Littérature

Mercredi 4 mars 3 04 /03 /Mars 09:12

.....racontée par "chien gégé" qui nous fait profiter de ses nombreux souvenirs. Cette histoire vraie et vécue pose une excellente question que vous ne manquerez pas de vous poser..... celle du choix laquelle renvoie à celle des limites......j'en connais un qui aurait détesté cette situation à cause de la présence d'autres hommes, il ne supporte pas leur regard sur sa soumission, comme quoi il a gardé en lui des résidus de machisme que je corrigerai à la longue, ne serait-ce qu'au mois de mai au Cap d'Agde, un des rares lieux où son esclavage peut être rendu public et visible, et cela sans choquer les sensibiltés pudibondes.....vivement le joli mois de mai! Je vous souhaite une bonne lecture, et merci à "chien gégé" qui lui a fait le pas, et qui sait se raconter.....




Humiliation publique

Ce n'était pas habituel. Le repas terminé, alors que je débarrassais la table et m'attelais à la vaisselle, elle ne s'installa pas sur le canapé. Je ne savais trop que faire, en principe, je venais lui servir le dessert alors qu'elle était confortablement allongée à bouquiner ou regarder la télé. Maintenant, elle était dans la salle de bains et je l'entendais manipuler ses boites et flacons. Que faire ? la réponse vint, elle m'appela. Je me précipitai et la vis assise, en sous-vêtements « de sortie »,  me tendant le vernis à ongles.
Alors que j'étais prosterné, m'appliquant sur ses orteils.....

 .....elle m'annonça :

- « On va sortir, quand tu auras fini de ranger,  tu te douches et tu mettras les habits que je t'ai sorti  sur le lit !!!. »

Ce ton sec, impératif et n'admettant aucune réplique me faisait toujours le même effet et mon sexe, coincé dans sa cage se rappela à moi.

Je conduisais en silence, elle parlait peu, m'indiquant seulement les directions à suivre. Elle était souriante, semblait heureuse. J'en étais content car cela me permettait de sublimer mon inquiétude de ce qui allait arriver.

La boite était dans une petite rue du Canet, mais en hiver les touristes n'encombraient pas les parkings, nous n'eûmes pas à marcher beaucoup. C'était une soirée privée, pas spécialisée S.M., où elle avait été invitée, me dit-elle, par un homme qu'elle venait de connaître et qui l'accueillit en effet à notre entrée. Le salut peu amène qu'il m'adressa me fit comprendre qu'elle l'avait mis au courant de mon statut auprès d'elle. Il l'entraîna vers une petite salle, je suivais. Il y avait là une bonne dizaine de personnes assises sur des fauteuils entourant une grande table basse, des hommes et des femmes discutant dans une ambiance de musique heureusement assourdie et de faible lumière....

....douce et colorée. Nous occupâmes les dernières places. Aussitôt je dus me relever pour aller au bar chercher les deux verres qu'ils avaient choisi, elle n'avait rien mentionné pour moi. Quand je revins les servir, ma place avait été prise par une jeune femme, très jolie, au type un peu asiatique. Tous trois étaient en grande conversation et je compris que la jeune femme questionnait ma maîtresse sur le sujet de la domination. On me fit signe d'aller m'asseoir un peu plus loin, sur un siège qui venait de se libérer entre deux hommes. L'un m'ignora, l'autre se penchait sur sa compagne pour suivre la conversation de ma maîtresse. J'entendais mal mais je compris qu'il était question de moi aux coups d'œil qu'ils me lançaient, je percevais des bribes et des mots, suffisamment pour comprendre ce qu'elle m'ordonna à voix haute.

  • - «Allez, montre!»

J'eus du mal à avaler ma salive, mon estomac se noua. Je balayais la salle d'un regard rapide et furtif. Les conversations s'étaient tues et tous les regards étaient sur moi. Je baissais les yeux. Alors, qui suis-je ? Un homme comme tous ceux-là, ou bien un esclave appartenant réellement à sa maîtresse ?


 Quel est le plus important pour toi de ta fierté de mec ou de ses pieds sur ton visage ?




.... Instant décisif, tu as deux secondes pour choisir. Je choisis.

Je me levai, baissai mon pantalon et verrouillait mon regard aux pieds de ma maîtresse, seul soutien accessible.


Quand je me rassis, sensation du devoir accompli, les conversations reprirent très lentement. L'autre homme me posa quelques questions « techniques » sur ma cage et ma maîtresse se relança, comme si de rien n'était dans son dialogue animé avec la jeune femme.

 

(chien gégé)
Par MAEVA - Publié dans : Littérature - Communauté : Soumis & Soumises
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Lundi 2 mars 1 02 /03 /Mars 09:33
Voici un joli texte écrit par "amabotte"...... cette relation D/s est encore à l'état embryonnaire mais laisse augurer d'excellentes choses...... laissons du temps au temps..... un jour, il faudra oser "passer le cap", that is the question......















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Un fauteuil de Présidente pour ma Reine

 

Ma Femme souhaite disposer d'une pièce à Elle dans la maison où Elle puisse travailler ou lire confortablement, passer du temps au téléphone, profiter de l'ordinateur...

Nous avons tout naturellement aménagé son espace selon ses goûts et ses envies, Elle a cependant, dans sa grande bonté, toléré que j'occupe une toute petite partie de la bibliothèque. J'ai ainsi hérité de l'étagère en bas à gauche, étagère à laquelle il n'est pas possible d'accéder autrement qu'à quatre pattes ou à genoux. Ma nature soumise prenant le dessus, je ne manque pas une occasion d'aller y chercher un bouquin ou un papier alors qu'Elle se trouve à son bureau, en embrassant au passage ses jolies jambes. Elle me laisse faire à chaque fois sans faire attention à moi, comme si je n'existais pas...

Elle m'avait déjà dit qu'Elle souhaitait avoir un bureau plus grand, le meuble actuel étant trop petit selon Elle. A dire vrai, j'esquivais la question depuis trop longtemps, repoussant à demain, voire après demain, toute visite dans un magasin de mobilier de bureau.

Mais la lecture de votre site et le goût pour le mode de vie que Vous prônez me font petit à petit capituler et céder le pouvoir à mon Epouse.

Samedi dernier ma Reine s'est habillée de façon très sexy, mini jupe, bottes en cuir à talons (j'adore ses bottes, elles subliment littéralement le galbe de ses jolies jambes), petit col roulé moulant, léger maquillage, cheveux relevés dans la nuque... mon regard ne pouvait se détacher d'Elle... Ne pouvant rien lui refuser, j'ai accepté sans discuter d'aller faire les magasins, tellement fier d'être à sa botte.


Elle a demandé à se faire conduire et n'a pas ouvert une seule fois la portière de la voiture, c'est un travail de larbin...

Ainsi, nous nous sommes retrouvé samedi après-midi dans un magasin de meubles. Je me suis découvert une soudaine passion pour les bureaux, les chaises, les caissons bas à roulettes... Tout était prétexte à me mettre à genoux à coté de ma Femme pour prendre une mesure ou comprendre un montage.

Elle testait les fauteuils, je la suivais docilement.

Elle s'est installée dans un grand fauteuil en cuir noir à roulettes, s'est écartée du bureau et a croisé très haut les jambes, tout en me regardant. Le monde alentour à comme disparu, je n'avais d'yeux que pour Elle, le pied qu'Elle balançait nonchalamment me fascinait. Je n'ai pu m'empêcher de m'agenouiller face à Elle pour lui caresser les bottes, tout en demandant si ce fauteuil convenait à Madame la Présidente, Elle souriait, j'étais aux anges. Je ne sais pas si Elle a remarqué la bosse dans mon pantalon.

Je me suis senti à ma place à ses pieds, dominé par ma Femme, un frisson de désirs et de honte me traversait le corps. Je n'ai pas osé regarder les gens autour de nous, ni embrasser ses bottes. J'avais envie et honte de le faire, mais je sentais qu'on nous regardait...

Elle m'a demandé d'aller voir sous le bureau comment se fixait le support d'ordinateurs, je me suis retrouvé à quatre pattes sous la table, face à Elle. J'avais pour horizon ses bottes, ses jambes et le bas de sa jupe, j'aurai voulu que ce moment se prolonge encore et encore. Elle a ensuite demandé que j'apporte un caisson à roulettes, puis un autre... Je cois qu'Elle fait de moi ce qu'Elle veut.

Elle prend conscience du pouvoir qu'Elle a sur moi, Elle l'a d'ailleurs dit à des amis en ma présence, encore un moment troublant et humiliant.

Les magasins de meubles ont décidément des attraits que je ne soupçonnais pas...

J'aime la tournure que prennent les évènements. Je pense plus à Elle, à son bien être. Elle le remarque, apprécie le changement, prends l'habitude de ne pas dire « merci » quand je fais quelque chose mais plutôt « c'est bien, tu vas pouvoir te consacrer au reste du ménage ».

Je crois que votre éducation commence à porter ses fruits...

 


Voici plusieurs jours que je n'ai pas offert de fleurs ma Reine...



 j'y songerais dès demain.

