Littérature

Vendredi 20 novembre 5 20 /11 /Nov 09:05

La jeune Princesse augmente d'un cran Sa domination, elle le fait avec talent, c'est une humiliatrice née.... bonne lecture de ce très bon texte!



F
ÉTICHISME ET SOUMISSION, XII

 

J’ai passé une très mauvaise nuit, je n’arrêtais pas de revivre cette scène où j’avais éjaculé aux Pieds de ma Princesse. Je n’arrivais pas à comprendre comment j’avais pu en arriver là !

Le dimanche matin, je fus réveillé par un « sms » de ma Domina sur mon portable. C’était ma Princesse qui me demandait si mes parents étaient chez moi. Or, je savais qu'ils avaient prévu de sortir. J’ai donc immédiatement répondu que j’avais la maison pour moi tout seul. Elle m’envoya alors un deuxième « sms » pour me donner rendez-vous à 14 heures.

Je me suis rendu chez Elle pile à l’heure. J’ai sonné, Elle m’a dit que la porte était ouverte et que je n'avais qu'à entrer. J’ai donc rejoint ma Maîtresse qui était assise dans Son fauteuil. Elle était en jean, en débardeur, Pieds nus dans Ses mules d’intérieur. Je me suis immédiatement mis à genoux devant Elle et je Lui ai dit : « Je Te remercie une nouvelle fois de m’avoir donné le privilège d’être Ton serviteur. Je suis tellement heureux d'être à Tes Pieds ! »

Ma Princesse m’a alors coupé en me disant : « Oui, j’ai remarqué que tu étais plus qu’heureux à Mes sublimes Pieds. » Je Lui ai alors répondu : « Oui justement, j’ai réfléchi toute la nuit à ce qui s’est passé hier. Je Te demande une nouvelle fois pardon, si Tu savais comme j’ai honte !... »

Ma Domina m’a rétorqué : « Oui, tu as raison d’avoir honte. Moi aussi, j’ai beaucoup réfléchi à ta jouissance d’hier. On en parlera tout à l’heure, chez toi. »

 J’ai demandé à ma Princesse pourquoi nous ne resterions pas chez Elle puisqu'il n'y avait personne d'autre. Elle m’a lancé :  « Tu comprendras rapidement… » J’avoue que la peur commença à m’envahir, il y avait tellement de mystère dans la phrase de ma Domina. Puis Elle me dit : « Avant d’aller chez toi, tu vas Me faire un bon massage de Pieds ». J’ai retiré Ses chaussons, j’ai saisi le tube de crème et j’ai commencé à prendre les divins Pieds de ma Maîtresse dans mes mains.



 Je les lui massais avec dévouement et amour, comme toujours. À ce moment-là, je ne pensais plus à rien, je n’étais plus hanté par la scène de la veille. Je n’ai jamais été plus heureux qu’aux Pieds de ma Domina. Lorsque je suis ainsi devant Elle, je me sens enfin libre et heureux, je ne vis plus que pour le bien-être de Ses sublimes Pieds, tout le reste ne compte plus. J’aurais tant aimé que cet état de grâce dure en permanence. Le massage prit environ 45 minutes, le temps d’une série que ma Domina regarda à la télévision. Puis Elle me dit : « C’est bon, tu peux arrêter, tu M’as bien détendue. Va Me chercher des chaussettes et Mes bottines, nous allons chez toi. Tu vas bientôt savoir ce que J’ai décidé cette nuit… »

Nous sommes arrivés chez moi. Comme d’habitude, je me suis mis à genoux devant ma Princesse pour lui retirer Ses chaussures. Nous sommes montés dans ma chambre. Elle S’est installée tranquillement sur mon lit, je me suis placé naturellement à Ses divins Pieds. Une nouvelle fois, je lui ai présenté mes plus sincères excuses. Ma Domina m’a dit : « Depuis hier soir, tu n’arrêtes pas de Me demander pardon, tu commence à Me saouler ! Mais Je t'accorde Mon pardon, car j’ai bien vu que tu ne pouvais pas contenir ton désir face à Moi, face à Mes Pieds. »

Je L’ai alors remerciée d’accepter de me pardonner. Puis ma Domina m’a demandé de Lui parler de mes masturbations habituelles.  Elle a exigé que je Lui explique tout, c’est-à-dire quand, comment, selon quelle fréquence. Je ne comprenais pas pourquoi ma Maîtresse me posait toutes ces questions. Elle m’a répliqué : « C’est toi qui M’as donné cette idée avec ta connerie d’hier. Alors, réponds à Ma question ! »

J’ai donc expliqué à ma Princesse qu’avant de La rencontrer, je me masturbais environ  tous les deux jours devant des revues coquines et toujours dans ma chambre. Bien entendu, je ne Lui ai pas avoué que je jouissais toujours devant des Pieds de Femmes grâce à ma petite collection privée dont je vous ai déjà parlé. Ma Princesse m’a alors demandé si j’avais changé mes habitudes de masturbation depuis que je l’avais rencontrée. Je Lui ai précisé que, depuis ma rencontre avec Elle, je le faisais au minimum deux fois par jour. Ma Princesse m’a demandé de tout Lui expliquer en détail. Je Lui ai alors tout révélé. Je lui ai décrit ma façon de faire : je me place à genoux devant mon lit sur lequel je pose une photo de ma Princesse (sur laquelle on aperçoit Ses Pieds nus). Aussitôt, Elle a voulu que je Lui montre cette photo. Je l’ai alors sortie de ma petite cachette pour la Lui montrer. Elle m’a répondu : « C’est vrai que Je suis sexy sur cette photo ! » Puis ma Princesse a conclu : « Donc, pour résumer, tu te masturbes à genoux devant cette photo de Moi plusieurs fois par jour... »

J’ai confirmé en souriant.

Ma Maîtresse m’a alors dit : « Que penserais-tu si Je te proposais de ne plus te masturber devant une photo de Moi mais devant Moi, en réalité ? »

Je suis resté complètement sans voix, et j’ai simplement murmuré : « Quoi ?… ». Ma Princesse m’a alors crié dessus : « Ne reste pas figé comme cela, t’as encore l’air plus con que d'habitude !! » Je Lui ai alors dit : « Tu Te rends compte de ce que Tu dis ? ». Et Elle : « Oui parfaitement, J’y ai réfléchi  toute la nuit. Hier soir, lorsque tu as joui devant Moi, J’ai vraiment halluciné. Je n’aurais jamais pensé qu’un garçon pourrait un jour jouir à Mes Pieds. Sur le coup, J’ai été dégoûtée de voir ton boxer trempé de ta semence. Pourtant, une fois cette première impression dépassée, J’ai commencé à apprécier cette idée, ce geste. J’ai aimé te voir jouir à Mes Pieds et Je n’ai plus qu’une envie, c’est que tu recommences encore et encore. Il y a une chose que Je ne t’ai jamais dite, un de mes « ex » avait des troubles de l’érection. Parfois, il n’arrivait jamais à bander face à Moi ni à Me faire l’amour correctement. Le pis, c’est que ce salaud M’a toujours fait croire que c’était de Ma faute, que Je n’étais pas assez sexy !!! Pendant des mois, Je me suis rongée en pensant que J’étais moche, cela n’a fait que renforcer Mes complexes. Et un jour par hasard, J’ai rencontré une de ses « ex » qui M’a raconté son problème. Il s’était confié à Elle. Depuis, J’ai toujours plus ou moins gardé cette impression de ne pas être assez sexy. Depuis plusieurs mois que Je te vois bander en Me massant les Pieds, cela Me fait un bien fou. Mais alors hier, lorsque tu as joui à Mes Pieds, J’ai adoré. Je viens de te parler d’un moment de Ma vie très intime, alors J’espère que tu comprends mieux maintenant. » J’ai tout de suite répondu à ma Domina : « Je suis vraiment attristé par ce que tu as vécu, mais je ne peux pas faire ce que Tu me demandes, c’est trop gênant !! » Ma Princesse s’est alors mise une nouvelle fois très fortement en colère. Elle m’a dit : « OK ! Je te parle d’une partie de Ma vie très intime, Je te fais confiance et toi tu réagis encore une fois comme une merde. Il y a à peine quelques jours que nous avons convenu d’un pacte dans lequel tu M’as juré une obéissance absolue. Je vois que tu t’es engagé à la légère, J’aurais dû M’en douter. Eh bien, puisque tu refuses de M’obéir, Je vais reprendre Mes affaires et nous allons mettre un point final à notre histoire. » J’ai commencé à supplier ma Princesse de ne pas faire cela. Elle m’a alors dit : « Arrête ! Soit tu M'obéis, soit c’est fini entre nous !!! »  Je Lui ai alors répondu : « Mais Tu te rends compte de ce que Tu me demandes ? » Ma Maîtresse ne comprenait pas mon attitude. Elle me demanda : « Qu’est-ce qu’il y a de si terrible à te masturber à Mes Pieds ? C’est tout de même beaucoup mieux que devant une simple photo, non ? » Je lui ai encore dit : « C’est gênant... » Ma Domina a réagi immédiatement en me disant : « Pour un puceau peut-être, mais comme tu M’as toujours affirmé ne plus être vierge, il ne devrait pas y avoir de problème. »  En effet, ma Princesse n’a jamais cru à  mon histoire. Je Lui avais raconté que j’étais sorti avec une Fille de mon quartier à l’âge de seize ans et que j’avais connu ma première fois avec cette Fille qui avait déménagé par la suite. Ma Maîtresse n’y avait jamais cru, et Elle avait raison : j’avais inventé cette histoire parce que j’étais trop gêné d’être puceau, ce que je n’avais jamais osé Lui avouer. Cette Fille de mon quartier avait bien existé mais nous n’étions jamais sortis ensemble. Comme à mon habitude, je n’avais fait que fantasmer sur Elle. Ma Princesse S’est levée, et Elle m’a dit sur un ton très sec et très autoritaire : « Tu Me rapporteras Mes affaires demain !! » J’ai compris que je n’avais plus le choix. J’ai alors supplié ma Princesse : « Attends, je vais T’obéir. » Ma Domina s’est retournée et m’a déclaré: « Eh bien, voilà, tu deviens raisonnable... » Elle S’est de nouveau assise sur le lit. Elle avait les Jambes croisées, j’admirais Son Pied droit qui se balançait.



Je me sentais follement excité. Elle m’a ordonné : « Maintenant déshabille toi !!! ».

J’ai immédiatement enlevé mon tee-shirt puis mon pantalon. J’étais de nouveau en boxer devant ma Princesse. Elle m’a alors dit : «  Je vois que tu bandes déjà bien !!!  Allez retire-Moi ce boxer. Dépêche-toi. » Je tremblais, tellement j’avais peur. Ma Princesse S’en est rendu compte et  Elle S'est moquée : «  Pourquoi trembles-tu comme une feuille ? Tu devrais être heureux !! Allez, vas-y maintenant. » Je n’avais pas le choix, j’ai abaissé complètement mon boxer. C’était la première fois de ma vie que j’étais complètement nu devant une Femme. À la seconde même où, pour la première fois, ma Princesse a aperçu mon sexe, Elle a attrapé un véritable fou rire. J’ai vécu un moment d’humiliation terrible. Je tremblais encore plus, j’étais atrocement gêné, j’avais l’impression d’être complètement ridicule. J’ai demandé à ma Princesse pourquoi Elle riait tant. Elle m’a rétorqué, toujours en riant : « Je n’ai jamais vu un sexe aussi petit. Je ne M’en étais pas rendu compte à travers ton boxer, mais ta queue est vraiment très petite. Je vais te faire une confidence de plus, lorsque J’étais encore Adolescente, j’ai vu des films X. J’avoue que J’avais peur en voyant la taille du sexe des acteurs. Puis j’ai eu ma première fois. Mon partenaire avait une queue aussi grosse que celle des hardeurs, J’avais très peur mais finalement J’ai appris à apprécier. Par la suite, Mes autres mecs ont toujours été très bien dotés de ce côté-là. Franchement, excuse Ma réaction mais ta queue paraît réellement ridicule par rapport à celles que j’ai vues jusqu'ici ! » J’étais tellement gêné, j’aurais aimé pouvoir me cacher sous le plancher. Le pis, c’est que je continuais de bander toujours plus fort. Plus j’étais humilié, plus j’étais excité. Ma Princesse l’a d’ailleurs vu, Elle a constaté : « Je vois en tout cas que l’humiliation t’excite !!! Maintenant qu’on a bien ri, on va passer aux choses sérieuses. Allez !  À genoux à Mes Pieds, il est temps que tu te masturbes vraiment!!! » Au point où j’en étais, je me suis exécuté immédiatement. J’ai fixé mes yeux sur les superbes Pieds de ma Princesse et j’ai commencé à me masturber, je n’osais pas La regarder dans les Yeux. Ma Domina me répétait : « Allez, plus vite, encore, plus vite !! » En 1 minute 30, j’ai joui. Ma semence s’est répandue sur la moquette. Je l'ai essuyée mais il restait toujours une tache. J’ai alors demandé : « Comment vais-je expliquer cette tache à ma mère ? ». Ma Princesse m’ a répondu en ricanant : « Tu n’as qu’à lui dire la vérité, et puis lorsque tu verras cette tache tous les jours, tu repenseras à ce moment où tu as joui à genoux devant Moi, à Mes Pieds. » Elle a poursuivi en affirmant de manière autoritaire : « Dorénavant, tu te masturberas uniquement à Mes Pieds. Nous allons commencer par un rythme de deux masturbations par semaine. Mais sache que si tu me déçois, tes masturbations seront de plus en plus espacées. Je Me doute bien que pour toi au départ ce rythme sera difficile à tenir. Tu vas devoir apprendre à contrôler tes désirs et tes envies. Je t’autorise à avoir des accidents, mais Je t’interdis de te masturber sans Mon accord. Tu n'ignores pas que tu ne sais pas mentir. Lorsque tu le fais, Je le vois tout de suite sur ton visage. Tu as compris ? » J’ai répondu :  « Oui, ma Princesse.  Tu sais que je suis le plus heureux des hommes lorsque je suis à Tes Pieds ». Elle m’a demandé : « Alors, ce n’est pas meilleur de te faire jouir devant Moi, en vrai, plutôt que devant une simple photo ? » J’ai confirmé à ma Maîtresse qu’Elle m’avait offert un superbe cadeau en me permettant de jouir, agenouillé à Ses magnifiques Pieds. Je dois bien avouer qu’en deux jours, ma vie a complètement basculé. En effet, depuis ma rencontre avec ma Domina, je n’étais plus ce gamin fantasmeur que j’avais été pendant de si longues années. Mes rêves, mes désirs devenaient réalité. En deux jours, comme je vous l’ai décrit, tout s’est accéléré. Ma Princesse m’a d’abord proposé ce pacte d’esclavage puis cette façon de jouir à genoux devant Elle. J’avoue que j’étais déjà extrêmement heureux de pouvoir masser Ses magnifiques Pieds chaque jour. Je n’avais jamais osé songer que ma relation avec ma Princesse puisse aller si loin. Ce jour-là, je dois reconnaître que la réalité a dépassé mes fantasmes. Ma Maîtresse m’a alors dit : « Tu comprends maintenant pourquoi je tenais absolument à ce que nous venions chez toi aujourd’hui ? Il était hors de question que cela se passez chez Moi et puis tu étais bien mieux en restant dans les petites habitudes de ta chambre... » À ce moment, Elle S’est mise à rire aux éclats. Durant le reste de l’après-midi, ma Domina S’est installée tranquillement sur le lit pour regarder la télévision. Bien entendu, pendant tout ce temps, ma Maîtresse m’a ordonné de rester à Ses Pieds et de les Lui masser encore et encore. Nous en avons profité pour discuter, et elle m’a demandé quelle était mon opinion par rapport à la taille de mon sexe. J’étais extrêmement gêné. Je ne savais pas quoi dire. Ma Princesse me posait des questions auxquelles j’étais incapable de répondre. Elle m’a aussi demandé : « Lors de ta première fois, quelle fut la réaction de ta Partenaire en voyant la taille de ton sexe ? » J’avais été suffisamment humilié pour la journée, je n’eus pas le courage de Lui avouer que j’étais encore puceau. Je restai donc extrêmement flou en affirmant que ma Partenaire imaginaire de l’époque avait elle aussi trouvé ma queue bien petite mais que, comme Elle manquait d’expérience, elle n’avait rien ajouté. Puis ma Princesse me demanda : « Et toi, qu’en penses- tu ? »

Là en revanche, j’ai été très honnête dans mes propos envers ma Princesse. À l’époque, je n’avais pas vraiment conscience de la petitesse de mon sexe. Lors de mon adolescence, j’ai fait ce que beaucoup de jeunes font. C’est-à-dire que j’ai mesuré avec une règle la taille de mon membre en érection. Question taille, je suis dans la moyenne inférieure ; en revanche, c'est pour la grosseur de ma queue que je suis ridicule. De plus, quand il n'est pas en érection, mon sexe est minuscule. J’ai expliqué à ma Princesse qu’avant je n’avais jamais eu vraiment de complexe. J’avais parfaitement conscience que par rapport aux acteurs de films X, ma verge était très petite, mais je m’étais dit que la plupart des hommes ne sont pas comme ces acteurs. En revanche, lorsque j’ai vu la réaction de ma Domina en la découvrant, j’ai compris qu’il y avait un vrai problème et que j’étais risible.

Je me rappellerai toujours la phrase de ma Princesse : « Même si ton sexe ne servira certainement jamais à rien pour réjouir une Femme, tu n’en as pas besoin pour Me masser correctement les Pieds ! »


Paillasson (mâle ?), petit gamin fantasmeur, timoré, impatient, illettré et soumis de Maîtresse MAEVA

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Lundi 16 novembre 1 16 /11 /Nov 07:44

Voici la suite tant attendue du texte autobiographique de Mon chien slavio...quel talent!



Chapitre VII

« Je peux me servir de ton esclave ? »

 

Après avoir joui de son amante Élodie, tout en l’envoyant elle-même au paradis du Spasme Féminin, ma Belle-Sœur m’annonce que ma bouche d’esclave va devoir leur nettoyer à toutes les deux la chatte et le cul. Déjà, je m’apprête à leur rendre ce délicieux service (délicieux pour elles aussi, pour elles surtout, je l’espère !) qui, non seulement ne m’humilie pas, mais me semble un honneur (et une rare friandise) dont je ne me sens pas digne.

En fait, les choses ne se passent pas ainsi. Les deux Femmes viennent de vivre une extase d’une telle intensité qu’elles restent étendues côte à côte, les yeux mi-clos, haletantes, leurs poitrines encore toutes gonflées de plaisir, savourant le lent reflux de l’orgasme dans leur chair si précieuse, échangeant encore des caresses qui s’alanguissent, se penchant parfois l’une vers l’autre pour unir leurs lèvres en des baisers devenus plus gentils que lascifs, qui disent tout l’amour de la Femme pour la Femme, pour la Beauté, la Douceur, l’impériale Sensualité et l’incontestable Supériorité de la Femme.

Et moi, l’esclave momentanément oublié qui ai eu l’incroyable chance d’assister à cette merveilleuse scène d’érotisme saphique, devant un tel Bonheur Féminin je me sens envahi d’une exultation jamais vécue. Jamais je n’ai été content pour moi de quoi que ce soit, autant que je le suis pour elles de cet instant de pur bonheur qu’elles viennent de se donner.

Les mains des deux amoureuses, comme devenues autonomes, partent en exploration à l’aveugle, palpent un téton, frôlent le ventre, rebroussent et démêlent la toison, s’attardent à la fourche des cuisses ou titillent l’orée ruisselante du sexe. Les doigts se trouvent et s’entremêlent, les paumes de frôlent. Les Femmes se regardent avec une infinie tendresse, elles se sourient avec une infinie douceur, comme se remerciant mutuellement de la jouissance donnée en même temps que reçue.

Les deux Amantes, pour l’instant repues de sensualité satisfaite, sont sur le point de s’assoupir quand ma Belle-Sœur, sortant paresseusement ses jambes du lit, m’ordonne de venir lui faire sa toilette intime. Je vais à elle en me traînant sur mes genoux, sans songer à me relever, et blotti entre ses cuisses chaudes qu’elle ne pense pas à serrer sur mes joues et dont le haut est tout luisant de mouilles mélangées, je commence par lécher cette enivrante étendue de chair lisse et ô combien suave. Je me régale des liqueurs mêlées, à la saveur d’amande douce-amère, que je recueille à sa vulve assouvie puis, quand elle daigne se soulever langoureusement, à la naissance de ses fesses et jusque sur son anus et ses alentours tentateurs dont brille le duvet ténu.




Enfin, sitôt proféré son « Ça suffit maintenant, vire-toi de là ! », je contourne le lit des deux belles amoureuses et m’en vais rendre le même service à Élodie qui s’impatiente et dont je sens s’émouvoir le corps sous mes lapements pourtant bien sages, avant de préférer, elle aussi, un repos réparateur à une nouvelle volupté dont elle semblait déjà ressentir les premières vagues.

« Enlève ta chemise, me commande-t-elle d’une voix endormie. Ou comment appelles-tu ça, déjà ? – Une gandoura, Maîtresse. (Je me dépêche d’ôter mon seul vêtement et me retrouve nu.) – Gandoura, c’est bien ça. Et tu m’as appelée Maîtresse ! C’est formidable, ça. C’est la première fois qu’un mâle m’appelle de ce doux nom-là ! Je dois dire que, rien que ça, c’est bien agréable à entendre pour une Femme, tu ne crois pas, esclave ? – Si, Maîtresse ! – Oh, tiens, je passerais mes journées à me faire appeler comme ça, moi ! Allons, répète-le encore un coup, c’est trop bon ! – Comme vous voudrez, Maîtresse ! – Oh, que j’aime ça ! Tu m’appelleras toujours comme ça dorénavant… »

Mais déjà le sommeil l’envahit. Son amie est déjà profondément assoupie, les paumes refermées en conques sur ses seins. « Allonge-toi par terre sur le dos, prends mes chaussures sur ton ventre et ma petite culotte sur ta figure, mais je t’interdis de la sucer et de la mouiller. Laisse-nous dormir et attends notre réveil… »

*

Ma Belle-Sœur et son amante, épuisées de jouissance, dorment un bon moment. Immobile sous les souliers d’Élodie, respirant à travers sa petite culotte, mais sans oser la toucher de ma langue malgré mon envie, je songe au travail qui m’attend (un gros repassage entre autres) et que je devrais être en train de faire. Peut-être serai-je puni pour ce retard involontaire mais la volonté d’une Dominatrice prime sur tout, et le moment venu je n’aurai qu’à travailler plus vite ou plus longtemps.

C’est Élodie qui se réveille la première. Immédiatement, son réflexe de nouvelle Domina est de se pencher sur moi pour constater que je lui ai scrupuleusement obéi. À travers les mailles ténues de son slip diaphane, je vois son beau visage, ses lèvres qui dessinent un magnifique sourire de contentement. « Enlève-moi tout ça et à genoux, esclave ! Oh, tu bandes toujours, et pas mal du tout !… ‑ J’essaie, Maîtresse. – Tu essaies ? Ça m’a plutôt l’air réussi et je crois que je vais avoir besoin de tes services, mais comme tu n’es pas à moi, il faut que je demande… »



Pendant que je dépose soigneusement son affriolante petite culotte sur une chaise sous laquelle je range ses souliers, voici Élodie qui se penche sur ma Belle-Sœur et se tourne vers elle, me présentant la ligne pure de son dos et l’épanouissement attendrissant de sa croupe.

Et voici Élodie qui, tout en palpant les seins offerts et encore endormis de l’Aimée, cherche sa bouche de ses propres lèvres. Dans ce mouvement ondulant du corps, la vallée des fesses se découvre et, toujours ébloui, je vois son joli iris bien serré qui semble me regarder. Jamais je ne me lasserai de contempler la Beauté de la Femme dont le moindre millimètre carré de peau attire mon admiration et mérite ma dévotion. Oh, que j’aimerais être autorisé à lécher tout du long cette vallée et à en explorer le joli pertuis !…

Les deux jeunes et belles Femmes, c’est dans un doux baiser, où leurs langues s’unissent sans batailler, où leurs salives et leurs haleines se mêlent en une délicate harmonie parfumée, qu’elles reviennent lentement au monde en se caressant le dos, les hanches, en des gestes empreints d’une grande douceur, presque timides.

« Tu sais quoi ? demande Élodie à ma Belle-Sœur. J’ai envie de m’envoyer ton esclave ! Tu as vu comme il bande bien ? Je ne supporte pas l’idée de me priver de ça, alors que je le tiens à portée de ma main. Tu permets que je m’en serve ? – Mais bien sûr, ma chérie. D’ailleurs, on va s’en occuper à deux, parce que moi aussi, finalement, ça me tente bien de m’en servir sexuellement... »

Quelques secondes plus tard, je suis allongé à plat dos sur le lit, Élodie a enfourché mon bas-ventre et enserré en elle ma queue, modeste mais bien roide, tandis que ma Belle-Sœur s’est confortablement installée à califourchon sur ma figure puis a cherché ma bouche sous elle et, l’ayant trouvée, serrant mes joues dans l’étau puissant de ses cuisses, se laissant aller de tout son poids, n’écoutant que l’appel de son bien-être et de son plaisir, m’étouffe sans égards, tandis que ma langue s’agite en elle et que ses secrétions gluantes, chaudes et savoureuses lubrifient ma gorge.



Si ma Belle-Sœur, à part quelques lents mouvements giratoires de son bassin et quelques glissements de ses fesses sur ma face, ne bouge pratiquement pas et ne se soulève que de loin en loin, pendant une fraction de seconde, afin de me laisser inhaler une goulée d’air salvatrice, il n’en va pas de même d’Élodie qui s’agite furieusement sur mon ventre durci, coulissant tout du long sur ma verge brûlante dont le gland finit par devenir douloureux, m’écrasant impitoyablement les génitoires sous ses lourdes retombées qui m’enfouissent au plus profond d’elle. En même temps, je sens entre son corps et le mien une main qu’elle a glissée là et dont elle s’agace, tantôt avec langueur, tantôt avec vivacité, messire son divin clitoris.

