouche rasent la moquette épaisse de cette voiture de luxe.

Ma Belle-Sœur pivote légèrement sur son siège, soulève son genou droit, pose son pied à côté du levier de vitesses. Pas besoin qu’elle me fasse un dessin : mes lèvres sont déjà collées à sa bottine rouge, et je vais bien me garder de les en ôter avant d’en avoir reçu l’ordre. Je baise, je lèche à langue bien tirée. Je ne lève pas les yeux. Je ne vois que la rutilance du cuir.



« Bienvenue à bord, esclave ! – Bonjour, Maîtresse. Mes plus humbles et respectueux hommages. – C’est bien, je vois que tu es un larbin bien stylé. Ma grande Sœur a fait du bon boulot avec toi ! Et je crois qu’elle a raison :  je vais prendre pas mal de bon temps avec toi et bien m’amuser… »

Posant son talon près de la gaine de cuir qui enveloppe le levier, ma Belle-Sœur lève l’extrémité de son pied. Elle ne dit rien, mais je comprends parfaitement son ordre muet. En cachant ma réticence, je porte ma bouche sur sa semelle grise et, sans trop me demander ce qu’elle a pu fouler, je la lèche avec zèle.

« Tire bien ta langue à chaque coup, esclave », m’ordonne ma Maîtresse. « Je veux la voir au travail. Je veux que ma semelle soit comme neuve. »

Je fais comme elle veut. Des passants qui longent l’auto peuvent me voir affalé aux pieds de cette magnifique Créature, en train d’accomplir cette humiliante et avilissante besogne, mais je m’en moque. Et ma Belle-Sœur encore davantage ! « Au talon, maintenant ! Suce-le-moi ! »

C’est moi qui, d’une paume hésitante, lui soulève un peu le pied, sans forcer, pour ne pas lui créer la moindre gêne physique (comme ma Femme me l’a patiemment enseigné). Aussitôt, le talon long et fin pénètre dans ma bouche, forçant mes lèvres, et je le tète comme un enfant le ferait d’une succulente sucette. Pendant que je lui rends cet hommage servile, ma Belle-Sœur pousse peu à peu son dangereux talon vers le fond de ma gorge. Quand il y parvient, je ne peux retenir un faible haut-le-cœur et je recule ma tête malgré moi, mais à peine. « Mauviette ! » gronde ma Belle-Sœur, d’une voix basse où je devine une trace de colère et de mépris.

Là-dessus, elle me retire si brusquement son pied que le fer de son talon me heurte les dents. J’ai le temps de voir que celui-ci, ainsi que la tige de sa bottine et sa semelle, brillent de ma salive. C’est fou, mais cela me rend euphorique. J’ai le sentiment d’avoir passé avec succès un premier test.

Ma Belle-Sœur démarre. « Ton front par terre, le cul baissé ! Et ne t’avise pas de lorgner sous ma jupe !… »

Ça commence bien !

Dès que ma Belle-Sœur s’est garée devant chez elle, je prends l’initiative de sortir vite de l’auto pour aller lui ouvrir et lui tenir la portière. Pas de réprimande, mais pas de sourire non plus. Je me dépêche de prendre le paquet à l’arrière puis, le tenant de nouveau par sa ficelle entre les dents (tant pis pour moi si on me voit !), je sors mes valises du coffre.

Ma Belle-Sœur se dirige vers l’entrée de l’immeuble sans me jeter un regard. Que faire ? Son paquet cognant contre mon cou, je crois bon de laisser mes valises sur place, de ramasser son sac et de me précipiter vers elle. Quand j’arrive dans le hall, elle se tient devant l’ascenseur. Elle tend une main. Je lui rends son sac. Un nuage de parfum de luxe l’environne. Un vague sourire erre sur ses belles lèvres. Peut-être le sac constituait-il une épreuve et l’ai-je franchie avec succès en ayant l’idée de le lui apporter… C’est moi qui appuie sur le bouton d’appel. La cabine arrive, les portes s’ouvrent, ma Belle-Sœur entre et maintient un doigt appuyé sur le contacteur qui empêche la fermeture des portes. Je crois que c’est pour me laisser le temps d’aller chercher mes bagages.

Je me trompe. « L’ascenseur n’est fait ni pour les chiens ni pour les larbins. Tu montes par l’escalier. C’est au quatrième, ma porte sera ouverte. » Elle appuie sur le bouton numéro 4, les portes se referment, me voilà seul. Je retourne chercher mes valises et j’entreprends l’escalade.

J’arrive tout essoufflé à la porte de l’appartement de ma Belle-Sœur . Je m’essuie les pieds et j’entre. Tout de suite, je vois que c’est vaste, beau, meublé avec goût. Tout ici, les tableaux, les tapis, les lustres, respire l’aisance et la liberté que donne l’argent.

« Pose tes valises dans l’entrée et apporte-moi mon paquet. » Ma Belle-Sœur est allongée plus qu’assise dans un vaste fauteuil à haut dossier qui lui fait une sorte de trône. Par instinct, je m’agenouille. Elle n’en fait aucun cas, mais je suis certain qu’elle se serait fâchée si je ne l’avais pas fait. Elle se penche, m’ôte le paquet d’entre les dents et commence à en défaire l’emballage. « Salue-moi pendant ce temps ! »

J’achève de me prosterner. Je pose ma bouche assoiffée sur le rouge sanglant d’un pied de bottine. Aussitôt, ma Belle-Sœur soulève son autre pied et le pose sur ma nuque. J’entends des froissements. Le carton tombe devant mon visage, puis la ficelle, et enfin le papier kraft. Le pied que ma Belle-Sœur appuie à la base de mon cou se fait de plus en plus pesant. Elle m’écrase les lèvres sur sa bottine, je comprends qu’elle veut que cela devienne douloureux.



Ça le devient, surtout sous le talon qui se vrille dans ma chair, mais pas longtemps car ma Belle-Sœur change de pied… et appuie de nouveau sur ma tête. Le répit a été bref. Je sens l’autre talon se forer une place près de la dépression qu’a creusée son prédécesseur. J’ai du mal à ne pas gémir et, au moment où, peut-être, je vais le faire, ma Belle-Sœur me libère.

« Ramasse-moi vite toutes ces cochonneries (elle me montre les restants d’emballage) et sers-moi un whisky. Dans le meuble là-bas… » (Elle me le désigne du bout d’un pied.) Je rassemble les débris et vais pour me remettre debout. « Tu m’as entendue te dire de te lever ? Fais un peu attention, tu veux ! » Mes genoux glissent sur le parquet bien ciré, d’abord jusqu’à une grande corbeille en osier d’où des papiers débordent et dans laquelle je me débarrasse des déchets, puis jusqu’au bahut que ma Belle-Sœur m’a montré. Il est garni de bouteilles d’alcools divers et comporte une partie réfrigérée où je découvre un seau à glaçons. Maîtresse veut-elle son whisky on the rocks ? Elle ne me l’a pas dit. À l’aide de la cuiller spéciale, je fais tomber quelques glaçons dans un verre et je verse du whisky dans un autre. Je reviens à genoux vers ma Maîtresse. « C’est du bourbon que je veux. Et sans glaçons ! Laisse ce verre ici, mais remporte la glace. »

Je retourne, glissando, jusqu’au buffet, remets les glaçons dans leur seau, trouve le bourbon, en rapporte un verre à demi plein, le tends à ma Belle-Sœur. « La prochaine fois, présente-le-moi sur un plateau. Il y en avait un petit, en argent, exprès pour ça, devant ton nez. On dirait que tu as encore pas mal de choses à apprendre pour devenir un larbin convenable ! Délace-moi mes bottines ! »

Ma Belle-Sœur déguste son bourbon à petites gorgées voluptueuses qui lui arrachent des grognements de plaisir presque inaudibles. Ses bottines, munies de crochets de laçage, sont faciles à défaire. Je m’enhardis à les lui ôter, bien que je n’aie reçu d’ordre que de les délacer. Le plus dur, pour un esclave, me dis-je, c’est qu’il peut se faire punir tout aussi fort pour avoir fait quelque chose… ou pour ne pas l’avoir fait, selon l’humeur de sa Maîtresse. C’est cette incertitude permanente sur ce qu’il lui convient de faire, ou pas, qui le maintient dans un état de stress et de dépendance très favorable à sa propre soumission et à la Domination de la Femme à qui il appartient et qu’il sert de son mieux. Est-ce cela que les Dominatrices expertes nomment le sous-espace ?



Emprunt au site (voir lien): www.aupieddit-elle.blogs.fr

« Ah ! Ça va mieux ! Je commençais à avoir chaud aux pieds. » Le verre dans sa main gauche, de l’autre elle froisse sur ses genoux les jolies fanfreluches qu’elle s’est achetées. J’abaisse mes yeux sur ses pieds, j’en prends un dans chaque main et je l’amène doucement à se poser sur le devant de ma cuisse puis, simultanément, je les lui masse comme ma Femme aime que je lui fasse.

Ma Belle-Sœur me laisse faire. Elle avale encore une gorgée, soupire de bien-être puis, en me présentant une petite culotte et un soutien-gorge assortis : « Tu as vu comme c’est fin et beau ? C’est de la pure soie, c’est moelleux, c’est un peu transparent. Ah, vraiment, la beauté et la douceur des choses sont faites pour nous autres Femmes ! Je serai mimi comme tout là-dedans, non ? Les mecs vont craquer ! Et ça, c’est pas joli ça ? » (Elle brandit au bout de ses doigts une adorable ceinture porte-jarretelles, avec des jours sur le ventre, noire avec un délicat liséré rouge. Les jarretelles sont larges et froncées, très suggestives, et leurs bords sont eux aussi dentelés de rouge.) Ma Belle-Sœur s’est aussi acheté une très courte nuisette dans les tons mauve (en tulle pour autant que je m’y connaisse) et trois paires de bas une noire, une blanche et une couleur chair, celle-ci avec une couture à l’arrière. (Quand un tel bas est bien mis sur une jolie jambe, il la rend encore plus belle et la rend admirable, irrésistible. Le problème est que « ça vrille » souvent, et alors l’effet est déplorable.)

Je continue à masser les pieds de ma Belle-Sœur, tout en jetant des coups d’œil sournois entre ses genoux, le long de ses cuisses gainées, jusqu’à sa fourche. Je bande depuis longtemps, mais est-ce utile de le préciser ? Le plus émouvant pour moi, ce sont toujours les douces plages de chair nue, si vulnérables, si tentantes mais interdites à l’esclave (sauf ordre contraire de sa Maîtresse), juste au-dessus du cerne obscur des bas, cette large couronne qui fait si bien chanter la carnation des cuisses.

« Tu ne dis rien, esclave ? Tu n’aimes pas, peut-être ? – Si, Maîtresse, beaucoup, mais je n’osais pas vous parler. Mon avis n’a pas d’importance, d’ailleurs. – Ça, c’est vrai, mais je te le demande quand même. – C’est très beau, Maîtresse, et ce sera encore plus beau sur vous ! – Vil flatteur, va ! Tu crois m’amadouer avec des compliments, mais tu te trompes, mon bonhomme… » Et là, tout à coup, elle saute à autre chose. « Tu as peut-être soif, esclave ? – Oui, Maîtresse ? – Alors, cours à la cuisine et rapporte une assiette creuse… Hep, hep, hep… À genoux ! » (J’avais esquissé un geste pour me redresser. Décidément, sa Sœur est encore plus esclavagiste que ma Femme !)

Je reviens avec l’assiette. Ne sachant qu’en faire, je la tiens dans mes mains. Ma Belle-Sœur saisit sur la table basse où elle l’a posé le verre de whisky dont elle n’a pas voulu et le vide dans l’assiette. « Pose-la par terre… Tu aimes l’alcool, esclave ? – Je préférerais de l’eau Maîtresse, votre Sœur ne veut pas que je boive autre chose. – Oui, mais ma Sœur est au Canada à l’heure qu’il est et s’envoie en l’air avec un beau garçon. Elle t’a donné à moi, et moi, je ne suis pas ma Sœur. Tu vas donc me laper ça, comme un chien, et pas plus tard que tout de suite ! »

Je ne peux refuser. Mon état de servitude fait que je ne peux rien refuser à une Femme qui me donne un ordre, surtout si elle est mandatée par mon Épouse chérie. Alors, je lape, et comme cela fait un peu plus de deux ans que je n’ai pas touché à une goutte d’alcool, et qu’en plus je n’ai jamais apprécié le whisky, celui-ci m’écœure et me fait mal. J’ai du mal à le finir. Mes lapements ralentissent. Je grimace. J’espère encore que ma Belle-Sœur va me dire : « Bon ! Ça va, arrête ! » Mais pas du tout. Penchée sur moi, une main appuyée à mon crâne, elle veille à ce que j’avale bien tout, jusqu’à assécher l’assiette : « Allons ! Mets-y un peu de bonne volonté !… ».

Quand j’ai tout lampé, j’ai le cœur au bord des lèvres et la tête me tourne déjà. « C’est bien, le chien, tu fais ce qu’on te dit… Eh bien, maintenant, je vais voir si tu es aussi habile que le prétend ma Frangine. Détache mes bas et enlève-les-moi. »

C’est un service que j’adore rendre à ma Femme parce que ce que je vois et sens alors d’elle et de ses « secrets de Femme » me paie amplement de mes efforts. Cette tâche, je la ferais aussi volontiers et aussi bien pour ma Belle-Sœur. Seulement, le whisky que j’ai bu, contraint et forcé, en si peu de temps, trouble mes gestes et même ma vue. Mes mains tremblent et suent. J’insinue timidement mes poignets sous la courte jupe de cuir que je n’ose pas remonter, mes paumes glissent sur la surface un peu rêche des bas, mes doigts trouvent les attaches des jarretelles et les défont, non sans mal.