Amabotte, le 7/01/09
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Gageons que très prochainement, notre ami "amabotte" n'aura plus besoin du concours de Mes photos pour illustrer ses histoires de vie........

Par MAEVA - Publié dans : Littérature - Communauté : BDSM
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 09:13

Voici le dernier épisode de cette longue immersion sur une autre planète où il y a comme une inversion des valeurs dominantes.


Je remercie de nouveau Charles de nous avoir laissé partager cette tranche de vie plutôt "croustillante", je ne remercierai pas les "habitués" du site, de plus en plus constipés du clavier, ce qui Me conforte dans Ma volonté d'arrêter de publier.....


(...)Katia avait suivit l'histoire comme moi, je pense avec un peu d'étonnement, elle demanda à Irina s'il n'était pas dangereux pour un homme de rester dans cet état de frustration en permanence. Celle-ci lui répondit qu'elle pratiquait le "milking" une ou deux fois par mois et qu'elle voulait bien lui faire une démonstration tout à l'heure. Katia accepta avec enthousiasme, salua chaleureusement Irina et nous rejoignîmes nos appartements.
Katia commanda une collation qu'elle fit apporter dans la chambre, nous étions plutôt silencieux l'un et l'autre, perdus dans nos pensées.
"Que penses-tu de tout çà ? " me dit-elle.
Outre le fait que je n'en savais trop rien, et qu'il est infiniment compliqué et hasardeux de porter un jugement sur des choses telles que celles-là, je répondis que si Viktor était l'un de mes amis, je lui conseillerais fortement de s'éloigner d'Irina, mais que d'un autre côté, tout laissait à penser qu'il avait provoqué lui-même cette situation, qu'il la vivait pleinement, et qu'il pourrait y mettre un terme le cas échéant, car il paraissait être un homme assez puissant et solide pour se sortir d'un tel état de fait s'il ne lui convenait plus. Ceci expliquant cela, la relation marquée d'impuissance qu'il vivait en privé compensait peut-être une situation professionnelle trop stressante et écrasante de responsabilités.
"Je sais, mais çà me gène un peu" dit-elle, "et surtout, çà me renvoie à moi-même, à ce que je fais moi. Tu sais, en ce qui concerne Slave, il est toujours plus en demande, en demande de sadisme, de cruauté, d'humiliations...

....si je l'écoutais..." dit-elle en soupirant, et comme je la voyais très émue, je la pris dans mes bras, lui caressait doucement la nuque, elle se lova contre moi et je la berçai doucement, passant ma main dans ses cheveux.
Nous avions programmé notre départ pour le lendemain dans l'après-midi, je commençais à penser, qu'elle et moi, faisions un petite overdose de sm ...:-)
Nous décidâmes néanmoins, puisque nous étions là, d'essayer de profiter à fond de notre séjour et de remettre à plus tard ces réflexions existentielles. Peut-être, après tout, cette expérience nous permettrait-elle de mieux nous situer l'un et l'autre.
"Il n'y a que toi pour me rassurer comme çà" me dit-elle, tout en se serrant un peu plus fort contre moi.
La fumée de la "blue pollen" que j'avais emmené nous permis  de mettre un terme définitif à nos errances :-) et de nous replonger dans l'ambiance très "planète sm" dans laquelle nous nous trouvions. (Merci à Maestra Maeva pour cette appellation de son cru qui colle à merveille à ma petite narration )
Il commençait à régner une activité intense au sein d'OWK, dans les jours qui suivaient, la Reine des lieux devait faire son apparition pour une fête ou célébration dont j'ai oublié la teneur.

Arrivaient Maîtresse et esclaves participant à cet événement.
Cela nous permis de faire la connaissance de Madame Ina, une dame d'OWK tout à fait charmante qui paraissait prendre part activement à l'organisation, elle nous salua chaleureusement, s'enquit de notre séjour ... était-il agréable ? ... comme nous l'avions imaginé ?
Nous répondîmes qu'il dépassait nos espérances ! :-)
Katia portait une robe courte en lamé, très échancrée sur le dos, des escarpins à talons aiguilles, elle était magnifique, à chaque minute, son sourire me faisait fondre.
Elle avait fait un petit détour par le hall d'entrée pour s'enquérir de slave, dans son "box", à dire une boîte noire dans laquelle il était enfermé.
Dès qu'il entendait retentir l'avertisseur dont la boîte était équipée, il n'avait plus qu'à sortir la tête au niveau du sol, et s'affairer sur les chaussures de la dame qui se trouvait là, la tête au niveau de ses pieds, sans même la voir.
Et comme je l'ai dit précédemment, il y avait de plus en plus d'agitation et d'effervescence, il m'était dans l'idée qu'il n'allait pas chômer.

Katia me dit qu'il nageait dans le sous espace, bien qu'elle n'utilisa pas ce terme inconnu de nous à l'époque, qu'il se confondait en remerciements et termes élogieux pour décrire la merveilleuse expérience qu'elle lui permettait de vivre là.
Pour enfoncer le clou, elle lui avait répondu qu'il parlait trop et qu'elle préférât qu'il utilisât sa langue d'une manière qui lui convenait bien mieux : en lustrant ses chaussures. Il s'était exécuté avec une ferveur quasi mystique.
Katia rassurée, je la sentis prête à reprendre le rôle autoritaire et despotique qui lui allait si bien.
Irina avait organisé une "petite réception" afin de discuter entre dames du thème de la chasteté chez l'homme... expérience pratique à l'appui.
Je dois vous dire que si la ceinture de chasteté est très à la mode actuellement, il n'en était pas de même à l'époque et j'étais très curieux de voir ce qui allait se passer.
Il y avait là, en plus de nous deux, une autre dame, d'un certain âge, accompagnée de son chien, comme elle l'appelait et qui s'était mis à quatre pattes pour lui servir de repose pieds.

Irina vanta les mérites de la chasteté chez le mâle, expliqua le fonctionnement de la ceinture en la manipulant sur Viktor avec beaucoup d'adresse, lui faisant enlever, puis remettre, et comme le pauvre fût pris d'une érection au plus mauvais moment, elle l'envoyât passer ses attributs sous l'eau glacée, histoire que "les choses puisse reprendre leur place" sans trop de difficultés.
J'observais les mains soignées d'Irina, ses ongles démesurés recouverts d'un vernis rouge et sombre, tirant sur le pourpre et me fît la réflexion un peu idiote qu'elle devrait rencontrer certaines difficultés, si d'aventure, elle devait se remettre à taper à la machine.
C'est tout moi çà, la tête dans la lune, mais les pieds bien sur terre... une constante !
La ceinture était pourvue d'un dispositif qui rendait très douloureuse , sinon impossible, toute érection et preuve à l'appui, elle le fît s'agenouiller devant elle pour lui lécher les bottes

 tout en le gratifiant de quelques coups de cravache, ce qui eut immédiatement l'effet escompté, à dire de provoquer chez le pauvre diable un début d'érection assez douloureuse pour le faire se tortiller aux pieds de sa Maîtresse.

Elle essaya de calmer ses ardeurs immédiatement en lui assenant plusieurs coups sur les fesses, ce qui provoquât exactement le contraire de l'effet attendu et fît beaucoup rire toutes les dames présentes.
Je ne pus moi-même réprimer un sourire.
Viktor était un authentique masochiste.
L'autre dame présente montrait beaucoup d'enthousiasme et dit qu'elle allait commander immédiatement cette ceinture pour le catéchumène qui lui servait de repose-pied.
Katia me lança un regard qui en disait long, je savais qu'à tous les coups elle reviendrait sur ce sujet par la suite.
C'est alors qu'Irina expliqua que pour éviter tout problème de santé, elle pratiquait le "milking" ou traite de l'esclave une fois toute les trois semaines environ, en procédant de la manière qu'elle voulait bien nous  montrer immédiatement et qui permettait l'évacuation du liquide séminal sans érection ni manipulation de l'appareil génital masculin... et sous-entendu sans plaisir...
La proposition fût acceptée avec enthousiasme !
Je pensai que le degré d'humiliation de Viktor allait atteindre son paroxysme, d'être ainsi exposé... trait devant deux parfaites inconnues.
Katia trouva une excuse pour me renvoyer à la chambre, voulait-elle garder certaines informations pour elle ou atténuer la gène de Viktor ?
A mon sens, un peu des deux. Puis elle me connaissait, voyez-vous, je ne suis pas très "médical" dans mes rêveries fantasmatiques.
J'ai dû subir plusieurs opérations et tout ce qui ressemble à : odeur d'antiseptique, gant de caoutchouc, seringues et autres "joyeusetés" s'apparente plus pour moi à un véritable cauchemar qu'à quelque chose de formidablement excitant. Puis en somatique avéré, il suffit que je voie une maladie en photo, par exemple, pour que, tout de suite après, je me demande si je ne vais pas attraper la maladie en question, ou pire encore, commencer à en ressentir les symptômes.
Nul n'est parfait, me direz-vous, et je vous répondrai qu'il est très aimable de votre part d'essayer de me remonter le moral dans une situation comme celle-ci :-)
Je rentrai donc à la chambre et me jetai sur le lit, fermais les yeux, pour revisiter par la pensée tous les événements récents à "la lueur de mon âme".
Alors, vous vous attendez peut-être ici à la description d'une scène torride et "diablement sm" (encore une fois, je vous plagie,
Maestra Maeva
:-)))) dans les minutes qui vont suivre ? Et bien même pas, figurez-vous, je m'assoupis comme un gros bébé la tête remplie d'images, de sensations et d'émotions.
Quand elle rentra, Katia arriva à se glisser dans le lit sans m'éveiller.
Souvenir...
"Je m'éveillai tard dans la nuit et fis glisser les draps pour te regarder dormir, nue, observer la courbe de tes hanches, tes épaules se soulever lentement, au rythme de ton souffle...