Aussi étrange que cela paraisse au non-initié, à l’homme dit « normal », je ne ressens aucun plaisir physique réel. J’ai l’impression que mon sexe, mis à rude épreuve, devenu simple instrument, simple olisbos, s’est insensibilisé, comme anesthésié, et que chacune des Femmes pourrait l’utiliser aussi longtemps qu’elle le voudrait, jusqu’à sa pleine et entière satisfaction sexuelle, exactement comme elle le ferait d’un phallus artificiel, sans m’amener au bord de l’éjaculation.

En revanche, mentalement, je baigne dans une véritable extase. J’éprouve un indicible bonheur mêlé de fierté à être devenu l’objet de plaisir de ces deux splendides Femelles – et rien que cet objet – et à contribuer à leur incomparable volupté. Je me dis que je suis probablement entré dans ce que les Dominatrices expérimentées appellent le sous-espace, celui dans lequel une vraie soumission, voulue recherchée et entretenue par la Femme, plonge le mâle réduit à l’impuissance psychique, qui accepte alors totalement son asservissement, ses humiliations répétées, et ne vit plus que pour et par la ou les Dames ou Demoiselles qui l’utilise(nt) et en tire(nt) jouissances, agréments ou commodités de vie.

J’ai conscience et joie de n’être qu’un simple instrument de viande chaude au service de deux merveilleuses Luxures Féminines, un instrument que ces deux superbes Femmes exploitent sans aucun scrupule pour en tirer autant de plaisir que possible. Je m’en enorgueillis sottement.

Ainsi, je crois que ma Belle-Sœur pourrait me mener jusqu’à une dangereuse suffocation sous son corps qui se tasse sur moi, pourvu qu’elle soit assurée ou ait l’espoir d’en tirer un surcroît de volupté. Rien que pour voir « ce que ça donne », un mâle qui étouffe littéralement sous son cul pendant qu’elle-même se livre tout entière au plus extrême des stupres.



De même, si Élodie pouvait ressentir plus de plaisir encore en m’écorchant le sexe à vif, tout en « se cherchant » frénétiquement dessus, elle n’aurait pas une seconde d’hésitation. En ce moment même, les deux Femmes qui me possèdent et se jouent de moi à leur gré n’ont qu’une idée en tête : « Moi d’abord ! Moi seulement ! Tout pour moi ! ».

Alors, oui, pendant que je sens le Bonheur Féminin régner au-dessus de moi, et entends confusément les bruits émouvants et exaltants de ce bonheur, je ne peux m’empêcher, non seulement de le partager mais de le préférer mille fois au mien, de le préférer à tout ce qui pourrait m’arriver de meilleur. Et je ne peux pas non plus, bien que ce soit probablement présomptueux de la part d’un simple esclave, m’interdire d’éprouver de la fierté à en être, en cet instant précis, le principal, sinon le seul outil.

Aux mouvements qui se produisent sur mon corps passif, je sais ce que font mes deux Maîtresses. Lourdement et commodément assises sur moi et s’y démenant, l’une lentement, l’autre avec furie, elles se font face, les yeux dans les yeux, sourire contre sourire, beauté dénudée contre beauté dénudée, poitrine dardée contre poitrine dardée. Puis, se penchant l’une vers l’autre, chacune enlace d’une paume de velours le cou de l’Amante, et elles échangent baisers et caresses de tendresse et d’amour, sans cesser de danser sur moi à la recherche de leur plein contentement charnel.

Et puis, pendant que, profitant de ce que ma Belle-Sœur vient de se soulever de quelques centimètres, j’aspire une grande goulée d’air, j’entends Élodie demander : « On peut changer de place, maintenant, ma chérie ? » Et c’est rapidement chose faite. Élodie s’arrache prestement à ma queue qui fait une sorte de flop mouillé en sortant de sa gaine inondée qui se serrait sur elle. Ma Belle-Sœur, en un seul mouvement coulé dont la vitesse me surprend, se lève de ma face, se retourne, s’enfourne mon sexe au moment même où le cul somptueux de son Amie prend possession de mon visage, m’asphyxiant de nouveau mais me plongeant avec ravissement dans un nouvel univers de senteurs et de saveurs capiteuses.

Tout de suite, ma langue plonge en effet dans une soupe bouillante et épaisse dont la senteur et la saveur m’enchantent, et cela suffit à m’indiquer qu’Élodie vient de jouir, une première fois et intensément, de sa galopade effrénée sur moi. Tandis que je lèche et bois de grand appétit ses coulures et que la Belle crispe et décrispe ses chairs sur ma langue et mes lèvres, à la recherche de ses meilleures sensations, je me rends compte tout à coup que c’est la première fois que ma Belle-Sœur tient en elle mon sexe que jusqu’à présent elle dédaignait, le tenant pour insuffisant au regard de ses besoins et exigences. Je suis certain qu’elle aussi va en tirer sa jouissance et cette idée me plonge à nouveau dans le grand nirvana des esclaves heureux du Bonheur des Femmes auxquelles ils appartiennent.

C’est quand j’en suis à cette roborative réflexion qu’Élodie se soulève à peine, fait insensiblement glisser son cul en arrière et, ayant senti sous elle la pointe molle de mon nez et son arête osseuse, se laisse tomber sur lui, l’engloutissant et le comprimant, heureusement, je parviens à aspirer un minimum d’air par mes commissures…

Un peu plus tard, quand j’aurai senti au-dessus de moi la trépidation de sa jouissance, c’est de son anus entrebâillé par le plaisir que la belle Élodie fera cadeau à ma bouche en offrant à l’exploration de ma langue, tandis que je sentirai distinctement ma Belle-Sœur jouir sur mon pénis tout échauffé et endolori…

*

Un peu plus tard encore, après que les deux Femmes à l’insatiable et libre Libido ont de nouveau connu leur plaisir, après que ma bouche les a nettoyées dans les replis les plus secrets de leur chair secrète (cependant qu’elles dégustaient le thé que ma Belle-Sœur m’avait commandé de leur servir), après que ma langue a démêlé et désempoissé leurs poils, après que, tout en jouissant d’apaisante façon de cette « toilette-caresse », elles ont fini de s’entrecâliner en échangeant leurs impressions et en lâchant de petits rires satisfaits, je sers les deux Dominatrices dans leur bain qu’elles ont décidé de prendre ensemble, tête-bêche dans la grande baignoire blanche.

« Mon Élodie chérie, je dois dire que tu as raison : j’avais bien tort de me priver de posséder mon beau-frère. Il a beau être faiblement membré, sa petite queue est bien vaillante… ‑ Et plus endurante que certaines qui sont plus grosses et plus longues… ‑ Ah, ça oui ! Et je crois qu’on en a bien profité toutes les deux, non ? – Tout à fait, mais de sa bouche aussi car c’est un sacré suceur de chatte et lécheur de cul ! – Je te l’avais dit : ma Sœur s’en est bien occupée ! – Ouais, tout est bon, dans ton esclave : même avec son nez, je me suis fait du bien. – Oui, ça je sais, je m’en suis déjà servie comme godemiché et ça vaut n’importe quel vibromasseur… », tels sont les propos dont je suis le témoin muet, mais dois-je préciser que je m’en rengorge comme un paon ?

Réjoui de ce que j’entends, je les savonne, je leur frotte le dos, je leur lave les pieds, un orteil après l’autre, avec du savon que j’ai pris en bouche et sucé entre langue et palais pour le faire mousser, bien que son âcreté soit dure à supporter. Je les rince, je leur sèche le corps en les enrobant, chacune à son tour et ma Belle-Sœur d’abord, dans un vaste drap de bain que j’ai mis à tiédir sur le sèche-serviette.



Je m’agenouille progressivement le long d’elles, avec un vif sentiment de gratitude (pour me trouver si proche de tant de Beauté Féminine), et je descends le long de leurs longues jambes de reines, jusqu’à finir par leur assécher les pieds sur lesquels, bien entendu, je ne peux m’empêcher de déposer des baisers de tendre servilité qu’aucune des deux ne me reproche.

Puis j’aide les deux Dames à s’habiller et c’est moi qui, abaissé aux pieds de ma Belle-Sœur et tâtonnant sous sa longue robe, le long de ses cuisses que tout à l’heure j’ai gainées de très jolis bas lamés tendus de façon irréprochable, lui enfile, au dernier moment comme elle aime, sa petite culotte noire délicatement ourlée de fine dentelle rouge, dont les transparences audacieuses me troublent, comme si c’était la première fois que je faisais monter à ses hanches et à son ventre pareille petite merveille bien faite pour affoler les pauvres mâles vaincus d’avance…

Ensuite, c’est encore moi qui, alternativement agenouillé derrière chacune d’elles, ai l’honneur de leur brosser la chevelure pendant qu’elles se parfument et se fardent avec soin pour sortir en boîte.

Longue prosternation devant chaque paire de pieds. Lèvres écrasées sur les bottes de ma Belle-Sœur, sur les chaussures de sport d’Élodie. « Tu trouveras bien à t’occuper pendant mon absence mais tiens-toi prêt à me recevoir comme il faut dès mon retour. » Elles partent vers leurs amusements et leurs plaisirs, et déjà je n’existe plus pour elles…




Il est dix-huit heures. J’ai fini de préparer les ingrédients du dîner que ma Belle-Sœur cuisinera dans un moment. Étant rentrée fort tard (ou fort tôt), pendant que je l’aidais à se dévêtir, à quitter slip, bas et porte-jarretelles, à enfiler sa nuisette bleue toute diaphane et à se couler dans son lit que j’avais refait de frais, elle m’a dit qu’elle avait « fait de grandes folies de son corps » et qu’elle avait besoin de repos.

« Avant de quitter ma chambre, tu vas tout de même me délasser les pieds, car ils sont bien fatigués et ont besoin de douceur », a-t-elle bâillé en les faisant sortir de la literie. Je me suis agenouillé et je lui ai doucement pétri les petons, sans oublier leur plante ni leur talon, ni non plus les délicates chevilles, puis, comme je sais qu’elle adore cet hommage-caresse, j’ai dévotement sucé ses orteils et j’ai passé ma langue entre eux, les débarrassant d’un peu de moiteur salée et de quelques impuretés, prérogatives de l’esclave de Pieds.




Pour finir, dilatant ma bouche à l’extrême de ses possibilités, j’y ai tendrement enfourné, tour à tour, toute la pointe de ses pieds en leur faisant sentir ma langue par en dessous. Mais ma Belle-Sœur était trop lasse pour apprécier mes attentions serviles. Elle m’a retiré ses jambes en grognant et s’est pelotonnée dans le drap, déjà endormie ou presque. Je me suis donc discrètement éclipsé après avoir tiré le voilage de sa fenêtre pour adoucir la lumière du dehors, et l’ai laissée dormir tout son soûl.

*

Il y a un instant, ma Belle-Sœur m’a sonné pour que lui serve un thé au citron puis elle m’a dit que pour l’instant elle n’avait plus besoin de moi, qu’elle voulait rester seule et que je pouvais disposer. Elle m’a fait lui apporter un livre de Marika Moreski dont elle ne se lasse pas – Maîtresses saphiques – et s’est mise à lire.

Je suis à genoux dans le débarras en train d’entretenir les souliers de ma Belle-Sœur quand j’entends le téléphone sonner dans le salon. Ainsi que l’exige ma Maîtresse, je m’empresse d’aller décrocher. Comme il est difficile que je m’annonce « Ici, l’esclave personnel de Madame X à votre service, j’écoute », je dois me présenter de façon plus neutre mais tout de même explicite pour des oreilles d’initiées : « Ici, secrétariat particulier de Madame X, j’écoute. »

C’est donc ce que je dis dès que je décroche et un grand rire que je reconnais aussitôt me vrille le tympan. C’est mon Épouse que j’ai au bout du fil ! Elle ne me laisse même pas le temps de la saluer comme je le voudrais. « Ah, je vois que ma frangine chérie t’éduque comme il faut. J’avais un peu peur qu’elle te pourrisse mais j’ai l’impression que je me faisais de la bile pour rien. Tu la sers bien au moins ? Tu fais comme il faut tout ce qu’elle t’ordonne ? – Oui, ma chérie. – Appelle-moi Maîtresse et vouvoie-moi, tu veux ! – Pardon, Maîtresse. Oui, je crois que je sers Madame votre Sœur à sa convenance et qu’elle est satisfaite de ma manière de lui obéir. – Bon, je verrai ça avec elle… Mais si tu dis vrai, c’est tant mieux pour elle… et ça vaut mieux pour toi aussi ! – Vous allez bien, Maîtresse ? Vous vous amusez bien au Québec ? – Ma Sœur te racontera ça si elle en a envie. Elle est là au moins ? –Oui, Maîtresse, en ce moment elle lit dans son lit. ‑ Et toi, qu’est-ce que tu faisais ? – Je nettoyais tous ses souliers, Maîtresse. ‑ Saine occupation pour un esclave attentionné qui tient à se rendre utile pendant que sa Propriétaire se repose ! Passe-la-moi vite ! – Ne coupez pas, Maîtresse, s’il vous plaît, j’y cours. »

Il y a un combiné dans la chambre de ma Belle-Sœur. Je me dépêche d’y aller. Ma jeune et belle Maîtresse, sans lâcher son livre, le pose sur la couverture et me regarde, l’air interrogateur. Je décroche et masque le micro de ma paume. « C’est votre Sœur qui vous appelle du Canada, Maîtresse. Puis-je vous la passer ? – Bien sûr, imbécile ! Qu’est-ce que tu attends ? ». Je porte de combiné à mon visage : « Maîtresse, je vous passe Maîtresse ! » Et, à cause de la cocasserie de cette réponse, j’entends un double éclat de rire cristallin se produire, l’un tout près de moi, dans la pièce, et l’autre tout là-bas, au fin fond du Canada.

Toujours secouée par le rire, ma Belle-Sœur, en m’imitant sur un ton comique et ridicule, « Maîtresse, je vous passe Maîtresse », s’empare du combiné et me fait signe de me mettre à genoux près du lit pour lui tenir l’appareil qui va reposer à plat sur la paume ouverte de ma main gauche. Elle me tend l’écouteur que je saisis de la main droite et porte à mon oreille. Je ne m’attendais pas à ce que ma Belle-Sœur veuille que j’entende sa conversation avec ma Femme, mais je me trompais. La chose doit l’amuser.

« Bonjour, ma chérie ! Je suis drôlement contente de t’entendre. Tout va bien pour toi là-bas ? ‑  Une vie de rêve, tu veux dire ! Palaces, casinos, auberges de luxe. La flemme, l’amour, les amusements, le plaisir, les beaux achats. On me regarde, on m’admire, on m’envie, on me jalouse, on me copie. Je me sens doucement effleurée par tous ces regards qui enveloppent mon corps. Rien qu’à entrer dans une pièce, au restaurant par exemple, j’ai tout de suite envie de faire rouler mes fesses sous ma robe moulante. Je sens mes cuisses se frotter l’une à l’autre. J’ai l’impression d’entendre crisser la couronne de mes bas, se tendre mes jarretelles... Je me délecte de cette agréable sensation du désir masculin et du dépit féminin qui m’entourent, me caressent et m’excitent. Je sens monter en moi mon propre désir. Le désir que j’éprouve pour moi-même ! Je me sens belle et forte, puissante même, irrésistible. Je me dis que si je le voulais vraiment, tous ces hommes, là, présents, bavant et bandant pour moi, pour ma beauté et mon sex appeal, pourraient tomber à genoux à mes pieds et devenir mes choses, mes esclaves et qu’en plus ils en seraient heureux et flattés.



 Mes seins se dressent, mon ventre durcit. Tu ne vas peut-être pas me croire, mais il m’arrive d’aller aux toilettes rien que pour me titiller et jouir un petit coup, tellement je n’en peux plus ! Des fois, mon amant me rejoint, on entre dans un cabinet, il me trousse et il me prend debout contre une cloison, en passant son engin sur le côté de ma petite culotte... si j’en ai encore une ! L’autre jour, c’est même un beau petit jeune homme qui se trouvait là et qui m’avait surprise en train de me machiner, qui m’a gentiment prise devant lui, avec sa permission… et la mienne. Ce type m’adore, il est fou de moi et j’en fais ce que je veux. C’est un homme bien car il adore ma jouissance, même si ce n’est pas lui qui me la donne. Tous les soirs, quand nous rentrons, après nous être bien caressés et échauffés à l’arrière de la Buick que conduit un larbin, j’ai l’entrejambe et le haut des cuisses mouillés, ma petite culotte est toute moite,  et quand il me l’enlève et la porte religieusement à son nez, à ses lèvres, et qu’il la hume et la baise devant moi avec un air de grand respect et d’amour fou, j’ai tout de suite envie de baiser avec lui et de jouir de sa belle queue… Ah, crois-moi, chérie, celle-là c’est autre chose que celle de mon pauvre mari !… Et puis, jamais je ne me suis sentie autant traitée comme une Reine ! Il fait tout pour moi. Il ne sait pas quoi inventer pour me plaire et me donner du bon temps. Sauf si je le lui demande, jamais il ne vient en moi sans de longs préliminaires qui me donnent déjà beaucoup de plaisir. Il me gâte de toutes les manières, il est aux petits soins pour moi, nuit et jour, et  c’est un vrai gentleman : il veille à ce qu’on ne me manque jamais de respect et qu’on me serve comme je le désire. Et, en plus, au lit, il est infatigable et inventif. Jamais connu un amant pareil ! Une vraie usine à hormones ! Mais je ne parle que de moi, alors que je venais aux nouvelles… Comment c’est avec mon mari, comment ça se passe avec mon… pardon, avec ton esclave ? ‑  Formidable ! C’est comme tu me l’avais dit, et même encore mieux. Et tu avais raison aussi : je ne pourrai jamais plus me passer d’un esclave mâle et dès que tu rentres et que je te rends le tien, je vais tout faire pour m’en trouver un bien à moi, et rien qu’à moi. – Tu as raison, ma petite Sœur chérie… Mais je ne sais pas si tu y as pensé… Ton Alain, le mec qui soupire pour toi depuis des années… qui te regarde timidement comme si tu étais sa Déesse… que tu t’envoies quand tu n’as rien de mieux à te mettre sous… la chatte, et avec qui, à ce que tu m’as dit, tu aimes baiser… Qui est le seul amant à qui tu permets de monter chez toi… ‑ Uniquement quand je le sonne ! – Justement ! Ce type veut tout faire pour toi et ne demande rien ou presque pour lui. Qu’est-ce qui lui reste à apprendre ? Les attitudes de respect extrême et d’adoration de la Femme, s’agenouiller à tes pieds, se prosterner devant toi, te baiser et te lécher les souliers, te servir encore mieux, réaliser tous tes caprices, se transformer en animal, en chose ou en meuble comme n’importe quel esclave si tu en as envie… Sans vouloir t’influencer, est-ce que tu ne crois pas qu’il pourrait faire ton affaire ? Il a toutes les qualités qu’il faut pour ça : c’est un faible, il bafouille dès que tu le regardes d’une certaine façon ou que tu lui parles. Il t’aime comme un dingue, il est toujours d’accord avec ce que tu dis. Il fait toujours ce que tu veux, même si tu changes d’idées toutes les cinq minutes. Il essaie de deviner ce dont tu as envie, ce qui te ferait plaisir. Pas une semaine ne passe sans qu’il te fasse un cadeau. Jamais il ne s’est plaint de tes rebuffades, jamais il ne t’a jamais reproché de coucher avec d’autres, plus jeunes et plus beaux que lui, et plus souvent qu’avec lui. Quand tu veux bien de lui dans ton lit, comme tu l’as dit, tu le siffles et non seulement il accourt et s’occupe bien de ton plaisir (à ce que tu m’as dit), mais en plus il prend ça comme un merveilleux cadeau que tu lui fais. Tu lui parles comme à un larbin, parfois comme à un chien, et tu l’utilises à ton idée. "Apporte-moi ceci… Sers-moi à boire… Vas m’acheter une paire de bas… ». N’oublie pas, Sœurette, que je t’ai vue et entendue faire avec lui ! Quand tu veux de lui chez toi, et que tu sors quand il t’a fait jouir plusieurs fois, il t’attend comme un bon toutou. Sinon il reste sagement chez lui à attendre en se morfondant d’amour que tu le rappelles, et quand tu te fâches contre lui, tout ce qu’il sait faire c’est courber l’échine et te demander pardon en attendant que tu te calmes. Pour te plaire et te servir, il s’est mis à la cuisine, il fait toutes tes courses, ton ménage, ta petite lessive, ton repassage. Et combien de fois ne l’ai-je pas vu assis près de ton fauteuil, presque agenouillé en fait, à te regarder avec des yeux morts d’amour ?… Ça, c’est un  mec en or, je te le garantis, et je sais de quoi je parle : il a de quoi te faire un excellent esclave ! ‑ C’est drôle, ce que tu me dis. En fait, en voyant le dévouement d’Alain, sa soumission, son amour pour moi (alors qu’il sait que moi, je ne l’aimerai jamais), sa fidélité, son absence totale de jalousie (ou en tout cas de reproches), j’ai pensé plus d’une fois à l’asservir, sans oser me l’avouer. Mais maintenant, grâce à toi, et grâce à l’expérience que je vis avec ton mari, je me dis que c’est ce qu’il faut que je fasse. Je suis même presque sûre que ça va réussir… et je pense que, sans m’en parler car il est très discret, Alain n’attend que ça : que je le réduise vraiment en esclavage, que je prenne le pouvoir et règne sur lui qui depuis si longtemps joue à l’esclave à mes pieds. En tout cas, ma chérie, je peux t’assurer que, Alain ou pas, j’aurai bientôt un esclave personnel ! »


(À suivre…)

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Samedi 7 novembre 6 07 /11 /Nov 13:49

Bien-aimée et révérée Maîtresse MAEVA, parmi toutes les photos, plus splendides et alléchantes les unes que les autres, dont Vous parsemez Votre blog, toutes pour la plus grande Gloire de la Féminitude, celle-ci, parue récemment, m’a vivement interpellé, excité, ébloui, fasciné…

j’ai eu envie de commenter celle-ci, à Votre Intention, afin de montrer (ou de rappeler) à tous que le contenu « dominateur » d’une image de Femme n’a rien à voir avec une quelconque pornographie.

Quelle photo pourrait être plus « innocente » que celle-ci, plus dépourvue de toute perversité ?

Pourtant, je crois pour ma part que, bien que ne s’agissant pas de Vous (mais ce pourrait être Vous !) cette vue contient en raccourci l’essentiel de la Domination physique et spirituelle qu’une Femme libérée, sûre d’Elle, et d’une Sexualité épanouie, exerce sur nous, sans Se avoir à Se donner d’autre peine que d’être belle, et égocentrique… Et d’aimer nous dominer pour en tirer Plaisirs et Avantage.


 


En effet, que voit-on sur cette image ?

Rien ou presque.

Mais que ne laisse-t-elle deviner ? Quels rêves asservis ne fait-elle pas éclore dans nos âmes soumises ?-

Une jeune Conductrice (de 25 à 30 ans ?) S’apprête à quitter Son auto.

La roue arrière étant proche de celle de devant, il s’agit probablement d’un luxueux et coûteux coupé sport.

Cette Blonde est riche ou possède un amant qui l’est, ou des « money slaves ».

La portière avant gauche de Sa voiture est ouverte.

On ne voit pas qui l’a ouverte, pas même sa main.

Sans doute, celui-là même qui maintenant la tient pour la Femme.

Probablement un soumis, un esclave peut-être, dont la vue n’a pas d’importance.

Le serviteur est en tenue de chauffeur, quoique pour cette fois la Femme ait désiré prendre Elle-Même le volant.

Il s’incline humblement devant la Femme, sa casquette à la main, sans avoir l’audace de lever les yeux vers Elle.

À moins qu’il ne soit agenouillé sur le gravier ou le ciment, la face tournée vers le sol.

On ne voit pas le Visage de la Conductrice, mais on le devine beau.

Rien qu’à Ses Cheveux, volontairement coiffés avec désinvolture, on devine que la Femme est belle.

Rien qu’à Son majestueux port de Tête, on La sait volontaire, autoritaire, exigeante, dure parfois avec ceux qui La servent, sûre de Son Prestige, de Son Attirance et de Sa Supériorité.

On suppose qu’Elle apprécie de voir les mâles s’humilier à Ses Pieds, se précipiter pour Lui faciliter toutes choses, obéir instantanément au moindre de Ses Ordres, au plus inattendu de Ses Caprices.




La Femme a jeté hors de la voiture, sans doute en un mouvement de grande harmonie, Sa Jambe gauche, finement gainée.

Devant ce beau tableau, tout soumis se plaît à faire porter à cette Femme blonde de jolis bas à large couronne, bien tendus par de larges jarretelles froncées, noires ou peut-être rouges, ourlées de ténue dentelle blanche.

Car tout est précieux en cette Femme, tout est luxe et volupté en Elle.

Sa Jambe droite est encore à l’intérieur, ce qui crée un écartement de Ses Genoux du plus érotique effet.

Ce vide aimanté tire l’œil et le garde.

Les Genoux sont ronds, parfaits, ils accrochent la lumière.

La Jambe que l’on aperçoit au premier plan offre un galbe très pur.

Le Pied est magnifiquement cambré dans l’escarpin à haut talon qui brille, irréprochable.

Sans doute un esclave a-t-il dû lécher longuement le soulier et sa semelle, sucer son talon.

Peut-être celui qui maintient la portière. Peut-être un autre. Car cette Femme a forcément à Son Service tout un cheptel mâle.

La Cheville est déliée, elle appelle le baiser de servitude, d’abandon et de renoncement.

Au-dessus des Genoux, la bouche attirante de la jupe courte et noire, tendue d’une Cuisse à l’autre, laisse découvrir à l’arrière-plan le second Genou.