Maintenant, il faut dérouler chacun des bas le long des jambes de la Dominatrice qui ne fait rien pour m’aider, parce qu’elle s’est remise à contempler ses achats, à les étaler sur ses mains, à regarder au travers pour vérifier une fois de plus leur finesse… Ma grande peur est d’accrocher une maille de mes ongles.

Une fois, tout au début de mon dressage d’époux, un mois à peu près après notre mariage, j’ai ainsi un peu esquinté des bas de ma Femme auxquels elle tenait car elle les avait payés très cher, et ma punition fut rude. Le samedi soir suivant, alors que ma Femme m’avait annoncé dix coups de cravache, c’en fut vingt que je reçus sur mes fesses qui s’en souviennent encore. « J’ai doublé la dose, pour que tu t’en souviennes deux fois plus longtemps ! » ironisa ma Femme tandis qu’à genoux devant elle, je lui baisais les mains et la remerciais de me rendre meilleur… tout en me frottant le derrière ! Ensuite, à quatre pattes, je lui servis de pouf, avec interdiction de bouger et de me plaindre, pendant qu’elle regardait une émission comique à la télé, en riant de bon cœur.

Finalement, malgré mon angoisse et ma tremblote, j’arrive à mes fins. Je suis en train de plier soigneusement les bas de ma Belle-Sœur, tout en lorgnant encore entre ses genoux (je ne peux pas m’en empêcher, c’est si beau à voir de cette position basse l’intimité d’une jolie Femme !), quand elle m’agresse : « Au lieu de me mater le cul comme un gros dégoûtant, baise donc le pied de mes bas et flaire-les. C’est un grand honneur pour un type comme toi !… »

Je lui demande aussitôt pardon.


Elle a raison, ma jolie Belle-Sœur. C’est un honneur et aussi une joie de rendre hommage aux dessous qu’on vient d’enlever à une Femme, mais beaucoup de Dominatrices le considèrent aussi comme un devoir. Devant mon Épouse, je l’aurais fait automatiquement. Là, je n’ai pas osé. C’est que je ne sais pas encore ce qui plaît ou déplaît à ma Belle-Sœur. Mais le saurai-je un jour ? Ne se débrouillera-t-elle pas pour que je ne sache jamais sur quel pied danser (c’est le cas de le dire) ?

J’abaisse mon visage jusqu’à ses bas que je tiens précieusement au creux de mes mains. Je plonge mon nez dans cette masse vaporeuse, tiède et odorante encore de la chair qu’elle a ornée et protégée. J’inhale profondément. Cela sent bon : Nylon, sueur, parfum… Je baise les pieds, les talons. J’aime. Je suis heureux.

« Suffit ! Maintenant, tu vas t’occuper de mes pieds. » Ma Belle-Sœur quitte son fauteuil et va s’allonger sur le canapé tout proche, la tête sur un accoudoir rembourré, les pieds relevés sur l’accoudoir d’en face. Je la rejoins, sur mes genoux bien sûr, que je ne sens plus tant ils me font mal. « Veux-tu… [Regard courroucé.] Pardon, voulez-vous un oreiller, Maîtresse ? Vous seriez mieux. –Bonne idée, esclave, pour une fois ! J’aime être à mon aise quand un mâle me soigne les pieds. Il y a un coussin sur l’autre fauteuil. » Je le lui rapporte, le lui glisse sous la nuque qu’elle daigne à peine soulever.

Ma Belle-Sœur me regarde durement : « N’oublie jamais la politesse, ou je te le ferai regretter. » J’incline la tête et joins les mains, comme en prière, puis je regagne l’autre extrémité du canapé.

Voilà un travail d’esclave que je connais sur le bout des doigts… de pieds ! Ma Femme en raffole. Elle me le fait faire pratiquement chaque jour, matin et soir, et parfois aussi le midi, pendant le week-end.

*

Voir un soumis agenouillé soigner avec amour et déférence ses jolis pieds est de tous les hommages serviles qu’une Femme Dominante reçoit de lui, l’un de ceux qu’indéniablement elle préfère. Elle apprécie même de le recevoir de ses admirateurs ou prétendants libres.




Pour son esclave, c’est l’un des principaux actes de vénération par lesquels il peut le mieux manifester son total abandon à la volonté de la Femme, son respect immense et son adoration pour elle, son perpétuel désir de plaire en tout à sa Propriétaire, de veiller à son bien-être et à son bonheur, de n’être rien que ce qu’elle veut qu’il soit.

C’est un art subtil qui réclame du mâle asservi du discernement (afin de détecter les préférences de la Dominatrice), de l’enthousiasme, de l’application, une infinie patience, une infinie douceur. Il lui faut, pour l’accomplir convenablement, à la satisfaction de la Maîtresse et pour sa propre fierté (cette fierté légitime qu’il met à bien servir la Femme dont il est la propriété) éprouver un ineffable sentiment d’humilité, d’appartenance, de soumission, d’extrême servilité même. Il doit se sentir assuré de se trouver enfin à sa vraie place, d’abord pour le plus grand plaisir de la Femme bien sûr… mais aussi pour la sienne propre.

Une fois sa Maîtresse confortablement assise (a-t-elle un coussin sous la tête, derrière les reins, peut-elle s’accouder commodément ?), que l’esclave commence par soutenir (au talon, au mollet, à la cheville, c’est selon) la jambe qu’elle a la bonté de lui présenter, afin qu’elle n’éprouve de sa position aucune gêne ni aucune fatigue, quelle que soit la durée de l’hommage qui va lui être rendu.

Puis que l’esclave agenouillé se penche sur les pieds que la Femme offre à son humble vénération – véritables joyaux de chair aussi fragile et précieuse que la plus fragile et précieuse des riches porcelaines –et qu’il y pose des baisers, tantôt doux, tantôt plus appuyés, parfois secs parfois un peu humectés.

Qu’ensuite, l’esclave lèche tendrement, à langue bien sèche ou légèrement mouillée, à peine sortie d’entre les lèvres au centre desquelles elle vibre, ou au contraire bien étirée et étalée.

Que parfois, mordillant un talon avec délicatesse, l’esclave sente s’introduire dans sa bouche ses peaux mortes et qu’il les avale non seulement sans répugnance mais avec gratitude (comme il sied qu’il reçoive tout ce qui lui vient de sa Maîtresse).




Que l’esclave prenne son temps pour sucer un à un ces merveilleux bijoux que sont les orteils bien soignés de la Femme (aux soins desquels il participe, relayant le travail du pédicure professionnel, maniant avec adresse spatule, dissolvant, pinceau et vernis). Ces savoureux bonbons de chair seront dans la bouche de l’esclave et sur sa langue la plus délectable des friandises. À leur contact, il tremblera d’émotion et d’amour. Il se demandera : « Comment pourrais-je mieux faire pour que Maîtresse soit encore plus contente ? Pour que ma caresse lui plaise encore davantage, lui semble plus suave ?… »

Que l’esclave maintenant passe sa langue, lentement, posément, tendrement, attentivement entre les orteils, qu’il les suce de nouveau en passant de l’un à l’autre, et qu’il cherche entre eux les moindres traces de sueur qu’il lapera avec délice, les moindres impuretés dont il fera son régal... même et surtout si cela lui répugne.




Attention ! Il existe une zone délicate pour laquelle, si l’esclave ne connaît pas les goûts de la Femme qu’il sert, il doit solliciter une autorisation de la Dominatrice. Il s’agit de la plante de ses pieds. Certaines Femmes, en effet, adorent qu’on la leur baise et caresse ; d’autres, les chatouilleuses, tiennent cela en exécration. Prudence donc…

Sans doute, pendant qu’elle reçoit et goûte l’hommage, la Maîtresse aura-t-elle posé son autre pied sur une partie quelconque du corps du mâle qui est à elle et qui se tient courbé au sol devant elle : sur sa tête, sa nuque, son cou, une de ses épaules, une de ses cuisses, son sexe… Place toute trouvée (ou une autre ?) pour le pied qui vient d’être minutieusement honoré, lorsque viendra le tour de son frère jumeau…

La plupart des Dominatrices, tandis qu’un soumis, s’occupe avec adresse et affection de ses pieds, se livrent à une occupation plaisante et relaxante : lire, téléphoner à un amant, à une amie, regarder une émission, écouter de la musique, rêvasser, somnoler… Presque toutes aiment de temps à autre abaisser leur regard sur l’esclave. La vue de son travail continu, s’ajoutant aux délicieuses sensations que la bouche et la langue asservies leur procurent, les emplit d’un légitime orgueil de Femme.

Beaucoup de Maîtresses, enfin, se faisant servir au bain par leur esclave, lui font ensuite conjuguer ce plaisir avec cet autre qui consiste à lui faire adorer et soigner ses pieds charmants.



C’est donc comme je viens de le décrire que, pendant plus d’une heure, aplati devant ma Belle-Sœur, son pied libre se promenant à sa guise un peu partout sur moi, je soigne et câline ses pieds qu’elle a fort mignons, y compris ses plantes qu’elle a elle-même présentées à ma bouche, et qui sont d’une finesse, d’une douceur extrêmes.

Tout à coup, levant son joli nez de sa revue : « Ma grande sœur m’a dit que, lorsqu’elle en a envie, elle arrive à t’enfoncer dans la bouche toute la pointe d’un pied. C’est vrai, ce mensonge-là ? » Je lui assure que c’est parfaitement exact et que ma Femme m’impose cela assez souvent, en général après que je me suis occupé de ses pieds. « Pourquoi après ? – Oh, Maîtresse, il lui arrive de le faire avant, mais Votre Sœur trouve que c’est mieux après, quand elle a les pieds encore humide de ma salive. Votre pied entrera mieux entre mes lèvres, il glissera mieux sur ma langue, il ira plus loin vers ma gorge. – Eh bien, mon cher, ça m’amuse d’essayer ça. Mais explique-moi d’abord comment on fait.. parce que quand tu me boufferas le pied, tu ne pourras plus dire grand-chose, pas vrai ? »

Je dis à ma Belle-Sœur que c’est facile. Agenouillé face à elle, je vais m’asseoir sur mes talons et ouvrir ma bouche le plus grand que je pourrai. Je précise que, parfois, je m’élargis les commissures en les crochetant de mes index de chaque côté pour les étirer. Elle présentera son pied à l’ouverture, je lui soutiendrai d’une main le mollet, de l’autre, sans serrer, je réunirai l’extrémité de ses orteils en un joli bouquet que je prendrai entre mes lèvres qui finiront ainsi de se distendre. Elle n’aura plus qu’à pousser lentement et régulièrement sur sa jambe et, petit à petit, toute l’extrémité de son pied entrera en me forçant la bouche. « Je ne sentirai pas tes dents, tu es sûr ? Car je te préviens, je déteste avoir mal, même un tout petit peu… ‑ Vous les sentirez forcément, Maîtresse, en haut et en bas, mais elles ne vous feront pas mal parce que je les escamoterai autant que je peux. – Tu as intérêt à ce que ce soit vrai, car j’ai horreur qu’on me mente ! – Je vous promets que tout ira bien et que ça vous plaira beaucoup…‑ Bon, alors, en place, esclave. On y va ! »

Et ce jeu, nouveau pour elle et donc bien excitant, a beaucoup plu à ma Belle-Sœur !

Je prends dans ma bouche, l’un après l’autre, le bout de ses deux pieds. Ma Belle-Sœur pousse plus fort que ma Femme, elle veut avoir « plus vite le pied au chaud à l’intérieur », comme elle me le dit plus tard. Par sa brutalité, son empressement, elle me fait très mal aux coins de la bouche. Mon palais aussi souffre de ses ongles. Elle n’arrête pas de dire, en levant parfois les yeux au plafond et en se caressant la poitrine : « Mais c’est fameux ! C’est divin ! Ma Sœur a raison. Qu’est-ce que je suis bien ! Quelle merveille ! »



Vers la fin même, comme elle s’excite de plus en plus, sortant un pied, me remettant l’autre sans difficulté tellement elle m’a élargi la bouche, puis recommençant, ma Belle-Sœur glisse rapidement une main sous sa jupe qu’elle retrousse, atteignit sa chatte inondée dont j’entends le menu chuintement sous ses doigts exacerbés, et se fait jouir en quelques mouvements du poignet, sans cesser de me martyriser brutalement les lèvres, la langue et le palais. Enfin, en soupirant, elle libère ma bouche.

J’ai mal partout, mais ne le dis pas : aux genoux, aux épaules, au dos, aux mâchoires, et même aux bras à force de soutenir les jambes conquérantes. « Ç’a été dingue ! » m’avoue plus tard ma Belle-Sœur, tandis que, prosterné à ses pieds, je les lui essuie avec mon mouchoir propre, avant de lui enfiler ses mules. L’air ravi et rêveur, elle poursuit : « C’est bien simple, j’aurais voulu que mes gros orteils touchent le fond de ta gorge… et te l’écorchent. Tu auras l’occasion de t’en rendre compte : j’aime bien faire souffrir celui qui me fait du bien ! Ou qui me fait jouir... Comme ça, je jouis mieux, plus fort, plus longtemps. Là, c’était une sensation fabuleuse. Le plaisir physique était bien là. C’était très agréable. Tu es vraiment doué de ta langue. Mais surtout, je ressentais un merveilleux et puissant plaisir mental, une fantastique impression de pouvoir. Jamais je n’ai possédé un mec comme ça. Jamais je ne me suis sentie aussi forte et aussi puissante. Ni aussi belle. [Elle se tait un instant, concentrée, souriante, tournée vers l’intérieur d’elle-même. Son beau visage est tout illuminé de sa joie intime.] Tiens ! Je crois que j’aurais aimé te pincer le nez et t’étouffer avec mon pied !…


On recommencera souvent, tu peux me faire confiance. »

J’assure ma Belle-Sœur que les ongles de ses pouces n’ont pas été loin d’atteindre mon gosier ! « C’est vrai ? » s’écrie-t-elle, émerveillée. « Et ils t’ont fait mal peut-être ?… ‑ Oui assez, Maîtresse, à mon palais surtout. – J’en étais sûre ! Je sentais mes ongles entrer dedans. Je fais bien de les garder un peu longs et limés pour être légèrement coupants. [Elle reste encore rêveuse un bref instant, en se caressant le ventre et les hanches, puis :] Je me rends compte que, rien qu’avec son corps, la Femme peut faire pas mal de choses pour dompter un mâle. Nous avons plus d’armes, et plus redoutables que vous ne le pensez ! »

Je lui donne mentalement raison. Je me rappelle, entre autres tourments, les longues séances d’étouffement progressif subies sous la divine croupe de ma Femme qui raffolait de Queening et de Face sitting.