Je m'approchai alors de toi, de ton dos, glissai délicatement mon bras sous ta nuque, veillant à ne pas te réveiller trop vite...
Je t'ai d'abord entouré, enveloppé d'une aura de tendresse, de douceur, de chaleur... embrassé la nuque tout en me serrant contre toi...
Mes mains glissèrent vers tes seins, tellement sensibles, que le premier frôlement les rendit durs... érigés... même dans ton sommeil... impossible alors de résister à la tentation de les caresser, d'abord délicatement, puis un peu plus fort, de les faire rouler entre mes doigts... tandis que ma langue se promenait autour de ton oreille, s'y introduit...
D'un immense soupir, te réveillant comme dans un rêve, tu tournas la tête, dans un ultime effort, tandis que mon sexe érigé se frayait un chemin entre tes fesses...
Ton regard croisât le mien, mais une fois n'est pas coutume, tu baissâs les yeux, de cette façon qui voulait dire que cette fois, tu acceptais d'être soumise à mon désir... mais surtout au tien...
Tu t'es cambrée... empalée... mes mains te saisirent les hanches, te ramenant à moi encore un peu plus... nos deux corps vibrant à l'unisson d'un plaisir partagé...
Un homme et une femme, sans plus d'artifice, et rien d'autre qu'un désir charnel et animal."............


Epilogue.
Sans plus aucun événement vraiment marquant, nous quittâmes OWK le lendemain en début d'après-midi.
Tant que nous étions encore seuls, Katia m'expliqua ce que je savais déjà, à dire, que le fantasme de slave était de passer ces quelques jours sous la férule de sa Maîtresse,  tandis que celle-ci s'enverrait en l'air avec son amant. Le tout corsé d'un régime très dur à son égard et d'une bonne dose de fétichisme.
"Ah bon ?" dis-je de l'air pénétré de quelqu'un qui vient vraiment d'apprendre quelque chose de nouveau, et lui rétorquai qu'elle avait l'art de joindre l'utile à l'agréable. Nous partîmes tous les deux d'un grand rire.
Nous fîmes nos adieux à Irina, nous embrassâmes chaleureusement en nous promettant de rester en contact, puis nous dirigeant vers la sortie, nous aperçûmes Viktor au pilori, prisonnier d'un carcan de bois, décidément, elle ne lui laisserait aucun moment de répit !

Je raccompagnai Katia et slave à l'aéroport.
Il  était radieux, me remercia chaleureusement, "sans vous, il m'eut été impossible de réaliser mon rêve" me dit-il.
Avant de partir, Katia me remit une enveloppe en me demandant de ne l'ouvrir que plus tard, je l'embrassai, lui confirmai que je rentrais dans les prochains jours et que je lui téléphonerais dès mon retour et peut-être même avant.
Quand j'ouvris l'enveloppe, elle contenait un chèque, émis par slave qui couvrait tous les frais de mon séjour. Si je pensai dans un premier temps à lui renvoyer, je me dis que, finalement, cela faisait certainement partie de son scénario et que faire çà risquait de le décevoir.
Je gardai donc le chèque.
Quelques jours plus tard, nous donnions un concert gratuit pour une association locale qui prenait en charge les femmes victimes de violences conjugales.
Je barrai le chèque au nom de l'association et le remis en mains propres à la directrice de l'établissement en me disant que ce n'était peut-être qu'un juste retour des choses.


Vivre ce type d'expérience suscite en moi un tas de questions auxquelles je ne peux toujours apporter aucune réponse : jouons-nous avec le feu ? Vaut-il mieux scénariser notre sexualité qu'être victime de nos pulsions dans la vie de tous les jours ? Peut-être, mais le dérapage n'est jamais loin, car les choses sont parfois bien plus compliquées qu'elles n'y paraissent.

Aucun rêve n'est inaccessible ... mais le chemin qui y mène... parfois très long....


Merci au site www.owk.cz pour l'utilisation de leurs photographies.....
Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Mercredi 25 février 3 25 /02 /Fév 08:38

LE RÉCIT D'IRINA
 (Irina parle à la première personne)

"Avant l'éclatement de l'URSS, toute l'économie russe était aux mains de l'état, lorsque le système se libéralisa après la chute du mur de Berlin, il y eut des personnes, assez intelligentes ou bien placées au sein du parti pour reprendre à leur propre compte  des pans entier de l'économie, engendrant des bénéfices mirobolants.
Viktor était un de ceux là, il avait "hérité" du commerce des peaux et fourrures de toute une région.
Je trouvais à être embauchée dans cette grande boîte dont il était propriétaire et qui employait plus de milles personnes.
J'avais fait des études de droit et ne tardai pas à monter les échelons  pour finir par me retrouver secrétaire personnelle du grand patron lui-même.
J'ai été élevée par mes grands parents qui m'ont toujours traité en princesse et j'ai pris l'habitude de ne rien me voir refuser, rien n'était trop beau pour leur petite fille. J'ai toujours eu un caractère capricieux et autoritaire.
Je vivais donc plutôt mal le fait d'être sans arrêt aux ordres de Viktor qui passait aux yeux de ses employés pour quelqu'un de colérique et intransigeant.
Mais je ne tardai pas à remarquer que celui-ci n'était pas insensible à mes charmes, et plus particulièrement lorsque je me vêtais de manière plutôt féminine et sexy. Je décidai donc d'exploiter sa faiblesse à mon égard, il était rare que j'arrive au bureau autrement que moulée dans des jupes un peu courtes, juchée sur des talons aiguilles, toujours parfaitement maquillée et coiffée.

Progressivement, je remarquai chez lui un changement d'attitude à mon égard, alors qu'il était plutôt irascible avec la plupart de ses employés, il adoptait vis à vis de moi une attitude proche de l'obséquieux, renvoyait vers d'autres subalternes les tâches ennuyeuses, il lui arrivait de s'arrêter en plein milieu d'une conversation pour me regarder passer, des dossiers à la main et allait même jusqu'à me servir lui-même une tasse de thé, chose absolument inconcevable pour le reste des employés.
Étant dans le commerce des peaux, il disposait lui même de plusieurs magasins à Moscou qui vendaient des articles en cuir. Sacs, chaussures, vestes...
A plusieurs reprises, il me donna des bons d'achats pour aller me fournir gratuitement dans ceux-ci, il faut dire qu'à cette époque, je n'avais qu'une idée très vague de ce que pouvait être le fétichisme ou les relations basées sur la domination. Mais le fait est que j'étais de plus en plus souvent habillée de cuir, je disposais d'une quantité impressionnante de paires de chaussures, de bottes, de vestes, de jupes confectionnées dans cette noble matière...
Souvent, lorsqu'un nouveau modèle de bottes ou de chaussures sortait, il m'en offrait une paire, me demandant de les "tester" pour lui donner ensuite mon avis.

Plus çà avançait, et plus je le voyais devenir dingue de moi, de mes tenues. J'en jouais effrontément.
Je n'avais aucune intention de lui céder, car d'abord, il ne me plaisait pas, ensuite, c'était prendre le risque que l'acte une fois consommé ne laisse Viktor, comme c'est le cas pour beaucoup d'hommes, beaucoup moins sensible à mes charmes.
Puis un jour, il se passa quelque chose de totalement imprévu : je devais me rendre le soir même à l'opéra avec des amis.
Je décidai donc de prendre une robe de soirée au bureau, je pourrais m'y changer et récupérer ma tenue de ville que j'aurais laissée là-bas le lendemain.
Ce jour là, j'étais tout de cuir vêtue : bottes, jupe, veste.
A la fin de la journée, je me changeai dans mon bureau, j'enfilais ma robe de soirée, des escarpins et une veste chaude et laissai ma tenue de cuir déposée là, sur mon bureau.
Je saluais Viktor qui, toujours au travail à cette heure tardive, ne manqua pas de remarquer le changement d'apparence. Il me demanda d'un air faussement distrait où j'allais, je lui répondis et quittai les lieux.
Mais le concert fût annulé à la dernière minute pour on ne sait quelle raison, nous décidâmes donc, mes amis et moi, de nous rendre dans un restaurant pour y passer la soirée ensemble.
Je décidai de récupérer ma tenue de ville au bureau qui se trouvait non loin de là, plus seyante et pratique pour une sortie telle que celle-là.
Les bureaux étaient déserts, je saluai le concierge et me rendît directement à mon bureau, je tournai la clé dans la serrure, et lorsque j'entrai, j'entendis quelque chose bouger, je pris peur, allumai tout de suite, et quelle ne fût pas ma surprise de voir mon patron, à genoux devant mon bureau, il tenait entre ses mains l'une de mes bottes qu'il venait, selon toute probabilité, de lustrer avec sa langue.
Je fus d'abord choquée, outrée, je lui dit qu'il était complètement détraqué, que dès le lendemain, je viendrai récupérer mes affaires et qu'il ne me verrait jamais plus, je menaçai de révéler la scène publiquement s'il me créait le moindre problème.
Il se jeta à mes pieds, implorant mon pardon, me dit qu'il pouvait tout m'expliquer... sur mes gardes d'abord, je décidai, ne fut-ce que par curiosité, de le laisser tenter de justifier la scène grotesque à laquelle je venais d'assister.
Je m'installais confortablement et croisais les jambes, il me demanda s'il pouvait rester à genoux, cette position, d'après lui, convenant mieux à la position qu'il désirait dorénavant adopter vis-à-vis de moi.