Les Cuisses, dont on voit le début, promettent d’être larges, fermes, puissantes, aptes à broyer entre elles un visage masculin pendant la caresse buccale.

Elles promettent aussi de s’épanouir en une Croupe ronde et dure sous la jupe strictement ajustée, ces doux globes qui eux aussi aiment les caresses en tout genre et qui dansent lors la marche, dans la rue ou dans les salons, faisant se retourner tous les hommes, de désir ; toutes les Femmes, d’envie.

Les Cuisses sont écartées, sans que la Femme Se soucie de ce qu’Elle donne à voir de Sa Beauté intime.

Le regard d’un esclave n’est pas un regard d’homme, ce n’est pas un regard.

Et celui de tout passant ne pourrait être qu’admiratif et respectueux.

La Femme est légèrement penchée vers l’extérieur de Sa voiture qu’Elle S’apprête à quitter.

Elle regarde au-devant d’Elle, voyant peut-être approcher un amant qu’Elle a convoqué ici, près d’un hôtel de grand choix, et dont Elle attend qu’il sache Lui donner tout Son Plaisir.

On ne voit pas le mouvement qui va suivre, mais on le devine.

La jolie Femme va pivoter lentement sur Ses admirables Fesses.

Son Genou droit va se lever.

Sa Jambe droite, sans chercher à se réunir à l’autre, va sortir à son tour.

Ce pivotement va faire légèrement remonter la jupe le long des Cuisses qu’un observateur bien placé (l’esclave qui tient la portière s’il ose lever les yeux en bravant la semonce ou la punition ? Un passant chanceux ? L’amant qui arrive ?) va pouvoir contempler, et même un peu par en dessous, sur toute leur désirable longueur satinée jusqu’au sommet du bas, plus sombre sur la couronne, de crème dorée au-dessus, de part et d’autre de ce qu’on voit de jarretelles, jusqu’à la troublante Intimité Féminine, tiède, et délicieusement odorante, peut-être moite déjà, plus devinée que vue dans la pénombre du vêtement, sous le triangle de la petite culotte qui se bombe sur le bijou qu’elle protège et orne…

 

Et chaque homme (encore) libre voudrait être l’amant qui arrive et va honorer de toute la force de son amour et de son désir cette somptueuse Créature.

Et chacun de nous, les soumis, voudrait être l’esclave qui tient la portière.

À deux genoux...

 

esclave chien slavio, le jeudi 5 novembre 2009.

Par MAEVA - Publié dans : Littérature - Communauté : Soumis & Soumises
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Samedi 7 novembre 6 07 /11 /Nov 08:08

Elle va loin, cette Princesse, Elle a compris l'avantage d'avoir un serviteur inconditionnel, Elle en use, en abuse, c'est une Dominatrice née..... ce texte est très excitant et vrai......




FÉTICHISME ET SOUMISSION (XI)

 

Pour résumer la situation, ma Princesse venait de me proposer d’être Son esclave. J’étais toujours à genoux devant l’Élue de mon cœur. Une multitude de sentiments se mêlaient alors dans ma tête. J’étais excité comme jamais, je me sentais encore sous le choc de tout ce que je venais d’entendre de la part de ma Princesse.

Après quelques minutes de silence, Elle posa un Pied sur mon épaule et me dit : « Alors, qu’est-ce que tu décides ? »

Ma décision était déjà quasiment prise. Le Pied de ma Princesse, qui reposait sur mon épaule, fit encore grimper mon excitation et me confirma dans mon choix.




Voici donc ce que je répondis à ma Domina : « Je T’aime comme je n’ai jamais aimé aucune Fille. Je sais que je n’aimerai jamais une autre Fille que Toi. Je suis tombé fou amoureux de Toi dès le premier jour. Ces derniers mois passés à Tes côtés sont les plus beaux de ma vie. Samedi dernier, lorsque nous étions dans la voiture, j’ai vécu près de Toi l’un des moments les plus magiques de ma vie. J’ai bien conscience que je ne suis pas assez bien physiquement pour Toi. Tu sais tout ce que je T’ai écrit dans mes lettres est vraiment sincère, c’est ce que je ressens au plus profond de mon cœur. Je suis heureux d’être Ton serviteur et de T’être dévoué. Je préfère être Ton esclave plutôt que de vivre avec une autre Fille. Je sais que Tu as eu un passé difficile, pour moi Tu mérites sincèrement d’avoir une vraie vie de Princesse et c’est ce que je veux T’offrir. Je suis parfaitement conscient de l’honneur que Tu me fais en me permettant de pouvoir prendre soin de Tes superbes Pieds, j’adore être à Tes pieds, et je ne sais même pas si je le mérite. »

Étant quelqu’un de très romantique et de très sensible, les larmes commençaient  à couler le long de mes joues tandis que je parlais à ma Princesse. Ma voix devenait chevrotante. Je lui dis : « Je sais que je ne peux pas vivre sans Toi. Je Te supplie à genoux de m’accepter comme serviteur, ce serait pour moi un immense honneur,

je Te promets une servitude exemplaire et une fidélité absolue. »



Ma Princesse m'écouta attentivement, je voyais dans Ses Yeux qu’Elle était  émue. Elle me dit : « Tu as bien compris que tu devras supporter de Me voir M'amuser avec d’autres garçons ? Je ne sais pas encore exactement la place que tu occuperas. Tout cela est nouveau pour Moi aussi. Je ne veux pas que tu Me refasses un coup comme la dernière fois avec ton pote car Je n’accepterai plus aucune crise de jalousie. Tu connais ta place, tu dois y rester ! Es-tu sûr de ton choix ? »

Je Lui ai immédiatement répondu : « Oui, c’est ce que je souhaite le plus au monde. »

Ma Maîtresse me dit alors avec un sourire de contentement : « J’avoue que c’est la réponse que J’attendais de toi car Je sais qu’il n’y a pas beaucoup de garçons qui accepteraient une telle proposition. »

Ma servitude reprit immédiatement après notre conversation. Ma Princesse me dit sèchement : « Va Me chercher un verre d’eau et ensuite tu vas Me faire un bon massage des Pieds, et ne traîne pas !!! »

J’ai posé un petit bisou sur le Pied de ma Domina, je l’ai remerciée et je suis descendu chercher Sa boisson.

Je suis remonté avec le verre d’eau pour ma Princesse, je me suis remis à genoux et j’ai pris la crème de massage pour les Pieds.



Pendant que j'œuvrais, ma Maîtresse m’a demandé si j’étais heureux d’avoir pris cette décision. Je me rappelle parfaitement ma réponse : « Je n’ai jamais été aussi heureux de ma vie. C’est la meilleure décision que j’ai prise, je suis si bien à Tes Pieds !... » Ma Princesse a souri. J’ai terminé la soirée, heureux comme tout, agenouillé devant Ses merveilleux Pieds.

Le lendemain, Elle m’avait donné rendez-vous à  midi, nous devions aller nous promener toute la journée. Quand je suis arrivé chez Elle, je dois avouer que je me sentais plus excité que jamais après le pacte que j’avais conclu la veille. Ma Domina m'a fait rentrer chez Elle, il n’y avait personne, ses parents étaient déjà partis. Elle S’est installée dans le canapé, Elle était vêtue d’un jean et portait de superbes bottines. Elle m’a ordonné : « Mets-toi vite à genoux devant Moi, Je veux que tu nettoies Mes chaussures, elles sont toutes sales, il est hors de question que Je sorte comme cela. Tu sais que Ma Mère est très maniaque sur ce chapitre, Elle refuse que Je sorte avec des chaussures dégoûtantes. Jusqu’à aujourd’hui, J’étais obligée de les nettoyer Moi-Même régulièrement. J’ai toujours détesté faire cela. J’ai donc décidé que, dorénavant, la propreté de mes chaussures sera l’un de tes devoirs.

Ma Princesse était très exigeante sur la propreté de Ses souliers. C'était une habitude que Lui avait transmise Sa Maman. En effet, comme je l’avais déjà remarqué, Sa Mère avait toujours des chaussures irréprochables.

C’était la première fois que ma Princesse me donnait cet Ordre. La première chose qui m’est venue à l’esprit fut de lécher Ses bottines comme j’avais pu souvent l’imaginer dans mes rêves. Malheureusement, je n’ai pas osé le faire. J’ai pris le chiffon et la cire que ma Domina m’avait préparés. Je m'en suis servi pour frotter l’intégralité de ses bottines.

Quand j'ai eu fini, ma Maîtresse les a inspectées, le cuir brillait de nouveau. Elle m’a dit : « C’est bon, elles sont propres. Maintenant, tu Me le feras tous les jours. »


C'est ainsi qu'Elle aurait du exiger des modalités du nettoyage des bottines: Prosterné à plat ventre, comme incorporé au sol, et léchant avec zèle..... ensuite, l'esclave peut sortir le cirage.....

Nous sommes ensuite partis courir les magasins. Nous sommes entrés dans des boutiques de vêtements, des parfumeries et surtout des magasins de chaussures. Ces derniers étaient mes préférés, vous imaginez bien pourquoi !

Ma Princesse a fait différents magasins de chaussures au cours de l’après-midi. Le rituel était toujours le même et j'en raffolais. J’adorais voir ma Princesse retirer Ses bottines puis enfiler de nouvelles chaussures. Ce geste si sensuel me rendait dingue. Dans l'un des magasins, ma Princesse a vu de superbes chaussures blanches avec un talon haut et fin, fermées à la cheville par une chaînette dorée. Cette paire de chaussures était vraiment splendide. Ma Princesse l’avait tout de suite repérée, et moi aussi d’ailleurs. Elle m’a ordonné d’aller la Lui chercher sur le présentoir. Je me suis exécuté. Quand je suis revenu vers Elle, ma Princesse m’a dit : « J’en ai marre de Me baisser pour enfiler des chaussures. Allez, toi, aux Pieds !! » Le magasin était bourré de monde, j’avais peur, j’étais gêné mais j’étais tellement excité que pourtant je me suis rapidement mis à genoux.  J’ai retiré les bottines de ma Princesse puis Ses chaussettes. J’ai tenu une chaussure, ma Domina y a enfilé son Pied droit. Ce moment était magique. Voir Son Pied glisser dans la chaussure, en un mouvement tellement sensuel, c'était merveilleux. Je n’oublierai jamais cet instant.  Soudain, une vendeuse est arrivée et elle a demandé : « Tout se passe bien Madame ? Je vois que l’on s’occupe très bien de Vous… ». Ma Princesse a répondu : « C’est toujours pratique, n'est-ce pas, d’avoir un homme à Ses Pieds ! ». J’étais de plus en plus excité, mais en même temps tellement concentré sur ce que je faisais et surtout gêné devant la Fille que je n’ai même pas osé lever la tête. Mais je ne regrette absolument pas cette humiliation publique car les sentiments et l’excitation d'un soumis sont décuplés dans de telles circonstances. Je n’avais jamais ressenti une telle émotion. J'avais terriblement peur mais j’étais tellement heureux ! J’ai enfilé la deuxième chaussure au Pied gauche de ma Princesse, puis j’ai fermé les chaînettes au niveau de Ses chevilles. Ces chaussures étaient vraiment extraordinaires aux Pieds de ma Maîtresse. On aurait dit qu'elles avaient été créées exprès pour Elle, pour Ses splendides Pieds qui en devenaient encore plus beaux, plus émouvants. Et moi, comme j’étais excité !! Comme moi, ma Domina fut emballée par cette paire qu’Elle décida d’acheter. Je Lui ai alors retiré les chaussures que j’ai remises dans leur boîte. Je Lui ai remis Ses chaussettes puis Ses bottines. Lorsque je me suis relevé, les gens me regardaient comme si j’étais un extraterrestre. Nous sommes allés rapidement à la caisse, j’ai payé et nous sommes sortis de la boutique. Durant tout le reste de l’après midi, je n’ai fait que repenser à l’humiliation publique que je venais de vivre. L’image de ces chaussures magnifiques aux Pieds de ma Princesse ne quittait plus ma tête. Cette vision me rendait dingue.



Nous avons continué à visiter des magasins, en particulier  de vêtements. Ma Princesse choisissait Ses habits et moi, je La suivais toujours comme un bon petit toutou. Elle déposait sur mes bras ce qu’Elle désirait essayer. Puis Elle se rendait en cabine pour l’essayage. J’avais pour ordre de rester devant le rideau et de surveiller les alentours. À chaque essayage, ma Princesse me demandait mon avis. Bien entendu, je n’avais pas le droit de le donner lorsqu’il s’agissait de sous-vêtements. Puis nous allions en caisse pour régler les différents achats. Comme tous les samedis, nous revenions avec de nombreuses emplettes en de nombreux paquets. Nous étions tous les deux très heureux car nous aimions parcourir les magasins ensemble. J’adorais offrir tous ces achats à ma Princesse, c’était un immense plaisir pour moi. Ma Maîtresse aimait pouvoir enfin S’offrir tout ce qui L’avait fait rêver depuis de si nombreuses années. Ce samedi-là, nous avions acheté une superbe paire de chaussures de luxe que je vous ai décrite précédemment, mais aussi : des maillots, des débardeurs, plusieurs pantalons. Ma Princesse avait également choisi des strings, car Elle en portait très régulièrement. Elle aimait généralement avoir sur Elle un jean taille basse avec un  string brillant qui dépassait. Cette vision me faisait rêver, vous imaginez bien (et pas seulement moi) ! Tous les samedis, nous allions aussi dans les magasins d’esthétique, auxquels je ne connaissais rien, mais que ma Princesse m’apprit à  connaître et à apprécier. Il faut bien dire qu’il n’y avait pas beaucoup de garçons dans ces lieux. Ma Domina avait décidé de S'y rendre et je n’avais absolument pas à discuter Ses Volontés, je devais La suivre. Je ne m’en suis jamais plaint, au contraire j’étais heureux. Ma Princesse m’expliquait les différents types de produits. Elle aimait souvent me dire : « Dans quelque temps, tu seras une vraie petite Femme !! »

Dans ces magasins, je servais de palette géante. Ma Princesse aimait essayer sur moi tous les produits de maquillage, toutes les couleurs. Je lui offrais mes mains pour Ses essais et à la fin de la journée elles étaient couvertes de fards.

À chaque fois, nous achetions des dizaines de produits. Lorsque l’après-midi touchait à sa fin, nous avions donc acheté des habits, des sous-vêtements, une paire de chaussures et des dizaines de produits de maquillage. C'est évidemment moi qui portais tous les paquets. Il était l’heure d’aller manger. Comme nous n’avions pas beaucoup le temps devant nous, ma Princesse proposa d’aller au Flunch.

Nous y sommes donc allés. Bien entendu, ma Princesse ne portait pas son plateau. J’avais superposé le Sien et le mien et je dus me débrouiller pour les porter ensemble. Ma Princesse posa sur Son plateau ce qu'Elle désirait : entrée, dessert, boisson. Elle m’avait imposé de ne prendre ni entrée ni dessert, en m’affirmant que j’avais des kilos à perdre. Puis nous sommes passés à la caisse. C'est moi qui ai tout réglé, il n’est plus nécessaire de le redire. Ma Princesse choisit une place puis elle m’envoya chercher Son plat pendant qu’Elle dégustait tranquillement Son entrée. Quelques minutes plus tard, je revins avec nos deux plats. Je Lui demandai alors quels légumes Elle souhaitait prendre avec Son plat. Elle me l’indiqua et je repartis pour le Lui chercher et La servir.

Ce jour-là, ma Princesse S’amusa bien avec moi. Elle me renvoya à plusieurs reprises au buffet des légumes. Le Flunch était plein, je voyais les gens autour de nous qui nous regardaient. Certains souriaient, d’autres soupiraient, d’autres encore se moquaient. Une chose est sûre, mon attitude soumise envers ma Princesse ne laissait personne indifférent. J’avais faim et soif, j’avais envie de m'asseoir pour manger, d'autant plus que j’avais déjà été privé d’entrée, mais je ne me suis jamais rebellé, je savais que je n’en avais pas le droit. J’avais déjà été énormément excité toute la journée et cette nouvelle humiliation publique au Flunch ne calmait absolument pas mes ardeurs, bien au contraire. Il est clair que lors de ce samedi, ma Princesse avait décidé de tester ma servitude par rapport à l’engagement que j’avais pris envers Elle la veille.

Puis nous sommes rentrés chez nous par le train. Lorsque nous sommes arrivés dans notre ville, il nous restait dix minutes de marche avant d’arriver à mon domicile. Alors que nous marchions tranquillement, moi avec tous les paquets dans les mains bien entendu, un violent orage éclata. Nous avons alors couru sur les derniers mètres afin de nous abriter chez moi. Nous y sommes arrivés mais nous étions tous les deux trempés. Ma Princesse était dans une colère noire. Je fus rassuré de constater que mes parents n’étaient pas encore rentrés. Ma Maîtresse me parlait très méchamment, je n’aurais  pas aimé que mes parents entendent ça. Elle me criait dans les oreilles : « Tu n’as vraiment toujours que des idées de merde ! Si nous avions pris la voiture au lieu du train, on ne serait pas trempés maintenant !!! Tu sais que Je suis fragile, Je vais encore être malade avec tes conneries. Qu’est-ce que tu attends d'ailleurs pour Me déchausser ? » Je me suis immédiatement tombé à genoux devant Elle et je Lui ai retiré Ses bottines. Le bas de Son jean ainsi que Ses bas étaient trempés. Nous sommes alors montés dans ma chambre. Ma Princesse m’a ordonné de mettre le chauffage à fond et de Lui prêter un pantalon et un tee-shirt. Je suis sorti pour qu’Elle puisse se changer tranquillement. Elle a donc mis Son pantalon et Son tee-shirt à sécher sur le radiateur. Même dans mes habits, ma Princesse était toujours aussi sexy et je La désirais toujours autant !!! Moi, je portais encore mes habits tout mouillés. Ma Domina m’a dit :  « Qu’est-ce que tu attends pour te déshabiller ? » J’ai alors ouvert mon armoire pour prendre des habits de rechange. Elle m’a dit : « Non ! Tu n’as pas besoin d’autres habits, il fait chaud ici, tu peux rester en boxer. » J’étais très stressé, je ne m’étais jamais présenté en boxer devant ma Princesse, ni d’ailleurs devant aucune autre Fille. J’étais extrêmement gêné, j’hésitais à me déshabiller devant ma Domina. Elle S’est alors énervée, Elle m’a dit : « Mais qu’est-ce que tu attends pour enlever tes fringues ? Tu as peur que Je voie que tu bandes comme un fou face à Moi. Comme si je ne le savais pas !! Tu es pitoyable !! ». Je me suis alors exécuté, j’ai retiré mon tee-shirt et mon pantalon. J’étais donc ce jour-là pour la première fois de toute ma vie en boxer devant une Fille. En plus, mon boxer était blanc, je ne pouvais absolument rien cacher. J’ai installé ma Princesse confortablement sur mon lit, comme à Son habitude, puis je Lui ai préparé et apporté un thé pour La réchauffer. Alors, Elle m'a dit : « Maintenant, il est grand temps que tu t’occupes de Mes Pieds. Non seulement ils Me font terriblement mal avec toute la marche que l’on a faite aujourd’hui, mais en plus ils sont glacés. Alors, tu as intérêt à être efficace ! » Je me suis donc remis à genoux, en boxer, devant ma Princesse et j’ai pris Ses sublimes Pieds dans mes mains.


 Leurs extrémités étaient gelées, j’avais l’impression d’avoir des glaçons dans les mains. Je serrais très fort Ses sublimes Pieds pour essayer de les Lui réchauffer au maximum. Je les Lui massais avec une crème à base d’huiles essentielles. Je ne pouvais m’empêcher de repenser à l’humiliation vécue au magasin de chaussures, puis au Flunch, je repensais aux merveilleuses chaussures blanches que ma Princesse avait achetées. J’étais tellement heureux de pouvoir masser les Pieds de ma Domina ! Comme à chaque fois, je ne pouvais contenir mon excitation, je le sentais, j’essayais de me calmer mais je n’y arrivais pas. Ma Princesse ne tarda pas à S’en rendre compte, Elle se pencha vers moi et me dit : « Voilà que tu bandes encore comme un fou en Me massant les Pieds ! Décidément, tu n’es vraiment pas un garçon comme les autres !! »




Ce que ma Princesse ignorait ce jour-là, c’était que j’étais encore plus excité que d’habitude. Je sentais vraiment l’excitation monter en moi. J’ai alors commencé à avoir peur. Je craignais de ne pas réussir à contenir ma jouissance, je sentais ma semence monter de plus en plus. Ma Maîtresse ne fit rien pour atténuer ma situation, Elle S’amusa à caresser mon visage avec Son Pied droit. Elle m’autorisa même à y déposer de petits bisous.



 Et soudain, un énorme frisson me traversa le corps, je me mis à trembler comme une feuille. Je compris immédiatement  ce qui venait d’arriver : j'avais à l'instant éjaculé dans mon boxer, à genoux devant ma Princesse ! Celle-ci avait ressenti mon tremblement, Elle vit que je faisais vraiment une tête bizarre, Elle Se pencha sur moi. En regardant mon boxer, Elle me dit : « Alors là, Je n’en reviens pas, tu viens d'éjaculer à Mes Pieds !! » Je n’ai jamais été aussi gêné de ma vie. Je n’arrivais pas à savoir si ma Princesse était en colère ou non. Je Lui ai alors présenté des excuses. Elle m’a répondu : « Va te changer dans la salle de bains, c’est dégoûtant et mets un pantalon !!! » Je me suis exécuté immédiatement. Je suis revenu dans la chambre, j’ai repris ma place à genoux devant ma Princesse. Je Lui ai de nouveau demandé pardon. Elle m’a répondu : « Maintenant, Je ne veux plus t’entendre, occupe-toi de Mes Pieds !! »

Durant le reste de la soirée, ma Maîtresse regarda la télé, je me suis efforcé de Lui réchauffer les Pieds au mieux.



Puis ma Domina me dit : « Je vais rentrer maintenant, dégage de la chambre, que Je puisse me changer ! » J’ai attendu ma Princesse au bas des escaliers, à genoux, avec Ses bottines dans les mains. Cette attitude Lui fit plaisir puisqu’Elle m’accorda un léger sourire. Elle me tendit Son Pied droit puis le gauche. Je les Lui baisai tous les deux. Dans la voiture en La raccompagnant, je Lui ai demandé de nouveau pardon. Ma Princesse me dit : « On en reparlera demain… ».


Paillasson (mâle ?), petit gamin fantasmeur, timoré, impatient, illettré et soumis de Maîtresse MAEVA



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Commentaire de MAESTRA MAEVA

Le jeune paillasson évoque les Pieds glacés de Sa Princesse...... voila comment MOI je me fais réchauffer les Pieds, avouez que cela a un peu plus de "panache"!



Je possède un tapis de chair, toujours à bonne température, et à Ma disposition permanente....


..... Mes Pieds se réchauffent vite, surtout si je m'amuse à sauter sur son dos!



J'adore sentir le visage servile sous Mon Pied que je fais très pesant, je sens sa langue sur la plante du Pied..... c'est excitant....



....écraser son nez et ses lèvres.....sous Mon Talon sublime....



....... mettre Mon Pied au chaud, il n'y a malheureusement pas de place pour les deux, il est mal foutu, ce chien......


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Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Samedi 31 octobre 6 31 /10 /Oct 19:37
Je vous sais impatients de connaître la suite de ce roman fleuve qui sent le souffre..... merci au chien slavio......


Chapitre 6

Deux Femmes se font l’amour…

 

Au ton qu’a pris ma Belle-Sœur pour me crier : « Qu’attends-tu, esclave, pour te prosterner devant mon amie Élodie ? », je comprends qu’elle ne plaisante pas. Le coccyx douloureux du brutal coup de pied en pointe qu’il vient de se ramasser, je m’écroule prosterné aux pieds de la belle arrivante, non sans avoir eu le temps d’enregistrer l’air de totale stupéfaction qui s’affiche sur son splendide visage.

Je baise la pointe des tennis blanches, toutes neuves, d’Élodie qui, malheureusement pour le voyeur invétéré que je suis, porte un jean, dont je baise aussi l’ourlet. La jeune Femme ne me retire pas son pied, ne proteste pas, mais je devine qu’elle tient ses yeux baissés sur moi et que son étonnement n’a fait que croître.

« Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que c’est que ça ? » finit-elle par lâcher. Et ma Belle-Sœur : « Ça, comme tu dis, c’est paraît-il mon beau-frère mais, comme ma Sœur me l’a prêté pendant qu’elle vit une histoire d’amour avec un nouveau jules au Canada, et qu’elle m’a dit que je pouvais en faire ce que je voudrais, c’est en réalité, tu vas être surprise… c’est mon esclave ! – (Silence prolongé.) Ton esclave ! Tu veux rire ? – Pas du tout : regarde ce qu’il te fait ! Vois avec quel empressement et quel respect il écrase sa bouche sur tes tennis. Tu crois qu’il ferait ça s’il n’était pas un esclave ? – Ben, non…, je ne crois pas. En tout cas, c’est la première fois qu’un mec se prosterne devant moi… et j’avoue que c’est bien agréable. Et excitant, je dois dire. Je crois bien que je mouille ma culotte. – Tu vois, ma chérie, on est toutes des Dominatrices, même celles qui ne le savent pas encore. –Sans doute. Je n’aurais jamais cru que ça puisse me plaire autant qu’on me lèche les godasses ! – Il te les lèche ? – Non, pas vraiment, je ne vois pas sa langue. – Tu aimerais qu’il te le fasse ? – Ah, ça oui ! – Eh bien, c’est bien facile, tu n’as qu’à le lui ordonner. Tout est facile pour une Femme qui a la chance de posséder un esclave. »

Je sens que la jolie rousse hésite, mais une Femme dans son genre n’hésite jamais longtemps quand son plaisir ou son avantage sont en jeu. « Lèche mes souliers… esclave… et lèche les bien ! – Dis donc, mon Élodie-moi tout, tu apprends vite, on dirait ! » Je tire et étire ma langue au maximum et m’apprête à lécher quand la jeune Femme s’éloigne en direction du salon où elle se laisse choir dans le premier fauteuil qui se présente à son beau séant. (Son jean noir, qui a sans doute coûté bonbon, la moule et lui fait un derrière superbe, ce genre de croupe arrogante qui, dans la rue fait retourner sur lui tous les hommes et quelques Femmes.) Je me suis empressé de la suivre en restant à genoux. Élodie étend ses jambes et je me mets à lécher ses chaussures de sport.