(À suivre…)





Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Samedi 22 août 6 22 /08 /Août 07:50


Voici la suite de la monographie du petit "paillasson mâle", commencée il y a quelques mois. C'est slavio, un de Mes nouveaux chiens virtuels qui a effectué la correction, je ne veux plus m'en occuper.....bonne lecture de ce texte sincère mais un peu lent, il ne s'y passe pas grand chose, hormis dans la tête! Il est regrettable que cette relation se soit interrompue, la Princesse - certes juvénile- le tenait vraiment à sa botte, et sans états d'âme!


FÉTICHISME ET SOUMISSION  VII

 

Ma Princesse avait pris pour habitude de me confier le soin de Ses splendides Pieds. Au départ, c’était une de mes activités hebdomadaires à Son service, mais très vite, Elle prit de plus en plus goût à me voir agenouillé devant Sa Personne, occupé à soigner Ses Pieds.

Au cours des premières semaines, Elle s’était montrée quelque peu gênée de me voir m’occuper d’eux. Mais au fil des jours, des semaines, des mois, mon côté soumis Lui permit de développer son côté Dominatrice. Non seulement, Elle appréciait de plus en plus les soins que je donnais à Ses Pieds mais petit à petit, Elle m’emmenait de plus en plus loin dans la soumission et l’humiliation. Le rituel des soins de Ses Pieds se trouva donc bien rodé au bout de quelques mois. Tous les jours, je passais de très longs moments à Lui rendre cet hommage servile, pour mon plus grand plaisir mais surtout pour le Sien…

En même temps, ma Princesse prit goût à bien d’autres activités. Elle avait bien compris et constaté que je lui étais complètement dévoué. Ainsi, Elle m’utilisait de plus en plus souvent pour faire à Sa place toutes les activités qui La rebutaient. N’est-ce pas là d’ailleurs l’un des rôles principaux de l’esclave ?…

Ma Princesse n’aimait absolument pas faire le ménage. Alors très vite, Elle a ordonné à Son esclave de le faire à Sa place. Et cet esclave, c’était moi. Mes parents ne m’avaient jamais contraint aux travaux de nettoyage que je n’aimais pas du tout. Mais lorsque ma Domina m’obligeait à les faire pour Elle, j’étais heureux et excité de me faire violence pour l’Élue de mon cœur.

Chaque semaine, la mère de ma Princesse demandait à sa Fille de faire du ménage dans la maison pendant qu’Elle-même était au travail. Ma Princesse avait tout de suite trouvé la solution : Elle m’appelait, m’ordonnait d’accourir et me commandait de faire le ménage à Sa place. En fait, je devais accomplir toutes les tâches ménagères pendant qu’Elle se faisait belle. Elle se préparait pendant de longues heures tout en surveillant mon travail. Elle m'ordonnait de faire tout briller dans la maison à Sa place, sans le dire à Sa mère bien sûr.

je n'avais jamais fait ce genre de travaux auparavant, et voilà que je me retrouvais à genoux par terre, en train de nettoyer le carrelage, le parquet ou la moquette.



De plus, ma Princesse était extrêmement exigeante. Elle voulait que tout soit parfait. Comme je n’y connaissais rien, Elle devait tout m’expliquer, tout m’apprendre et cela La jetait dans de très vives colères. je devais passer l’aspirateur partout, laver le sol, nettoyer les marches de l’escalier, faire la vaisselle, l’essuyer, la ranger, et bien d’autres choses encore.

je me revois à genoux en train de frotter le sol pendant que ma Princesse se pomponnait ou se prélassait. À l’époque, je me rendais déjà compte de la situation. Si ma famille m’avait vu !… Ma Princesse venait superviser mon travail, et j’avais plutôt intérêt à ce que le sol brille. C’est bien simple, si mon travail ne Lui convenait pas, je devais tout recommencer depuis le début. Elle avait même été obligée de m’apprendre à faire correctement la vaisselle ! Elle surveillait la propreté de tout ce que j’étais chargé de nettoyer.

je me rappelle, une fois j’étais à genoux dans l’escalier en train de frotter très fortement les marches pour les rendre le plus propres possible. Soudainement, j’entendis ma Princesse arriver derrière moi. Cela peut paraître bête mais j’avais vraiment peur d’Elle. j’étais terrorisé à l’idée que mon travail puisse ne pas être à Son goût. Car si tel était le cas, Elle se mettait immédiatement en colère. Elle criait, m’insultait. Personne jusque-là ne m’avait jamais traité comme cela, pas même mes parents. En temps normal, je ne me serais jamais laissé injurier de la sorte, j’aurais réagi. Mais devant cette Femme dont j’étais la propriété, je savais que je n’avais pas le droit de me rebeller. je devais tout subir et tout accepter d’Elle et me taire. Pourtant, je bouillonnais intérieurement.

Cela illustre parfaitement l’évolution de ma relation avec ma Princesse au fil des mois. Au départ, je Lui offrais mes services mais très rapidement la situation changea. Elle prit de plus en plus le dessus sur moi et désormais Elle se mit à exiger de moi non plus des services mais ce qu’Elle considérait comme des devoirs envers Elle.

j’en reviens donc au moment où j’étais à genoux sur les marches. je vis ma Princesse s’approcher de moi.


 Elle posa un Pied près de mes mains. Immédiatement, je l’admirai tant, je désirai tellement me prosterner au bout de Ses Orteils et les baiser, qu’il était clair que maintenant Elle pourrait faire de moi absolument se qu’Elle voudrait.

Si ma Princesse était si exigeante, c’est aussi parce que sa maman l’était avec Elle. Contrairement à moi, Elle avait été habituée à faire du ménage depuis Son enfance. C’est pourquoi Elle était si contente de me faire trimer à Sa place. Finalement, quand Sa maman rentrait, c’est sa Fille qu’elle félicitait pour Son bon travail ! Elle était loin d’imaginer que j’étais devenu l’homme de ménage de la maison !

À l’époque, nous étions encore étudiants. Ma Princesse appréciait énormément que je Lui masse les Pieds après les cours. Ensuite, Elle se sentait tellement détendue qu’Elle n’avait absolument plus ni l’envie ni le courage de faire ses devoirs. Alors, tout simplement, Elle m’ordonnait de faire Son travail à Sa place... et pendant ce temps, Elle s’installait devant la télévision. Les devoirs devaient être de qualité sinon Elle m’obligeait à tout recommencer.

je me rendais parfaitement compte de tout se que ma Princesse était capable de m’obliger à faire pour Elle, mais je Lui appartenais et je Lui obéissais toujours. j’avais compris qu’Elle avait vraiment le Pouvoir de mettre tous les hommes à Ses Pieds, et moi le premier.

j’étais follement heureux de pouvoir prendre soin des Pieds de ma Princesse. je les trouvais si beaux, je les désirais si fort ! Elle avait pris un formidable ascendant sur moi, rien que par la Grâce et le Pouvoir de Ses sublimes Pieds.

Dois-je rappeler que je passais toutes mes nuits avec les chaussettes de ma Princesse sur le visage et que de respirer cette merveilleuse odeur me faisait chavirer ? Toute la journée, pendant les cours, je ne pensais qu’à une chose : aux merveilleux Pieds de ma Dominatrice. j’attendais avec beaucoup d’impatience la fin des cours pour pouvoir enfin me retrouver à genoux pour prendre soin d’eux et les admirer de près.

je tiens vraiment à mettre en lumière la relation de cause à effet entre mon comportement soumis et mon adoration pour les Pieds de ma Princesse. En effet, pour avoir le droit d’en prendre soin, j’aurais fait n’importe quoi car Elle avait acquis un Pouvoir quasi absolu sur moi. Elle était en mesure de faire de moi ce qu’Elle voulait. j’étais devenu Sa chose, Sa marionnette.

Ma famille a très souvent tenté de me raisonner. Mais il n’y avait absolument rien à faire contre le Pouvoir de ma Princesse. Pourtant, j’étais resté très proche des miens et ils avaient conservé une forte influence sur moi. Mais ils ne pouvaient pas lutter contre mon adoration pour les Pieds de ma Princesse. Rien ni personne ne pouvait briser cette laisse imaginaire qui m’attachait à Elle…

je me rappelle aussi un jour où nous étions chez Elle. Par mégarde (ou intentionnellement ?), Elle avait laissé tomber une boucle d’oreille. Elle me dit immédiatement avec Son caractère fougueux et Son ton cassant :

« Mais qu'est-ce que tu attends, imbécile, pour te mettre à genoux à Mes Pieds et ramasser Mon bijou ?! ».

je me souviens très clairement de ce moment. je Lui avais bien entendu obéi et je m’étais agenouillé sous la table pour chercher le joli petit objet. Ma Princesse avait les Pieds nus dans de très jolies sandalettes. Ses Ongles étaient vernis d’un beau marron. j’étais prosterné, presque à les toucher de ma bouche. je ne cherchais absolument pas le bijou, je ne pouvais plus quitter des yeux les sublimes Pieds. j’étais là à quatre pattes, avec mes lèvres à quelques centimètres d’eux. Ils étaient splendides, je les désirais ardemment, ils étaient devenus mon Graal. je n’avais qu’une envie, les baiser, les lécher amoureusement, en sucer les Orteils. je faisais semblant de ne pas retrouver la boucle d’oreille car j’avais vraiment envie de faire durer le plus longtemps possible ce merveilleux moment. j’étais tellement bien là, aux Pieds de ma Princesse ! j’aurais voulu que ce moment dure pour l’éternité !!!


Bien entendu, je n’ai malheureusement jamais osé demander à ma Princesse l’autorisation de Lui baiser les Pieds. Pourtant, à chaque fois que je les Lui massais, je n’avais qu’une idée : les couvrir de baisers encore et encore. Ce désir pour Ses Pieds était devenu le moteur de ma vie et de ma soumission.

À chaque fois que j’avais la chance de m’occuper des Pieds de ma Princesse, je voulais les Lui baiser mais je n’ai jamais osé franchir le pas. je ne savais pas si à ce moment-là, Elle était déjà prête à accepter une telle preuve de soumission. Pourtant, Elle m’emmenait toujours plus profond dans la servitude.

Maintenant que j’y réfléchis, je me dis que ma Princesse, qui est très intelligente, avait depuis longtemps deviné mon fétichisme pour Ses Merveilleux Pieds et qu’Elle me manipulait à Son gré, par exemple en faisant tomber une boucle d’oreille et en m’ordonnant de la Lui chercher sous la table ! Ainsi, Elle a sans doute aussi fait exprès de me priver de mon plus grand désir, afin de garder un contrôle total sur moi.

Comme je vous l’ai déjà dit, ma relation avec ma Princesse ne se résumait pas uniquement à une relation Maîtresse-esclave. C’était une véritable relation d’amitié sincère. Nous avions de véritables conversations profondes. Elle m’a souvent dit :

« Pour rendre un homme fou amoureux, J’ai une technique. Un homme, plus une Fille le fait courir, plus il devient amoureux d’Elle. Regarde-toi : tu en es le meilleur exemple. Cela fait des mois que tu cours après Moi et de jour en jour tu deviens de plus fou de Ma Personne. Aujourd’hui, tu rampes à Mes Pieds. Alors que si Je M’étais offerte à toi dès le début, tu serais loin de te prosterner devant Moi comme tu le fais aujourd’hui. »

Ma Princesse avait pris un tel contrôle total de moi qu’Elle pouvait m’avouer cela. j’étais dorénavant à Sa botte, au sens propre comme au sens figuré. Elle avait eu beaucoup de mauvaises expériences avec Ses anciens copains. Elle S’était « donnée » trop vite et les garçons s’étaient très mal comportés avec Elle par la suite. Elle avait su tirer les enseignements de ces mauvaises expériences et avait décidé que désormais ce serait Elle qui mènerait les garçons à la b(r)aguette.

je fus le premier garçon qu’Elle rencontra après avoir pris ces nouvelles résolutions. Mais surtout, de tous les garçons qu’Elle avait rencontrés, à ce qu’Elle disait, Elle n’en avait jamais trouvé aucun d’aussi soumis, d’aussi docile à Sa Volonté. Bien évidemment, cette rencontre a été déterminante pour nous deux. Moi j’attendais depuis des années de pouvoir vivre aux Pieds d’une Femme. De Son côté, ma Princesse avait pris la décision de dominer les hommes et d’en tirer tous les profits possibles.



Parfois, je me dis que notre rencontre était écrite, que c’était vraiment notre destin. Moi, je ressentais le besoin de devenir esclave d’une Femme, et ma Princesse avait besoin de libérer son potentiel de Dominatrice. Notre rencontre, notre relation avait donc tout pour devenir une véritable vie de Maîtresse-esclave. Ma Princesse et moi étions comme deux aimants lorsque nous nous sommes rencontrés. Nous nous sommes vus et nous ne nous sommes plus jamais quittés. je pense que nous avions compris plus ou moins consciemment que nous avions besoin l’un de l’autre.