Alors, il m'avoua tout : ses tendances masochistes, son fétichisme effréné pour le cuir, les bottes, les chaussures à talons hauts, que par le passé, il fréquentait des prostituées pour qu'elles le battent, le piétinent, mais que depuis mon arrivée, j'étais devenue l'objet de tous ses fantasmes, que je le rendais littéralement fou.
Au début, plutôt choquée, je ne tardai pas à comprendre l'immense parti que je pouvais tirer de la situation.
D'autant qu'il me dit qu'il ne désirait pas me posséder au sens biblique du terme, il voulait juste devenir mon larbin, faire le ménage chez moi, cirer mes bottes, me servir de meuble, de chauffeur, me couvrir de cadeaux... son rêve le plus fou était de devenir mon esclave au sens le plus authentique du terme.
 ce moment, je compris qu'inconsciemment, c'était là ce que j'avais toujours, au fond de moi, le plus désiré... avoir un homme à mes pieds !

Mes relations amoureuses ne duraient jamais très longtemps, on me trouvait trop autoritaire, capricieuse... je voyais là une occasion unique de m'offrir l'existence dont j'avais toujours rêvé.
Mais je lui rétorquais que, tôt ou tard, lui viendrait l'envie de me posséder, qu'il était comme tous les hommes, et que je ne croyais à aucun moment qu'il puisse résister à sa libido, ou encore, qu'un jour, frustré, il me quitterait pour une autre femme.
Il me répondit qu'il était prêt à porter en permanence une ceinture de chasteté dont je détiendrais la clé, qu'il était prêt à se faire tatouer à mon nom, il se jeta à mes pieds en me suppliant de lui laisser sa chance, de le prendre à l'essai.
Je réfléchis un instant, que risquais-je après tout ? D'autant qu'après ce qui s'était passé, je me voyais mal retourner travailler près de lui comme si de rien n'était.
Mais je voulais un peu le laisser ruminer, dans le doute, puis c'était une décision importante, et j'avais besoin d'y réfléchir, je lui dit donc que j'allais prendre quelques jours de congé et lui ferait part de ma réponse plus tard, je repris mes affaires et quittai le bureau précipitamment , le laissant seul, à genoux.
Durant ces quelques jours, Viktor me couvrit de fleurs, de lettres enflammées, il se disait prêt à tout pour moi. Je ne lui donnai aucune nouvelles.
Je me décidai à dresser une liste de mes exigences, d'abord pour me permettre d'y réfléchir, ensuite, je me dis que ce serait une bonne idée, le cas échéant, de lui faire signer pour accord

 même si je savais qu'elle n'avait aucune valeur juridique. S'il acceptait, je marquais le coup et pourrait lui mettre en dessous du nez à tout moment pour lui rappeler ses engagements.
Je ne me rendais pas très bien compte, qu'en fait, j'étais en train de rédiger le fameux "contrat d'esclavage" cher à ce type de relation.
Je me renseignai et lut tout ce que je pus sur le sujet, de la vénus à la fourrure aux ouvrages de psychologie moderne, en passant par les ouvrages d'Elise Sutton. Je commençai à bien maîtriser le sujet et me décidai à frapper un grand coup.
Je convoquai Viktor chez moi le lendemain à vingt heures précises."
Tandis qu'Irina racontait son histoire, je remarquais qu'elle avait croisé haut les jambes, elle souleva l'avant du pied posé sur les fesses déjà bien martyrisées, tout le poids se portant à présent sur le talon qu'elle fît tourner à plusieurs reprises sur lui même pour qu'il se vrille dans la chair.....

Viktor ne pût réprimer un cri de douleur. Elle le frappa à nouveau à plusieurs reprises, sans un mot, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus.
Elle continua...
Je m'étais préparée soigneusement pour cette rencontre, parfaitement maquillée, tout de cuir vêtue, je le fis patienter au salon, à genoux, après l'avoir fait complètement déshabiller, puis vint me poster devant lui. J'avais disposé çà et là quelques bougies qui éclairaient la pièce d'une lumière tamisée en donnant à la scène un côté assez solennel et mystérieux.
Sans un mot, je lui donnai à lire le contrat et, tout en m'installant confortablement devant lui, j'allumai une cigarette."

Je reprends ici la parole à Irina, mes souvenirs sont un peu flou, mais je crois me rappeler que le contrat stipulait en outre que Viktor deviendrait l'esclave exclusif d'Irina, qu'il appellerait désormais Maîtresse.

Plus tout un tas d'autres clauses dont je ne me rappelle plus la teneur exacte, mais qui disaient en gros qu'il continuerait à lui verser un salaire sans qu'elle ait besoin de se rendre à nouveau au travail. En outre, il créerait pour elle une marque d'articles en cuir portant son nom, gérée par une société sur laquelle elle aurait tout pouvoir et dont elle détiendrait toutes les parts. (D'où l'inscription "Irina fashion" sur les bottes.)
Viktor s'engageait à respecter une chasteté absolue vis-à-vis d'elle et des femmes en général, en gage de sa bonne foi, il porterait en permanence une ceinture coercitive dont elle détiendrait l'unique clé.
Après les heures de bureau, il se précipiterait chez sa Maîtresse afin de lui servir de domestique, bonne à tout faire etc.......

Il accepta tout sans hésitation !


(à suivre...)


Les clichés qui ne sont pas de moi appartiennent au site:  www.owk.cz

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Jeudi 19 février 4 19 /02 /Fév 16:05

Bien que vous ne le méritiez pas , voici la suite de cette longue et passionnante histoire vécue par Charles, alias "bootshine"......merci à lui, pour ce talent narratif et ce haut pouvoir de suggestion: feet Mon chien adore.........de ce fait, Charles m'aura aidé à ce que le chien participe un peu plus à Mon enthousiasme, par rapport à ce projet de séjour en Tchéquie.....il commence à se faire à l'idée, me presse de questions......qui vivra verra!

Je me demandais de quoi elle parlait, mais je crus me rappeler qu'à l'entrée du "long hall" trônait une espèce de grande caisse, peinte en noir. Et comme j'étais à nouveau perdu dans mes pensées, le bruit d'une cravache accompagné de la voix de Madame Christine me ramena à la réalité.

Elle devait être en train de superviser le travail de slave... on entendit encore quelques bruits sourds (je pense qu'il devait se prendre quelques coups de bottes), puis la cravache à nouveau.
C'est à ce moment que Katia s'approchât, du bout des lèvres, elle m'embrassa, c'était le premier vrai moment d'intimité que nous partagions depuis son arrivée, son baiser se fît plus insistant, dans le même temps, du bout des doigts, elle caressait à présent mon sexe érigé...
Elle roula de côté et s'empala sur moi.
Le buste relevé, elle bougeait lentement, s'appuyant des deux mains sur mon torse, de temps à autre, sa chevelure me caressait le visage, à d'autre elle rejetait la tête en arrière dans un gémissement étouffé.
D'une main, je saisis sa hanche pour ralentir encore ses mouvements, car j'étais au bord... de l'autre, je caressais sa poitrine, attirais à moi sa bouche un instant jusqu'à ce qu'elle se délivre dans un cri de fureur, au moment où je sentis sa jouissance arriver, je libérai la mienne... d'un spasme commun, nos deux corps tendus vibrèrent à l'unisson.
Comme je me détendais un peu et sentais la tension qui habitait mon corps me quitter, je me posais la question de savoir si slave se trouvait toujours derrière la porte, et comme si j'avais formulé cette question, sans que je n'ai besoin d'ouvrir la bouche, elle me répondit : "slave doit attendre mes ordres, à genoux derrière la porte"