« C’est formidable ! Tu as vu ? Il ne s’est même pas levé pour me suivre. – Il y a avait tout intérêt. – Pourquoi dis-tu ça ? Tu l’aurais puni ? – Je me serais gênée ! – Qu’est-ce que tu dois bien s’amuser ! Disposer comme ça d’un homme, dont tu fais ce que tu veux et que tu peux punir s’il fait mal, c’est le rêve pour une Femme. – C’est surtout bien commode et bien reposant pour elle. Tu sais, il m’obéit et me sert au doigt et à l’œil. – Oui, j’ai vu. Mais tu dis qu’il est "commode". Est-ce que ça veut dire que tu ne t’en sers que comme domestique ? – C’est un peu ça… Mais, l’autre jour, comme je me suis fait nettoyer la chatte par sa bouche après un de mes baise-en-ville… ‑ Laisse-moi deviner... Tu as fini par jouir sur sa langue. – Exactement. Et pourtant, j’étais crevée et rassasiée de jouissance et je lui avais demandé de ne pas chercher mon plaisir. – Et ça ne t’a pas donné envie d’aller plus loin ? – Non. – Mais pourquoi ? – Parce que j’ai mieux à ma disposition. Franchement, tu le trouves bien, toi ? Tu le trouves baisable ? Tu le rencontrerais dans la rue, tu aurais envie de te le faire ? Sûrement non. Eh bien, moi c’est pareil… Mais je dois reconnaître qu’avec sa langue, il est plutôt bon. – Raison de plus pour t’en servir, ma chérie. Tu te rends compte ? Tu as un type sous la main. Pas un type, d’ailleurs, un esclave. Tu as envie qu’il te suce ? Tu lui ordonnes "Suce-moi, esclave !" et il te suce. Tu as envie qu’il te lèche ? Tu lui commandes "Lèche-moi, esclave" et il te lèche. Tu dis que tu as mieux sous la main. Moi aussi, j’ai mieux. Mais tu en connais beaucoup de ces mecs "mieux" qui font ce que tu veux quand tu le veux ? Moi, des baiseurs corrects ou à peu près, et même des bons, j’en trouve. Et je ne suis pas à plaindre côté plaisir. Mais pour se faire sucer et lécher la chatte et le cul, aussi souvent et aussi longtemps qu’on le désire, jusqu’à bien en jouir, c’est une autre affaire. Alors, quand on a ta chance… ‑ Tu dois avoir raison, mon Élodie. Mais pour le reste, c’est plutôt minus… »

Élodie me repousse du pied. Elle se lève et va rejoindre ma Belle-Sœur sur le canapé. Comme tout à l’heure, je me hâte sur mes genoux, puis je reste ainsi devant elles deux, les regardant à la dérobée. Les deux Femmes se penchent l’une vers l’autre. Elles s’enlacent amoureusement. Leurs bouches s’unissent. Elles sortent leur langue avant de la plonger dans la bouche de l’amie et bientôt, c’est la langue de celle-ci qui jaillit, émouvant et mobile poignard charnu luisant de salive, pour s’enfoncer entre les autres lèvres, explorer l’autre bouche. C’est diaboliquement érotique. Et puis voilà que chacune ouvre fébrilement le corsage de l’autre, lui exhibe les seins, les sort, les palpe, les entoure doucement de ses paumes, les soulève, les presse l’un contre l’autre, se penche sur eux et suce leurs tétins érigés et durs au milieu des larges aréoles dont les jolis grains de fraise ont gonflé. Inutile de préciser que je bande comme un bouc, mais pour rien.

Élodie se tourne vers moi. « Lève-toi et soulève ta gandoura, esclave ! Et tiens-toi droit face à moi. » Décidément, une Femme qui a l’occasion d’utiliser le mot esclave pour s’adresser à un serviteur mâle ne s’en prive pas. Quant à jouer à la Maîtresse, on dirait qu’elle s’y entend déjà.

Je tiens ma gandoura retroussée, exhibant honteusement mon modeste engin brandi. Élodie m’examine longuement et je me sens un peu comme un veau à la foire, qu’une acheteuse hésite encore à acheter. « C’est vrai, j’ai vu de plus jolis morceaux, mais en tout cas celui-ci me paraît bien raide et bien utilisable. Approche ! » Elle lève un pied, me frappe sans trop de brutalité sous les testicules (ma Femme en colère me les a bien plus meurtris que ça !), ce qui me fait tout de même tressaillir. « Tu as vu comme ça a fait drôlement balancer sa queue ? » Maintenant, elle a le pied sous ma hampe, et elle s’amuse à la faire bouger, de haut en bas, de gauche à droite. Puis elle l’écrase un moment sous sa semelle, la plaquant contre mon ventre. Non seulement mon érection tient bon mais je crois même qu’elle augmente.

« Moi, si j’étais toi, je me servirais de ce machin, crois-moi. Small is beautiful. Et puis, si tu n’aimes pas sa figure, tu n’as qu’à lui plaquer un oreiller dessus ! (Les deux jeunes Femmes rient longuement avant qu’Élodie puisse reprendre :) Parce que, bien sûr, tu serais sur lui, pas dessous… – Évidemment ! Tu me vois sous un esclave ? – Non, pas du tout !…Et je pense d’ailleurs que , moi, j’aimerais que le mec que je suis en train de posséder étouffe pas mal pendant que je prendrais mon pied à l’aise. J’ai lu des trucs là-dessus. Il paraît que ça donne un grand sentiment de puissance féminine. – Ça, c’est vrai. Je l’ai déjà fait avec des amants qui ont bien voulu essayer. Très excitant, très valorisant pour la Femme. J’appuyais même mes coudes sur le coussin et j’attendais que le type n’en puisse plus pour le libérer. Tout en me cherchant sur lui, je me disais "Encore une minute, encore un peu, c’est trop bon, tant pis pour lui ! Il ne va mourir pour si peu !…" Je posais une oreille contre le coussin. Je l’entendais essayer de respirer là-dessous. Il poussait des gémissements sourds, il me suppliait d’arrêter, sa tête roulait, il me caressait les reins, les fesses, pour tenter de m’amadouer, il tentait même de me soulever mais je me faisais plus pesante et il n’y arrivait pas. Il faut faire ça avec un partenaire pas trop costaud, c’est encore plus jouissif de profiter de sa faiblesse... Donc, je continuais à peser sur lui tout en me démenant sur sa queue que je sentais palpiter, se cabrer en moi. C’était très fort, très bon, et je finissais par jouir merveilleusement. Ah oui, ce sont de grands moments pour une Femme qui aime dominer et ne déteste pas faire souffrir un peu l’homme dont elle se sert ! – Arrête, chérie, tu me donnes trop envie ! – Mais attention ! Pour que ce soit parfait, il faut que l’homme sache ne pas jouir. Ça doit être dur parce qu’il paraît que, pour lui aussi, l’étouffement sous le corps d’une Femme est aphrodisiaque… ‑ J’allais justement te poser la question. Est-ce que celui-ci a appris à se retenir aussi longtemps qu’il faut pendant que la Femme jouit de lui, pour qu’elle puisse aller vraiment au bout de son plaisir ? – Oh, ça oui, tu peux faire confiance à ma frangine. Déjà, elle a horreur qu’un homme normal la souille, alors tu penses, son esclave... Oui, elle l’a bien dressé… quoique l’autre jour il a quand même salopé sa gandoura. – Ah, bon ? Qu’est-ce que tu lui avais fait ? – Mais rien. C’est lui au contraire qui me faisait des choses avec sa langue. Tu sais bien, quand il me nettoyait avec sa bouche après ma partie de jambes en l’air et qu’il m’a fait jouir presque malgré moi. – Il a déchargé rien que parce qu’il t’avait fait jouir ? – Oui. – Moi, je trouve ça plutôt émouvant. – Moi pas, parce qu’il aurait dû me demander ma permission. ‑ Tu la lui aurais donnée ? – Certainement pas ! – Tu es dure avec lui, je trouve. – Ça se peut, mais la loi, c’est la loi, surtout quand c’est la loi de la Femme… Ma Loi. Tout manquement doit être sanctionné, sinon dérive assurée. Et moi, je ne tiens pas du tout à rendre à ma Sœur qui m’a fait cette gentillesse un esclave que j’aurais gâté par trop de bonté. – Alors, qu’as-tu fait ?– Ce qu’il fallait. J’ai été obligée de le punir sévèrement. – Tu l’as battu, je parie. ‑ Oui, avec ma cravache. Vingt coups et pas pour rigoler, crois-moi. » (Je me dis : vingt coups ? Vingt-cinq, en fait, mais j’ai la prudence de la fermer !)

« Oh, comme tu m’excites, ma chérie ! Je me sens toute chaude. » Et voici Élodie qui se couche à moitié sur ma Belle-Sœur laquelle lui ouvre ses bras. Tout en lui dévorant la bouche, elle écarte les pans de la robe d’intérieur sous laquelle ma Maîtresse ne porte que ses longs bas blancs tenus par de larges jarretières froncées à l’ancienne, noires et rouges. Elle caresse les cuisses que je vois frémir, fait monter lentement ses mains vers le tabernacle du féminin plaisir, perd ses doigts dans la douce broussaille puis joue tendrement avec les lèvres du sexe qui s’entrebâille sous les attouchements et reçoit bientôt en son étui glissant un médius inquisiteur…

« Pas trop vite, mon Élodie, nous avons tout notre temps, mon amour ! » murmure ma Belle-Sœur qui, de l’index, me fait signe d’approcher, pendant que son amie continue à la caresser doucement. Un geste de sa main, dont je commence à bien connaître les expressions, me signifie de me mettre à quatre pattes, devant elles deux, en travers. Et, sitôt que je suis en position, elle soulève ses belles jambes et pose ses pieds sur mon dos, aussitôt imitée par son amie, à qui il n’est jamais nécessaire de faire un dessin.

« Parlons un peu d’abord, tout en nous caressant », suggère ma Belle-Sœur.




Élodie et ma Maîtresse bavardent tranquillement tout en promenant leurs pieds sur mon corps, comme si j’étais vraiment un simple tabouret. Que suis-je d’autre d’ailleurs, à leurs beaux yeux ? Elles parlent de moi à la troisième personne, comme si je n’étais pas là, abaissé sous leurs pieds. « Il ceci », « il cela »… Parfois leurs semelles s’appuient à mes flancs et je me dis que j’ai de la chance qu’elles portent des souliers à talons plats, sinon je dégusterais. À un moment, comme par inadvertance, mais je pense qu’elle le fait exprès, pour profiter d’un pouvoir dont elle jouit pour la première fois de sa vie, Élodie croise ses deux pieds sur ma tête, à l’arrière de mon cou et, comme elle ne fait rien pour atténuer le poids de ses jambes, je souffre vite de raideurs plutôt pénibles… qui ne diminuent en rien mon autre raideur, bien au contraire.

Je n’écoute pas trop ce que se disent les deux Femmes, en s’interrompant de temps à autre pour échanger baisers et caresses. Je pense à ma Femme. Je l’imagine dans un univers de luxe, de farniente, de joie et de luxure. Je vois de beaux grands hôtels, des balades en amoureux aux rives des grands lacs, des soirées de casino, je vois les hommes la dévorer des yeux, la désirer… Je la vois en train de faire l’amour et de feuler de jouissance sur le vaste lit d’une suite… J’imagine son entrejambe trempé, sa chatte entrouverte après l’étreinte et la jouissance et qu’il ferait si bon lécher… La jalousie, l’envie, le dépit me tordent les entrailles. Et aussi l’envie de la revoir, de me remettre à son service, de redevenir son esclave bien-aimé, de tomber à ses pieds, de lui étreindre les chevilles et de lécher ses bottes. J’aime ma Belle-Sœur et je la désire, mais j’adore mon Épouse, mon infidèle Épouse dont je suis la propriété.



Tout à coup, ce que dit Élodie retient mon attention.

« Moi, à ta place, je ne pourrais pas me passer d’un mâle bien constitué et apte à me contenter que j’aurais sous la main, même avec un engin pas terrible. (Long soupir langoureux.) Tu vois, ma chérie, je pense et je n’en démordrai pas, que le plaisir sexuel de la Femme n’est pas quelque chose de superflu, un plus qui est toujours bon à prendre mais dont elle pourrait à la rigueur se passer. Non, sa jouissance est constitutive de sa joie de vivre. Elle lui est aussi nécessaire, aussi vitale que la bonne nourriture. Elle lui est due, alors que pour le mâle, le plaisir n’est que très contingent, je dirai même facultatif. C’est grâce à des orgasmes fréquents, intenses, profonds, reçus par elle dans les conditions qu’elle préfère, qu’une Femme reste si belle, si attirante, si prestigieuse et souvent aussi si impressionnante aux yeux des hommes. Regarde la peau d’une Fille qui baise autant qu’elle veut et celle d’une mal baisée. La première respire la santé. Elle est lisse, souple, avec une chair bien pleine et bien ferme dessous. C’est la beauté même. Elle sent bon, elle est douce, veloutée. La seconde est triste et grise, fripée, rêche, moche… C’est aussi notre plaisir, notre inépuisable aptitude à jouir, qui fondent notre supériorité. Par exemple, toi et moi, nous n’avons pas besoin de toute une nuit pour vider un homme et le mettre KO ! Moi, une fois, j’en ai vidé trois sans me forcer ! – C’est bien pourquoi, souvent, je préfère me gouiner avec une autre nana. – D’accord, moi aussi. C’est vrai que pour une Femme une autre Femme est la partenaire charnelle idéale, mais il n’empêche qu’un homme, convenablement éduqué au service sensuel de sa Compagne Supérieure… ou de sa Maîtresse, comme cet esclave-ci… et persuadé au fond de lui que seul le plaisir de la Femme est primordial, peut devenir un excellent outil, dont la Femme peut se servir avec profit. Voilà comment je vois les choses. – C’est beau et simple, ce que tu dis, tu sais ! » (Nouveaux baisers passionnés, nouveaux halètements de plaisir, froissements de tissus, petits rires.) Mais je prendrais bien un thé, moi. Et toi ? – Oui, moi aussi. »

Les pieds abandonnent mon dos. Je n’ai pas besoin d’ordre. Je file à la cuisine, n’osant pas me relever avant d’y être.

*

Quand je reviens portant le plateau bien garni, je trouve ma Belle-Sœur en train de raconter une anecdote à Élodie. Je tombe à genoux devant les deux Femmes et leur présente le plateau sur mes avant-bras, en baissant la tête mais en ouvrant grand mes oreilles. Tandis qu’elles commencent à boire et à manger, ma Belle-Sœur reprend.

« Tu vas voir à quel point on peut se montrer capricieuse quand on se fait servir par un esclave, et combien c’est plaisant et amusant pour nous… L’autre jour, en rentrant, je suis allée directement à ma chambre. Je lui avais ordonné de la nettoyer à fond et je voulais voir comment il s’en était tiré. Il était agenouillé devant moi, prêt à me déchausser et à s’occuper de moi, et il attendait visiblement que je lui dise si j’étais contente de lui ou pas. En fait, il avait très bien travaillé, ma chambre n’avait jamais été aussi nickel. Il devait s’attendre à des compliments, ça se voyait à sa mine réjouie, qui cachait quand même une de ces petites inquiétudes que j’aime bien entretenir chez lui. J’étais très contente mais je pense qu’une Maîtresse, si elle veut garder et accroître son pouvoir sur son esclave, ne doit jamais se montrer totalement satisfaite de lui. Elle peut toujours s’arranger pour trouver un détail qui cloche. N’importe quoi fait l’affaire. Nous ne sommes pas tenues à la bonne foi. Une idée me passe par la tête. Je lui demande : "Qu’as-tu fait de mon soutien-gorge et de ma petite culotte ?" Il me répond : "Je les ai mis au linge sale avec votre chemisier, Maîtresse." Aussi sec, je lui expédie une beigne qui lui envoie la tête de côté. Il me regarde, la joue toute rouge avec la marque de mes doigts imprimée dessus, des larmes plein les yeux. Il ne comprend visiblement pas. Je lui explique calmement : "Du linge qui a touché mon corps, qui a été en contact avec moi, ne peut pas être sale ! Tu viens de te rendre coupable d’un manque total de respect envers ma personne." Il a toujours l’air aussi idiot, alors je lui explique qu’il devra toujours dire qu’il a mis mes affaires "avec le linge à laver". Je lui demande s’il a bien compris. Il secoue tristement la tête pour dire que oui et tout de suite il se prosterne à mes pieds et écrase ses lèvres sur les pointes de mes bottines, en répétant : "Oui, Maîtresse, j’ai compris et je vous demande pardon. – Redresse-toi en restant sur les genoux et regarde-moi. Non seulement tu me manques de respect, mais tu es un sale menteur !" Je me penche sur lui, je plonge mes doigts dans la poche de poitrine de sa gandoura et j’en extrais mon mignon slip noir que j’ai aperçu pendant qu’il se prosternait. Du coup, je lui balance une autre gifle, encore plus forte que la première. J’en ai chaud à la main, mais lui, il saigne du nez et ça a dû lui remettre les idées en place ! Je brandis mon slip sous son nez. "Et ça, qu’est-ce que c’est ?… Tu as vu, je te connais comme si je t’avais fabriqué. J’étais sûre de mon coup". Il me dit de son ton geignard que je déteste : "Je voulais vous rendre hommage, Maîtresse. – Me rendre hommage ? Tu crois que je vais gober ça ?… Tu es un obsédé sexuel, un cochon, oui ! Va vite dans ma chambre et rapporte-moi ma cravache. Mais avant, ouvre ta bouche en grand !" Et je lui ai enfourné ma petite culotte, comme un bâillon, en poussant dessus du bout des doigts pour qu’elle s’enfonce jusqu’à sa gorge ! "Tu voulais flairer ma culotte ? Eh bien flaire-la et bouffe-la, maintenant !" Quand il est revenu avec ma cravache, il s’est spontanément agenouillé, je lui ai ordonné de garder ses lèvres appuyées sur mes chaussures et je l’ai battu de nouveau. »




Élodie se tortille sur le canapé, elle se frotte les seins, elle appuie les doigts de sa main droite réunis en pointe sur son sexe à travers son jean. Elle finit par dire : « Ma chérie, tu m’excites trop ! Tes histoires me font mouiller. Je n’en peux plus. Tu ne crois pas que nous devrions aller sur ton lit ? »

*

Sitôt dans sa chambre, ma Belle-Sœur se débarrasse de son peignoir et se jette, toute nue, sur le lit. Élodie se retourne vers moi qui l’ai suivie à genoux. « Déshabille-moi, esclave ! » Ma Maîtresse éclate de rire : « Dis donc, ma chérie, tu es sûre de n’avoir jamais eu d’esclave à toi ? On pourrait en douter en t’écoutant donner des ordres au mien ! – Oh, ça me vient tout naturellement… Et je crois que n’importe quelle Fille, n’importe quelle Femme normalement constituée agirait de même, tellement c’est naturel et plaisant – Tu as raison, mon Élo, nous sommes faites pour ça ! »

Penché sur ses pieds, j’ôte ses tennis blanches à la belle amie de ma Belle-Sœur qui s’est assise au bord du lit, puis ses chaussettes, blanches elles aussi et très fines. Je baise les souliers de sport, je baise les socquettes. Puis, la belle rousse s’étant mise debout, je redresse mon buste et défais la fermeture de son pantalon que je fais glisser avec précaution le long de ses jambes admirables. S’appuyant d’une main à ma tête, Élodie lève paresseusement un pied puis l’autre. Je suis d’autant plus ému que mon nez touche presque le triangle bombé de sa petite culotte bleue ourlée de noir, si ténue que j’aperçois à travers ses mailles l’abondante toison de feu, et que je sens l’odeur du sexe féminin depuis longtemps en émoi. Les doigts m’en tremblent tandis que je fais descendre ce délicat bout de tissu que la chair secrète de la Femme a enrichi. Comme il y a un instant, Élodie prend appui sans façon sur mon crâne. Un baiser sur le fond de la petite culotte dont la senteur capiteuse m’étourdit. Un instant, je pense que la belle va avancer son ventre vers moi, offrir sa touffe à mes baisers. Elle n’en fait rien. Alors, résigné, je me mets debout pour enlever la fine chemise de soie. Mais Élodie l’a fait elle-même, et ne porte plus qu’un soutien-gorge assorti à sa culotte, un balconnet qui soutient par en dessous ses seins opulents et fermes qui s’offrent ainsi à la contemplation de ma Belle-Sœur (qui doit bien les connaître !) et de la mienne. Je passe dans son dos et dégrafe ce dernier ornement de sa beauté. Elle court au lit, elle y saute, elle est dans les bras de ma Belle-Sœur.

*

Je m’apprête à me retirer discrètement pour aller me trouver quelque travail à faire, ; lorsque la voix de ma Belle-Sœur m’arrête. « Mets-toi à genoux au milieu de la chambre, les mains sur la tête. Regarde et tais-toi. Si on a besoin de toi, on te sifflera ! »

Pendant plus d’une heure, les deux splendides Femmes vont s’aimer avec passion devant moi qui n’en peux plus de désir. Assises face à face, elles imbriquent leurs cuisses, celles de l’une entourant les hanches de l’autre. Elles se penchent l’une vers l’autre, se mangent la bouche et la langue, se malaxent mutuellement les seins, se baisent dans le cou, à la racine des cheveux, dans l’oreille, sur les yeux… Leurs mouvements, leurs changements de position s’opèrent avec grâce et ensemble, comme si chacune devinait ce dont l’autre a envie, juste au bon moment.



Et les voici, cuisses ouvertes, en ciseaux se pénétrant l’un l’autre, frottant leur sexe à celui de l’amante, en gémissant, frottant leurs clitoris. Puis leurs bouches se soudent à nouveau et je vois leurs langues qui entrent, qui sortent, qui bavent un peu. Elles font des bruits de gorge, comme si elles ronronnaient. Puis, d’une seule reptation coulée, Élodie se met sur le dos et ma Belle-Sœur vient sur elle, tête-bêche. Voici deux bouches sur deux vulves, voici deux langues dans deux vagins, voici le bruit humide des délicieux suintements féminins, tandis que quatre mains vont et viennent, explorent toute la peau de la jolie partenaire, se glissent dans la vallée de ses fesses, tâtent le mignon pertuis, y poussent une phalange inquisitrice. Les corps ondulent, les tailles se creusent, les voix deviennent rauques. C’est magique.

C’est si beau à regarder, si excitant, si sublime, ces deux Femmes parfaites qui s’aiment sans retenue devant un esclave auquel elles ne pensent plus, que je crois bien, pour la première fois de ma vie être sur le point de me vider, rien qu’à jouer les voyeurs, sans contact, sans utilité sexuelle d’aucune sorte, pas comme l’autre jour lorsque je venais de sucer ma Belle-Sœur et de la faire jouir. Mais je résiste, je refuse mon plaisir qui n’est rien face à celui de ces deux Femmes merveilleuses.

Et voici que ma Belle-Sœur se penche sur sa table de chevet et sort du tiroir dont je connais le contenu un magnifique double gode ! Deux splendides verges érigées pour toujours, raides et souples à la fois, faisant un angle faiblement obtus de part et d’autre d’un épaississement central qui peut permettre de l’empoigner. « Oh, qu’il est beau et gros ! Il n’y a pas beaucoup de mâles montés comme ça ! » s’exclame Élodie. – Oh, non ! Mais tu as vu, il y a deux belles queues et elles vont nous faire beaucoup de bien à toutes les deux. Tu vas en faire entrer une dans ta jolie chatte toute trempée et me baiser avec. Et après, on changera, c’est moi qui te prendrai. Tu vas voir, ce sera très chouette et très jouissif ! »

Et je les vois se faire follement l’amour. Elles retiennent de moins en moins leurs soupirs, leurs cris. Quelle belle bande-son cela ferait pour un film X ! Élodie possède ma Belle-Sœur à la missionnaire, longuement, avec des mouvements très amples. J’entends distinctement chuinter les deux sexes qu’emplit complètement l’énormité des faux phallus. Puis ma Belle-Sœur fait mettre son amie en levrette et la besogne ainsi en la tenant par les hanches pour la tirer à elle et la repousser, avant de se planter à nouveau dans le sexe gourmand… Je vois le gode, tout dégouttant de mouille, aller et venir de toute sa longueur dans cette bouche béante, cernée de fourrure, qui se serre sur lui, mais je vois en même temps le morceau qui est dans ma Belle-Sœur bouger, lui aussi, et je me dis que cet engin est vraiment merveilleux qui permet à deux Femmes de se réjouir ensemble… Parfois, seul l’épaississement du milieu les sépare : elles ont en elles toute la longueur des deux chibres et, à la façon de se remuer rageusement dessus, en ahanant, on sent que l’explosion finale du plaisir est proche.

Et ce que j’imaginais arrive : ma Maîtresse et son amie arrivent au plaisir en même temps, dans un délire de mouvements et de bruits. Le plus beau spectacle au monde : une double jouissance féminine !

Les deux Femmes, repues, à bout de souffle et de force, se séparent paresseusement, sortent de leurs ventres le double godemiché qui tombe sur le drap, puis s’étreignent avec tendresse. « Que c’était bon et fort ! » dit l’une. « Comme je t’aime ! » répond l’autre. « Viens ici, esclave ! », m’ordonne ma Maîtresse. « Ma chérie, couchons-nous en travers, avec la chatte au bord du lit et ouvrons les jambes. Il va nous nettoyer avec sa bouche. Tu vas voir, c’est fameux aussi. – Je m’en doute… ‑ Après, on se fera un petit dorm’ dorm’… »

(À suivre…)

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Samedi 31 octobre 6 31 /10 /Oct 07:48

Cette histoire vraie est de plus en plus passionnante, l'étau se ressère sur le jeune paillasson, il en est conscient, Elle aussi, Elle ira jusqu'au bout, usera, abusera, de cette soumission totale..... bonne lecture à tous!