Bien entendu, j’étais loin d’être indispensable à ma Princesse. Elle aurait pu me remplacer facilement. Ainsi, je devais chaque jour Lui prouver mon amour par un dévouement total. Ma Princesse était devenue pour moi indispensable.

Elle était mon oxygène, ma vie…

 

Paillasson mâle, petit soumis fantasmeur, virtuel et illettré de Maîtresse MAEVA.

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Mercredi 29 juillet 3 29 /07 /Juil 07:27

Slavio, Mon nouveau chien virtuel vient de me faire parvenir ce texte très suggestif...... bonne lecture!


LE REPOS ET LA PARESSE DE LA DOMINATRICE

IMPLIQUENT LA FATIGUE DE L'ESCLAVE

 

Vénérée Maîtresse MAEVA, ainsi que Vous le verrez, j'ai écrit ceci en essayant de me mettre dans la (jolie et douce) peau d'une Femme Dominatrice, réfléchissant à l'un des aspects de son pouvoir... J'ai laissé errer mon imagination. J'espère que cela ne Vous déplaira pas et en particulier que le côté « sensuel » de la Dominatrice que j'imagine (et à qui je prête Vos traits) ne Vous contrariera pas.

slavio 63 

Voici un thème que je ne vois guère apparaître dans les sites dédiés à la Domination Féminine.

Pourtant, notre repos de Dominatrice, notre bien-être de Femme libre qui sait se faire servir, notre confort et notre agrément de vie, notre délicieuse paresse de Reine ou de Déesse régnant sur son entourage qu'elle tyrannise, supposent et impliquent une exploitation forcenée et éhontée de la force de travail et du dévouement sans limites de nos mâle soumis, de nos esclaves (comme dans l'Antiquité).



Personnellement, je ne me sens jamais aussi dispose, aussi détendue, aussi bien dans ma peau, autant pleinement moi-même, aussi prête à jouir et à profiter des bienfaits de la vie, que lorsque, étant parfaitement reposée, ou étant en train de me reposer, je vois mon mari asservi conduit par ma volonté ou mon caprice aux limites extrêmes de la fatigue, voire de l'épuisement physique et mental.

Il y a une sombre volupté, pour une Femme lascive et paresseuse comme je suis (ce sont pour moi deux qualités féminines, et elles vont souvent de pair), à voir un mâle s'échiner pour elle, jusqu'au bout de ses forces et bien souvent au-delà.

Ma propre jubilation est presque toujours proportionnelle à la fatigue et à la peine de mon époux domestiqué, à sa douleur même.

Pour moi, et sans doute pour beaucoup de Femmes qui me ressemblent, c'est une véritable jouissance, étant au lit (seule ou avec un amant) de surcharger mon esclave de tâches pénibles et fatigantes. Cette merveilleuse injustice, cette iniquité dont je suis consciente et qui ne joue qu'à mon avantage, participe de ma volupté. Cette joie mentale qui découle de mon pouvoir naturel de Femme, me prépare à bien des délices physiques.




C'est d'ailleurs pourquoi je jouis mieux, pendant mes ébats amoureux avec mes partenaires (hommes ou femmes), lorsque mon mari soumis est au travail quelque part dans la maison, si possible de façon dure ou humiliante, et que je l'entends peiner au moment où je suis assaillie de caresses et où mille plaisantes sensations parcourent et électrisent mon corps...

Pardonnez ma « vulgarité » voulue, mais parfois cela m'excite aussi d'abandonner un moment ma distinction innée d'Être supérieur. Je me fais caresser ou je baise, et lui récure les cabinets à fond... Je me fais caresser ou je baise et je l'entends qui tond la pelouse... Je me fais caresser ou je baise et il répare à grand bruit la cage « La Balue » dans laquelle je l'enferme parfois la nuit quand je suis particulièrement mécontente de son service (amoureux entre autres)...Je me fais caresser ou je baise et, comme il taille mes rosiers sous mes fenêtres ouvertes, il entend mes gémissements et cris de jouissance...

Dans les phrases ci-dessus, remplacez « je baise » par « je me repose », « je bouquine », « je m'amuse », « je téléphone à une copine » ou « je regarde la télé », et le résultat est presque identique... sauf que mon excitation est tout de même plus forte... quand je fais l'amour !

Lorsque je vois des films retraçant la vie à Rome, dans lesquels de belles patriciennes se font transporter dans de lourdes et somptueuses litières, sous le poids desquelles plusieurs esclaves athlétiques, à la peau luisante de sueur, courbent l'échine, je voudrais être l'une d'elles et me promener ainsi par les rues, avec deux esclaves  de part et d'autre, en train de m'éventer avec de longs chasse-mouches, et un éphèbe ou une fillette en train de me faire minette entre mes cuisses ou feuille de rose entre mes fesses.

(Par parenthèse, dans mon domaine de Touraine, hérité d'un riche et vieux mari décédé, je me fais souvent tirer dans une carriole légère à laquelle j'attelle mon mari... à qui j'ai même fait fabriquer « à l'identique » une chaise à porteurs du 17e siècle dans laquelle il « s'amuse » à me transporter... aidé de mon frère aîné que je me suis mise à dominer dès mes treize ans. C'est bon, je ne le nie pas, et ça me fait mouiller, mais j'aimerais que cela puisse être plus ostensiblement public : que je puisse me faire voir ainsi rue de Rivoli, par exemple !)

Je sais que c'est un rêve fantasque, mais j'aime ce rêve et il me fait tremper ma petite culotte (quand j'en ai une).

Plus prosaïquement, quand mon mari rentre complètement crevé de son boulot d'agent immobilier (il s'y donne à fond et gagne largement assez pour que je n'aie pas à travailler), je suis heureuse (et je pèse mes mots) de lui donner encore des tâches à faire, moi qui n'ai rien fichu de ma journée que de m'occuper de moi, de téléphoner aux copines ou à mes mecs, de lire, d'écouter de la musique, de nager, de lézarder au soleil près de la piscine, de flemmarder, de rêvasser, de me « machiner » avec mes doigts ou des godes, ou de dormir... quand je n'ai pas connu plusieurs orgasmes dans les bras d'un amant ou d'une « amie » de passage...

Imaginez la scène. Adossée et accoudée à de gros coussins, je suis langoureusement allongée en déshabillé bleu tout diaphane sur le canapé en cuir fauve du salon, un genou relevé, les jambes largement découvertes, une main traînant entre mes cuisses, du côté de ma chatte... Sitôt débarrassé, mon mari vient s'agenouiller près de moi, en m'apportant sur un plateau d'argent mon apéritif préféré et quelques friandises.

Puis, tandis que je sirote et grignote, il reste à genoux et entoure doucement de ses deux mains mes chevilles qui sont pour lui des bijoux délicats et fragiles. Il se penche et pose, tantôt avec tendresse, tantôt avec fougue, des baisers appuyés sur mes pieds nus.



Détendue, dégustant les bienfaits de l'alcool et des douceurs, je lui flatte la tête d'un geste négligent, comme je fais avec mes toutous qui sont (presque) aussi dociles que lui. Je prends mon ton le plus aguicheur, le plus sucré, le plus poli (mais mon mari sait bien que toute demande, tout semblant de prière, toute plaisanterie de ma part, équivaut à un ordre)  :

« Mon chéri, voudrais-tu me vernir les ongles des orteils ? », « Serais-tu assez gentil pour me faire couler un bain et m'aider dans ma toilette ? », « Est-ce que ça t'ennuierait beaucoup de refaire mon lit et de passer l'aspirateur dans ma chambre ? », « Le jardinier n'est pas venu aujourd'hui. J'espère que ça ne t'embêtera pas de rafraîchir la pelouse ! », « Je n'ai plus du tout de lait de beauté. Voudrais-tu faire un saut vite fait chez l'esthéticienne ? », « Je n'ai pas eu le courage de sortir les chiens dans le bois d'à côté, il faudrait que tu les promènes avant le dîner ! », « Je vais sortir dans un moment, car j'ai rendez-vous avec un minet. Tu n'aimerais pas m'enfiler mes bas ? », « Choisis toi-même mes dessous, pour que je sois très sexy ! », etc., etc.

Mon brave esclave de mari, épuisé par sa longue journée, ne commente pas, ne proteste pas, ne me dit pas qu'il est fatigué. Il ne fait même pas la moue, il dit seulement : « Mais bien sûr, ma chérie... » et, malgré son air las, il s'apprête à m'obéir sans délai.

Je ris intérieurement. Je jouis intérieurement (en fait, je mouille comme une vraie salope). Alors, je dis, encore plus enjôleuse : « Tu n'oublies pas quelque chose, mon chéri ? » Il prend son air ahuri, et moi je le regarde un peu durement. Il ne devine pas ce que j'attends de lui (et je le comprends car je fais exprès d'être toujours imprévisible). Alors, je porte l'estocade :

« Si tu t'intéressais un peu plus à moi, à mes besoins, à mes envies, si tu étais un peu moins égoïste et centré sur toi-même, tu commencerais par me demander si j'ai eu une bonne journée, puis tu voudrais savoir si je n'ai pas envie d'un petit plaisir, si tu ne pourrais pas faire quelque chose pour me le donner... Tu sais, je suis restée toute une journée sans jouir et c'est long pour moi... »

C'est faux, bien sûr. Je me suis branlée trois fois devant un excellent DVD de Domination Féminine de l'OWK, je me suis délicieusement gouinée avec ma petite femme de ménage espagnole - mais ça compte dans son temps de travail ! ‑ et en plus de sa bouche, elle m'a fait reluire avec un gros gode noir !...

Cependant, j'insiste, sans pitié. « Je suis restée toute une journée sans jouir en attendant que tu rentres et toi, ça ne te dit rien, tu fais celui que ça ne concerne pas ! »

Mon mari-esclave a l'air confus et peiné, il trouve que j'ai raison, comme toujours, il bredouille des excuses. Il s'agenouille humblement et me demande pardon d'un air soumis qui me fait fondre.

Lui qui s'était relevé, le voici de nouveau à genoux, ses mains errant sur mes chevilles, mes mollets et mes jambes ! « Mon bel amour, tu voudrais peut-être que je te suce, jusqu'à ce que tu aies ton plaisir ? - Ça alors ! Comment as-tu fait pour deviner, imbécile heureux ? »

J'ouvre mes genoux, j'appuie sur sa tête et l'abaisse pour l'attirer entre mes cuisses, je jette mes jambes par-dessus ses épaules et je croise mes talons dans son dos (je raffole de cette position vraiment excellente pour la Femme), je me carre dans le divan en attirant des coussins tout autour de moi, je croise mes mains sous ma nuque, je ferme mes yeux et je me laisse faire.

La bouche et la langue de mon mari (dont il est devenu très habile à force de suivre mes conseils et d'entendre mes remontrances) vont faire jouir ma chatte et mon petit œillet, car c'est maintenant le meilleur suceur et lécheur de Femme que j'aie jamais pu utiliser.

Puis, quand j'aurai coulé dans sa gorge, et qu'il m'aura bien nettoyée, je lui dirai : « Maintenant, pense à faire ton boulot. Moi, je vais me reposer un peu, car tu m'as crevée avec tout ce plaisir ! Réveille-moi quand tu auras fini... ».

En m'endormant (car la volupté quand elle est forte me donne souvent envie de dormir), je pense à ce « pauvre » type qui est entièrement à moi, qui n'en peut plus et qui, malgré cela, et uniquement pour me plaire, va encore travailler au moment où moi je laisse tomber mes paupières en soupirant de bien-être et de contentement sadique.

Dans le même ordre d'idées, considérant qu'un esclave épuisé est encore plus soumis et obéissant, je m'arrange pour perturber le sommeil de mon mâle. II y a belle lurette que, sauf quand je le possède physiquement et seulement pour la durée de mon plaisir, mon époux n'a pas connu la douceur d'un lit. Il dort par terre, le long de ma couche, à même le plancher, avec juste un vieil oreiller sous la tête et sur lui une vieille couverture trouée (mais pas plus que celle des chiens).

Une de mes voluptés, alors que de toute la soirée il m'a gâtée (me servant à table, passant dessous pour me sucer pendant que je dîne, car j'adore conjuguer ces deux plaisirs, puis se faisant repose-pieds devant mon fauteuil alors que je regardais le JT....



 ... et enfin me portant dans ses bras jusqu'à ma chambre avant de revenir tout remettre en ordre), c'est d'exiger de lui encore une jouissance sous sa bouche ou sous son sexe (mais sans « soulagement » pour lui) puis, dans la nuit, le voyant bien endormi (« mort » conviendrait mieux !), de le réveiller en le secouant pour une broutille : « Apporte-moi donc un verre d'eau fraîche », « Enlève-moi la couverture, j'ai trop chaud » (ou l'inverse), « Ouvre-moi la fenêtre » (ou l'inverse), « Viens un moment dans le lit et lèche-moi le cul (ou la chatte) le temps que je me rendorme », « Glisse-toi vite en travers sous le drap, au bout du lit, que je puisse réchauffer mes pieds sur ton ventre »...

Le « pauvre » ‑ qui n'a plus que quelques heures devant lui avant de se lever et de préparer mon petit déjeuner, de me le servir (en me présentant le plateau à genoux), de me donner de sa bouche mon première volupté du jour ‑ ne cherche jamais aucune échappatoire, aucune excuse, ni ne se permet aucun atermoiement.

Ce que je veux lui est sacré.