La situation, quoiqu'un peu gènante, je dois l'avouer amenait un certain piquant à notre étreinte... toujours cette sensation d'excitation mèlée de gène.
"Moi, ça m'électrise complètement !" me dit-elle.
Je voyais briller ses yeux de cette même lueur et je compris enfin, ce que j'avais entrevu plus tôt, sans pouvoir me l'expliquer, c'était une certaine cruauté que jusqu'alors, je ne lui connaissais pas.
Elle me fixa à nouveau, puis descendit la tête, fit passer délicatement sa langue sur mes lèvres, tout en se faisant, elle remuait légèrement le bassin, ce qui eut pour effet immédiat de raviver la flamme, de durcir à nouveau mon sexe toujours emprisonné dans le sien.
Mais cette fois, j'avais envie de la posséder, plus encore, de mener la danse et d'imposer mon rythme, sans relâcher mon étreinte, je basculai de côté pour m'asseoir au bord du lit, ce qui l'obligeât à entre ouvrir les jambes du plus qu'elle le pouvait, d'autant que d'une main, posée sur ses fesses, je l'attirais à moi.
Elle étouffa un cri, j'avais moi aussi, l'impression de pénétrer en elle plus que je ne l'avais jamais fait, j'imposais alors mon rythme, lent et régulier tandis qu'elle m'embrassait goulûment.
Je cassais le rythme de temps à autre, m'arrêtait un instant, elle gémissait : "non pas maintenant"
Je continuais encore et encore, stoppant net à chaque fois que je la sentais proche de l'orgasme.
Je ne saurais dire combien de temps durât ce manège car nous étions hors du temps...
Je finis par me lever et, sans la lâcher je me dirigeais vers la porte pour la "coincer" contre celle-ci, mon rythme s'accéléra, je la tenais par dessous les jambes et mes coups de boutoir l'écrasaient sur la porte, tandis qu'elle s'accrochait à moi par le cou, les épaules.
Nous jouîmes à nouveau, elle hurla, me labourant le dos de ses ongles...
Nous restâmes sans rien dire, essoufflés l'un contre l'autre, l'un dans l'autre, la respiration haletante.
Elle m'embrassa longuement... nous étions trempés de sueur... il me semblait ne plus pouvoir bouger...
Après un moment dans cette position, je tombai littéralement à la renverse, elle me suivit aussitôt et se coucha sur le sol, à côté de moi, on entendait plus rien que nos respirations, nos yeux fixant le plafond...fondu au noir...
Nous sortîmes de notre torpeur un peu plus tard, car on frappait à la porte : "le service d'étage" me dit-elle, "ils amènent le petit déjeuner."
Peu désireux de me faire servir au lit par un larbin à moitié nu, je me dirigeai vers la salle d'eau pour m'y faire couler un bain.
Katia le comprit sans que j'aie à m'expliquer le moins du monde .
Lorsque j'entrai dans la chambre après avoir pris mon bain, elle se dirigea à son tour vers la salle d'eau en me disant "si tu veux, je t'ai laissé à manger", cela me fit penser qu'il y avait quelques heures que je n'avais plus rien avalé, je mourrais de faim.
Il y avait là un plateau bien garni, je saisis un croissant et remarquai que du sucre avait été renversé sur le plateau, Katia y avait dessiné un cœur... c'est vraiment le genre d'attention que j'apprécie plus que tout, j'engouffrai tout ce qu'il restait du petit déjeuner sans me faire prier, me versais trois ou quatre tasses de café noir et pour tout dire, je me sentais dans une forme éblouissante.
Katia revêtit une "tenue de ville", jeans et chaussures de sport, avec son sens pratique, elle avait dû penser, à raison, qu'il serait plus facile de se promener comme çà à l'extérieur.
Lorsqu'elle me regarda, elle afficha un grand sourire, car j'avais fait la même chose qu'elle.
Elle s'approcha de moi, fouilla son sac et en sortit un pot de gel dont elle prit une noisette du bout des doigts pour me la passer dans les cheveux, puis une paire de ray-ban qu'elle me posa sur le nez : "tu as plus de gueule comme çà," me dit-elle avec un sourire, et elle ajouta : "puis ainsi, tu pourras regarder à droite et à gauche discrètement".
Le voyeur que je suis pensa que c'était bien vu :-) je n'avais rien à ajouter !
Nous rejoignîmes Irina qui nous attendait à la boutique, grand espace, remplis de toutes sortes d'accessoires, vêtements, livres destinés à faire le bonheur de gens comme nous, dalles blanches au sol, larges fauteuils de cuir, dans l'un de ceux-ci trônait Irina.
Elle, n'avait pas opté pour une tenue "sport", c'est le moins qu'on puisse dire, un trait écarlate de rouge à lèvres lui "barrait" le visage, elle portait une veste d'astrakan, assortit d'une toque de la même matière et des gants de cuir noir.
Sous les pans de la veste disparaissaient des cuissardes aux talons démesurés, assez particulières puisque celles-ci étaient serties de ce qui ressemblait à de petits diamants, sur le côté de la botte ces diamants se rejoignaient pour former les lettres "Irina Fashion", un modèle sur mesure, sans aucun doute et qui devait valoir une fortune.
J'allais avoir réponse à toutes les questions que je me posais à ce sujet un peu plus tard, car à vrai dire, j'étais encore loin de la vérité. Elle se leva pour accueillir chaleureusement Katia, et comme je ne savais trop que faire, celle-ci me désigna les bottes de son amie, je compris immédiatement et m'agenouillais pour y déposer un baiser qu'Irina accepta en véritable dominatrice

c'est  dire de la manière la plus naturelle du monde et sans trop me prêter attention.
Je remarquai Viktor, agenouillé dans un coin, il fixait le sol des yeux, complètement immobile, nu, il était simplement accoutré d'un dispositif métallique qui lui recouvrait le sexe, je ne compris que plus tard qu'il s'agissait d'une ceinture de chasteté qui ne le quittait pour ainsi dire jamais ! En divers endroits du corps, il portait des traces en forme de cœur, ainsi que slave, comme je pourrais le constater plus tard, c'était le motif de l'hilarité des deux complices hier soir dans la chambre qui avaient battus leurs esclaves à l'aide d'un "paddle" de bois dans le quel était sculpté un trou en forme de cœur.
Sur un banc étaient disposés ce qu'à OWK, ils appellent "punishment aids", les aides à la punition, pas mal trouvé comme terme finalement !
Cravache, chat à neuf queues, canne anglaise, fouet... à faire frémir le plus endurci des masochistes.

Après qu'elles eurent échangé quelques mots, Irina ordonna à Viktor de se mettre en place sur un chevalet disposé à côté du banc.
Et comme je le compris fort justement, il allait servir de cobaye pour tester les divers instruments de torture installés là.
Je m'aperçus avoir commis une erreur de jugement concernant l'âge d'Irina, à bien y regarder, je me dis qu'il devait être très proche de celui de Katia.
Elles entreprirent l'une et l'autre de tester les divers instruments sur les fesses du pauvre Viktor, après qu'Irina lui eut enfoncé dans la bouche un bâillon constitué d'une balle de caoutchouc reliée à deux lanières de cuir qui s'attachaient sur la nuque.

Je fus, pour ma part, chargé de passer à l'une et à l'autre l'instrument qu'elle désiraient tester en le montrant du doigt, sans me jeter un regard, puis de le remettre à sa place, sitôt qu'elles en avait fini.
Irina ne ménageait pas ses coups, de temps à autre, elle glissait littéralement sur le sol, tant elle appuyait le mouvement du poids de son corps. Viktor était pris de soubresauts mais acceptait stoïquement la situation.

 Elles choisirent d'emporter l'une et l'autre les outils de flagellation qui leur plaisaient en ayant soin d'y inclure la fameuse "palette" percée d'un cœur, ce qui les fit encore une fois s'esclaffer. Les fesses de Viktor étaient écarlates, le sang perlait çà et là, il dû voir venir ce qu'il croyait être la fin des réjouissances avec un certain soulagement, mais il n'était pas au bout de ses peines, loin de là.
Je fus  chargé de passer à la caisse où le vendeur me signala que tout ceci serait ajouté aux notes respectives de notre séjour.
Les deux femmes décidèrent, après cet intermède, d'aller prendre un rafraîchissement dehors, je les suivis, portant les paquets, me positionnant un bon mètre derrière elles. Viktor, qui entre-temps avait été libéré du chevalet, devait suivre à quatres pattes, ce qui ne devait pas être aisé.
En effet, les allées sont composées de dalles que peuvent uniquement emprunter les dames. Les hommes doivent toujours se tenir sur le côté, à dire la plupart du temps sur un parterre de petits cailloux pointus.
Il faisait un soleil éclatant, mais une petite brise printanière un peu fraîche vous rappelait à tout moment que l'été était encore loin.
Les deux amies prirent place à une table en terrasse et commandèrent à boire, je me plaçai debout derrière le siège de Katia, n'osant déposer les paquets, tandis que Viktor s'aplatit à plat ventre sur le sol devant Irina pour lui servir de repose pieds, sans qu'elle eût à lui demander, selon un rituel bien rôdé entre eux j'imaginais....