FÉTICHISME ET SOUMISSION  X

Le dimanche soir, après avoir passé quasiment huit heures aux pieds de ma Princesse, je suis rentré chez moi, complètement détruit physiquement et moralement. J’ai raconté à mes parents que je ne me sentais pas bien et je suis allé directement me coucher. Bien entendu, comme toutes les nuits, j’ai pris les chaussettes de ma Princesse contre mon visage.Ce rituel était devenu pour moi une véritable addiction.

J’étais détruit physiquement car j’avais les genoux, le dos, les bras en compote. C’était la première fois que je restais si longtemps dans une telle posture. Je ne le regrettais absolument pas. D’ailleurs à l’époque, j’étais déjà parfaitement conscient de la chance que j’avais eue. Comme vous le savez, je suis depuis mon adolescence un véritable adorateur des Pieds Féminins. Je venais ce dimanche de réaliser un de mes fantasmes, c’est-à-dire passer toute une journée aux pieds d’une Femme. D’ailleurs, au cours de cette journée, mon excitation avait été trop forte. Une nouvelle fois, j’avais éjaculé dans mon boxer. Je n’en suis pas fier mais ma Princesse me rendait dingue. J’avais eu une nouvelle fois de la chance qu’elle ne s’en rende pas compte… enfin pas cette fois-ci…

J’étais donc aux anges d’avoir réalisé ce fantasme mais lorsque je m’étais imaginé de tel scénario, je n’avais pas envisagé la douleur physique. Enfin, il fallait en passer par là.

J’étais donc heureux mais pas complètement, car je ne pensais pas que ce dimanche se passerait ainsi. Je croyais que ma Princesse et moi étions enfin ensemble, je pensais que nous allions vivre une romance. De plus, l’autorité dont avait fait preuve ma Princesse en cette occasion m’avait vraiment fait peur. Je ne l’avais jamais vue aussi sévère, j’avais vraiment l’impression que ce jour-là, ma Princesse n’avait plus aucune limite…

Ma nuit fut très agitée, je n’ai fait que repenser à tout cela…

Le lendemain matin, à 7 heures 30, j’étais garé devant la maison de ma Princesse, je l’attendais comme tous les matins. Elle était un peu en retard. Elle ouvrit sa porte, je sortis de la voiture, je pris son sac que je déposai à l’arrière. Je lui ouvris la portière pour qu’elle puisse s’installer sur le siège passager puis je la conduisis jusqu’au lycée. Arrivé à l’établissement, je ressortis de la voiture pour lui ouvrir la portière....



.... je portai son sac jusqu’à la salle de classe où je la laissai avec ses amis.


Sur le trajet, ma Princesse n’avait pas été bavarde, elle semblait encore bien lasse. Elle m’avait uniquement dit : « Salut, je suis encore fatiguée, je n’ai pas bien dormi, en plus j’ai encore mal aux pieds. Ce soir attends-toi à passer ta soirée à mes pieds et n’espère pas bénéficier d’un coussin !! » Elle faisait allusion bien sûr à ma remarque de la veille. Bien entendu, je n’eus le droit à aucun bisou.

Toute la journée, je fus impatient qu’il soit 16 heures 30 et que je puisse enfin être aux pieds de ma Princesse. Il n’y avait vraiment que là que je me sentais bien.

Elle et moi n’étions pas dans le même établissement. Elle avait eu un cursus scolaire difficile, elle devait passer son baccalauréat au mois de juin de cette année-là. Moi j’étais en études supérieures.

Le midi, chacun de nous déjeunait chez ses parents.

Tous les soirs à 16 heures 30, j’étais garé devant le lycée, et j’attendais ma Princesse à la grille. Je lui prenais alors son sac, je lui ouvrais la portière de la voiture devant le regard amusé de ses amis. Je savais que derrière mon dos, mon comportement devait énormément faire parler. Heureusement, je n’étais pas encore trop gêné car je n’étais plus dans cet établissement. Néanmoins, j’y avais encore des amis et j’avais peur qu’à un moment ou un autre certaines informations viennent à leurs oreilles... Mais je ne pouvais rien faire, j’étais devenu l’esclave de ma Princesse, je me devais de l’assumer sinon j’aurais tout perdu.

J’ai conduit ma Princesse dans une boulangerie car elle avait un petit creux puis, arrivés chez moi, nous sommes montés dans ma chambre et je me suis mis à genoux pour déchausser ma Princesse. Elle s’est installée sur le lit, je lui ai mis un coussin dans le dos pour qu’elle soit bien. J’ai allumé la télévision, je lui ai apporté à boire. De son index, elle m’a montré ses pieds. J’avais compris. Je me suis mis à genoux, j’ai retiré tout doucement ses chaussettes. Ma Princesse m’a dit : « Tu sens comme mes chaussettes sont tout humides, j’ai encore eu très chaud dans mes bottes. » Puis comme à son habitude, elle a plaqué son pied sur mon visage et m’a dit : « Alors, ils sentent bon ? » Je sentais la moiteur, l’humidité de ses pieds sur mon visage, c’était pour moi comme une invitation au léchage. J'en rêvais...... pouvoir prendre Ses orteils en bouche était pour moi comme le stade suprème de la volupté, mais j'attendais, espérant en recevoir l'ordre, car l'intimité de ma langue indigne sur Ses Pieds nus aurait pu être considérée comme un viol. Puis Elle m’a dit de prendre la crème de massage. J’ai alors commencé à lui masser les pieds avec toujours la même excitation et le même dévouement.



J’avais attendu ce moment toute la journée. J’y étais enfin. Je ne pensais plus à rien. Je ne regardais qu’une chose, les pieds de ma Princesse, ils devenaient mon seul horizon. À ce moment-là, je ne vivais que pour ses splendides pieds.
Il était 20 heures, j’avais passé plus de deux heures à masser les pieds de ma Princesse. Elle commençait à avoir faim, et elle me dit qu’il était l’heure d’aller manger. J’ai arrêté de masser ses pieds, je lui ai fait un petit bisou sur chacun. J’avais pris cette habitude en fin de massage. Ma Princesse m’autorisait à lui faire ce petit baiser sur chacun de ses sublimes pieds, et c’était pour moi un véritable honneur. Je lui ai remis ses chaussettes, nous sommes descendus. Je me suis mis à nouveau à genoux, je lui ai enfilé ses bottes. Nous sommes allés en ville à la friterie chercher de quoi manger. Nous mangions ensemble tous les soirs, nous ne voulions pas nous quitter. Nos achats faits, nous retournions dans ma chambre et nous dînions. Dès le repas terminé, ma Princesse me faisait signe de reprendre ma place à ses pieds. Au début de notre relation, elle s’inquiétait que je ne puisse pas suivre la télévision en étant à genoux à ses pieds. Mais à ce moment-là, elle avait dépassé ces interrogations, elle me voulait à ses pieds, un point c’est tout. Ma Domina regardait donc tranquillement un programme pendant que je m’occupais de ses pieds. Puis il était l’heure que je la raccompagne car le lendemain nous devions aller au lycée. Comme d’habitude, ce soir-là, j’ai raccompagné ma Princesse chez elle. Au moment où j’allais sortir de la voiture pour lui ouvrir la portière, elle m’a retenu et m’a fait un petit bisou sur la bouche. Elle m’a offert de nouveau ce cadeau alors que je n’y croyais plus ! Toute la semaine s’est passée de la même manière entre lycée, massage de pieds et petit bisou de temps à autre. Même si ce n’était pas une grande romance, j’avais vraiment l’impression de vivre en couple avec ma Princesse. Malheureusement le vendredi soir, tout aller basculer…




Ce vendredi matin, ma Princesse m’a dit qu’elle devait me parler. Toute la journée, je me suis senti très très stressé, je me demandais ce qu’elle allait m’annoncer. Au soir, nous sommes allés dans ma chambre. Elle s’est installée sur le lit, j’ai placé un coussin dans son dos. Moi naturellement, je me suis mis à genoux à ses pieds pour l’écouter. Elle m’a dit ceci :

 « Écoute-moi bien et surtout ne me coupe pas. Samedi dernier, je me suis laissée aller. J’ai été touchée par l’attention et le dévouement dont tu fais preuve à mon égard depuis plusieurs mois. Il est vrai que je n’ai jamais rencontré un garçon comme toi. Un garçon si attentionné, si gentil, si dévoué, bref un garçon aussi soumis, alors que tu n’es même pas mon petit ami. Je sais que tu es complètement fou amoureux de moi, tu me l’as assez dit, oralement ou dans tes lettres. D’ailleurs, tout le monde le voit. Samedi, j’ai eu envie de te donner ta chance, j’ai passé un très très bon moment dans la voiture mais c’est tout, ça s’arrête là. Cette semaine, j’ai encore essayé pour te faire plaisir mais cela n’a fait que confirmer ce que je pensais. Tu es devenu pour moi un ami très cher mais il ne pourra jamais y avoir plus que de l’amitié entre nous. Physiquement, tu n’es pas du tout mon type de garçon.
 En plus, je n’ai pas envie de gâcher notre belle amitié. Et enfin, je vais être un peu dure mais j’ai besoin d’un garçon ayant un minimum de caractère et avec toi j’ai l’impression d’avoir en permanence une serpillière à mes pieds.



 Jusqu’à maintenant, je n’avais connu que des gars machos, je ne voudrai plus jamais d’un garçon comme cela mais tout de même j’ai besoin d’un garçon ayant un minimum de répondant… que tu n’as pas. En revanche, tu m’as appris à aimer les massages de pieds. Personne ne m’avait jamais fait cela, aujourd’hui je ne pourrais plus m’en passer. J’aime te voir soumis face à moi. J’aime que tu m’obéisses au doigt et à l’œil. J’aime te voir si attentionné envers moi, si gentil. J’aime tous les moments que l’on passe ensemble que ce soit dans les magasins, au restaurant, au cinéma. Je te remercie pour tous les cadeaux que tu m’offres, jamais personne ne m’en a donné autant. Tu as déjà dû dépenser une petite fortune pour moi. Cela me fait très plaisir mais tu devrais savoir que l’on n’achète pas l’amour de quelqu’un avec de l’argent. Les sentiments sont là ou pas.

Dans tes lettres, tu m’as souvent dit que tu étais heureux d’être mon serviteur. Tu m’écris que tu préfères être à mes pieds plutôt que d’être dans les bras d’une autre Fille. Tu m’as même écrit que tu n’étais pas sûr de mériter l’honneur d’être à mes pieds. Tu es tellement différent de tous les autres garçons ! J’ai l’impression que tu es un esclave et que moi je suis une Reine.



J’aime cela.

Voilà, j’aimerais savoir si tu penses être capable de poursuivre uniquement des liens d’amitié avec moi. Attends avant de me répondre. De plus, j’aimerais savoir si tu acceptes de continuer à être mon serviteur. J’ai trop pris goût à cela et je pense ne plus pouvoir m’en passer. Je sais que je ne trouverai probablement pas un garçon comme toi pour être à mes pieds. Alors, voici ce que je te propose : nous restons amis mais surtout tu restes mon serviteur. Tu continues à t’occuper de mes pieds et à faire absolument tout ce que je te demande. Je vois le plaisir que tu ressens à prendre soin de mes pieds. Je n’arrive pas à comprendre comment tu peux prendre autant de plaisir à t’occuper des pieds d’une Femme mais j’aime en profiter. Enfin, je ne cherche pas la raison, mais j’ai souvent remarqué que tu bandais en t’occupant de mes pieds. Je continuerai à t’accorder cet honneur si tu m’es toujours aussi dévoué et obéissant. En revanche, je veux que tu me sois fidèle. Si tu as le moindre contact avec une autre Fille, notre relation particulière prendra immédiatement fin. J’ai parfaitement conscience de ce que je te demande. Dimanche dernier, en te faisant passer toute la journée à mes pieds, en t’obligeant à manger comme un chien, j’ai voulu tester tes limites et j’avoue que tu ne m’as pas déçue !! Si les gens nous entendaient, ils pourraient nous prendre pour des fous. Avant, je n’aurais jamais envisagé pouvoir penser un jour comme cela. C’est toi qui m’as fait découvrir cela. J’ai maintenant pris goût à t’avoir à mes pieds et je n’ai pas envie de m’en passer. Regarde, là, tu t’es mis naturellement à genoux à mes pieds. Ce que je vais te dire est peut-être méchant mais c’est ce que je ressens aujourd’hui : j’ai vraiment l’impression que ta place naturelle est à mes pieds. Un jour, tu m’as écrit : « J’ai le sentiment d’être né pour te servir ». Je pense qu’en effet c’est le cas !!! Alors que décides-tu ? »



J’étais toujours à genoux aux pieds de ma Princesse. Je l’avais écoutée attentivement. J’étais complètement abasourdi par ce que je venais t’entendre. J’étais bien évidemment déçu que ma Princesse mette fin à notre petite idylle amoureuse. Mais la proposition d’esclavage qu’elle venait de me faire m’avait complètement mis KO. Je n’arrivais pas à croire qu’elle m’ait dit tout cela. À ce moment-là, la réalité était en train de dépasser mes fantasmes…

Selon vous, qu’ai-je répondu à ma Princesse ?

(À suivre…)

paillasson mâle, petit soumis frileux, timoré, fantasmeur et virtuel de Maîtresse MAEVA
 

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Mercredi 28 octobre 3 28 /10 /Oct 08:26

Voici la suite de la belle histoire (autobiographique?) de Mon chien slavio...... bonne lecture de ce texte très suggestif.....



Chapitre 5

Ma Belle-Sœur ne plaisante pas avec la discipline

 

J’avais raison d’avoir peur ! Sitôt agenouillé devant ma Belle-Sœur assise au bord de son lit, et dont la nuisette vaporeuse découvre presque jusqu’en haut les cuisses magnifiques, je lui remets respectueusement, en la lui présentant à plat sur mes paumes ouvertes, sa cravache de cavalière en cuir tressé noir, terminée par une large spatule. Je la vois passer sa main droite dans la dragonne, puis elle m’ordonne de me mettre nu et d’avancer ma tête entre ses genoux.

Elle referme alors ses jambes et les serre fort sur mes tempes. « Croise tes mains sous ta poitrine ! Creuse tes reins, esclave, et lève bien tes fesses. Offre-les-moi, présente-toi bien, donne-toi, abandonne-toi, fais-moi une confiance absolue ! »



J’entends que ma Belle-Sœur, sans doute pour m’impressionner, fait siffler de façon menaçante sa cravache dans l’air. Bien que tout mon corps soit crispé d’une vile appréhension, et que je ruisselle d’une sueur glacée, je ne peux m’empêcher, un bref instant, de me sentir privilégié puisque, dans cette posture, je me trouve au cœur de l’intimité de cette belle Femme qui s’apprête à me battre, mais dont la crainte honteuse que j’ai d’elle ne m’empêche pas d’admirer ses chairs secrètes (magnifique vision),  et de la désirer à m’en nouer le ventre.

Et puis, me surprenant, le premier coup s’abat sur mes fesses, violent, méchant, cuisant… suivi d’un deuxième, et d’un troisième. Je tressaille et lâche un grognement sourd. « Bon, tu peux grogner si tu veux, mais pas trop fort. Et je ne veux rien entendre d’autre, pas de cris, pas de supplications, rien qui me dérange. Et tu dois rester immobile aussi, sans te tordre comme un ver de terre coupé en deux. Je ne veux pas me fatiguer, et il faut que tu apprennes à te comporter avec dignité et à souffrir en silence pour moi et par moi. Dis-toi que cela me plaît et que j’y prends plaisir, ça devrait t’aider ! Je veux juste t’entendre compter les coups pour que je sache toujours où j’en suis. Et justement, comme tu n’as compté les trois  premiers, on va dire qu’ils ne comptent pas, que c’était juste un petit bout d’essai, et qu’on commence seulement maintenant »

Ma Belle-Sœur, soucieuse sans doute de ne pas trop m’esquinter et de ne pas me mettre hors d’état de la servir dans les jours qui viennent, vise des endroits différents de mon corps. Mes fesses, mes hanches, mes reins, le haut de mon dos, mes cuisses reçoivent ainsi tour à tour leur ration de cravache. La peau me brûle, j’ai parfois l’impression qu’elle éclate et saigne par endroits. (Ce n’est pas qu’une impression : en plus d’énormes bleus – j’ai la peau qui marque trop facilement ‑ j’aurai le dos strié de rouge pendant plusieurs jours.)




Je compte les coups, je grogne, mais je ne me tortille pas trop et je garde mes mains sagement croisées sous mon torse. Pour un peu, je m’en sentirais fier. Le plus dur, finalement, c’est l’attente. Car ma Belle-Sœur prend son temps et je ne sais jamais à quel moment ni où va s’abattre sa cravache. Je me tends, je tremble et quand l’atroce tige flexible s’abat, je râle à bouche fermée et j’ai un sursaut que je réprime vite.

Ma Femme a raison quand elle dit que j’ai vraiment une âme d’esclave, que je suis un esclave-né. Malgré la douleur, malgré ma crainte du coup suivant, je ne peux m’empêcher de trouver enviable la situation où je me trouve. Quel homme dans mon genre n’aimerait avoir la tête coincée entre les genoux d’une aussi belle Femme et voir et respirer ses beautés secrètes, ces beautés dont la vue et le désir font courir le monde depuis qu’il est monde, et sur lequel se fonde le Pouvoir Féminin ?…

À dix coups (treize en réalité !), je me demande quand même si je tiendrai jusqu’au bout, si je n’implorerai pas la pitié de ma Belle-Sœur... quitte à m’attirer quelque autre punition : un rabiot de cravache peut-être !

Mais malgré la douleur qui va augmentant, je reste à peu près stoïque, même si parfois, en serrant davantage ses cuisses, ma Belle-Sœur soit me rappeler à l’ordre. Et j’en arrive enfin à compter vingt ! Les genoux ronds et doux qui me tenaient prisonnier s’ouvrent largement, mais je me sens tellement sonné, physiquement et moralement, que je ne bouge pas et reste là, devant ma Maîtresse, tête baissée, les yeux fixant ses jolis pieds.

Jamais ma Femme ne m’a battu ainsi. Certes, elle n’est pas avare de beignes, de pincements ni de coups de genou ou de pied, mais elle ne me frappe (et je crois sans véritable plaisir) que sous l’effet de la colère ou de la contrariété. Elle ne m’a jamais puni de cette manière, avec cette espèce de cynique cruauté et cette froide détermination. Je sens que ma Belle-Sœur me martyrise (le mot est trop fort, disons : me tourmente) davantage pour son contentement personnel que par nécessité de m’éduquer.

Cela ne fait que renforcer l’admiration que j’ai pour elle, et la vénération qui commence à naître en moi, et une idée me traverse soudainement l’esprit : ma Femme a-t-elle été bien prudente en me confiant à sa Sœur, en lui donnant tout pouvoir sur moi ? Et si le prestige de la nouvelle Domina l’emportait sur celui de l’ancienne ? Mais non, c’est impossible, j’aime trop mon Épouse et Maîtresse, j’ai trop d’adoration pour elle et depuis trop longtemps…

« Franchement, je n’aurais pas cru que tu supporterais aussi bien cette séance de discipline », dit ma Belle-Sœur en souriant. « Finalement, tu es moins chochotte que je ne l’aurais cru et tu supportes les bobos sans trop te plaindre ! Tu n’es pas si mal que ça comme esclave, au fond. Nous pourrons faire quelque chose de toi, ma Sœur et moi… » Je lui dis merci… et elle me gratifie de deux nouvelles cinglades en travers des épaules. Les vingt coups annoncés sont devenus vingt-cinq. Cette fois, pris par surprise, j’ai crié de douleur, mais ma Belle-Sœur ne s’en formalise pas.

« Tu devines pourquoi je viens de te donner deux coups de plus ? – Non, Maîtresse… Ou plutôt si : parce que vous en avez eu envie et que ça vous a fait plaisir. ‑ Oui, c’est vrai, mais c’est surtout parce que tu n’as pas eu l’idée de me remercier de t’aider à devenir meilleur. – Oh, pardon, Maîtresse, vous avez raison. – Oui, j’ai raison, mais ne me le dis jamais plus car, pour toi, je dois toujours avoir raison, même quand je change d’avis toutes les cinq minutes. »

Je me prosterne, je me mets à lui baiser humblement un pied. Elle lève l’autre et le pose lourdement sur ma nuque.



 « Merci, Maîtresse, de prendre la peine de me dresser. – (Faisant peser son pied sur ma tête, m’écrasant la bouche sur l’autre :) Oui, tu peux me remercier, esclave, parce que j’aurais pu t’obliger à le faire à chaque cinglade, comme le veulent certaines Maîtresses... Et puis, je ne te l’ai pas dit mais j’avais d’abord pensé à cinquante coups ou plus, parce que, tout de même, en t’endormant au lieu de m’attendre, tu m’as manqué de respect. Et, comme un soldat, tu as trahi ton devoir. Tu étais de garde et tu as dormi ! Tu te rends compte de l’énormité de ta faute ? De l’injure que tu m’as faite ? Tiens, j’aurais dû être plus sévère encore, parce que vous autres, les esclaves mâles, vous êtes comme des baudets, il n’y a qu’une chose que vous puissiez comprendre : la force. Et avant tout, notre force, la force des Femmes. Mais je suis sans doute trop bonne. Comme tu as bien travaillé et qu’en plus tu m’as donné beaucoup de plaisir avec ta bouche en faisant ma toilette, j’ai voulu me montrer clémente et te ménager pour ta première punition chez moi. J’ai sans doute eu tort, puisque tu n’as même pas su me remercier, mais on ne se refait pas. »

Tout en continuant à baiser la babouche jaune à décor bleu qu’elle a enfilée et ce que je peux atteindre de la peau tendre de son cou-de-pied découverte, sans oser monter jusqu’à ses chevilles, j’assure ma Belle-Sœur qu’elle n’aura pas à regretter de s’être montrée compatissante. (En même temps, je me dis in petto : « Qu’est que ç’aurait été si elle ne m’avait pas ménagé ! »)

*

Cette correction a eu le mérite de me rendre plus attentif, plus sensible aux besoins de ma Belle-Sœur, plus aux aguets de ses désirs. Comme avec ma Femme – dont le patient travail d’éducation m’a rendu extrêmement perméable aux désirs des Femmes –, j’arrive souvent à deviner, avant qu’elle me le dise, ce qu’elle va exiger de moi. Pourtant, j’hésite encore à devancer ses ordres.

Je me souviens qu’une fois, alors que j’anticipais sur une demande de mon Épouse, elle m’avait surpris en me disant, au moment où je pensais être félicité pour ma prévenance, ne fût-ce que par un sourire de satisfaction :

« C’est bien et souvent c’est commode pour moi que tu devines ce dont j’ai envie et que tu prennes les devants pour me servir et me donner satisfaction. Mais en même temps, ça m’agace un peu et ça m’inquiète. Si tu me sers de ton propre chef, sans contrainte, presque par plaisir, comme si tu étais mon égal, un simple prétendant, un simple partenaire de couple, tu cesses en quelque sorte d’être mon esclave. Tu ne subis plus ma volonté puisque tu agis de ton propre chef, tu t’émancipes, tu regagnes de l’autonomie, de la liberté presque ! Tu deviens un mari serviable, c’est tout. Et moi, je ne veux pas de ça. Je te veux sous dépendance, complètement à ma botte. Tu peux comprendre ça ? » Sidéré, je l’avais assurée que oui, je comprenais.

Mais ma Femme avait repris : « Moi, je n’en suis pas si sûre. Et tu sais ce qui va t’arriver ? Eh bien, un de ces jours, pour te remettre au pas, quand tu auras cru deviner ce que je veux, j’exigerai exactement le contraire. Ce n’est pas d’un robot que je veux disposer à mon gré, mais d’un esclave, d’un être humain mâle qui m’appartient et fait tout ce que je veux, quand je le veux et comme je le veux. J’espère que tu saisis la nuance ! » Je l’assurai encore que oui, mais je dois reconnaître que j’étais déstabilisé. Je croyais bon et sain, et agréable pour elle (ce qu’elle ne contestait pas, d’ailleurs) d’aller au-devant des envies et des besoins de mon Épouse, et voilà qu’elle me l’interdisait !

On a bien raison de dire qu’un esclave n’est jamais sûr de rien.

*

Servir quotidiennement ma Belle-Sœur, travailler dur pour elle, lui témoigner sans cesse mon respect par mes attitudes de continuel abaissement, mes agenouillements répétitifs, mes fréquentes prosternations, cela ne me coûte guère : ma Femme m’a depuis longtemps rompu à cette servitude de tous les instants, à cet effacement, à cette silencieuse efficacité, à cette humilité extrême. Et puis, je me sens en adéquation, non seulement avec la manière dont ma Belle-Sœur conçoit sa propre vie avec moi, mais aussi avec celle dont je vois la mienne avec elle :

 je sais qu’à Ses Pieds, je suis à ma vraie place.




Je ne me plains de rien, au contraire. Tomber à genoux devant la Maîtresse pour lui vernir les ongles des orteils, ou près d’elle pour lui lire quelques pages ; me jeter à quatre pattes et rester parfaitement immobile pour lui servir de repose-pieds ou de table basse ; l’éventer inlassablement quand il fait trop chaud ; lui tenir à portée de main un plateau avec verre et bouteille ; la porter dans mes bras de sa chambre à la baignoire ou l’inverse ; lui laver le corps avec ma bouche pleine de savon ; faire la lessive soigneuse de ses dessous ; entretenir ses chaussures ; la suivre en ville et lui servir de porteur ; accourir à ses pieds au premier de ses appels, au premier tintement de sa clochette ; m’épuiser pour elle tandis qu’elle dort, se délasse ou se donne du bon temps ; tout cela m’est naturel.