C'est à peine si parfois je l'entends soupirer timidement de grande fatigue et cela m'est un plaisir de plus. Pour un peu, quand je le sens au bout de son rouleau, j'exigerais qu'il me fasse l'amour jusqu'à ma jouissance. Ça m'arrive, d'ailleurs, et plus je le devine « crevé », plus je me sens excitée et gourmande de sexe...

Moi, je me fiche royalement de ces moments de sommeil « perdus » car ensuite je dormirai autant que je voudrai, jusque vers midi si je veux, pendant que lui sera au travail. Je sais que la petite bonniche ne fera aucun bruit et fera tout pour préserver mon sommeil.

Quand je me réveille, il m'arrive de téléphoner à mon « homme » à son travail et de lui demander « innocemment » s'il n'est pas trop fatigué. Généralement, il m'avoue naïvement que si. C'est là que je le piège. Feignant la compassion, je le berce de phrases dans le genre de « Mon pauvre chou, c'est de ma faute, je t'en demande trop. Mais il ne faut pas m'en vouloir, je suis faite comme ça, j'en veux toujours plus. Même si je trouve parfois que j'exagère, il faut que tu t'y fasses ». Quelle joie alors de l'entendre me répondre d'une toute petite voix, sans doute pour que ses collègues ne l'entendent pas : « Mais tu sais bien que tu as tous les droits sur moi, ma chérie, et que mon seul bonheur est de te savoir heureuse ! »

Cette merveilleuse soumission ne m'empêche pas de planter mon ultime banderille : « Mais tu sais, mon amour, moi aussi je me sens crevée, et c'est par ta faute. Qu'est-ce que tu m'as bien fait jouir ! Mais c'est crevant aussi ! D'ailleurs, dès que j'aurai raccroché je vais aller dormir une heure ou deux, ça me fera le plus grand bien. »

Bien entendu, j'imagine que mon esclave frustré comprend à quel point je me moque de lui et de sa fatigue. Je m'en amuse : « J'espère quand même que tu seras en forme ce soir pour t'occuper de ta petite Femme comme elle le mérite » (avec ce que cette simple phrase contient de menaces sous-jacentes).

Et puis, un après-midi, j'ai visionné un film de l'OWK, avec Madame Christine De Lamour comme héroïne. Dans ce « Pony boys n° 4 », on la voit chevaucher en continu, pendant près d'une demi-heure, en pesant de tout son poids sur sa monture humaine, un mâle harnaché dont l'épuisement devient vite visible... Les pieds bien calés dans les étriers, tirant sur les rênes et sciant sans pitié la bouche de son « cheval » nu, la splendide jeune Femme blonde, vêtue en cavalière, avec chapeau de cow girl, bottes à éperon et cravache, le fait aller et venir, tourner, s'arrêter sur place, repartir, accélérer et ralentir... C'est une merveille d'entente entre la Maîtresse et le mâle qui la porte, celui-ci réagissant aux moindres sollicitations de sa belle écuyère. On voit en même temps l'orgueilleuse exultation de la jeune Femme et l'humble contentement de son porteur.

Émue devant une telle entente, une telle osmose entre la Dominatrice et son esclave, devant la puissance, la liberté et la fierté affirmées de la Femelle et le renoncement correspondant de son mâle totalement asservi, je me suis branlée jusqu'à la jouissance devant ces images, en regrettant que mon esclave ne soit pas agenouillé entre mes cuisses en train de « me servir oralement »...

Cela m'avait donné des idées. J'ai organisé un pique-nique pour nous deux dans mon domaine tourangeau. (Je dis « j'ai organisé » mais en fait je n'ai fait que donner les ordres et c'est mon esclave qui s'est occupé de tout.) Une fois là-bas, je lui ai dit (tandis qu'il me servait à table) que, dès la fin de ma sieste, je voulais chevaucher sur son dos à travers le parc.

Il m'a simplement répondu : « Comme tu voudras, ma chérie, puisque je t'appartiens. J'ai sûrement le temps de faire la vaisselle et de tout ranger que tu te reposes. - Bien entendu, et tu en profiteras aussi pour lessiver le carrelage de la cuisine qui en a bien besoin. - Quand tu te réveilleras, nous irons dans le parc, je m'agenouillerai et tu monteras sur mes épaules pour une grande balade. Malheureusement, je n'ai pas encore de harnais à me mettre comme dans le film et ça sera peut-être moins bien pour toi... ‑ Tu es un gentil esclave, mon amour, un esclave qui se préoccupe des aises de sa Maîtresse, mais ça ne fait rien. Je te passerai une cordelette en travers de la bouche, ça suffira bien. Pour le reste, je te dirigerai à la voix... mais aussi avec mes éperons et ma cravache, parce que sinon ce serait moins drôle !... »

Pendant ma sieste, comme il lui restait un peu de temps, mon bricoleur d'esclave m'a préparé une surprise (comme quoi nous ne devons jamais hésiter à les exploiter et surexploiter !). Avec deux lanières de cuir, il m'a « bidouillé » des sortes d'étriers. Il m'a dit : « Petite Femme chérie, j'avais peur que ce ne soit pas commode et que ce soit fatigant pour toi de ne pouvoir reposer tes pieds. Tu vois... Je passerai cette sangle autour de mon cou et tu pourras glisser tes bottes dans ces deux boucles. Ce ne sont pas de vrais étriers, mais je pense que tu seras serez quand même mieux que sans ! »

J'étais si heureuse, si contente de lui, si fière de son dévouement, que je l'ai brutalement attiré à moi et que je lui ai longuement fouillé la bouche de ma langue, en lui tenant le nez pincé entre pouce et index, pour qu'il suffoque un peu sous mon baiser, comme j'aime faire. Compte tenu de sa frustration sexuelle quasi permanente, c'est une caresse qui le rend comme fou. D'ailleurs, il s'est mis à bander... comme l'âne qu'il allait devenir... mais je ne m'en suis pas occupée.

Comme le « cheval » de Madame Christine, il s'est mis à genoux près d'un poteau en bois sur lequel je pourrais m'appuyer. J'ai enfourché son cou et il s'est relevé avec, je dois dire, une certaine puissance qui m'a étonnée, en veillant en outre à garder son dos bien droit pour ne pas me créer de gêne ni de déséquilibre ! Quel brave mari, quel bon esclave !...

Avant de donner simultanément des éperons dans les flancs de ma « monture » pour la faire démarrer, j'avais testé ses étriers improvisés en me dressant debout, les pieds calés dedans, les mains posées sur la tête de la « bête », les doigts entortillés dans ses cheveux, et ça m'avait paru d'une solidité à toute épreuve.

« Tiens-moi les pieds, ordonnai-je à mon mari tout en remuant mon derrière sur ses épaules pour chercher la meilleure position, je me sentirai mieux assurée et plus stable. » Il m'obéit aussitôt et je lui dis : « Tu aurais pu y penser de toi-même, mon chéri, au lieu d'attendre que je te l'ordonne. Essaie donc de penser un peu à ce qui me plaît ou à ce qui peut m'être agréable, et tâche de devancer mes ordres, ça me fera des vacances ! »


Merci au site: www.owk.cz

Et nous partîmes dans la campagne. Durant près d'une heure (pour faire mieux que Madame Christine), à coups de cravache, en fouaillant les flancs de mon mari des molettes acérées de mes éperons (à l'en faire un peu saigner, ce que je vis par la suite), et en tiraillant sur la corde qui lui traversait la bouche, je menai à vive allure mon « poney boy » à moi jusqu'à l'extrême limite de sa résistance, en fait jusqu'au moment où, le sentant vaguement tituber sous moi, je le forçai à revenir vers la maison.

En effet, quand à la fin je sentis mon mari trembler et vaciller sous mon poids, je compris qu'il était près de s'écrouler de fatigue, au risque que je me fasse mal en tombant avec lui. Il me vint alors la fantaisie de faire ce que (malheureusement) on ne voit pas dans le film d l'OWK : je forçai mon époux à « baraquer » lentement sous moi, comme un dromadaire, un genou après l'autre, car je ne voulais en rien lui faciliter la tâche.

Puisqu'au départ il avait réussi à se lever sous moi à partir de sa position agenouillée, maintenant que je l'avais longuement chevauché, il fallait qu'il réussisse à s'agenouiller encore, malgré sa fatigue, afin que je puisse aisément « démonter » sans subterfuge d'aucune sorte : pas de borne repose-pieds, pas de banc, pas d'autre esclave prosterné sur le dos sur qui poser ma semelle, juste le poteau du départ auquel mon mari s'est accroché des deux mains pendant sa « descente » (pénible et même douloureuse je suppose).

Je savais que c'était plus difficile, très difficile, non seulement à cause de la fatigue accumulée, mais parce qu'il est moins facile de ployer sous la charge d'une Femme que de se soulever sous elle. Se lever sous une amazone n'exige qu'un effort bref et énergique. S'abaisser sous le poids de cette même cavalière suppose de procéder aussi progressivement que possible, ce qui implique de freiner la descente avec son dos (gardé là encore aussi vertical que possible afin de ne pas gêner la Femme), avec ses reins, ses cuisses, c'est-à-dire tout le contraire d'une impulsion de faible durée...

Tout secoué de contractures musculaires, mon pauvre esclave de mari fut plus d'une fois sur le point de me mettre en difficulté mais, cramponnée d'une main à ses cheveux et de l'autre à la cordelette tendue au maximum, mes éperons plantés dans ses flancs pour l'encourager, je tins bon... et lui aussi.

« Ma charge de belle chair féminine est trop précieuse pour que la mette en danger », devait se dire mon « pauvre » mari. Sans rien faire pour l'aider, je le sentis mettre un genou à terre, puis (plus péniblement) le deuxième. Enfin, il se courba, le corps tout vibrant de frémissements, et je n'eus plus qu'à dégager mes pieds des boucles de la sangle et à lever une jambe pour me libérer de ma monture... laquelle roula aussitôt sur le flanc, donnant tous les signes de l'inconscience, ce qui me força à appeler mon frère pour qu'il le remette d'aplomb en l'aspergeant d'un plein seau d'eau.

C'est l'occasion où, étant moi-même très à l'aise, j'ai mené mon mâle personnel le plus loin sur la route de la fatigue extrême, presque jusqu'au malaise. Je n'ai jamais senti aussi intensément à quel point mon mari m'appartient, avec ses diverses capacités, toutes à mon service, épuisement physique compris.

Dès qu'il eut un peu récupéré, mon mari, toujours étendu au sol mais ravi sans doute de m'avoir offert un grand plaisir et une grande joie, se mit spontanément à ramper jusqu'à mes pieds et se mit à baiser mes bottes avec passion, en répétant « Merci, Maîtresse chérie ! Oh, merci... »

 

Écrit par slavio 63 sur ordre de Maîtresse Maeva.

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Samedi 27 juin 6 27 /06 /Juin 09:07



Je me suis levée avec l'envie d'accomplir une bonne action, une B.A. comme disent les scouts..... alors je publie un épisode de l'autobiographie de notre jeune ami "paillasson mâle", c'est truffé de fautes, cela mériterait d'être reformulé, il manque du style, mais je n'ai vraiment pas le temps de retravailler ce texte. Je continue sa publication tel qu'il est, vous me direz ce que vous en pensez, sur le fond, j'aime ce récit autobiographique car il est vrai et sincère, pour la forme, cela laisse à désirer, mais je veux lui faire ce plaisir avant la vacance du blog.......
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FETICHISME ET SOUMISSION VI

 

Ma Princesse et moi avions au fil des mois établis une véritable relation d'amitié en apparence. Mais notre histoire était bien plus compliquée, il ne s'agissait pas seulement d'une simple relation d'amitié. Une vraie relation Maîtresse-esclave se construisait de jour en jour. Comme je vous l'avais dit précédemment, nous vivions la grande vie. J'offrais à ma Princesse tout se qu'elle désirait. Nous mangions très très souvent au restaurant. Ma Princesse et moi étions tous les deux encore étudiant à l'époque. J'allais toujours chercher ma Princesse après les cours, nous passions toutes nos soirées ensemble. Et le week- end, nous sortions avec mes amis. Ma Princesse et moi ne nous quittions plus. Comme je vous l'avais déjà dit, je suis tombé fou amoureux de ma Princesse dès le premier jour. La toute première fois où je l'ai rencontré, c'était à l'occasion d' une fête avec tous mes amis. Ma Princesse avait été invité par un autre copain qu'elle connaissait un peu. Nous étions un groupe d'amis très proches, dès le premier soir je me suis retrouvé en concurrence avec un autre de mes amis qui lui aussi était tombé amoureux d'elle. Par la suite, ma Princesse s'est beaucoup plus rapproché de moi que de mon ami pour mon plus grand plaisir. J'avais pour moi deux gros avantages qui ont fait la différence. Mon côté soumis attirait ma Princesse, mon ami ne se serait jamais autant rabaissé que moi. De plus, j'avais la chance de posséder plus de moyen financier que mon ami. En parlant de cet ami, je me rappel d'un jour où nous étions tout les deux avec ma Princesse. Celle -ci devait enfiler de très très jolie claquettes sur ses pieds nus. Alors elle nous a donné une chaussure à chacun. Nous nous sommes mis à genoux et nous lui avons enfilé la chaussure chacun de notre côté. A ce moment là, ma Princesse avait deux hommes à ses sublimes pieds. Ceci lui plaisait bien... J'ai apprécié cette situation néanmoins je n'aimais pas trop être en concurrence avec un autre. Ma Princesse et moi avions vraiment établi une véritable relation unique et un peu indescriptible. En effet, ma famille ne comprenait pas pourquoi je m'accrochais tant à cette fille qui ne voulait pas de moi et qui me menait par le "bout du nez". Maintenant avec le recul, je comprends la réaction de mon entourage. Je lui étais tellement soumis. Je me rappel d'un jour où nous étions chez elle. Ma Princesse avait décidé de se vernir les ongles de pieds. Elle prit un moment pour choisir la couleur du vernis. Sa maman est alors rentrée, je fus extrêmement surpris car je ne savais pas qu'elle serait si vite de retour. Je me souviens la phrase de ma Princesse : « Ma mère rentre plutôt que prévu mais c'est pas grave, tu vas tout de même me faire un soin complet des pieds. » J'avoue que pendant quelques minutes, mon sang se glaça. J'avais pris l'habitude de prendre soin des divins pieds de ma Princesse dans l'intimité de ma chambre mais là je devais encore franchir un cap en me soumettant devant ma belle mère.