Irina, tout en discutant, enfonçait nerveusement les talons effilés de ses bottes dans les fesses meurtries du pauvre Viktor avec un sadisme consommé, et lorsqu'il sursauta de douleur, elle lui assena trois ou quatre coups de cravache avec une violence inouïe, celui-ci, malgré la douleur se tint donc immobile. Je ne voyais aucune trace d'amour, ni de complicité entre eux, aucun regard... et comme je me questionnais, la conversation prit une tournure qui répondit à mes interrogations.
Katia, fine mouche comme toujours, demanda à Irina d'utiliser l'anglais car elle prétexta avoir du mal à suivre en russe, ce qui, je n'en doutais pas était destiné à ce que je puisse comprendre ce qui allait se dire et que je vais essayer de vous narrer......
(à suivre...)

Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Mercredi 18 février 3 18 /02 /Fév 09:21

Bonjour je vais essayer de mettre par écrit un petit récit j'espère qu'il sera à la hauteur de vos exigences.... un fan.....

 

En me garant devant la maison de ma belle sœur je ne pouvais cesser de penser à tout ce chemin qui m'avais amené aujourd'hui à franchir ce pas .

Tout avait commencé ce soir de réveillon chez les beaux parents quand ma compagne avait fait remarquer à sa belle sœur qu'elle portait des chaussures qui ne pourrait que me plaire moi qui ne cessais de l'inciter à porter les mêmes,  il s'agissait en fait d'une superbe paires d'escarpins à talons vertigineux et très fins. Elle lui dit cela ouvertement sans penser que cela me mettais légèrement mal à l'aise. Elle pensait vraiment que je ne les avait pas déjà vus alors que de mon coté c'était la première chose que je vis quand elle fit son entrée dans le salon.

Je pensais que les choses en resterait là mais c'était sans compter sur la curiosité de la belle sœur qui voulait en savoir plus et fit en sorte de m'aborder en aparté au cour de cette soirée, elle faisait quelques allusions pour en savoir plus sur mon attrait sur ce genres de chaussures.

Et c'est tout aussi naturellement qu'elle réussi à faire en sorte que l'on se retrouva tous les deux seuls en cuisine pour une première tournée de vaisselle, elle déclina l'offre de ma compagne pour cette tâche en disant que nous y arriverions très bien elle même et moi et que nous en profiterions pour faire plus ample connaissance.

C'est assez naturellement que je me retrouvais les mains dans l'eau de la plonge pendant qu'elle se hissait sur le plan de travail de la cuisine en croisant les jambes afin de commencer déjà à m'affoler. Elle tenait dans ses mains un torchon mais je savais déjà qu'elle n'avait aucune intention de s'en servir, elle me le tendis quand j'eu terminer de laver les verres qui avait servit pour l'apéritif.

Mon sentiment allait de la gène au plaisir et mes pensées vagabondaient dans mes petits délires de soumissions masculines et tout en rangeant les verres dans les armoires je m'imaginais que c'était elle qui me dirigeait

 et que j'avais plutôt intérêt à filer droit et ne pas la décevoir.

La soirée se prolongea assez dans une bonne ambiance et je ne pouvais m'empêcher de regarder vers ses pieds et je sentais bien qu'elle s'en rendait compte et qu'elle appréciait énormément mon attrait envers ses Divines extrémités.


Quand il fut l'heure de se quitter pendant que le frère et sa sœur c'est à dire nos conjoint respectifs s'attardaient auprès de leur parents je me proposait d'aider ma belle sœur à charger la voitures des différents cadeaux de la soirée, chose qu'elle accepta bien évidemment et c'est bien entendu moi qui transporta le plus gros des colis vers la voiture pendant qu'elle m'accompagnait les mains vides à chaque voyage. C'est en attendant nos conjoints qu'elle me demanda si je voulais bien l'aider un de ces jours à concevoir un meuble de rangement pour ses chaussures qui comme elle me l'expliquait ne manquait pas et maintenant qu'elle connaissait mon petit fantasme elle comptait bien en profiter en sachant que son compagnon lui n'avait jamais eu d'attention particulières envers ces accessoires de mode.

Les choses en restèrent là ce soir mais je sentais bien que quelques chose couvait et que c'était ma propre compagne qui avait allumé la mèche.

(à suivre...)

Un fan.


........Merci, "fan" pour cet excellent texte annonciateur de délices..... j'attends quant à Moi la suite. C'est un ordre, "fan".....et attention à l'orthographe!!!
Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Vendredi 13 février 5 13 /02 /Fév 09:06
Voici la suite de ce voyage hallucinant à OWK, République Tchèque......



(....)Elle déposa sur chacun de mes talons une pièce de monnaie, "si une des pièces tombe, deux heures supplémentaires" me dit-elle.
La position était inconfortable au possible, et j'avais vraiment intérêt à rester parfaitement immobile, ce qui rendait encore les choses plus compliquées.
Elle s'approcha de moi par derrière, et tandis qu'elle glissait sa cravache entre mes dents, elle me caressait doucement les tétons.

"Tu vas pouvoir un peu réfléchir à présent" me dit-elle au creux de l'oreille, "je veux à l'avenir que tu sois plus obéissant, que tu exécutes mes ordres à la lettre".
Mon sexe était pris de soubresauts et je crus sincèrement que j'allais jouir sans autre stimulation que cette caresse.
Elle parût s'en apercevoir, me repris la cravache de la bouche et dit : "je vais aller souhaiter "bonne nuit" à slave et lui faire comprendre ce qu'il en coûte de me ridiculiser comme il l'a fait !"
Je la sentais un peu éméchée et ceci ajouté à l'ambiance qui régnait dans ces lieux la rendait plus dominatrice, dompteuse impitoyable qu'elle ne l'avait jamais été.
Je plaignais le pauvre slave qui allait devoir affronter son courroux.
J'attendis un temps qui me parût infini, mes genoux devenaient de plus en plus douloureux ainsi que mes bras, et même si j'étais en bonne condition physique, la position qu'elle m'avait imposée était insupportable au-delà d'une certaine durée.
Et comme je me disais que j'allais craquer et me laisser tomber sur le côté, quitte à risquer une punition encore bien pire, j'entendis tout à coup des pas dans le couloir, accompagné de rires. Katia fît irruption dans la pièce, mais elle n'était pas seule., Irina l'accompagnait.
Elle se jetèrent toutes les deux sur le lit, dans un grand éclat de rire.
Elle parlait russe, avec un peu d'anglais, et sans saisir tout, je crus comprendre qu'elles s'amusaient du bon tour qu'elles venaient de jouer à leur esclaves respectifs.

Et là, vous risquez peut-être de penser :"on le voit venir avec ces deux magnifiques dominas"... et bien non figurez-vous, la présence d'Irina me mettait franchement mal à l'aise.

C'était la toute première fois que nous nous retrouvions, Katia et moi, dans ce contexte, hors du cadre de la plus stricte intimité. En cet instant, elle paraissait tellement sûre d'elle, pour moi qui la connaissait parfois si fragile, tant en proie au doute, que j'en ressenti une vive émotion. Du haut de ses 28 ans, elle paraissait pouvoir conquérir le monde... le mettre à ses pieds...
Je ne désirais qu'Elle !... faut-il le préciser et j'avais hâte qu'Irina rejoigne sa chambre et que nous retrouvions seuls, elle et moi.
Elle discutèrent ainsi encore un temps qui me parut infini. J'aurais tout donné pour être libéré de cette contrainte, j'avais fini par ne plus rien ressentir du côté des genoux, juste une légère sensation d'endormissement, de picotement, comme c'est souvent le cas, lorsque l'on passe un certain cap dans la douleur.
Et comme pour ajouter encore à ma gène, elles firent appel au service d'étage pour commander un thé, un homme entra quelques minutes plus tard, chargé d'un plateau et se mit à genoux devant elles pour les servir.

Enfin, après cet intermède, Irina embrassa chaleureusement Katia et rejoignit ses appartements.
Je me retrouvai donc enfin seul en présence de ma Reine.
Par moments, mes membres étaient pris de tremblements, je ne sais pour quelle raison, peut-être une certaine fatigue mêlée d'émotion.
Katia vint derrière moi, elle posa d'abord ses mains sur mes épaules, puis les fit descendre le long de ma poitrine et les remonta, me griffant légèrement.
Puis elle prit doucement les pointes de mes seins entre ses doigts, les faisant rouler entre ceux-ci, "pauvre chou", me dit-elle, "mais j'ai vraiment envie que tu souffres un peu pour moi", et tout en disant cela, elle accentuait la pression sur mes tétons, durcis, eux aussi, par le plaisir, le désir....
"Jusqu'où serais-tu prêt à aller pour moi ?
-Au bout du monde" répondis-je.
"Serais-tu prêt à contenir ton désir ? A attendre jusqu'à demain, car j'ai en tête quelque chose de très spécial pour nous deux, mais il te faudra encore attendre un peu".
Cette question avait plutôt l'allure d'un ordre quelque peu adouci.
Que mijotait-elle donc ? J'avais de plus en plus l'impression d'être le jouet d'un plan machiavélique parfaitement établi.
"Oui mon ange si cruel" répondis-je, "si tu consens à me libérer de cette position infernale dans laquelle tu m'as placé
-oh", répondit-elle d'un air faussement désolé, le sourire aux lèvres "j'avais presque oublié", elle consulta sa montre "2 heures et demi, pauvre chéri".
Mais elle ne fit pas encore mine de me délivrer, en revanche, elle avait repris ses caresses sur mes seins, tandis qu'elle avait glissé son pied gainé de cuir par devant,  elle caressait la hampe de mon sexe de la tige de sa botte, la faisant monter et descendre d'un rythme lent et régulier.