Non, encore une fois, c’est seulement de ma libido perpétuellement attisée et toujours inassouvie, et de ma jalousie mal placée, que je souffre sans le montrer. J’ai déjà dit que ma Belle-Sœur, qui ne peut pas ne pas voir mon état de rut permanent, semble s’en désintéresser et que cela me rend encore plus fou de désir pour elle.

Souvent, le soir, je l’entends se masturber dans sa chambre, porte ouverte, avec ses doigts ou des godes (que je retrouve le lendemain en faisant le ménage de sa chambre et que je lèche avec délice). J’entends ses jouissances et je me sens comme un taureau dans un enclos. Pour me calmer, mais ça ne fait qu’empirer les choses, je bouffe littéralement ses petites culottes, les pieds de ses bas. Je me force à ne pas jouir et c’est une insupportable frustration.

Ma Femme aussi, c’est par le sexe, ou la privation de sexe, que, dès le début de notre liaison, elle m’a dominé. « Je te mène par le bout de la queue ! » ironise-t-elle souvent. Mais elle au moins, de temps en temps, elle m’offre un exutoire.




Ma Belle-Sœur, il m’arrive même, en lessivant à genoux le carrelage du couloir, carreau par carreau, de la voir se donner du plaisir, sans que je sois le moins du monde convié à participer à sa jouissance, fût-ce en oubliant totalement la mienne ! Quel spectacle extraordinaire ! Face à moi, genoux remontés et cuisses ouvertes au plus large, ma Belle-Sœur fait aller de toute sa longueur dans son vagin un gros chibre noir. J’entends une sorte de floc floc faible mais régulier. De sa main gauche, ma Maîtresse se pelote les seins ou se titille le bourgeon. Elle remue ses hanches, ses fesses qu’elle soulève parfois du lit. Elle geint, elle râle. On dirait qu’elle pleure. Elle ouvre sa bouche en grand, comme si elle manquait d’air. Sa jolie tête roule sur le traversin, parmi ses longs cheveux épandus. Et la voilà qui me regarde et la voilà qui me sourit avec un tel air de connivence qu’un instant je crois qu’elle va m’appeler et m’ordonner quelque chose du genre « Viens me lécher entre les fesses, viens me mettre ta langue bien profond dans le cul pendant que je me branle la chatte, ce sera encore meilleur pour moi ! »

Pourquoi prêter à ma Belle-Sœur cette « vulgarité » de langage ? (Ou plutôt cette grossièreté, car si cette dernière est simple affaire de mots ou de comportements, la vulgarité, elle, est profonde vilenie de l’âme, c’est pourquoi la grossièreté d’une Domina envers son esclave ne m’a jamais semblé vulgaire.) Je pense que je lui imagine le même penchant que sa grande Sœur. Lorsque son plaisir approche, lorsqu’il monte en elle et lui inonde le corps, lorsqu’il précipite sa respiration, tétanise ses muscles intimes (ceux de ses fesses, de ses cuisses et de son vagin), lorsqu’il fait trembler et transpirer sa chair, ma Femme prétend en effet que les mots « sales » qu’elle m’adresse achèvent de l’exciter et avivent son orgasme, ce qui prouve bien que, plus particulièrement chez la Femme (infiniment plus complexe et plus évoluée que nous autres), le mental entre pour beaucoup dans la jouissance sexuelle. Le plus curieux est que, de nature comme de métier (elle est agent artistique, autrement dit impresario), mon Épouse cultive une langue extrêmement châtiée et une civilité sans faille.

« Que veux-tu, me dit ma Femme, je suis comme ça : quand je jouis, je sors de moi-même ! Tu dois bien t’en rendre compte d’ailleurs, puisque c’est toujours à ce moment-là que j’ai envie de te faire mal. De te pincer les tétons, de te tirailler des mèches de cheveux, de passer une main entre mon sexe et le tien pour te serrer les couilles ou te tirer les poils, de te planter mes griffes dans le dos jusqu’à te le zébrer... Et puis aussi de t’interdire de jouir, au moment même où moi j’entre dans l’orgasme. Et ça marche ! Quand j’arrive à faire coïncider ta douleur et ma volupté, celle-ci est plus intense et dure plus longtemps. C’est cent fois meilleur. Je ne sais pas si les autres Femmes ressentent la même chose en possédant un homme, mais moi, je trouve ça très agréable. Toi, forcément, moins !… » De façon un rien hypocrite (car le plaisir me manque énormément et je n’aime pas souffrir), je lui dis que je suis aussi heureux qu’elle de son bonheur, même s’il doit passer par ma souffrance. Elle me flatte la tête ou une joue… « Tu es un bon mari, et un meilleur esclave encore ! »




Au lieu des paroles lubriques que j’attendais, ma Belle-Sœur m’apostrophe, avec une expression du visage instantanément redevenue dure, presque fâchée : « Et alors, espèce de sale voyeur, tu n’as pas autre chose à faire que de me mater en train de m’envoyer en l’air ? » L’air de connivence n’était donc que de l’autosatisfaction féminine ! L’air de gourmet en pleine extase d’une Femme qui se livre tout entière à sa jubilation charnelle. Je me remets vite au boulot, en espérant que mon sexe va peu à peu cesser de se cabrer sous la gandoura et me ficher la paix un moment.

Et puis, j’ai une autre grande douleur muette. Quand ma Belle-Sœur sort en ville pour se rendre à un de ses rendez-vous galants, et qu’elle m’utilise comme chauffeur, il y a ces moments atroces où je dois l’attendre devant l’hôtel où elle prend ses ébats avec son amant du jour. Je l’imagine dans les bras puissants de l’homme. Je la « vois » en train de « baiser », en train de se tordre, en train de regarder aller et venir en elle, entre ses cuisses, parfois enfoui dans sa motte joliment velue, parfois presque entièrement sorti, le gros chibre tout trempé sur lequel elle s’est embrochée. Je l’« entends » pousser des cris que je ne connais que trop bien. Je « hume » ces senteurs de Femme amoureuse que j’apprécie tant… C’est insupportable mais je dois le supporter en m’occupant comme je peux de l’auto, afin de ne pas m’y enfermer pour céder au désir onaniste.

Le plus terrible est que ma Belle-Sœur pousse parfois le vice (son amusement sadique, plutôt) jusqu’à apparaître, nue ou presque, à une fenêtre de l’hôtel, et à me regarder d’en haut, son étalon derrière elle, la tenant étroitement enlacée, ventre contre fesses, mains plaquées sur les seins, et faisant, à ce qu’il me semble, des mouvements du bassin, comme encore introduit de tout son long au plus chaud, au plus humide, au plus serré du corps délectable de ma Belle-Sœur, et comme cherchant encore à la contenter…

*

Un soir, en ramenant ma Belle-Sœur harassée de plaisir, les yeux fripés, cernés et las, d’un hôtel du Beaujolais à la maison, j’ai le culot de lui demander pourquoi elle ne fait jamais venir ses amants chez elle.

Sa réponse est cinglante. « Occupe-toi de ce qui te regarde, esclave. Je fais ce que je veux, comme je veux. »

Je crois qu’elle va s’en tenir là et je regrette déjà d’avoir osé prendre la parole pour une question aussi stupide. Mais, au bout d’un moment, elle reprend, comme se parlant à elle-même :

« Jamais un type qui me plaît et que je veux m’envoyer ne monte chez moi. Ce serait comme de lui donner mes clés. Après, ils se croient tout permis. Une Femme ne peut plus rien en tirer de valable. C’est arrivé ! Ils l’ont "eue", ils l’ont "possédée », ils l’ont "baisée", ils "se la sont tapée", ils "se la sont faite" ! Pas de ça avec moi ! Quand je les prends à l’hôtel… car c’est moi qui les prends, c’est moi qui les chevauche et les possède, c’est moi qui leur bouffe la queue… (mais uniquement avec ma bouche d’en bas…), ils se rendent compte qu’ils ne sont pour moi que les instruments de mon plaisir. Et rien d’autre. On fait l’amour à l’hôtel, chez mon pote de Fourvière ou ailleurs, et ce n’est jamais moi qui paie ! Et puis, sitôt usés, sitôt jetés. Des amants-kleenex ! (Un silence prolongé.) D’ailleurs, si un jour tu me vois amener un mec chez moi, tu pourras être sûr que ce sera pour en faire ce que tu es, toi : un soumis, un serviteur, un larbin, un esclave ! (Nouveau silence.) Mais pourquoi je te raconte tout ça, moi ? Tu seras puni pour cette question indiscrète et la salive que tu m’as fait perdre. (Effectivement, le lendemain, la cravache entrera en action pour une bonne trentaine de coups et, cette fois, je devrai dire « Merci, Maîtresse, de me rendre meilleur » chaque fois que la badine s’abattra et m’arrachera un han de douleur.) Roule et tais-toi et laisse-moi me reposer. »

*

Et puis, un matin, un grand bonheur m’arrive.

Vers dix heures trente, alors que dans la cuisine, agenouillé devant une table basse en céramique (ma Belle-Sœur exige cette posture pour la plupart de mes tâches : lessive manuelle de sa lingerie et de ses lainages ou entretien de ses chaussures…), je suis occupé à éplucher des légumes, on sonne à la porte. Je m’essuie les mains en vitesse et m’empresse d’aller ouvrir comme il est de mon devoir.

Je me trouve face à une resplendissante et sculpturale rousse plus grande que moi. Et là, m’inclinant pour lui dire bonjour et la faire entrer, je ne sais quoi faire d’autre.

Quand je suis chez ma Femme (je ne dois jamais dire « chez nous » et encore moins « chez moi »), je reçois ses amies. Je les connais toutes, aussi bien celles « qui savent » que celles « qui ne savent pas » la nature de nos relations de « domisoumission », vocable que ma Femme a retenu d’un livre américain sur le pouvoir des Femmes, dont je me rappelle l’auteur, Gini Graham Scott, et le titre français, Le Pouvoir érotique. La Domination féminine[1].

Les non-initiées, je les accueille « normalement », sans trop jouer au larbin mais en m’évertuant à les servir, Elles et ma Femme, avec toute la discrétion et la diligence voulues, par exemple en me retirant poliment du salon où je viens de leur apporter le plateau complet de leur thé, tout en disant : « Excusez-moi, Mesdames, mais il faut que je retourne en cuisine. Je n’ai pas fini l’épluchage. N’hésitez surtout pas à m’appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit… ».

Tout effacé, modeste, tout courtois et attentionné que je me fasse, et justement parce que je me comporte ainsi, c’est-à-dire de façon aussi peu « masculine » que possible, l’une de ces Dames remarque un jour, m’emplissant d’une confusion mêlée de fierté qui me fait rougir : « Mais on dirait que ton mari fait tout ici. Tu l’as bien dressé, dis donc ! » Et elle ajoute, avec une sorte de soupir d’envie et de regret : « Un vrai esclave ! »



Je vois ma Femme ouvrir sa jolie bouche et sourire de toutes ses belles dents. Sur le coup, je crois qu’elle va avouer à sa copine que c’est effectivement ce que je suis, son esclave, que c’est ce qu’elle a réussi à faire de moi, mais elle se retient à temps :

« Oh, tu sais, ma chérie, en France, on n’en est plus au temps où seules les Femmes faisaient le service puis se retiraient à la cuisine pour ne pas gêner ces messieurs qui buvaient le café et le cognac en fumant de gros cigares et en se racontant des histoires de fesses bien crapoteuses… et en ne se privant pas de nous pincer les nôtres au passage ! Tu ne trouves pas que c’est au tour de nos bonshommes de s’occuper un peu de nous et de nous faciliter la vie ? On l’a assez fait pour eux, je trouve… et en pas mal de pays du monde, ça continue, et même ici !  » Bien sûr, la Dame acquiesce, me regardant longuement dans les yeux et me forçant à baisser mon regard, tandis que je crois l’entendre se dire : « Elle en a de la chance, ma copine ! Moi aussi, j’aimerais bien avoir un esclave à la maison, au lieu de la feignasse mauvais baiseur qui me sert de mari… »

Naturellement, les amies initiées de ma Femme, je les reçois bien autrement. Dès la porte refermée, je suis prosterné à leurs pieds et baise l’extrémité de leurs souliers en les saluant d’un sonore « Bienvenue, Maîtresse (ici, je dis son prénom) ! Je suis là pour Vous servir. Madame mon Épouse va Vous recevoir… » J’ai pour consigne de continuer à baiser le cuir jusqu’à ce que la Femme m’interrompe. Il en est (celles qui sont les plus intimes avec ma Femme) qui appuient alternativement leurs talons au sol et redressent leurs semelles pour que je les baise et les lèche. L’une d’elles a dit : « Ça me grandit. Je me sens plus forte et plus belle quand il me fait ça ! »

Pendant ce temps, ma Femme est entrée dans le hall. Parfois, en enlaçant son amie pour échanger avec elle les longs baisers de retrouvailles, à pleines bouches et à langue que veux-tu (car toutes ces Dames adorent les amours saphiques et mon Épouse prétend même que « seule une Femme sait vraiment en réjouir une autre »), il lui arrive de m’écraser par inadvertance une main… ou les deux, mais je sais rester stoïque… même quand les semelles de la nouvelle venue s’égarent aussi sur mes doigts aplatis au sol, me causant une douleur atroce que je me garde bien d’exprimer autrement que par d’invisibles rictus.

Puis, quand les Femmes se déprennent l’une de l’autre, se tenant encore par les épaules et se regardant avec tendresse au fond des yeux, et que chacune congratule son amie et s’extasie sur sa bonne mine, son élégance et sa beauté, je me redresse, dos courbé et regard baissé, et je débarrasse l’arrivante, de son sac et du vêtement qui l’encombre, veste, imper ou manteau…

Mais ici, devant cette superbe rousse qui ouvre ses grands yeux verts étonnés, je ne sais quelle attitude adopter. Bien sûr, la fascination qu’elle exerce sur moi par sa beauté et son air méprisant me pousse à tomber à genoux, mais comment le prendra-t-elle ? Elle a sûrement tout pour faire une Domina, à commencer par cette prestance et cet orgueil manifeste, mais ma Belle-Sœur n’a jamais possédé d’esclave.

Justement, ma Belle-Sœur arrive dans mon dos sans que je l’ai entendue approcher, et m’envoie un violent coup de pied dans les fesses. « Qu’attends-tu pour te prosterner devant mon amie Élodie, esclave ? »

(À suivre…)



[1] Traduit et édité dans les années 1980 par Robert Mérodack, à Paris (deux volumes).

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Jeudi 22 octobre 4 22 /10 /Oct 09:41

Voici la suite tant attendue de l'histoire autobiographique de Mon chien slavio..... bonne lecture à tous!



Chapitre 4

Ma Belle-Sœur jouit sur ma langue

 

À la porte du bar, je me retourne. Je vois qu’un grand blond quitte sa table, verre en main, et se dirige vers ma Belle-Sœur qui, l’accueille d’un éblouissant sourire. Pour moi, il ne fait aucun doute qu’elle l’aura bientôt dans son lit…

Dans son lit ! Je réfléchis tout en marchant. Elle ne m’a encore rien dit de ses habitudes amoureuses. Va-t-elle amener ce type chez elle ? J’en tremble d’avance. (J’apprendrai à cette occasion que ma Belle-Sœur ne « baise » jamais chez elle. Un hôtel discret, tenu par un de ses anciens amants toujours fou d’elle et à qui elle se donne encore de loin en loin, héberge ses ébats et galipettes. En attendant, j’ai eu une belle trouille de l’entendre jouir dans l’appartement… et peut-être de devoir la servir devant l’autre… ou pis les servir tous deux !)

Sitôt rentré, je vais dans mon réduit quitter mes vêtements et enfiler la gandoura. Au passage, je remarque que la vaste et confortable chambre de ma Belle-Sœur est tout en désordre et que son lit n’est pas fait. J’avais oublié : pressée de sortir, se livrant à mes soins pour sa toilette et son habillement, elle ne m’a pas laissé le temps de faire le ménage.

Je vais donc commencer par là. Je ramasse et range les affaires que, comme à son habitude elle a jetées çà et là, je trie celles qui sont à laver. Bien entendu, je ne peux m’empêcher de fourrer mon groin dans sa petite culotte noire (pas bien grande mais tout de même plus que celles que portent actuellement les Filles). La pressant contre mon visage, je ferme les yeux et m’enivre de ces exaltantes senteurs féminines que je n’ai pas encore eu la chance de goûter en direct. Je porte la main à mon sexe hypertendu. Quelques mouvements du poignet, une délicieuse sensation sur le gland et tout le long de la hampe, l’envie de décharger est déjà là, mais j’arrive à me dominer. Stop ! Retour à l’esclavage ! Respect pour la Maîtresse !

Je m’approche du lit. Près du chevet, sur la moquette, je manque marcher sur un de ces jolis vibromasseurs nickelés, avec une ogive bien lisse, qui se faisaient à l’époque et dont la publicité très publique affirmait qu’ils étaient efficaces pour se masser… le cou ! Ma Belle-Sœur a dû s’en servir pour se donner de la joie et je m’en sens ému, bouleversé même. Je ramasse délicatement le charmant objet, je le flaire, je le suce, ayant ainsi la sensation (bien faible hélas) de humer et lécher le sexe de ma Maîtresse. Pour un peu, je craquerais à nouveau et me masturberais !… Mais je suis un esclave docile et je renonce, bien que tout mon bas-ventre durci me fasse mal.

Le drap du dessous porte encore la marque en léger creux du corps de rêve qui s’y est lové.. Je suis dans un invraisemblable état d’agitation. Je tremble de partout, mes mains sont moites, mon sexe se cabre sans que je le touche, mes testicules se contractent. Je pourrais jouir sans autre contact que celui de ma gandoura. Il me faudrait une douche froide.

Au travail, esclave ! Il n’y a que ça qui peut te sauver ! Je défais les draps et les plie, je secoue la couverture par la fenêtre, puis je refais soigneusement le lit avec du linge propre, tout parfumé de lavande.

Un coup de plumeau et de chiffon à poussière, puis un grand passage d’aspirateur et la chambre redevient digne de la Femme d’exception qui l’occupe. Le soir est doux, je laisse la fenêtre ouverte mais je tire le voilage.

Allons- nous occuper des souliers de Madame en attendant qu’elle rentre, puisque c’est ce qu’elle nous a ordonné.

Je passe au moins deux heures à laver, essuyer, brosser, cirer, passer au chiffon les multiples chaussures, bottes, bottines, bottillons, trotteurs, escarpins, mocassins, sandales… de ma Belle-Sœur.


Non seulement, je porte d’abord ma bouche et ma langue sur tous, y compris sur les semelles, et même celles des bottes d’équitation vraiment sales, mais je me force ensuite à boire dans la cuvette une gorgée de l’eau trouble qui m’a servi au lavage de ces semelles, en me demandant quand même quels sont les risques pour ma santé…

Je me sens une âme de martyr et c’est bon.

Pour finir, un dernier coup d’œil sur mon travail. Le cuir brille, le daim a reçu ses soins spéciaux, les semelles sont comme neuves. Ici et là, une infime salissure sur une empeigne, sur une tige de botte. Vite un coup de langue et tout est net.

Tu as bien travaillé, esclave !

*

« Quelle que soit l’heure où je rentrerai, je veux te trouver à m’attendre dans l’entrée, prêt à me servir », voilà ce que m’a dit ma Belle-Sœur en me mettant à la porte du bar. Mon travail est fini. Je vais aller m’installer dans le hall d’entrée. Oui, mais une autre phrase de ma Maîtresse me trotte dans la tête : « Je ne veux jamais te voir rester à ne rien faire. » Elle avait même ajouté : « Moi, quand on me sert, c’est vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. »

Certes, je me sens très fatigué et un petit somme ne me ferait pas de mal, mais il n’est pas encore l’heure de dormir. Que dirait ma Belle-Sœur si elle rentrait d’un moment à l’autre ? Je frissonne tandis qu’une pensée douloureuse se vrille dans mon esprit : comment serais-je supposé réagir si elle ne rentrait pas seule ?

Il s’agit donc de m’occuper, mais à quoi ?

Je me souviens alors qu’en faisant le ménage dans la chambre de ma Belle-Sœur, j’ai remarqué que l’un des tiroirs d’un semainier contient un gros nuage parfumé de bas jetés en vrac, probablement sans avoir été lavés, comme me l’a indiqué l’excitante senteur douceâtre de leurs pieds. J’allais d’ailleurs leur rendre mon hommage fétichiste habituel lorsque l’entrée de ma Belle-Sœur m’avait contraint à vite refermer le tiroir et à m’agenouiller sur place…

Et si maintenant je réunissais par paires ces veufs et ces orphelins ?

J’apporte le tiroir dans l’entrée, je le pose au sol et m’agenouille à côté. La première chose que je fais, bien sûr, c’est de saisir une poignée de ces bas et de les porter à mon visage que j’enfouis avec un frisson de plaisir intense dans cette vapeur colorée et odorante. Quelle finesse ! Quelle délicatesse ! Quelle douceur ! Quelle souplesse !

Je brasse les bas à pleines mains, je les élève au-dessus du tiroir, les y laisse retomber. Leurs tendres couleurs chatoient, ils brillent à la lumière, ils se gonflent d’air, ils paraissent vivants, on dirait qu’ils vont reprendre la forme parfaite des jolis mollets qu’ils ont gainés…

La chair de ma Belle-Sœur, dont le contact a ennobli ces mignonnes choses bien féminines, ne mérite-t-elle pas ce qu’il y a de plus beau, de plus doux, de plus séduisant et de plus cher ? J’imagine ses jambes, ses cuisses sous ces voiles ténus à travers lesquels je distingue mes mains, doigts écartés, voiles qui se distendent et s’étirent pour devenir plus fins et plus beaux encore sur la peau précieuse, laissant admirer les trésors sensuels qu’ils enveloppent…

J’ai grand-honte à l’avouer, mais cette poignée de bas de toutes couleurs et textures, qui me parle si bien de l’intimité de ma Belle-Sœur, qui est faite pour la parer et l’embellir, je la passe sous ma gandoura, à la jonction de mes cuisses, j’y frotte mon engin toujours tendu que je fais aller et venir, à petits coups de ventre, dans cette mousse affolante. Et une fois de plus, il me faut faire appel à toute ma volonté pour ne pas exploser…

Depuis combien de temps n’ai-je pas été autorisé à me libérer ? La veille de mon départ pour Lyon, j’ai vécu avec ma Femme un moment atroce qui avait portant bien démarré. Voulant se montrer gentille avant de me quitter, elle m’avait dit : « Comme je vais rester un moment sans me servir de toi pour mon plaisir, je vais te prendre. »

Elle m’avait saisi une main et entraîné vers sa chambre, je l’avais débarrassée de son peignoir et elle était tombée nue sur le lit. Je m’étais vite défait de ma sortie de bain et m’étais allongé sur le dos. Ma Femme était venue s’accroupir sur ma bouche pour quelques coups de langue « de mise en condition », puis elle avait glissé sur mon corps, jusqu’au modeste poteau qui se dressait au bas de mon ventre et que son vagin avait vite avalé.

Je pensais qu’une fois de plus ma Femme n’allait rechercher que son plaisir et ne m’accorderait pas le mien. Au lieu de cela, merveilleuse surprise, tout en me chevauchant ardemment et en ahanant, elle m’annonça ce cadeau royal : « Mon chéri, si tu… me contentes pleinement… après que… j’aurai joui de toi… tu m’enfileras… une paire de bottillons… de ton choix…et je te laisserai… te branler dessus. »

C’était une de mes plus belles récompenses. Ensuite, en parcourant les tiges et les pieds des bottillons avec ma langue, je devais faire pénétrer dans le cuir ma laitance, abondante à cause de ma longue continence, que ma Femme appelait souvent ma « cochonnerie ». (« Le sperme de mon mari est excellent pour la santé et la beauté de mes souliers », l’ai-je souvent entendue dire à ses amies, en rigolant avec elles.)

Ma Femme m’avait donc longuement possédé et avait pris sur moi plusieurs fois sa jouissance – qui plus d’une fois avait failli me donner la mienne, malgré mon entraînement (sans doute à cause de la promesse qui venait de m’être faite) ‑, avant de terminer par un orgasme mouvementé et « griffu » qui m’avait mis les épaules et le dos en sang, et que les voisins avaient dû entendre.

J’étais épuisé et fourbu de la galopade de ma Femme sur moi, mais joyeux de ce qui m’attendait. Selon notre rituel, ma bouche avait nettoyé l’intimité de ma Femme. Elle s’était assise au bord du lit, je lui avais enfilé de jolis bottillons noirs et je commençais ma petite affaire lorsque cette saloperie de téléphone a sonné. Ma Femme a décroché et écouté, puis elle s’est levée avec un grand sourire et a juste dit, tout en me repoussant d’un coup de genou dans le nez : « Mais oui, mon amour, bien sûr que j’arrive tout de suite ! » !

Un de ses amants favoris, de passage à Paris, venait de lui demander si elle voulait bien le rejoindre à son hôtel de Montparnasse pour une bonne petite partie de jambes en l’air ! Une chance pour elle mais pas pour moi…

« Je peux me finir, chérie ? » avais-je timidement demandé, car je n’étais pas loin de l’explosion. Ma Femme s’était tue un bon moment (elle se mettait du rouge aux lèvres) et j’avais cru, à son air heureux, qu’elle allait me dire oui. Au lieu de cela, j’eus droit à : « Non, mon chéri. Je préfère que tu attendes mon retour. Tu sais bien que je n’aime pas que tu te" machines" sans que je sois là ! »

La messe habituelle était dite et je n’ai pas protesté. Que pouvais-je dire, que pouvais-je faire ? Obéir était devenu mon lot, je l’avais accepté et je devais m’y tenir. J’avais aidé ma Femme à se vêtir, à se peigner et elle avait filé vers ses amours.