Ma Princesse s'était installée dans le canapé, elle m'a ordonné de lui préparer un bain de pieds et je devais veiller à la température de l'eau. Donc j'ai rempli une bassine d'eau tempérée avec des huiles essentielles. J'ai apporté le bain de pieds devant ma Princesse. Je me suis mis à genoux, je l'ai déchaussé et j'ai retiré ses chaussettes. Ma belle mère était juste à côté, elle vaquait à ses occupations mais je voyais bien qu'elle nous observait. J'étais vraiment stressé, gêné mais terriblement excité. Des moments comme celui là reste gravé en soi à jamais, les sensations sont tellement extrêmes. M Princesse a vérifié la température de l'eau avec son pied. Elle m'a immédiatement dit sur un ton très sec : « Mais je t'avais bien dit de faire attention à la température, t'es con ou quoi, c'est trop chaud, tu veux que je me brûle les pieds !! Remplis ce récipient d'eau froide et reviens le verser dans le bassin et dépêche toi !!! ». Je me souviens de cette scène comme si c'était hier même si cela remonte déjà à des années. Finalement l'eau est arrivée à bonne température. Ma Princesse a trempé ses merveilleux pieds pendant de longues minutes.


.....cette photo montre ce que notre jeune soumis aurait du faire....


Elle m'a demandé de lui apporter à boire sinon je devais rester à genoux près d'elle. Au bout d'un moment, elle a sorti ses sublimes pieds du bain, j'étais toujours à genoux pour essuyer ses pieds dans une serviette. Je veillais à bien essuyer ses pieds sans trop frotter pour ne pas lui faire mal. Ma Princesse m'a dit « Essuie bien entre les orteils » et je voyais sur le côté ma belle mère regardant en souriant...Lorsque ma Princesse a eu les pieds bien sec, elle m'a ordonné de lui mettre une crème hydratante et de lui masser les pieds. Pendant que je m'efforçais de faire au mieux, ma belle mère et sa fille discutaient de tout et de rien, comme-ci ma place était naturelle, d'ailleurs elle l'était !!!

Je me rappel d'une phrase prononcé par ma belle mère. Elle avait dit : « J'aimerai moi aussi que quelqu'un prenne soin de mes pieds !! ». J'ai fait semblant de rien mais cette perspective me réjouissait... Ma Princesse était très jalouse et très possessive. D'ailleurs, ce jour là, elle a répondu à sa maman : « Un homme, il suffit de savoir le dresser. Je te préviens, je ne prête pas mes affaires. » Je sentais que la conversation commençait à déraper, j'étais de plus en plus gêné !! J'arrêtais pas de penser : « Pourvu que son papa n'arrive pas. » En effet j'acceptais déjà difficilement d'être soumis devant ma belle mère mais devant mon beau père, devant un autre homme je ne l'aurais pas supporté. J'ai donc poursuivi le massage de pieds pendant un très long moment. Ma Princesse semblait apprécier et regardait tranquillement la télé. Puis elle m'a demandé de limer ses ongles de pieds. Elle m'a engueulé à plusieurs reprises car je lui faisais mal avec la lime. Je n'étais pas encore un expert pour manier la lime. Je faisais vraiment au mieux pour donner aux ongles une jolie forme. J'étais complètement prosterné devant ma Princesse, j'avais le visage à quelques centimètres de ses pieds pour tenter de faire au mieux. J'avais peur de mal faire car je ne voulais pas décevoir ma Princesse. Je tenais à éviter de la mettre en colère. D'ailleurs à plusieurs reprises ma belle mère est intervenu lorsque ma Princesse s'énervait. Ma belle Mère lui disait : « Calme toi, c'est déjà très bien qu'il fasse tout cela pour toi ». Sa fille lui répondait : « C'est tout de même pas difficile, il pourrait s'appliquer un peu et puis il adore prendre soin de mes pieds, n'est ce pas ? » Moi qui suis de nature très  timide, je devais à ce moment là être rouge de honte. J'ai alors répondu très doucement : «  Oui c'est vrai !! ». Puis je devais poser sur les ongles un produit pour permettre de les renforcer. Enfin il fallait vernir les ongles. La couleur choisit était un marron avec des reflets dorés, un vernis merveilleux...



J'étais toujours à genoux, prosterné devant ma Princesse, je voulais m'appliquer le mieux possible. J'ai placé les écarteurs d'orteils......
...... je tenais le pied de ma Princesse dans ma main gauche et je vernissais avec la main droite. Ma Princesse m'avait déjà initié à cet art à plusieurs reprises. Je n'étais pas encore un expert de plus la présence de ma belle mère me rendait très nerveux. Il ne fallait pas que je déborde, ma Princesse était très stricte, il fallait que le vernis soit impeccable. Elle m'a repris plusieurs fois mais dans l'ensemble cela c'est bien passé. Pour terminer, ma Princesse m'a demandé de souffler sur ses ongles pour accélérer le séchage. Il s'agissait là encore, d'un grand moment d'humiliation pour moi. J'ai bien entendu obéit, j'avais ma bouche à quelques centimètres des délicieux pieds de ma Princesse. J'avais tellement envi d'embrasser ses divins pieds que je désirais tant. Bien entendu, je n'ai pas osé, dans l'intimité je n'avais jamais osé le faire alors devant ma belle mère, c'était inimaginable. Je me suis donc contenté de souffler sur les ongles fraîchement vernis de ma Princesse. Ma belle mère est encore intervenu, elle s'est approchée et a demandé à ma Princesse : « Mais qu'est ce qu'il fait ? ». Sa fille lui a répondu en s'énervant : « Mais arrête de t'occuper de mes affaires, il est en train de sécher mon vernis !! ». Ma belle mère est reparti en disant : « Je ne connais pas beaucoup de garçons qui ferait tout cela, j'espère que tu en es consciente !! ». Je me souviens de cette journée en détail car elle fût extrêmement importante pour moi. C'est la première fois que j'étais à la fois aussi excité et aussi humilié. Ce jour là, ma Princesse m'a obligé à dépasser mes peurs pour me faire franchir un nouveau cap dans ma soumission. De plus, étant un véritable adorateur de pieds, j'étais comblé de ces longues heures passées aux pieds de ma Princesse.

 Je me sentais tellement bien à ses pieds. Ma Princesse ne  comprenait pas bien mon amour et mon enthousiasme pour prendre soin de ses pieds. J'ai très souvent dit à ma Princesse que je préférais être à ses pieds même si nous étions que des amis plutôt que d'être dans les bras d' une autre fille. Nous avions construit notre amitié grâce à de très longues conversations que nous avions régulièrement. Lors de ces moments d'échange, j'avais souvent eu l'occasion de dire à ma Princesse que je voulais lui être dévoué et surtout fidèle même si nous n'étions que des amis. Ma Princesse semblait ne pas comprendre mon désir. Comme elle me l'a souvent dit, ses « ex » n'auraient jamais fait tout se que je fais alors un simple ami qui se dévoue tant. Ma Princesse avait du mal à le comprendre. Mais elle appréciait, notamment les soins des pieds. Au fil des jours, ma Princesse a vraiment pris goût que je m'occupe de ses pieds.


C'est devenu une véritable habitude, un moment incontournable, d'ailleurs comme je vous l'ai décrit précédemment, ma Princesse m' a emmené très loin dans cette soumission à ses merveilleux pieds.

J'étais bien évidemment sincère, j'étais tellement heureux aux pieds de ma Princesse, j'étais tellement fou amoureux. C'était ELLE et aucune autre !!!

 Bien entendu, beaucoup de personnes de mon entourage m'ont conseillé de chercher une autre fille. Il me disait de ne pas accepter qu'elle me traite ainsi. Mais je ne pouvais rien faire je lui appartenais...

 

Paillasson mâle, petit soumis frileux, timoré, fantasmeur et virtuel de Maîtresse MAEVA

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Samedi 30 mai 6 30 /05 /Mai 08:57
.... intronisant le dénommé "carpette mâle", baptisé depuis hier soir.....



Lorsque la douleur se mue en plaisir

 

Ressentant la douleur
J'essaie de crier

Mais j'ai ordre de me taire

Maîtresse Maeva l'a décidé ainsi

Aucun son ne franchira mes lèvres soumises

Des larmes seules coulent sur mon visage

Laissant deux minces sillons sur mes joues

Preuve de la douleur muette

A laquelle Maîtresse Maeva me condamne

Ces cordes de cuir épais et solide

M'entravent

Et me livrent, exposé à votre regard souverain et puissant

Que puis-je faire ou dire ?

Dire : rien, cela m'est imposé

Faire ? Rien, je suis attaché.
La douleur se mue en plaisir

Mon esprit vagabonde

Des souhaits d'aller plus loin encore dans l'adoration servile

Envahissent ma conscience

Je contemple Vos Pieds




Sublimes, superbes, royaux, impériaux, divins

Et mon bonheur est immense

Ma soumission devient vitale

J'ai la peau en feu, mes sens sont exacerbés au plus haut point

Mon corps semble implorer une pause

Mes larmes coulent plus abondamment

Mais mon corps réclame encore plus

Et je vous supplie muet contraint de ne pas cesser mon tourment

Mes gémissements deviennent des halètements

Mon esprit flotte dans un espace inconnu jusqu'ici

Entre peur et désir incandescent

Un sourire sur mon visage

Un autre amusé sur votre visage hautain et radieux

Je réalise que je vous appartiens

Et que je voudrais souffrir l'enfer pour vous

Et que c'est seulement le début...

ray, votre humble serviteur qui espère devenir un jour

 

Votre esclave, carpette mâle (mai 2009)


 

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Mercredi 20 mai 3 20 /05 /Mai 18:46



J'ai le plaisir de publier la suite autobiographique du jeune "paillasson mâle",  et j'encourage les lecteurs à lire les quatre articles précédents pour une plus ample compréhension. Il y avait dans cette relation tous les ingrédients à une relation D/s réelle, le destin en  décidé autrement..... une question demeure: Comment notre jeune soumis va t'il s'affranchir de ces déterminants tragiques? Par fidélité à cette histoire avortée, en restera t'il là, s'interdisant de vivre sa nature profonde, celle d'un esclave consentant? La vie est courte, et ne pas la vivre pleinement est un grave péché, rien à voir avec le Péché Originel, attribué à Eve, la grande Tentatrice...

Fétichisme et soumission V

 

Ma Princesse et moi étions devenu de vrais amis, nous étions ensemble le plus souvent possible. Tout le monde s'était rendu compte que j'étais fou amoureux d'Elle, malheureusement les sentiments n'étaient pas réciproques. Mes amis avaient naturellement accepté de l'intégrer dans notre groupe. Ils avaient tous compris à quel point c'était important pour moi. A l'époque, nous étions tous célibataires, mes amis avaient bien des aventures mais rien de sérieux. Ma Princesse était donc la seule fille au milieu de tout ce groupe de garçons, Elle avait peu de moyens financiers, c'est pour cette raison qu'au départ elle ne voulait pas sortir toujours avec nous. Nous allions au ciné, au snack, au bowling, etc. Ma Princesse n'arrivait plus à suivre financièrement. J'avais l'habitude de sortir avec mes amis, je ne me posais pas de questions. Mais depuis que je l'avais rencontré, tout était devenu différent. Je n'arrêtais pas de penser à Elle. J'avais besoin d'être constamment en sa compagnie, je n'arrêtais pas de repenser à Ses merveilleux Pieds que j'avais eu la chance de voir.



 Il fallait que ma Princesse soit avec moi, je ne pouvais plus me passer d'Elle, cet élan était devenu comme une drogue dure. A chaque fois, j'insistais pour qu'Elle vienne avec nous. Je lui donnais de l'argent pour nous deux. Ainsi Elle pouvait nous suivre financièrement, sans que nos amis ne sachent rien.

Ainsi, nous sortions de plus en plus. J'étais heureux qu'Elle soit avec nous, sa présence me rendait fou de bonheur.

C'était la première fois que ma Princesse rencontrait un garçon tel que moi. Elle me l'a souvent dit. Elle avait l'habitude des garçons machos et plutôt radins.

Un jour, Elle est venu me voir. Elle avait un gros problème, elle avait vraiment besoin d'argent. Elle est venu vers moi car Elle avait compris que j'étais différent des autres garçons, et qu'Elle pouvait me demander beaucoup, me tenant soumis sous Ses charmes. Bien évidemment, je me suis fait un plaisir de lui prêter l'argent dont elle avait besoin.

Notre relation devenait de plus en plus fusionnelle. La relation Maîtresse- esclave était de plus en plus présente, mais comme en filigrane, comme une promesse....

Le soir après les cours - car nous étions encore étudiants à l'époque- nous nous retrouvions. Nous passions toute nos soirées ensemble.

Un rituel s'était mis en place. Nous montions dans ma chambre. J'installais ma Princesse avec des coussins pour qu'Elle soit le mieux possible. Ma Princesse prononçait la phrase magique : « J'ai froid aux pieds ». A ce moment là, je me mettais à genoux devant Elle. Je lui retirais alors ses chaussettes. Je plaçais tout d'abord mes mains sur Ses pieds ;  moi, j'ai toujours chaud. Ma princesse me disait souvent «  si un jour je te prends dans mon lit, ça sera pour me servir de radiateur, tu seras la bouillotte de Mes Pieds! ».