"Je pense néanmoins qu'il serait préférable que tu ne partages pas ma couche cette nuit, il pourrait t'arriver quelque fâcheux laissé aller."
Le pire, c'est que je ne pouvais pas lui donner tort.
"Tu dormiras donc sur le canapé, et pour être sûr que tu sois bien sage, je t'attacherai les bras", mais demain ce sera tout autre chose, tu verras." Il nous était déjà arrivé de "jouer" plus d'une journée, mais jamais encore, nous n'en étions arrivé à ce point de désir mutuel, sans être pris par une réelle frénésie qui faisait que dans la minute, quelque soit la situation, il FALLAIT que nous fassions l'amour.
Elle continua "mais tu sais, si j'essaie de dormir dans l'état où je suis, çà va être difficile".... ce qui me fît sourire en pensant qu'en ce qui me concernait, ce n'était rien de le dire.
"Alors j'aimerais que tu t'occupes un peu de moi, comme tu sais si bien le faire... avec ta bouche, ta langue, toi, pendant ce temps tu restes bien sage"....la situation ne manquait pas de piquant...
Et pour être sûr que "je reste bien sage", après qu'elle m'eut libéré et que je l'eue dévêtit délicatement, elle me fixa les mains dans le dos à l'aide des deux bracelets que j'avais toujours aux poignets.

Tenaillé par le désir, je m'approchais néanmoins de son intimité avec une infinie délicatesse, et après m'être "promené" sur le haut des cuisses, j'activai son clitoris de ma langue, alternant les mouvements de droite à gauche, de gauche à droite, contournant, retournant, tournant et retournant encore, je pris un plaisir fou, et si je devais comparer, je dirais qu'il fût similaire à ce qu'un orgasme masculin peut procurer de sensations à son instant le plus fort, le plus intense, mais que cet état se prolongeait, qu'il était conditionné par le plaisir de Katia que j'entendais gémir doucement...
J'introduis ensuite ma langue que je roulais sur elle même en la durcissant du plus que je pouvais dans l'antre de son plaisir pour en revenir un peu plus tard à son bouton... je me délectais de ses senteurs intimes et j'avalai goulûment lorsqu'elle hurla de plaisir, m'attrapant par les cheveux, me serrant contre son intimité du plus qu'elle le pouvait. Je restai ainsi un bon moment, enivré, jusqu'à ce que j'entende sa respiration devenir régulière et profonde, que je sentis tous ses muscles se détendre.
Je me dégageais avec une infinie lenteur, la couvris de ses draps et lui déposais un baiser sur le front... à ce moment, elle n'était plus que cette fille fragile que j'avais rencontré quelques temps auparavant...
Je me libérai des deux bracelets assez facilement, car j'avais une envie folle d'aller me rafraîchir, j'aurais put me satisfaire de manière égoïste et solitaire ;-), mais je décidai de jouer le jeu jusqu'au bout, j'allai prendre une bonne douche, et, contre toute attente, je m'endormis comme un bébé sur le canapé d'un sommeil sans rêves jusqu'au lendemain matin.
Je n'avais qu'une notion très vague de l'heure lorsque je me réveillai, j'entendis du bruit dans le couloir. "Charles", me dit Katia, qui elle aussi était éveillée, "prends les deux paires de bottes que j'ai porté hier , puis dépose les devant la porte de la chambre, ensuite tu peux venir me retrouver.
J'obtempérais sans discuter et lorsque j'ouvris la porte pour déposer les bottes, j'aperçus, au bout du couloir, slave, à quatre pattes qui s'affairait sur une paire de chaussures, muni d'une brosse, il me jeta un regard, puis se remit à l'ouvrage.
Apparemment, plusieurs dames avaient fait comme Katia, et de toute évidence, slave était chargé de cet entretien matinal des bottes et chaussures que ces dames avaient bien voulu lui confier en les laissant devant leur porte.
Je rejoignis Katia qui se pelotonna contre moi, et nous passâmes un moment délicieux... Un peu plus tard, de toute évidence, slave s'affairait devant notre porte. "T'as-t-il vu?" me demanda-t-elle.
Je répondais par l'affirmative et commençais à comprendre... lorsque je parlais de machiavélisme, il faut avouer que je n'étais pas si loin de la réalité.
Je ne pus m'empêcher de me demander ce qu'il lui passait par la tête à ce moment là, à genoux, en train de lustrer les bottes de sa Maîtresse... au lit avec un autre. Même s'il ignorait tout de ce qui s'était passé depuis son arrivée.
Et comme elle me voyait pensif, elle dit :
"Ce n'est qu'un début, il va trimer une bonne partie de la journée à cirer des pompes.
Cette après-midi, j'ai demandé à ce qu'on l'enferme quelques heures dans le "box", à l'entrée."


Les clichés qui ne sont pas de Moi appartiennent au site www.owk.cz
Il vaut le détour......
(à suivre)
Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Lundi 9 février 1 09 /02 /Fév 19:15

Notre ami "chien gégé" a encore commis un texte d'un très bon niveau, érotique, suggestif, et complètement en phase avec l'esprit de votre site préféré, Maevaslave.....


J'avais terminé de débarrasser et je commençais la vaisselle. Elle se leva de table et alla s'asseoir sur le canapé. C'était le signe tacite qui signifiait qu'elle attendait que je lui serve le dessert immédiatement au salon. Cette sorte de rituel s'était instaurée peu à peu, à force d'ordres répétés, puis de réflexions  sur mon incapacité à devancer ses désirs, réflexions appuyées parfois de quelques gifles qui n'admettaient qu'un « pardon Maîtresse » bien humble en retour. J'interrompis donc ma vaisselle et m'appliquai à lui préparer son dessert. Puis, je me dépêchai de le lui amener. Le film qui venait de commencer à la télé semblait l'intéresser beaucoup et elle se contenta de m'indiquer d'un signe la petite basse près de l'accoudoir. J'y déposai l'assiette et m'en retournais vers la cuisine, ayant entre-aperçu au passage la paire de menottes près d'elle sur le canapé.

  • - Viens ici! déshabille-toi!

Devoir me déshabiller ne m'enchantait  guère, nous n'étions pas en plein été et la maison, avec ses plafonds à quatre mètres, est difficile à chauffer. Tentant d'ergoter je lui proposais d'allumer un feu dans la grande cheminée. Pourtant, je savais bien qu'elle avait horreur de mes manières de finasser ainsi, je l'avais appris aux dépends de mes fesses de nombreuses fois. Je regrettai aussitôt mes paroles, me traitant d'imbécile et redoutant l'inévitable punition. Mais rien ne vint, le film semblait la captiver davantage que mes errements. Elle se contenta de me répliquer.

  • - Non, pas ce soir. Dépêche-toi!

Je m'en tirais à bon compte, pensais-je, tout en étant quand même inquiet de répercussions futures. Après tout, il ne faisait pas vraiment froid et je savais qu'au bout d'un moment, je m'habituerais. Je fus nu en un tour de main.

 -  Mets-toi à genoux ici, de dos !

et son doigt m'indiquait le tapis tout près d'elle.

Alors, elle se redressa sur son siège et passa ses jambes de chaque coté de mes cuisses. Le nylon de ses bas contre la peau de mes fesses, le ton des ordres donnés et,  plus que cela, le regard que je conservais sur ses pieds en sandales commençaient à m'exciter.


- Les mains!

Je compris et croisai les poignets dans mon dos. Aussitôt, je sentis les menottes se refermer dessus.


- Retourne-toi, face à moi!

Elle leva les bras pour détacher la petite chaînette qu'elle portait au cou présentant ainsi sous mon nez le creux de ses seins parfumé et subtilement dévoilé par son corsage. Cela acheva de gonfler mon sexe en cage coincé tel une limace dans une éprouvette.

  • - Je vois que tu as besoin d'une petite promenade, dit-elle en retirant la petite clé de la chaînette

Alors, elle ouvrit le petit cadenas et retira le tube qui tenait mon sexe en sa dépendance. Comme j'aimais le contact de ses doigts sur ma peau ! Sa façon impérieuse de me saisir, comme pour « tâter la marchandise », pour s'assurer de la qualité de son bien, mais en même temps pleine de la chaleur et de la douceur de ses mains, me jetait dans le trouble le plus profond. Je ne savais plus si j'étais un esclave ou un homme ordinaire qu'une femme caresse avant l'amour. Elle me ramena à la réalité.