Quand elle est rentrée, toute guillerette, resplendissante de gaieté, toute sautillante et heureuse, elle avait complètement oublié sa promesse et je n’ai pas osé la lui rappeler.

*

Mais il n’est pas question de me laisser aller aux regrets et à la mélancolie. Le plaisir est fait pour les Femmes et les Femmes son faites pour lui. Nous ne sommes que des outils. Rien que de normal et de naturel là-dedans et nul ne le sait mieux que moi… si ce n’est les Femmes elles-mêmes.

Vite, au travail, au travail, sinon je vais craquer !

Assis sur le carrelage, le dos à la cloison, je me mets donc à trier et apparier les bas. C’est une tâche plaisante et relativement facile, euphorisante même, malgré le grand nombre de bas. Bien sûr, il reste des veufs dont le compagnon s’est perdu ou est mort en « filant », suite à un accrochage avec un ongle ou une rugosité... J’en hume longuement les pieds, que je fourre dans ma bouche, et je les mets de côté… pour plus tard.

Je ne sens pas venir l’ensommeillement et pourtant je m’endors, vautré en biais au pied du mur, le cou cassé. Quand ma Belle-Sœur rentre au petit matin, je n’entends pas sa voiture, ni même le bruit de la porte d’entrée. C’est un violent coup de pied dans les côtes qui me réveille. J’en garderai longtemps la marque et la douleur, tant le soulier de ma Maîtresse est aigu. Je me mets vite à genoux. Je me prosterne, je pose mes lèvres sur la chaussure qui vient de me faire tellement mal.




« Je ne t’avais pas dit d’être prêt à me servir, esclave ? – Si, Maîtresse ! Pardon, Maîtresse ! – (Imitant ma voix de façon moqueuse :) Si, Maîtresse, pardon Maîtresse… C’est facile à dire. Mais être prêt à me servir, ça veut dire rester éveillé, à m’attendre… Et je te trouve en train de dormir à ton aise ! (En fait, j’étais tout courbatu d’avoir dormi dans cette inconfortable position.) Quand je serai reposée, tu goûteras à ma cravache, ça je peux te le garantir. Suis-moi dans ma chambre, tu vas me déshabiller. »

À ce moment-là, ma Belle-Sœur remarque le tiroir plein de ses bas bien rangés. « Ah, je vois quand même que tu t’es rendu utile. C’est bien. Tu vois, tout n’est pas mauvais en toi. Tu me laveras tout ça demain… Allons, lève-toi et viens ! »

Dans la chambre, tandis que ma Belle-Sœur s’appuie à mon échine courbée, je lui enlève ses escarpins bleus, lui enfile ses chaussons douillets, non sans avoir baisé ses pieds à travers ses bas sombres.



Puis, levant les bras, je défais l’attache de sa jupe portefeuille rouge et la lui enlève. Et je me retrouve le nez devant le plus beau spectacle du monde.

Ou bien elle a oublié de la remettre, ou bien ma Belle-Sœur a fait cadeau à son amant de la petite culotte noire à jolis dessins blancs que je lui avais mise. Son pubis délicieusement bombé et sa fourrure bien fournie au milieu de laquelle le sillon de la fente s’entrebâille et luit, me narguent. Une senteur océane troublante en émane, odeur d’un sexe de Femme repue de plaisir.

La lisse beauté du ventre à peine arrondi est mise en valeur par le porte-jarretelles rose qui trace sur la chair dorée un bel arc, festonné de dentelle. Les minces jarretelles tendues, d’un rose plus soutenu et lisérées de noir, font ressortir la longueur et la puissance des cuisses larges et régulières, dénuées de la moindre trace de cellulite. Enfin, les bas fumés, à la large couronne noire, montent haut sur la jambe qu’ils laissent voir en transparence, et font ressortir la douce carnation de la plage de chair tendre qui se trouve juste au-dessus, entre bas et petite culotte.

Une pure merveille que peut-être un esclave est seul capable de goûter pleinement. « C’est beau, hein ?Tu en as de la veine, non ? » ironise ma Belle-Sœur en promenant ses doigts dans mes cheveux… puis dans les poils de sa fourrure. « Laisse-moi mes bas, je me trouve plus sexy avec. Et toi, esclave ? – Vous êtes très belle et très attirante, Maîtresse. – Je sais… »

Évidemment, cette contemplation, longue à raconter, n’a duré (hélas !) que quelques secondes, car je dois me relever et, tout en arrondissant mon dos pour ne pas paraître arrogant, finir de dévêtir ma Belle-Sœur. J’ôte ainsi sa veste, son corsage, son soutien-gorge, autant de pièces que je baise dévotement, selon le protocole qui m’est imposé.

Ma Belle-Sœur se laisse tomber assise au bord de son lit et me dit en bâillant : « Maintenant, tu vas faire ma toilette et je vais dormir un sacré moment parce que je suis vannée. Mon type du bar, hier, est un baiseur de première. Il m’a fait grimper aux rideaux et tu peux être sûr que je le reverrai ! »

Je suis déjà à la porte de la chambre. « Mais où vas-tu , imbécile ? – Vous ne venez pas à la salle de bains, Maîtresse ? » Ma Belle-Sœur éclate de rire. « Que tu es con ! Je te parle de ma toilette intime, idiot. Celle de ma motte, de ma chatte et de mon cul qui ont bien bataillé cette nuit ! Une gentille et douce toilette que tu vas me faire "avec la bouche" parce que j’aime ça, figure-toi, et que tu es là aussi pour ça ! »

Ma Belle-Sœur s’étend en travers de son lit, les jambes pendant en dehors, ses cuisses ouvertes magnifiées par les bas. Connaissez-vous le splendide, l’excitant, le prodigieux tableau L’origine du monde de Gustave Courbet ? C’est tout à fait ça, lingerie en plus. Imaginez mon émotion ! Quand j’y repense, j’en frémis encore. Aucune Femme ne peut être plus désirable (et désirée !) que ne l’est présentement la Sœur de mon Épouse.

Agenouillé sur la moquette, contre le lit, entre les genoux de ma Belle-Sœur, mes paumes posées sur la plage dénudée des cuisses, juste au contact des bas, j’avance mon torse dans le compas des jambes, pour me mettre en devoir d’obéir à ma Belle-Sœur, lorsqu’elle croit utile de me prévenir, en m’arrêtant d’une main sur la tête : « Comprends-moi bien, esclave. Ce n’est pas une caresse que je demande à ta langue, je veux seulement qu’elle me serve de gant et de serviette. »

Cette restriction ne m’empêche pas de jubiler et il est facile de deviner pourquoi : à part quelques effleurements de sa peau, rendus inévitables par mon travail de « femme de chambre » auprès de ma Belle-Sœur, tant pour son habillement que pour son bain ou les soins à ses pieds, ceci va être mon premier contact buccal – seulement hygiénique, certes, mais sexuel tout de même – avec les parties intimes de ma Maîtresse.

Puis, je porte mes lèvres sur celles du sexe féminin. Je promène ma bouche dans la toison. Attention ! Ne pas trop appuyer mes baisers, ne pas insister, puisque le plaisir n’est pas recherché, mais uniquement la propreté corporelle.

Je sors ma langue, en proie à une terrible envie de faire jouir cette somptueuse Femelle. À deux doigts, étirant doucement la conque de droite et de gauche, je l’ouvre et fais apparaître son intérieur incarnat, tout luisant, tout glissant. Lécher doucement, très doucement. Bien assécher ma bouche en avalant souvent ma salive en même temps que ce que ma langue ramène et qui a une saveur qui me transporte.

Ma caresse (qui ne doit pas en être une) monte vers le sommet de l’amande vulvaire. Comme j’écarte celle-ci, je vois nettement que le clitoris est loin d’être au repos. Il me semble encore en état de tumescence, comme s’il se souvenait des voluptés qu’il a goûtées il y a peu. Je suis un peu inquiet car que va-t-il se passer lorsque ma lange le titillera ? Comment vais-je faire pour le sucer sans qu’il prenne cela pour une gâterie ?

Effectivement, j’en ai à peine effleuré la base que ma Belle-Sœur soupire : « Oh, mais dis donc, mon esclave (manifestement, elle adore ce mot), c’est drôlement bon ce que tu me fais. Continue comme ça ! Je ne savais pas que j’avais encore envie de jouir, mais c’est bien vrai : je veux jouir encore ! Allez, passe tes mains sous mes fesses et donne-moi mon plaisir ! »

On imagine aisément mon bonheur !

Ma Belle-Sœur se livre avec ardeur à ma caresse, maintenant délibérée.

J’entends ma Belle-Sœur gémir de plus en plus fort et le froissement rythmé de l’oreiller m’indique qu’elle jette sa belle tête de côté et d’autre, faisant voler ses cheveux de soie. Elle coule d’abondance. J’avale, j’avale.

 Un coup d’œil me permet de constater qu’elle s’est empoigné les seins, qu’elle les malaxe, qu’elle les serre l’un contre l’autre. Ses cuisses se ferment sur moi en étau et, cette fois, ne se rouvrent pas. Je suis prisonnier du luxurieux corps féminin. Une main abandonne la poitrine et vient me crocher aux cheveux, m’attire avec force vers le sexe où ma langue s’épuise avec gratitude.

Et puis, toute cabrée, hurlant presque, ma Belle-Sœur jouit dans ma bouche d’esclave. A ma grande honte, la jouissance féminine entraîne mon propre plaisir, infiniment plus mesquin et dérisoire : je me vide en plusieurs jets, d’abord abondants puis de moins en moins, dans ma gandoura.

*

Voilà, c’est fait ! Pour la première fois, presque sans que nous l’ayons voulu, j’ai fait jouir ma Belle-Sœur. J’ai son goût dans la bouche, ses senteurs dans le nez et je vais m’ingénier à les garder le plus longtemps possible.

Sitôt après avoir été contentée, ma Belle-Sœur a gémi de fatigue. Je lui ai pris les jambes pour les lui glisser sous le drap, j’ai arrangé son oreiller et remonté la couverture. Elle a murmuré si bas que j’ai failli ne pas l’entendre : « Je suis trop crevée ce soir pour te battre comme tu le mérites, mais tu ne perds rien pour attendre ! »

Là-dessus, elle s’est endormie tout de suite et je me suis extasié sur le sourire d’ange qui s’est figé à ses lèvres pulpeuses. Quelle belle Femme ! Et quel bonheur, quelle chance d’appartenir à une telle Créature et de la servir ! Je me suis retiré dans le plus grand silence.

Avant de rejoindre ma cambuse, je me douche, en évitant soigneusement de me laver le visage, et sans me brosser les dents. Je lave ma gandoura maculée de sperme en me disant que, le lendemain, je devrai avouer mon forfait et en subir les conséquences. Mais demain sera un autre jour. ...


C’est après avoir pris son petit déjeuner au lit, le lendemain vers 11 heures, que ma Belle-Sœur, en s’essuyant les doigts dans mes cheveux comme à son habitude (je penche la tête vers elle tout en maintenant le plateau bien droit), m’annonce son intention de me punir séance tenante de ma faute.

Tout à coup, elle me regarde attentivement et s’écrie : « Mais tu as changé de gandoura ? – Oui, Maîtresse. – Sans m’en demander la permission ? – Oui Maîtresse. – Et pourquoi ça ? (Je dois pâlir d’appréhension et ma Belle-Sœur s’en aperçoit.) Qu’est-ce que tu as encore fait comme bêtise ? »

Et là, il me faut bien avouer que, le matin même, quand j’ai eu la chance de la faire jouir sous ma langue, cela m’a tellement ému que j’ai déchargé sans l’avoir voulu, que j’ai dû laver ma gandoura et en changer.

« Eh bien, c’est du propre ! Quand je pense que cela aurait pu servir à entretenir le cuir de mes souliers ! Quel gaspillage !… Bon, je vois que je vais être obligée de réviser mon jugement. J’avais pensé à dix coups de cravache sur le dos et les fesses. Tu as gagné : tu en recevras vingt ! Cours vite me chercher ma cravache d’équitation et reviens au trot me la rapporter entre tes dents. Je t’autorise à te lever et à y aller en bipède… »



La cravache est pendue dans un placard de l’entrée, à côté de la bombe. J’y cours et m’empresse de revenir à la chambre où, de moi-même, je me laisse tomber à genoux devant ma Belle-Sœur, malgré la trouille que j’ai de ce qui m’attend.

(À suivre…)

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Mardi 13 octobre 2 13 /10 /Oct 09:29
Souvenez-vous, c'était début septembre sous le titre "une belle histoire", ensuite, il y eu de facheux contretemps générés par la technique, je vous souhaite une bonne lecture de cette suite tant espérée, et il y a dix épisodes prévus!



Chapitre 3

Esclavage au quotidien sous ma Belle-Sœur

 

Je n’aurais jamais cru tomber aussi vite (ni aussi bas) au pouvoir de ma Belle-Sœur. En une soirée, de « copain », de « mari de sa Sœur » que j’avais été, je suis devenu son esclave. Elle a pris instantanément possession de moi et d’entrée de jeu elle me donne l’impression que sa tyrannie va s’exercer plus durement encore sur moi que celle de ma Femme aux pieds de qui, dès les premiers jours, j’ai bien hâte de retrouver. Sans oser le montrer bien sûr.

Le soir même de mon arrivée, peu de temps après m’avoir successivement enfoncé ses deux pieds dans la bouche, ma Belle-Sœur, visiblement très contente d’elle-même, me montre ma « piaule ». C’est un réduit qui s’ouvre dans le couloir qui dessert sa propre chambre, presque en face de celle-ci. En fait, il s’agit d’un simple débarras sans fenêtre, encombré de seaux, de balais, de serpillières, d’un escabeau, d’un aspirateur, d’une grande poubelle, de bocaux à conserves et de tout un tas de vieilleries ou d’objets utilitaires, parmi lesquelles une couverture grise et mitée, effrangée sur les bords, et un matelas pour une personne, assez minable et sale lui aussi, avec des déchirures et tout enfoncé au milieu. Ma Belle-Sœur me montre l’infâme paillasse du doigt.

« Du temps que j’avais un clébard, c’est là-dessus qu’il dormait. J’espère qu’il n’y reste pas trop de puces ! Range-moi tout ce bazar. Tu n’as qu’à tout entasser dans un coin, mais attention il faut que tes outils de travail restent accessibles, parce que tout le boulot, c’est toi qui vas le faire. J’ai donné congé à ma femme de ménage. Pour quinze jours, ma bonniche c’est toi. Tu ne vas pas me coûter cher mais tu ne chômeras pas ! Apporte ici tes valises. Désolée, mais il n’y a pas d’armoire. Débrouille-toi !… »

Elle se ravise tout à coup.

« D’ailleurs, tu n’auras pas besoin de grand-chose comme affaires, à la maison tout du moins. Si tu étais beau, je te voudrais tout le temps nu car j’aime voir et toucher un bel homme, et qu’il me soit toujours accessible, mais comme ce n’est malheureusement pas le cas, tu porteras une gandoura marocaine que je vais te donner et sous laquelle tu ne porteras rien, parce que, de corps aussi, je te veux toujours disponible… Ah, et puis, j’allais oublier. Là (elle me montre deux portes qui font suite à celle de sa chambre), ce sont mes cabinets et ma salle de bains (je découvrirai dès le lendemain qu’elle peut y accéder aussi de l’intérieur). Interdiction absolue, je dis bien : absolue, de t’en servir. Tu n’y entreras que pour faire le ménage. Tes commodités à toi sont à l’autre bout du couloir. » (C’est un placard aménagé à peine assez grand pour une douchette et un WC. Qui vient ici en temps ordinaire ? Pas les amants de ma Belle-Sœur tout de même, ni ses amies. Pour qui ce lieu est-il prévu ? Pour la femme de ménage sans doute…)

Là-dessus, ma Belle-Sœur s’apprête à quitter la pièce, me laissant sidéré.

« Ah, j’allais encore oublier quelque chose de très important. Ne ferme jamais ta porte. Tu m’entends ? Jamais ! Je veux pouvoir te contrôler à tout instant et t’appeler auprès de moi quand j’en aurai besoin ou envie. J’ai une clochette sur ma table de chevet. Quand elle sonnera, tu auras quinze secondes pour être à mes pieds et à mes ordres. Gare à toi si tu ne l’entends pas, même en pleine nuit ! C’est bien compris, j’espère ! »

Je me laisse tomber à genoux et, lui entourant les jambes, me mets à baiser ses mules et ses cous-de-pied avec passion, en l’assurant que je ferai tout comme elle l’exige. Penchée sur moi, ma Belle-Sœur me regarde lui rendre cet hommage de chien obséquieux, puis elle me repousse d’un coup de pied assez rude en plein front.

« C’est très bien que tu me baises les pieds. J’aime ça et c’est ton devoir. Mais ne t’avise jamais plus de m’entourer les jambes, je déteste ça. Je me sens emprisonnée. Quand tu te prosternes devant moi, tu poses tes mains à plat par terre, de chaque côté de ton visage, tu ploies ton cou jusqu’à ce que ton front touche le sol, tu abaisses tes épaules et tu creuses tes reins, mais sans trop lever tes fesses. Voilà comment je veux te voir m’adorer, comme un croyant priant une Déesse ! Si j’ai envie que tu me baises les pieds, je les avancerai vers ta bouche. Sinon, tu restes à distance respectueuse, tête baissée surtout ! »




En me traînant à quatre pattes, je reviens aussitôt m’étendre à ses pieds et prends la posture qu’elle vient d’exiger. Je pense qu’elle me regarde car le silence s’installe. Puis ses pieds s’éloignent, ses mules claquent sur le parquet. Cette fois, elle m’a quitté sans coup de pied.

« Dépêche-toi d’arranger ton gourbi et rejoins-moi au salon. J’ai des choses à t’expliquer sur tes… disons, fonctions. »

*

Ce premier soir, ma Belle-Sœur a commandé un repas froid pour elle chez le traiteur qui exerce presque au pied de son immeuble, dans le vieux quartier Saint-Jean. Je reçois l’ordre de préparer sa table et fais de mon mieux pour la satisfaire. Quand tout est prêt, je vais l’en prévenir en m’inclinant devant elle… et me récolte une magistrale paire de gifles.

« Je te l’ai déjà dit tout à l’heure. Tu n’es pas un simple larbin qui se courbe poliment devant sa Patronne. Tu es un esclave qui s’agenouille ou se prosterne humblement  devant sa Maîtresse. Quand je te parle ou quand tu te présentes devant moi, la première chose que tu fais, c’est te mettre dans la seule posture qui te convienne : à genoux ! Et pour me saluer, le matin, ou le soir, ou quand j’entre dans une pièce où tu es au travail, tu te prosternes là où tu es et tu attends mon bon vouloir. Que je n’aie surtout pas à te le redire, j’ai horreur de gâcher ma salive et de répéter les choses ! »

Ma Belle-Sœur va s’installer à table, devant le plateau garni que j’y ai posé et, d’un simple coup d’œil dirigé vers ses pieds, me fait comprendre de m’agenouiller près d’elle, à sa droite.



« Télécommande ! »

Je la lui apporte, sans commettre l’erreur de me lever. Ma Belle-Sœur allume la télé et commence à manger. Elle me tapote la tête, je lève mon visage. « Ouvre ta bouche ! » Du bout des doigts, elle y laisse tomber un morceau de nourriture que je mâche et avale avec délice, même si c’est de la viande un peu trop dure ou du gras. Cela se reproduit plusieurs fois. Il lui arrive aussi de se pencher sur moi, de m’agripper par les cheveux pour me forcer à lui présenter mon visage. En ouvrant ses doigts en direction de mes lèvres, elle me fait comprendre de les ouvrir en grand. Aussitôt, elle y crache directement ce qu’elle vient de mastiquer. Puis, elle complète son offrande en laissant couler dans ma gorge un long filet de bave épaisse. Je lui suis reconnaissant de me nourrir ainsi. J’ai faim et en plus j’aime le goût de sa salive, de ses crachats. Ma Belle-Sœur m’abreuve aussi, déversant de sa bouche dans la mienne une gorgée de vin avec laquelle, comme se gargarisant, elle vient de se rincer les dents. Puis elle s’essuie soigneusement les doigts dans ma chevelure.

« C’est bien que tu aies les cheveux un peu longs, esclave. C’est très commode à tout point de vue. On te tient bien comme ça !… ». Disant cela, elle me tire et me tord nerveusement des mèches, me faisant grimacer.

Son repas fini, ma Belle-Sœur réclame un thé.

« Sers-le-moi dans ma chambre, car je suis fatiguée. J’ai fait des folies de mon corps jusqu’au petit matin… Mais viens d’abord me déshabiller et me mettre au lit. »

Je la suis donc, toujours me traînant aussi vite que je peux sur mes rotules endolories, admirant son déhanchement, l’opulence sans excès de sa croupe enchanteresse, la finesse de ses chevilles. Plus encore que ma Femme, ma Belle-Sœur est parfaite et je suis fou d’admiration. (Si mon Épouse lit ça un jour, j’aurai droit à ma dérouillée !) Près du lit, je reste agenouillé, mais ce n’est encore pas la bonne idée. Une fois de plus, ma elle me prend à contre-pied :

« Lève-toi, imbécile. Comment veux-tu me dévêtir en restant à genoux ? Allume ton neurone s’il t’en reste un, tu veux ! »

Dévêtir cette belle Femme ! Un rêve. Un rêve frustrant car ma Belle-Sœur ne tient aucun compte de mon désir qui me noue le ventre, mais un rêve tout de même. Privilège d’être aussi près d’un magnifique corps féminin, de sentir sa chaleur, son parfum. Privilège de le voir apparaître progressivement sous les vêtements et sous-vêtements enlevés, en son insolente nudité qui constitue déjà une forme de pouvoir, de par les idées impossibles qu’il nous donne. Privilège de l’effleurer, de le sentir frissonner au contact de ma main.

Comme ma Femme me l’a enseigné, je baise dévotement toute pièce d’habillement enlevée. Je ferme les yeux, comme en extase. Je ne peux pas baiser cette peau trop précieuse que mes lèvres ne doivent pas souiller, mais ma bouche et mes narines s’affolent de la senteur et du contact des tissus, précieux eux aussi, qui sont comme un prolongement luxueux de cette Femme de luxe et de luxure, qui se sont nourris d’elle, qui ont embelli sa beauté, et qui s’offrent à mon idolâtrie. Je sens frémir vainement mon sexe bafoué.

Sans perdre mon temps, je plie soigneusement sur une chaise toutes les affaires ôtées à ma Belle-Sœur qui vient de s’asseoir au bord de sa couche, puis je lui enfile une nuisette noire finement ourlée de rouge. Elle se contente de lever paresseusement ses bras, me montrant ses aisselles délicatement moussues où il ferait si bon laper sa sueur. Une bouffée de sa senteur charnelle, odeur poivrée, mélange de parfum et de fine transpiration, me chavire les sens.

Je n’ai jamais désiré une Femme comme celle-ci, ni aussi vainement.

Enfin, de nouveau à genoux devant ma Belle-Sœur, je la déchausse de ses mules bleues à ornements dorés, sans manquer, bien sûr, de baiser la tendre chair de ses pieds et ses chaussons eux-mêmes.

Ma Belle-Sœur se laisse aller en arrière, roule sur elle-même, se retrouve dans son lit. Je n’ai plus qu’à rabattre le drap sur elle.

Je vais lui préparer et lui apporter son Earl Grey…



À genoux, je maintiens bien horizontal et immobile le plateau d’argent sur lequel reposent la tasse et sa soucoupe, la théière et le sucrier, tous deux en argent comme la petite cuiller, une jolie boîte de crêpes dentelle décorée d’un paysage champêtre, un petit pot de lait en faïence bleue et blanche, ainsi que des rondelles de citron dans un bol. Lait et citron car ma Belle-Sœur ne m’a pas dit comment elle préfère prendre son thé, et je n’ai pas osé le lui demander. Je n’ai pas mis longtemps à comprendre que, moins je parlerai, plus contente elle sera. Finalement, je remporterai les citrons et j’aurai au moins appris quelque chose.

Tout en dégustant son infusion à prudentes gorgées (« Il est trop chaud. La prochaine fois, c’est la punition garantie ! »), ma Belle-Sœur s’interrompt parfois pour me dire ce qu’elle attend de moi. C’est simple : je ferai tout – ménage, rangement, courses, repassage, vaisselle, lessive à la machine ou à la main… ‑ tout excepté la cuisine. Ma Femme lui a dit que, malgré les cours qu’elle m’a forcé à prendre, je reste un exécrable gâte-sauce.

« Sauf quand j’aurai envie de prendre le volant, je te le laisserai et me mettrai derrière. Tu seras chauffeur de Maîtresse, bien habillé, portant casquette, te tenant bien droit au volant, et tu te conduiras comme tel. Tu m’ouvriras la portière en te décoiffant et tu t’inclineras sur mon passage. Puis tu attendras la fin de mon ou de mes rendez-vous. Ce sera plus pratique pour moi que de devoir chercher une place. Et puis, je n’aurai pas à marcher… En attendant mon retour, tu astiqueras la carrosserie, tu nettoieras les optiques, tu passeras l’aspirateur portatif, tu brosseras les sièges... Tu t’occuperas utilement, quoi, car je ne veux pas te voir rester à rien faire, à lire ou rêvasser ! Au fait, tu fumes ? – Seulement deux cigarettes par jour, Maîtresse, après le déjeuner et le dîner. – Eh bien, ça aussi, c’est fini, n, i, ni, fi-ni ! Et puis, pour l’auto, je te préviens charitablement : à la moindre éraflure, à la plus petite bosse, je te pèle les fesses et te mets le cul en sang. Et maintenant, fiche-moi le camp ! »

Je laisse ma Belle-Sœur à ses rêves, mais moi, j’ai encore du travail. Bien qu’elle ne se soit pas étendue sur le sujet, je sais qu’ici, je n’ai pas intérêt à regimber, ni à traînasser.