Ma Princesse avait souvent les pieds gelés. Lorsque je posais mes mains chaudes sur les Pieds de ma Princesse, j'avais l'impression que je plaçais mes mains sur un glaçon.



 Elle adorait cette sensation de chaud et froid. Je restais donc comme cela un long moment. J'étais à genoux devant Elle, en essayant d'envelopper le plus possible Ses Pieds avec mes mains pour les réchauffer au maximum. Cette étape durait un long moment. Ma Princesse aimait souvent mettre Son Pied près de mon nez pour me faire sentir son odeur. Elle me demandait, espiègle : « Alors mes pieds sentent bon ? »



Puis lorsque les merveilleux Pieds de ma Princesse s'étaient plus ou moins réchauffé, une autre phase démarrait : Je prenais de la crème hydratante pour Lui masser les Pieds. Le massage durait un long moment pour mon plus grand plaisir. Je terminais toujours en faisant un bisou chaste et respectueux sur chacun de Ses Pieds, c'était un signe de soumission. Bien entendu, vous imaginez bien, si cela n'avait tenu qu'à moi, j'aurais couvert les pieds de ma Princesse de multiples baisers. J'aurais voulu lui embrasser amoureusement les Pieds, et aussi lui lécher longuement, c'était mon obsession, mais comme je ne suis qu'un petit fantasmeur timoré qui a peur de la vie, je n'ai jamais osé et c'est maintenant que je le regrette, certes notre relation évoluait de plus en plus vers une relation D/s mais peut être que ma Princesse n'étais pas prête a accepter une telle preuve de soumission.





 Les baisers sur Ses Pieds lui plaisaient, je le voyais bien, Son regard « s'allumait », éveillait peut être la Dominatrice qui sommeillait en Elle. J'achevais ce protocole de soumission aux Pieds en la remerciant humblement, comme à chaque fois. Je pouvais alors terminer la soirée à Ses côtés. Enfin c'est beaucoup dire parce que j'étais la plupart du temps debout, soit pour lui servir à boire, soit pour replacer les coussins, soit pour lui apporter telle ou telle chose. Il fallait que Sa domination sur moi soit omniprésente, voire omnipotente. C'était important pour Elle comme pour moi, nous étions bien dans nos rôles respectifs. Peu à peu, chacun prenait sa place, les rôles étaient de mieux en mieux définis. Elle commandait, j'obéissais, c'était tout simple et harmonieux, et ce n'était que le début...un début prometteur.

Nous sortions de plus en plus souvent avec nos amis. Nous allions faire les magasins.



J'avais donné à ma Princesse ma carte bleue ainsi que le code confidentiel pour qu'Elle puisse acheter tout se qu'Elle désirait sans que les autres sachent que j'étais derrière tous ces achats, j'étais tellement heureux de lui offrir tous ces cadeaux. Nous devenions de plus en plus amis, une amitié sincère. Elle me parlait beaucoup, de sa vie, de ses peurs, Elle se confiait à mon oreille attentive et dévouée.

Ma Princesse m'avait parlé qu'elle avait souvent été frustrée dans le passé d'être privée de choses qu'Elle désirait mais qu'Elle ne pouvait pas s'offrir.

J'étais sincèrement fou de bonheur de pouvoir offrir tout ces présents à Celle que j'ai considéré dès la première minute comme ma Princesse. J'ai toujours appelé cela « le plaisir d'offrir ». Le fait de La voir heureuse d'être en mesure de s'acheter tel ou tel article, le fait de lire le bonheur dans Ses yeux me comblaient tout simplement. Comme pour les massages de Pieds, ma Princesse avait eu du mal à comprendre pourquoi le fait de lui offrir tout cela me rendait si heureux. Elle n'a pas cherché à comprendre, elle constaté que j'étais heureux ainsi et profitait de mon dévouement et de ma générosité.

Je suis quelqu'un de romantique : Dès les premiers jours, je Lui ai envoyé un bouquet de roses rouges avec un petit mot lui déclarant ma flamme.

Ma Princesse a été très touchée par ce geste. Là encore, c'était la première fois qu'un garçon avait pour Elle de tels gestes. Bien entendu, cela ne changea rien à la nature de nos relations, néanmoins elle n'était pas indifférente. Je Lui offrais de plus en plus souvent  des cadeaux. Celle-ci adorait les magasins de vêtements, les magasins de beauté, les magasins de chaussures, et cela  pour mon plus grand plaisir de fétichiste...




Elle avait trouvé un moyen de me torturer, de me frustrer une nouvelle fois. Ma Princesse m'emmenait dans les magasins de lingerie, elle me montrait des soutiens gorges, des nuisettes, des tenus très sexy. Elle me demandait :          « Qu'est ce que tu penses de telle ou telle chose ? Cela m'irai bien ? »

Ma Princesse voyait bien dans mes yeux et dans mon attitude que j'étais vraiment troublé, voire excité. Elle choisissait des tenues  très sexy, Elle allait en cabine pour les essayer. Bien entendu, je n'avais pas le droit de regarder, je devais simplement rester devant le rideau pour surveiller. Puis en sortant de la cabine, Elle me disait : «  je vais prendre tel ou tel article. Regarde les bien, profite-en maintenant, car tu ne les verras jamais sur moi ! »

« Mon futur copain va vraiment se régaler avec les tenues que tu lui auras indirectement offert. » Ma Princesse savait vraiment m'humilier, ce type de propos me faisait l'effet de coups de poignards au cœur, je haïssais cet hypothétique « futur copain », Elle était cruelle de tenir de tels propos avec moi .

J'étais parfaitement conscient de la situation dans laquelle je me trouvais.

J'étais fou amoureux de ma Princesse, je savais que je n'avais aucune chance,  mais mon désir de la servir était plus fort que tout. J'étais vraiment heureux de Lui offrir toutes ces tenues, de Lui offrir tout ce maquillage, toutes ces chaussures aux courbures excitantes. Je savais que Son but était de se faire belle pour séduire d'autres garçons. C'est une évidence que j'avais intégré par la force des choses, moi, je n'étais là que pour La servir, je ne devais rien attendre en retour, hormis le plaisir de La servir. Néanmoins lorsque j'étais confronté à une situation où ma Princesse s'intéressait à un autre garçon comme cela avait été le cas avec mon ami, alors j'avais réellement dû mal à le supporter, j'étais fou de jalousie et de frustration. Je redoutais le jour où tout cela recommencerait. La première fois, j'avais eu beaucoup de chance que ma Princesse accepte de me pardonner après avoir supplié et arrosé Ses Pieds de mes larmes de regret.




En fait, Elle s'était peu à peu rendu compte que le caractère de mon ami ne se serait absolument pas accordé avec le Sien, il n'y avait pas de regrets. Donc indirectement, j'avais rendu service à ma Princesse. J'avais eu de la chance cette fois-ci mais je savais que cela n'allait malheureusement pas durer...

D'autres problèmes m'attendaient. En effet mon compte bancaire n'était pas extensible, et  les économies sur lesquelles je prélevais régulièrement pour offrir une vie de Princesse à l'élue de mon cœur n'allaient pas tarder à être épuisées.

D'ailleurs, Sa mère s'était rendu compte que les cadeaux étaient de plus en plus fréquents. Elle avait alors demandé à sa fille de me dire d'arrêter de lui faire des cadeaux. Sachant que nous n'étions que des amis, sa maman commençait à trouver cela gênant. Nous vivions à cette époque « la grande vie », j'avais un peu l'impression d'être dans le film « Pretty Women » où j'étais l'homme riche qui offrait une vie de Princesse à la femme de sa vie.

Bien entendu, la différence avec ce fameux film est que nous avions pas une relation d'amour mais une relation Maîtresse / esclave à l'état embryonnaire. Cette relation me satisfaisait pleinement, j'étais heureux aux Pieds de ma Princesse, Ses altières extrémités devenaient mon horizon préféré : Devenir réellement Son esclave était mon but, vivre sous Ses Pieds, un Graal encore inaccessible......



Je vivais dans l'obsession et la crainte de La perdre, pour la "garder", j'étais prêt à davantage d'humiliations, je rêvais par exemple de Lui nettoyer les Pieds de ma langue, avec encore plus de plaisir s'ils étaient sales et moites, en fin de journée, j'étais prêt à vivre pleinement ce qui dans la société normative serait considéré comme la pire des abjections, et cette perspective m'excitait au plus haut point.



Ainsi, lorsqu'Elle marchait Pieds nus, mon rêve aurait été qu'Elle me donne l'ordre de les nettoyer de ma langue d'esclave, celle-ci faisant office de gant de toilette....j'aurais absorbé les moindres résidus de crasse comme des hosties sacrées, rendant aux Pieds Adorés leur virginité initiale...



Malheureusement la réalité ne tarda pas à me rattraper et la chute fût très difficile... depuis, je vis une tragédie et m'interdis tout bonheur.

Paillasson mâle, petit soumis fantasmeur et virtuel de Maîtresse MAEVA

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Mardi 19 mai 2 19 /05 /Mai 11:19



Notre ami "chien gégé" vient d'écrire un texte très court mais excellent.......comment un contexte évoquant la normalité peut faire oublier momentanément à l'esclave sa vraie place, et comment certaines Dominas savent   lui rappeler sa condition par une humiliation publique..... cela renvoie à une qualité que doivent avoir les vrais soumis aux Femmes: la faculté d'adaptabilité. Si ce texte   est court,  il y a le style talenteux et suggestif de "chien gégé"..... je vous souhaite une bonne lecture de cette tranche de vie....


L'humiliation....
Il y avait le petit blondinet. Le type râblé, nerveux, le zozo au coup de poing facile. Le genre de caractériel que j'évite généralement de fréquenter. Celui-là, son truc était de se travestir. Il finirait d'ailleurs le Dimanche matin par aller chercher les croissants et prendre le petit déjeuner en centre-ville habillé en pute en compagnie de Maîtresse qui me racontera plus tard s'être bien amusée de la tête des gens mais avoir craint aussi de croiser quelque flic un peu zélé. Mais enfin, ce n'était pas encore l'époque du tout sécuritaire...

Il y avait le maître de maison. Qualifions le plutôt de propriétaire de la maison, ou d'hébergeur. Un papy qui avait bien dépassé la soixantaine mais encore fort gaillard et à l'œil bien vif, surtout quand il reluquait Maîtresse. Ancien steward sur les yachts de luxe, il avait passé sa vie à servir et continuait logiquement la même chose dans sa vie sexuelle mais avec la classe et le style d'un vrai professionnel. Sa maîtresse, Sophie, en était délicieusement ravie et ne cessait de montrer à Maîtresse ces qualités remarquables. Démonstrations qui me valaient des remarques sévères de Maîtresse comme : « Prends leçon ! » ou bien : « Ca, c'est du service ! ».


Une jolie photo empruntée à : www.owk.cz

 ..... Lui jouait les faux modestes et protestait de ne rien faire de plus que ce que se doit tout bon esclave, appuyant son propos d'un coup d'œil oblique dans ma direction.

Sophie était une belle quadra, brune à la coiffure ondulée, aux lèvres pulpeuses à souhait. Les gestes étudiés, une sensualité d'enfer, le diable en personne. Abondance de biens ne nuit pas mais peut-être en faisait-elle un peu trop et mon attirance pour elle se révélait assez froide.

Maîtresse et moi étions arrivés assez tôt et tout le monde s'était trouvé en tenue de ville réuni autour de la table du jardin pour un petit apéro de bienvenue. La conversation roulait d'un sujet à l'autre et n'aurait été l'empressement du stew à servir, nous aurions pu nous croire dans un monde totalement banal. Une voiture qui passait sur la départementale  longeant le jardin klaxonna et Sophie salua des voisins d'un petit geste de la main.

Un moment, je me levai pour m'accouder à la balustrade et observer le parc en dessous. J'entreprenais le stew sur la façon dont avait été émondé un chêne et nous nous mîmes à discuter jardinage.

-        Dis-donc ! La voix de Sophie venait d'éclater dans notre dos. Nous nous retournâmes aussi sec.

- Ta maîtresse m'avait bien dit que tu venais ici pour servir, non ?

Son regard assombri était sur moi. Maîtresse avait le visage fermé, pas le moindre sourire, l'œil sévère. Le blondinet goguenardait derrière une grimace faussement compatissante et le stew faisait la moue en me zyeutant par en dessous. Je me sentis terriblement seul tout à coup. Décontenancé, désarçonné, déstabilisé. Je bredouillais un « oui » répétitif fort peu convainquant. Alors, Sophie, d'un mouvement preste de la cheville fit tomber sa sandale.

-        "Ramasse !!!"




Mon cerveau était encore branché jardinage et au milieu de cette garden-party de gens apparemment normaux, cette injonction qu'on m'adressait m'apparut sur l'instant complètement incongrüe. Des regards lourds pesaient sur moi. Je sentais les muscles de mes membres physiquement bloqués, statufiés mais l'estomac bien vivant et qui me le faisait savoir en se nouant et se re-nouant.  L'excitation d'une situation sm qui m'aurait permis d'agir avec aisance n'était pas encore descendue dans mon ventre. Cependant, je savais qu'elle allait arriver pourvu que je l'y aidât et je savais très bien aussi pourquoi j'étais ici et pourquoi Maîtresse s'était rendue à cette invitation. Je fis appel à ma connaissance de moi-même pour convoquer mes fantasmes et changer ainsi d'espace. Les rouages de ma cervelle cliquetèrent, les aiguillages s'enclenchèrent et les premiers frémissements de l'excitation se manifestèrent. Cela prit quelques secondes pendant lesquelles je trouvai une contenance en un sourire qui devait être d'une niaiserie colossale.

Mon effort pour surmonter cette humiliation fut donc d'abord intellectuel mais quand je me baissai pour prendre la sandale délicatement dans mes mains, tout me devint alors plus facile et dans l'ordre des choses.


 Son pied moite et odorant était près de mon visage. Ce qui m'aurait paru une minute plus tôt dégradant et impossible se fit alors avec le plus grand naturel. Elle accepta ma langue.




L'auto repassa sur la route, re-klaxonna, je n'y prêtai aucune attention. 
"chien gégé", mai 2009    

 

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Mercredi 6 mai 3 06 /05 /Mai 19:34



Le jeune "paillasson mâle" poursuit sa monographie de fétichiste et de soumis. Il faut reconnaître que si maintenant, il vit dans le fantasme et le rêve, bloqué quant au passage nécessaire à l'acte; il fut une époque où il vivait quand même des choses très fortes, malheureusement interrompues par le destin. Ce nouvel épisode est semblable aux autres: les situations sont intéressantes, très signifiantes, parfois suggestives, même Mon chien a "kiffé", il a vécu une scène similaire il y a maintenant une vingtaine d'années, où, de ses larmes abondantes, il inonda les Pieds d'une de ses "ex" innombrables qui voulait le quitter.... seulement, là, elle le fit, malgré l'attitude de prosternation totale, celle qui signifie en vérité:
" Ne me quitte pas, ne m'abandonne pas,  pour que tu restes, je serai ton chien, je te servirai en tout, tu commanderas, j'obéirai, tu feras ce que tu veux de moi!"

La tentation est grande, car même si la majorité des gens rejette l'idée de l'esclavage,  considérant - à juste titre- que c'est une horreur éthique, l'idéologie ne descend pas forcément dans les arcanes de la libido, il y a comme une nostalgie de l'esclavage, la tentation est grande, et si elle l'eut, elle préféra l'ignorer et partir...... quelle cruauté! Je vous souhaite une bonne lecture de ce  texte honnète, et qui renvoie à de nombreuses questions sur les choix de l'existence humaine......

Fétichisme et soumission IV

 


Ma Princesse et moi étions devenus au fil des mois de véritables amis. Nous étions toujours ensemble. Chaque jour, je devenais de plus en plus amoureux d'Elle, mais malheureusement, celle-ci avait été très claire avec moi. Je n'étais absolument pas son genre de garçon. Je n'étais pas assez bien physiquement. Nous n'étions donc pas ensemble et je devais supporter de la voir se faire belle pour aller voir d'autres garçons. J'étais même là pour la conseiller. En effet Elle se préparait pendant de longues heures devant moi, je la voyais si belle, je la désirais tant. Ma Princesse me demandait conseil pour le choix de ses vêtements, pour le choix de son maquillage. Je savais que tout ceci n'était pas pour moi. Elle me demandait même conseil pour séduire celui vers qui, elle avait jeté son dévolu. Cette personne étant un de mes amis, ma Princesse comptait sur moi pour lui parler de se qui serait susceptible de le faire craquer. Je me rendais compte de la situation, j'avais mal à en crever, mais je ne pouvais pas réagir. J'étais complètement sous le charme de ma Princesse, je lui appartenais. Elle m'avait clairement dit que si je m'opposais à ses relations, je ne la verrais plus du tout !!! Cela, je ne pouvais le supporter. D'ailleurs je me souviens d'une fois où j'étais avec des amis et je n'avais pas obtempéré à ce que ma Princesse avait demandé. En effet, j'avais eu pour consigne de profiter d'une soirée pour dire à un de mes amis que ma Princesse était intéressée par lui, imaginez mon humiliation et le sentiment de cruauté que je ressentais. Je n'avais pas pu faire cela, je n'ai pas respecté l'ordre que m'avait donné ma Princesse. Le lendemain, je n'y pensais même plus mais Elle ne l'avait pas oublié. Au contraire, Elle me demanda de lui rendre toutes ses affaires et me dit que je ne la verrais plus car mon comportement de la veille était inexcusable. J'étais désarmé, j'en étais malade. Je ne supportais pas l'idée de ne plus la voir, pour moi c'était tout simplement inconcevable !!! Ainsi, je l'ai supplié à genoux pendant des heures. Ma Princesse était vraiment extrêmement en colère, Elle a un caractère extrêmement fort et dur. Elle est extrêmement tenace et opiniâtre. Elle était vraiment dans une colère noire, Elle avait pris sa décision de ne plus me voir et cela semblait irréversible. J'ai déjà eu moultes difficultés à la convaincre de monter dans ma chambre au moins pour m'écouter. Finalement Elle a accepté. Nous sommes allés dans ma chambre en début d'après midi. J'avais compris que là, j'étais dos au mur, il fallait que j'agisse avant qu'il ne soit trop tard. Alors ce jour là, j'ai franchi un nouveau cap dans ma soumission, dans mon humiliation. Ma Princesse était assise sur mon lit en socquettes. Je me suis mis à genoux devant Elle. J'en avais déjà l'habitude pour les massages de pieds mais là c'était différent, il fallait que je me rabaisse encore plus, que je m'humilie plus bas que terre, que je me soumette à Ses Pieds.



 Je devais oublier le peu de fierté qui me restait afin de sauver ma relation d'amitié avec Elle. Ainsi, je me suis agenouillé devant ma Princesse, puis j'eu envie d'une vraie prosternation, symbolisant ma soumission totale à Elle : j'ai posé ma tête face contre terre juste à côté de Ses magnifiques Pieds. J'ai supplié, imploré ma Princesse encore et encore. Je La suppliais de ne pas me laisser, de ne pas m'abandonner. Pendant toute l'après midi, j'ai essayé de convaincre ma Princesse que j'avais compris mon erreur et que je ne le ferais plus jamais, et que j'obéirai à l'avenir à toutes Ses exigences, et qu'elles quelles soient. Ma Princesse campait sur ses positions. Je rampais littéralement à Ses Pieds. Je pleurais en gros sanglots, j'étais dans un état pitoyable. J'étais allongé par terre, à plat ventre, la tête posée sur Ses Pieds de ma Princesse que j'embrassais à travers Ses petites socquettes roses. Pendant près de quatre heures, je suis resté comme cela à supplier, j'étais en pleurs, au bord de la crise de nerf, complètement paniqué à l'idée de la perdre . Finalement Elle a accepté de me laisser une seconde chance  mais je n'avais pas intérêt à réitérer de nouvelles fautes, il n'y aurait pas de seconde chance ! Au départ, il est évident que ma Princesse avais pris sa décision de me quitter et Elle n 'avait pas l'habitude de changer d'avis. Je pense que ce qui a fait la différence est l'état dans lequel je me suis mis ce jour là. Ma princesse a compris que la perdre m' était insupportable . Ma Princesse n'a jamais imaginé que je me soumettrais à ce point pour la garder. C'est cela qui a fait la différence. Ma Princesse n'avait jamais vécu une telle situation auparavant. Après ce jour, ma Princesse avait clairement pris le dessus sur moi, j'étais plus que jamais à sa botte !!!! 


L'idée que ma Princesse pouvait « sortir » avec un autre garçon me rendait fou de jalousie. Maintenant que j'y réfléchis bien, je me rends compte que cela a encore augmenté ma soumission. Ma Princesse avait- elle fait exprès de me rendre fou de jalousie pour me soumettre encore plus ? Tout ceci était il calculé ? je ne le sais pas. Une chose est sûre, cela a très bien fonctionné !! J'étais devenu son esclave et ce n'était pas terminé...

Le lendemain, ma Princesse m'avait demandé de lui organiser un rendez vous avec mon ami. Maintenant, je n'avais plus le choix, ma Princesse avait été extrêmement claire avec moi. J'ai donc mis en place une rencontre au soir. Mon ami et ma Princesse ont été boire un verre. J'étais vraiment mal durant tout ce temps. J'étais fou de jalousie, j'avais une boule dans le ventre, j'étais à la fois triste, à la fois en colère, je ne supportais pas la situation. J'avais envie d'aller les rejoindre mais je savais que je ne pouvais absolument rien faire hormis attendre. Ma Princesse me tenait en laisse....



 ....une laisse certes virtuelle, mais j'étais bel et bien maintenu, je ne pouvais rien faire a part subir. Finalement, Elle est rentrée quelques heures plus tard, Elle m'a appelé d'une façon autoritaire : Mon ami avait répondu négativement à Ses avances. Il lui avait dit qu'il ne m'avait jamais vu aussi « accro » à une fille et que par conséquent il ne pouvait pas me faire cela. Ma Princesse était très déçue, elle savait que indirectement, j'étais fautif. Elle ne tarda pas à me le faire payer...

Il y a un autre moment où ma relation avec ma Princesse a basculé, je vais vous raconter. Dans les premières semaines après la rencontre avec Elle, un jour, nous sommes allés dans un magasin de chaussures. Il faisait très beau ce jour là. Elle était vêtue  d'un pantacourt et d'un très joli maillot, elle était sublime. Nous sommes allés dans ce magasin, nous parcourions les différentes allées. Elle a repéré une paire de chaussures qui lui plaisait. Il s'agissait de sandales noires avec un long lacet qui remonte le long de la jambe. Ma princesse s'est assise, Elle a enlevé ses chaussures, ses chaussettes, et pour la première fois, j'ai vu les merveilleux Pieds de ma Princesse.



J'ai littéralement été sous le charme, Ses Pieds étaient sublimes ! Je ne les quittais plus des yeux, je ne savais plus ou j'étais. C'est comme si le monde autour de moi n'existait plus, je n'avais yeux que pour Ses Pieds !!! D'ailleurs ma Princesse s'en est rendu compte, Elle a dû m'interpeller à plusieurs reprises avant que je ne réagisse. Je me rappelle de Ses paroles, de son caractère si affirmé !! Elle me dit : « Qu'est ce que tu fous, t'attends quoi pour me passer les chaussures ? ». Je suis alors sorti de ma léthargie et j'ai sorti les chaussures de leur boite pour Lui donner. Ce jour là, je n'ai pas osé lui passer les chaussures aux pieds moi même. Je l'ai admiré en train d'enfiler ces merveilleuses chaussures. Au fur et à mesure que je la contemplais essayer ces chaussures, mon excitation devenait de plus en plus importante, je sentais une irrésistible érection qui gonflait ma braguette, c'en était gênant. Cette scène est marquée en moi pour la vie, je la revois chaque jour, toute la scène défile devant mes yeux seconde par seconde. Les chaussures paraissaient anodines au départ, mais aux Pieds de ma Princesse elles étaient devenu sublimes, comme transfigurées, totemisées.  Elles devenaient sacrées, objet d'un culte particulier que je Lui vouais. A ce moment là, les merveilleux Pieds de ma Princesse étaient la plus belle chose qui m'était permis de voir. Ma Princesse avait été aussi séduit par les chaussures. Malheureusement, Elle avait renoncé à les acheter car Elle n'en avait pas les moyens. Pour moi, il était hors de question qu'Elle renonce à ces chaussures,  je lui ai donc proposé de Lui offrir. Elle refusa, Elle était un peu gênée. J'ai vraiment insisté, je lui ai dis à quel point cela me faisait plaisir de lui offrir les chaussures. Je tenais absolument à La voir chaussée ainsi. Finalement, ma Princesse a accepté mon cadeau.

Ce jour là fût déterminant pour moi. J'étais déjà amoureux d'Elle depuis le premier jour mais après avoir vu Ses Divins Pieds, je n'avais plus qu'une envie : vivre à Ses Pieds comme un esclave !!

Ma Princesse a t-elle compris ce jour là, le pouvoir que Ses Pieds avaient sur moi ? Je ne sais pas. Notre relation ne faisait que commencer, et d'autres indices auraient pu la mettre sur la piste de mon fétichisme.

 En effet, dans ma chambre, à l'adolescence j'ai rempli mes murs de posters. Jusque là, il n'y a rien d'inhabituel pour un adolescent. Mais toutes ces affiches avait une particularité, une similitude, il s'agissait de photos de femmes pieds nus. Je pense que mes parents n'ont jamais compris. Pour moi, cela me permettait d'alimenter mon fétichisme tout en passant inaperçu, enfin je pense...

Mes tiroirs de chambre était remplis de revues, de programmes TV. Je conservais tous ces magazines car j'avais repéré une photo de femmes où l'on voyait des pieds nus ou chaussés. C'était était ma petite collection secrète.

Si je me souviens bien, j'ai découvert mon fétichisme des pieds en admirant les pieds d'une chanteuse sur une revue. Lorsque j'ai tourné la page de cette revue et que j'ai découvert cette photo, j'ai eu une éjaculation et un orgasme dingue. Par la suite, je revenais toujours vers cette photo, je ne pouvais plus m'en passer. Comme je vous l'ai dis, cette chanteuse était pieds nus et d'un doigt autoritaire, elle semblait dire « A mes pieds, chien ! ».



 En tout cas, c'est l'interprétation que j'en faisais. Cette mystérieuse chanteuse est Lara Fabian.

Lara Fabian est à l'origine de mon fétichisme des pieds féminins. D'ailleurs lorsque je vois cette chanteuse à la TV ou lorsque je regarde de nouveau cette photo, j'ai toujours une certaine excitation.

Cela peut paraître bête mais je remercie Lara Fabian de m'avoir fait découvrir le fétichisme des pieds car avec la rencontre avec ma Princesse, c'est la plus belle chose qui me soit arrivé...

(à suivre..) 

 

paillasson mâle, petit soumis fantasmeur et virtuel de Maîtresse MAEVA

 

 

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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