À part le fait que ma Belle-Sœur se montre plus tatillonne et plus pressée que ma Femme, qu’elle me rouspète plus souvent dessus et qu’elle a la gifle et le coup de pied plus lestes, je ne trouve guère de changement dans mes occupations serviles. Levé à six heures – parfois à cinq, s’il le faut ‑, je ne suis jamais « au lit » dans ma canfouine (si l’on peut appeler cela être au lit !) avant minuit et demi ou une heure du matin, sans guère de repos dans la journée. Encore heureux si, en pleine nuit la sonnette de ma Belle-Sœur ne tinte pas, me réveillant en sursaut et me faisant précipiter à genoux près de son lit.

« Apporte-moi un verre d’eau fraîche ! », « Ouvre (ou ferme) la fenêtre », « Borde-moi mieux » (ou « Tire la couverture »), « Couche-toi par terre à côté de mon lit, j’ai besoin d’une présence »…

Chaque fois, j’ai l’espoir que sa Sœur va imiter ma Femme, laquelle, quand elle émerge d’un rêve tant soit peu érotique, me réclame un « petit service oral »… que j’adore lui rendre, même s’il n’est que très rarement question de ma « satisfaction génitale ». (Ma Femme ne parle jamais de mon « plaisir ». Elle considère que les Femmes ont autant qu’elles le veulent, droit à la jouissance, à des orgasmes multiples, mais que les « mâles » comme elle dit peuvent se contenter de loin en loin d’un simple « soulagement hygiénique » !)

Voilà justement où le bât me blesse le plus à vif. Alors que ma Femme m’utilise très régulièrement pour la satisfaction complète de ses pulsions libidinales ‑ et alors la faire jouir aussi fort que possible constitue souvent la seule jouissance mentale qu’elle me permette ‑, pour ma Belle-Sœur, dans les premiers jours tout du moins, je n’existe pas du tout comme être sexué, apte à ressentir des désirs face à la splendide Femelle qu’elle est.

Je la vois nue, ou pis dans des tenues à damner un pope orthodoxe, je la sers au bain, je la peigne, je lui vernis les ongles des mains et des pieds, je l’habille et la dévêts, je lui enfile soutien-gorge et petite culotte, porte-jarretelles et bas... et elle ne se soucie pas une seconde du fait que je la désire comme un malade et que je bande comme le baudet que je suis.



Pas une fois, dans ces premiers jours, elle ne fait allusion à mes érections (je devrais écrire : mon érection, car elle est quasiment permanente). Mieux : pendant que fais rouler un bas sur sa cuisse, sous la jupe, pour le fixer aux jarretelles, elle pose son autre pied sur ma tige qui tend la gandoura et, alors que mon sexe lui fait une vraie cale qui ploie à peine sous le poids de sa voûte plantaire, elle fait semblant de ne s’apercevoir de rien ! Au moment où, tout vibrant du désir de la satisfaire sexuellement, je pose de chauds baisers sur le cerne noir des bas, sur les jarretelles, sur la peau nue, toute tiède, lisse et odorante, et où j’attends, j’espère une phrase du genre « Maintenant, suce-moi et montre-moi ce que tu sais faire avec ta bouche et ta langue pour faire jouir une Femme », ma Belle-Sœur dit tout simplement, en écrasant négligemment mes attributs virils sous son talon :



« Ma grande Sœur a bien raison. C’est quand un esclave est, comme toi, capable de dérouler correctement des bas sur les jambes de sa Maîtresse, sans pli ni torsade, et de les fixer correctement aux jarretelles, pour que leur couronne soit bien large, bien unie, bien régulière, et qu’elle fasse chanter la cuisse, qu’elle peut enfin se dire "Je l’ai bien dressé !"… »

Dès dix heures du matin, moment où je vais lui servir son petit déjeuner au lit, soit lui tenant le plateau, soit selon ses désirs lui suçant les orteils....



 ....ma Belle-Sœur me maintient donc, par son exhibitionnisme naturel et son indifférence totale à mes réactions, dans un état d’excitation continu, qui ne débouche sur aucun exutoire. Cela fait de moi un être tendu ‑ ce que j’essaie de camoufler de mon mieux ‑ et irritable – ce que je me garde bien de montrer. Et pourtant, en même temps, je sens que ce déni de mes pulsions masculines, ce déni de moi tout entier, me fait glisser un peu plus bas sur l’irrésistible pente de la soumission.

C’est-à-dire, en somme, que je me sens à la fois le plus malheureux des « hommes »… et le plus enviable des esclaves !

Comme presque tous les ilotes modernes, j’ai des compensations secrètes, toujours les mêmes, celles que je pratique aussi avec ma Femme. Comme, entre autres tâches, je dois laver à la main les dessous somptueux et coquins de ma Belle-Sœur, je voue un véritable culte à ses petites culottes,  et, à  la pensée de sa gourmandise sexuelle aussi, librement satisfaite, dans l’état de manque et de continence totale où je macère depuis si longtemps, me rend fou.

Un après-midi, ma Belle-Sœur étant sortie en ville, je range sa chambre et tombe sur un tiroir de commode plein de vibromasseurs en tout genre. C’est le début en France de ces engins de plaisir féminin, « sex toys » beaucoup moins jolis et bien moins variés et perfectionnés qu’ils ne le sont de nos jours. Il y a aussi une douzaine de godes de plusieurs matières et tailles, souples et durs à la fois et imitant à la perfection un gros et long pénis noir ou blanc. Modestement membré comme je le suis, j’enrage secrètement de voir ces splendides « morceaux ». Des morceaux de reine, pour des jouissances de reine ! Je flaire tous ces membres virils d’artifice, je les lèche, je les suce, je les enfonce dans ma gorge à m’en donner des haut-le-cœur.

 

Ce qui me ramène à la raison, c’est la pensée que, non seulement, je dois supporter stoïquement ce sacrifice en faveur de cette Femme à qui la mienne m’a donné, mais que je dois le lui offrir volontairement, en renonçant de moi-même au plaisir que je pourrais prendre sans qu’elle le sache. Parce que jouir en cachette d’elle, et sans qu’elle m’y ait autorisé, serait la trahir. Et cela, je ne le veux pas, je ne le peux pas.

*

Dans son quartier (déjà pas mal friqué à l’époque, mais c’est pis aujourd’hui), ma Belle-Sœur fréquente des bars de haute tenue où les beaux jeunes gens aussi désœuvrés qu’argentés ne sont pas rares. Je l’ai entendue dire au téléphone à une amie que ce sont, selon ses propres mots, ses « viviers à étalons ». C’est là qu’elle va « à la pêche au gros » (une autre de ses expressions) quand sa libido devient impérieuse.

Elle m’y emmène parfois. Elle vérifie d’abord que le collier de son « clébard » défunt va à mon cou et, comme c’est le cas, elle me le fait ceindre. Ensuite, je dois enfiler une chemise blanche et un pantalon moulant noir, sans rien dessous. Dans la manche droite de la chemise, reliée au collier, passe la laisse en cuir de feu le chien, dont la boucle terminale se dissimule sous le tissu du poignet, bien qu’elle ait tendance à ma grande honte à en dépasser.

Dans la rue, mine de rien, ma Belle-Sœur saisit la laisse et, comme elle la tient raide, je suis obligé de marcher un peu de biais, penché vers elle. De loin, on peut croire qu’elle me tient par la main, bien que mon allure penchée doive paraître bizarre. De près, quelqu’un d’un peu avisé verrait tout de suite de quoi il retourne. De temps à autre, pour s’amuser sans doute, ou pour me rappeler qu’elle a tout pouvoir sur moi, ou pour intriguer encore plus les témoins que nous croisons et dont les regards sont pleins de curiosité, ma Belle-Sœur imprime une secousse à la laisse, ce qui m’occasionne des torsions du cou et de drôles de mouvements de tête.

Une fois dans le bar, ma Belle-Sœur fait mine de ne pas voir que tous les regards, essentiellement masculins, se tournent vers elle et que les conversations meurent sur son passage, se noient dans son sillage parfumé. Cette bombe de beauté et de sensualité (parfaitement consciente de l’émoi qu’elle crée) va sereinement vers le comptoir, le patron la salue avec déférence, elle se juche sur un haut tabouret, moi debout à son côté.

Comme toujours, la fabrication de la jupe de ma Belle-Sœur n’a pas été trop gourmande en tissu et, quand elle croise les jambes, elle pourrait, si elle le voulait, les dévoiler très haut, jusqu’au-dessus de ses bas. Mais je suis obligé d’admirer son savoir-faire de vraie vamp. Son attitude est on ne peut plus provocante, un redoutable piège à mâles, mais jamais vulgaire. Elle laisse deviner davantage que voir, mais c’est cela qui, précisément, attire irrésistiblement l’œil des hommes et suscite leur désir… d’en voir plus et de « posséder » cette Femme qui, en fait, les possèdera.

Par exemple, sous le tissu mobile et souple, ma Belle-Sœur laisse à peine deviner la couronne noire de ses bas et c’est seulement quand elle décroise les jambes que, dans un éclair fugitif et frustrant, on aperçoit fugacement la chair nue de ses cuisses, ce qui crée un instant de silence lourd pendant que chaque homme présent est traversé d’un flash d’envie. C’est ça, la classe !



Ma Belle-Sœur se commande un baby puis, comme le garçon se tourne sur moi pour me demander ce que je désire, elle lui agite la main devant le visage pour lui signifier… que je ne « désire » rien ! Le serveur a bien l’air un peu étonné mais ces gens-là voient tellement de bizarreries qu’ils sont blasés. Celui-là se remet tranquillement à essuyer les verres.

Dégustant lentement son whisky et fumant avec des gestes gracieux et rejetant la fumée de façon sensuelle, la bouche levée et entrouverte, ma Belle-Sœur passe parfois une main le long de mon poignet, sous ma manche, et s’empare de la dragonne de la laisse. Tendant alors le bras, elle me force à me courber. Je me dis que, peut-être, certains clients se rendent compte de ce qui se passe mais curieusement je ne m’en sens pas mort de honte. Comme si tout cela était normal, naturel.

Comme il est normal et naturel que je me hâte de ramasser le briquet que ma Belle-Sœur vient de laisser choir et que je lui tends en baissant les yeux. Cette fois, c’est dans l’ouverture de ma chemise, sous le collier, qu’elle passe trois doigts pour m’attirer vers elle et me chuchoter :

« Idiot, il fallait en profiter pour me baiser le pied ! On recommence ! »

Et le briquet tombe à nouveau. Et je le ramasse de nouveau, mais cette fois, en me redressant, je m’arrange pour saisir du bout des doigts le talon de ma Maîtresse et pour poser subrepticement mes lèvres sur le cuir brillant de l’escarpin qui est de mon côté et que j’ai brossé et léché (semelle comprise) ce matin même. Jamais ma Femme ne m’a infligé une telle Domination en public. Et je me dis que ma Belle-Sœur pourrait aller plus loin, beaucoup plus loin, pour peu que l’envie lui en vienne, parce qu’elle est Femme à donner corps à toutes ses envies…



Ma présence dissuade peut-être les dragueurs de venir à ma Belle-Sœur, de lui offrir un verre et de la « baratiner ». (« Mais tu sais, me dira-t-elle plus tard, il arrive que ma beauté et ma sensualité à fleur de peau les paralysent, que je leur fasse peur, qu’ils craignent de ne pas être à la hauteur, et souvent c’est moi qui dois attaquer. J’aime mieux ça d’ailleurs, car je préfère choisir qu’être choisie… »)

Or, je sens que ma Belle-Sœur a envie d’un homme, d’un vrai, dont elle pourra tirer beaucoup de plaisir. Et je n’en ressens que plus douloureusement le mépris qu’elle a de mon désir à moi. D’accord, je suis certainement moins « musclé » que ces beaux jeunes gens baraqués, mais j’ai une érection durable et, surtout, je suis dressé à ne pas éjaculer si cela m’est interdit, ce qui laisse à la Femme tout le temps qu’elle veut pour « venir ». Je me sais parfaitement utilisable, mais totalement délaissé.

Elle donne une secousse à la laisse.

"Regarde-moi ! (C’est à peine si j’arrive à soutenir quelques secondes son regard.) Tu me gênes, maintenant. Tiens, voici mes clés. Tu vas retourner à l’appartement et trouver de quoi t’occuper. Je ne pense pas que tu aies fini d’entretenir toutes mes chaussures…"



"Moi, je reste et je ne sais pas à quelle heure je rentrerai, mais quelle que soit l’heure, je veux te trouver à m’attendre dans l’entrée, prêt à me servir. Allez, fiche-moi le camp ! "

Et ma Belle-Sœur lâche la laisse. Je me penche pour lui baiser la main mais elle me repousse sèchement et me donne un coup de pied discret dans le tibia, de la pointe de son soulier. Je tressaille de douleur et déguerpis.

(À suivre…)

 

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Dimanche 11 octobre 7 11 /10 /Oct 09:10

J'ai le plaisir en ce dimanche matin automnal, de publier la suite de la monographie D/s de notre jeune paillasson.....merci à Mon chien slavio pour les corrections.....
Les illustrations s'effectueront peu à peu, je dois m'occuper du dressage de Mon chien.....





FÉTICHISME ET SOUMISSION, IX

 

Après avoir passé ce fabuleux moment avec ma Princesse dans la voiture, j’étais parti me coucher. Mon désir pour ses pieds était encore plus important que d’habitude. Comme vous pouvez l’imaginer, ma nuit fut très agitée. Je rêvais, j’imaginais ma nouvelle vie avec ma Princesse.

Le lendemain matin, quand je me suis levé, j’étais pressé de retrouver l’élue de mon cœur. Ce dimanche, comme d’habitude, j’ai attendu de recevoir un message de sa part pour la rejoindre. L’attente fut plus longue que jamais. Finalement, ma Princesse m’a averti que je pouvais la rejoindre.

Lorsque je suis arrivé chez elle, ses parents n’étaient pas là. Dès que je me suis trouvé en sa présence, j’ai pensé que nous allions nous embrasser, mais cela ne s’est absolument pas passé comme cela. Lorsque nous n’étions que des amis, nous ne nous faisions jamais la bise. Ma Princesse était souvent très froide avec moi. Elle faisait des baisers à mes amis mais jamais à moi. Lorsque nous nous retrouvions, elle me disait simplement « Salut ». Je pense que cela était un moyen de me rappeler que je n’étais que son soumis.

Après ce qui s’était passé dans la voiture, j’avais imaginé que les choses seraient différentes. Au contraire, l’accueil fut le même. Ma Princesse était encore en peignoir, elle ne s’était pas maquillée. Elle me dit qu’elle se sentait trop fatiguée. Je fus extrêmement étonné de la voir comme cela au lever du lit. Auparavant, elle se préparait toujours pendant un long moment avant de m’appeler. Elle se coiffait, se maquillait, choisissait ses habits et chaussures avec beaucoup d’attention. Elle était toujours parfaite de la tête aux pieds. Auparavant, elle ne se serait jamais présentée à moi sans être irréprochable. Je me suis demandé : « Pourquoi ce changement d’attitude ? ».

Je suis entré chez ma Princesse, et elle m’a dit que ses parents étaient partis pour la journée. J’étais déjà super heureux, car je m’étais imaginé que nous pourrions toute la journée « roucouler » tranquillement en amoureux. Je m’étais dit que nous serions mieux que dans ma voiture. Je me suis approché de ma Princesse pour l’embrasser comme nous l’avions fait la veille. Elle m’a violemment repoussé de la main en me demandant : « Qu’est-ce que tu essaies de faire là ? ». Je lui ai alors répondu que j’avais envie de l’embrasser, de la prendre dans mes bras. Je lui ai dit que j’avais pensé à elle toute la nuit. Elle m’a répondu : « Je n’ai absolument pas la tête à cela ! ». Puis elle a ajouté : « Hier, nous nous sommes couchés à 6 heures du matin, il est midi, je suis crevée, et j’ai terriblement mal aux pieds, tellement nous avons dansé hier !… Alors, ne m’énerve pas avec tes histoires !!! Si je t’ai fait venir aujourd’hui, c’est uniquement pour que tu sois à mon service. Si tu as envie d’autre chose, tu peux rentrer chez toi. »

J’ai donc rapidement compris que la romance que je m’étais imaginée n’était pas d’actualité !

Ma Princesse m’a dit : « Tu vas commencer par me préparer mon petit déjeuner ». Je savais que je ne devais pas insister avec mes envies de l’embrasser. Je commençais à bien la connaître, depuis plusieurs mois. Je savais qu’elle avait besoin de nombreuses heures de sommeil pour se sentir bien. Lorsque ma Princesse n’avait pas son quota d’heures de repos, elle pouvait se montrer terriblement dure. Je lui ai alors demandé ce qu’elle désirait pour son petit déjeuner. Elle m’a répondu : « Prépare-moi du lait, du chocolat, un jus de fruits et des tartines de Nutella… Tu m’apportes tout ça sur un plateau et tu te dépêches. » Puis elle est allée s’asseoir dans le fauteuil pour regarder la télévision.

Je m’efforçais de tout préparer au mieux car je savais que ma Princesse serait plus intransigeante que jamais. J’ai tout bien disposé sur le plateau, et je le lui ai apporté. J’étais stressé, mais elle sembla satisfaite de ce que je lui avais préparé, et je fus rassuré. Quelques minutes plus tard, ma Princesse me dit : « Ne reste pas là comme un con ! Tu vas t’occuper de mes pieds. Ils sont en feu, car hier nous avons dansé toute la nuit, et mes bottes me les ont échauffés. Allez ! Comme d’habitude, tu vas me préparer un bon bain de pieds chaud aux huiles essentielles… Mais tu me fatigues, je dois toujours tout te dire, on dirait un gamin ! Tu pourrais prendre des initiatives ! » J’étais frustré de ne pas pouvoir connaître la romance que je m’étais imaginée. Néanmoins, je savais que j’allais pouvoir vivre de nouveau un moment intense aux pieds de ma Princesse.

Je lui ai donc apporté le bain de pieds et je me suis mis à genoux devant elle. Quand ma Princesse a trempé ses pieds dans l’eau, je fus rassuré car l’eau semblait à la bonne température.



Ma Princesse a tranquillement terminé son petit déjeuner en laissant reposer ses divins pieds dans l’eau chaude et le parfum agréable des huiles essentielles. J’étais à genoux à côté d’elle. J’avais retrouvé ma place naturelle, je regardais ses sublimes pieds, je les désirais follement… Ma Princesse, ayant terminé son repas, m’ordonna de débarrasser le plateau et de le porter à la cuisine. «  Tu feras la vaisselle plus tard. Pour le moment, tu reviens à mes pieds ! » J’adorais ce genre de phrase. Ces mots prenaient une telle signification dans ma tête ! Ils me rendaient dingue !!!

Je me suis précipité aux pieds de ma Princesse. J’étais à genoux devant elle qui sortait régulièrement un pied de l’eau pour que je puisse le lui masser. Je lui dorlotais les pieds avec un maximum de dévouement. J’étais heureux et excité !!!

Lorsque l’eau a fraîchi, ma Princesse m’a ordonné d’aller chercher une serviette. Je lui ai essuyé les pieds en respectant la méthode qu’elle m’a apprise.



 Le bain de pieds et les massages avaient duré 45 minutes. Ma Princesse se sentait soulagée, mais pas encore suffisamment. Elle m’a envoyé dans sa chambre lui chercher une crème pour pieds échauffés. Je m’en suis servi pour lui masser de nouveau les siens. Ma Princesse s’était tranquillement installée dans le fauteuil, et j’étais toujours à genoux devant elle. Je lui massais les pieds encore et encore !!! Par moments, ma Princesse s’endormait. Il y avait déjà quasiment une heure que je lui pétrissais les pieds. Mes genoux sur le carrelage me faisaient mal, je n’en pouvais plus. Il y avait presque deux heures au total que j’étais dans cette posture. Jamais ma Princesse n’avait exigé que je reste aussi longtemps agenouillé devant elle. Quand elle s’est réveillée, elle m’a dit : « J’ai encore mal aux pieds, remets-leur de la crème et masse-les-moi encore !!! ». J’ai dit à ma Princesse : « Je vais me relever un petit instant car j’ai trop mal aux jambes et je vais mettre un coussin sous mes rotules. » Elle s’est alors mise dans une colère noire. Elle m’a dit : « Si tu n’es pas bien à mes pieds, tu n’as qu’à dégager d’ici et retourner chez toi. Monsieur veut se relever ! Monsieur veut prendre un coussin ! Bientôt, monsieur va demander qu’on lui masse les pieds !!! Tu te prends pour qui, pour un pacha ? Tu es là aujourd’hui pour prendre soin de mes pieds, un point c’est tout ! Si ça ne te suffit pas tu fiches le camp, c’est clair ? Alors qu’est-ce que tu fais ? » J’avais réellement des douleurs plein les jambes mais je n’avais pas le choix. J’ai repris le tube de pommade et recommencé le massage des pieds de ma Princesse. Elle m’a dit : « Maintenant, je ne veux plus t’entendre !!! » J’ai massé ses splendides pieds encore et encore !!!


Ma Princesse s’est de nouveau endormie et elle ne s’est réveillée que vers 15 heures. Elle m’a dit qu’elle avait faim et m’a ordonné d’aller lui chercher une pizza surgelée dans le congélateur. Je ne sentais plus mes jambes, mes crampes étaient horribles. J’avais les genoux en compote. En plus, je commençais moi aussi à avoir faim. Restant toujours à genoux aux pieds de ma Princesse, je lui ai demandé si je pouvais aussi prendre une pizza pour moi.

Ma Princesse s’est de nouveau vivement énervée. Elle m’ a répondu : « Si je prends deux pizzas dans le congélo, mes parents vont gueuler !! Tu mangeras mes restes, ça ne te fera pas de mal de sauter un repas. Et dépêche-toi de te lever !!! »

J’avais tellement mal aux jambes et aux genoux que j’étais incapable de me lever. On aurait dit un vieillard lorsque j’ai essayé de me redresser. Ma Princesse s’est d’ailleurs moquée de moi. J’ai mis sa pizza à chauffer et j’ai repris le massage de ses pieds. Lorsque la pizza a été prête, je l’ai disposée sur le plateau et l’ai apportée à ma Princesse, avant de retomber à ses divins pieds pour recommencer à les lui masser. Comme à son habitude, ma Princesse a mangé toute la pizza et ne m’a laissé que la croûte. Elle a cassé celle-ci en plusieurs morceaux dans une assiette qu’elle a ensuite posée par terre, juste à côté de ses divins pieds. Elle m’a alors dit : « Voilà ta gamelle. Tu peux manger sans les mains. Je ne veux pas que tes doigts quittent mes pieds qui me font tellement mal ! » J’ai donc continué à masser les superbes pieds de ma Princesse, tout en appuyant mon visage au fond de l’assiette pour attraper les morceaux de pizza avec mes lèvres. J’avais à cet instant l’impression d’être un chien qui mangeait dans sa gamelle aux pieds de sa maîtresse. Je me rendais compte de la situation dans laquelle j’étais, mais j’étais trop excité pour arrêter. Il était pour moi hors de question de faire marche arrière, même si une partie de moi savait que cette situation n’était peut-être pas normale.

Par la suite, ma Princesse m’a dit que ce jour-là, elle n’avait absolument pas envie de se préparer, qu’elle était trop fatiguée et qu’elle avait trop mal aux jambes et aux pieds. J’ai donc dû continuer à lui masser les pieds, sans arrêt. Finalement, je m’étais habitué à la douleur et ma tâche me devenait de moins en mois difficile. Un peu plus tard, ma Princesse m’a dit qu’il n’y avait que l’eau chaude qui la soulageait vraiment et m’a ordonné de lui préparer de nouveau un bain de pieds. Je le lui ai fait, toujours parfumé aux huiles essentielles. Pendant qu’elle se baignait les pieds, ma princesse m’a commandé de faire la vaisselle. Quand je l’eus terminée, je revins me remettre à ses pieds.


Je les lui ai essuyés, avant de lui enfiler ses pantoufles. Ma Princesse m’a alors dit qu’elle allait se coucher car le lendemain elle devait se rendre au lycée.

Quand je suis parti, ma Princesse m’a reconduit à la porte. Ma démarche cahotante l’a encore fait rire. Je n’osais même plus espérer un bisou. Juste avant de sortir, j’ai posé un genou à terre devant ma Princesse et je l’ai remerciée de m’avoir fait l’honneur de me laisser m’occuper de ses divins pieds durant toute la journée. Elle m’a dit : « Je t’attends demain comme d’habitude à 7 heures 30 pour aller au lycée. Allez, salut !!! »

Je suis rentré chez moi dans un état d’esprit bien différent de celui de la veille. La nuit précédente, je rêvais de la romance que j’allais peut-être pouvoir vivre avec ma Princesse. Mais ce soir-là, je me posais plusieurs questions…

‑ Pourquoi ma Princesse avait-elle décidé pour la première fois de se montrer à moi en peignoir ? Soit nous étions devenus plus que des amis et elle estimait qu’elle pouvait se montrer ainsi devant moi ; soit au contraire, elle pensait qu’elle n’avait nullement à me plaire.

‑ Pourquoi ma Princesse s’est-elle montrée si dure aujourd’hui avec moi ?

Enfin, je me suis beaucoup remis en cause cette nuit-là. Je n’avais pas vécu les câlins que j’avais espéré partager avec ma Princesse, et pourtant je ne me sentais pas frustré. En effet, les heures passées à ses divins pieds m’avaient terriblement excité, et ces moments passés à genoux devant elle représentaient pour moi le paradis.

À ce moment-là, j’ai définitivement compris que je n’étais pas comme tous les autres garçons, que mon vrai désir et mon excitation la plus forte ne passaient que par les pieds de ma Princesse.



Je devais me faire à cette idée :


 Ma place était aux pieds de ma Princesse et non dans son lit…


p
aillasson, petit soumis frileux, timoré, fantasmeur et virtuel de Maîtresse MAEVA

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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