  • - Couche-toi là, sur le dos, ma queue ici!

je m'allongeai tant bien que mal entre le canapé et la table basse, veillant à tenir mon sexe à l'endroit qu'elle avait précisé. Même sur ce tapis, l'inconfort était total. Je ne savais comment placer mes bras dans mon dos. Je gigotais sans cesse. Deux coups de talons dans les côtes.

  • - Tiens-toi tranquille!

je me calais, au mieux, sans bouger. Le côté me brûlait, les coups de talons n'avaient pas été tendres ! j'essayai d'oublier cette douleur quand, à nouveau, ses talons se firent sentir. Cette fois, c'était nettement moins violent, elle avait simplement posé ses pieds sur mon ventre, les talons aiguilles plantés dans les cuisses et les couilles. Elle resta ainsi un bon moment. Elle dégustait son dessert, savourait, prenait son temps et suivait le film sans me porter la moindre attention, sauf quand elle changeait de position. A chaque fois qu'elle déplaçait ses pieds, pesant sur un talon, en faisant ripper un autre, je ne pouvais réprimer un mouvement, un gémissement. Là, sans un regard, elle prenait le temps de me consacrer un nouveau coup de pied. Moi, je ne songeais qu'à une chose : améliorer ma position. Par des mouvements que je voulais imperceptibles, je m'efforçais de changer la position de mes bras, de soulager mes épaules qui me faisaient souffrir au moins autant  que ses talons, autant dire que le film,  je n'en ai aucun souvenir !Pourtant, malgré l'inconfort de ma disposition, les souffrances de ma peau martyrisée, ma situation avait un avantage : j'avais une vue superbe sur le haut de ses bas sous la jupe, ce bout de chair féminine, support de tous les fantasmes mais dont l'accès m'était refusé.

Enfin, vinrent les pubs.

Comme de coutume, elle se leva pour aller aux toilettes. J'en profitai pour souffler un peu, gigoter, m'auto masser.

Quand elle revient s'installer, et alors que je me préparais à souffrir, elle m'annonça :

  • - ce soir, tu auras droit à une petite récompense, cela fait bien huit jours, au moins, non?

j'acquiesçais. Ca faisait bien huit jours que mon sexe se lamentait d'ennui. Elle retira prestement ses sandales, enfin, j'allais avoir ce que j'attendais depuis quarante-cinq minutes : Ses pieds sur ma bouche.

Que nenni ! Elle décida de s'orienter vers un autre endroit et elle enserra ma queue, « sa » queue, pardon, avec ses orteils. La douleur des talons, leur poinçonnement, leurs griffures qui avaient bien calmé mes ardeurs étaient changés en frôlements de nylon, en douces et chaudes pressions. Je retrouvai vite une vigueur considérable. Mais rapidement, l'anneau de la cage de chasteté qui était resté en place, comme toujours, me rappela ma condition d'esclave.

Plus je désirais ces pieds, plus il me serrait. Ca brûlait, de plus en plus, jusqu'à devenir insupportable. La souffrance noyait le plaisir et je faisais des efforts intellectuels intenses pour penser à autre chose : les impôts à venir, les soucis avec les locataires, la politique. Bernique ! Ses caresses, particulièrement adroites ne cessaient pas et ma queue ne cessait de gonfler inexorablement et de m'infliger un supplice terrible.


Enfin, elle s'arrêta. Allongeant les jambes, elle posa les pieds sur le canapé. Tout doucement, très doucement, je parvenais à calmer mon excitation. Je fermai les yeux, décidai de m'intéresser au film, tiens, pourquoi pas ? A la bande son, du moins. Mais quoi, ces caresses, que c'était bon ! S'il n'y avait pas ce foutu anneau. Déjà, je commençais à l'oublier, ne me souvenant que de la sensation du nylon sur mon gland. Et j'espérais, je redoutais. Et je m'apercevais que sous cette torture, les meurtrissures de mes bras et de mes épaules avaient été oubliées, elles revenaient sans attendre.

  • - Tu n'aimes pas, tu débandes? se moquait-elle.

Aussitôt, ses pieds reprirent leur manège, aussitôt la douleur revint, immédiate cette fois. Elle glissait sur la hampe, flattait les couilles du cou de pied, serrait le gland entre les orteils. Mon supplice s'amplifiait et malgré cela, tout au fond de moi, la flamme de ma soumission volontaire en était ranimée. Mon moi profond me disait : voilà, ta place est là, ton corps offert, ta souffrance offerte, tu lui appartiens, elle peut faire ce qui lui plait de toi et c'est bien ainsi.


Elle recommença ce petit jeu jusqu'à la fin du film, générique compris, enfin, j'allais souffler. Eh non ! Le débat qui suivait en rapport avec le film suscita toute son attention...

Ensuite, c'est une autre histoire......

(écrit par "chien gégé").
Par MAEVA - Publié dans : Littérature - Communauté : Soumis & Soumises
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Lundi 9 février 1 09 /02 /Fév 08:47
(......) Connaissez-vous la trophallaxie chez la fourmi ?
Celle-ci possède une cavité, proche de la bouche, le jabot,  aussi appelé "estomac social ".
Cet estomac peut servir de réservoir.
Une fois celui-ci remplis, la fourmi effectue une sorte de bouche à bouche, appelé trophallaxie afin de nourrir ses compagnes.
Comme je commençais vraiment à avoir soif, Katia se pencha vers moi, et comme décidément, nous étions connectés, elle posa doucement sa bouche sur la mienne : trophallaxie de champagne...
Dis comme çà, çà n'a rien de terriblement sensuel, mais dans un certain contexte... cela renforce un état de dépendance...  le sentiment d'appartenir complètement à la personne. Force émotionnelle  du besoin primaire sans doute aussi ou réminiscence du sein maternel ?
Deux larbins "maisons", nus, excepté le petit tablier ridicule qu'ils portaient à la taille, tournaient sans cesse pour remplir les verres de ces dames.
Le champagne coulait à flots.
Je crus comprendre qu'il avait été gracieusement offert par l'esclave attitré d'Irina, avec qui Katia avait fait connaissance un peu plus tôt dans la soirée. Irina paraissait vraiment très jeune, une adolescente, quand à Viktor, son esclave personnel, je lui donnais volontiers la cinquantaine bien sonnée. Après avoir offert le champagne sans y avoir goûté, lui aussi avait été emmené pour passer la nuit au cachot.

Je commençais tout doucement à me dire que j'étais privilégié !
Irina lorgnait de mon côté de temps à autre, elle avait l'air curieuse de mon état. Sans porter aucun jugement, je pense que le rapport qu'elle entretenait avec Viktor était d'ordre purement vénal et paraissait intriguée du fait que ce n'était pas notre cas, à Katia et à moi-même. Peut-être avait-elle du mal à imaginer quelle était exactement la nature de notre relation. Elle paraissait s'amuser de tout, partait en éclat de rires, pleine de vie...
En Russie, je ne sais pas ce que je préfère le plus des auteurs ou de la gent féminine :-)
Si Dostoiesvsky, Boulgakov et autres Tourgeniev m'ont toujours fait vibrer, il en est de même des femmes slaves. Katia était née en France, mais elle possédait ce charme, ce sens de la mise en scène, de la passion amoureuse à nulle autre pareille...ce semblait être également le cas d'Irina.
Katia levait de temps à autre le pied, et de ce fait touchait de sa botte mon sexe de plus en plus douloureux et avide...

.... avide de toucher plus insistant... de caresses...
Brusquement, Katia vida son verre : "debout ! A la chambre", me dit-elle.

Je fus étonné de me relever si facilement, j'aurais tendance à penser que la production d'endorphines du "sous espace" y était pour quelque chose, elle fait que vous ne sentez plus la douleur, ou que plutôt vous la sublimez, comme si votre corps tout entier se mettait au service de votre esprit, de votre désir...
Arrivé à la chambre, Katia se jeta sur le lit, elle avait attrapé au passage sa courte cravache de cuir noir, jouait avec elle en la courbant légèrement entre ses mains.
"Nu" dit-elle sèchement.
Le ton ne souffrait aucune discussion, je me dépêchais donc de lui obéir.
Tandis que je me déshabillais, elle fouilla dans son sac pour en retirer une règle de bois carrée qu'elle déposa au sol.
"A genoux sur la règle" me dit-elle, "mains à la nuque".

Puis elle s'approcha de moi par derrière pour m'entourer les poignets de deux bracelets de cuir attaché à un collier qu'elle me fixa au cou.
"Punition d'un quart d'heure à genoux sur la règle" me dit-elle, .... "fois huit, cela nous fera deux heures pour t'apprendre à obéir"

J'étais pétrifié en entendant la sentence, je dois dire que je m'attendais à tout sauf à cela ! J'allais vivre un calvaire, mais elle en avait décidé ainsi.

(à suivre...)
Par MAEVA - Publié dans : Littérature
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Jeudi 5 février 4 05 /02 /Fév 11:36

Un des derniers textes du talentueux "chien gégé", lequel nous laisse augurer prochainement  de la publication d'un article très sulfureux, il s'agit d'une soirée passée à regarder la télévision......


Un don de soi sans équivoque....

 

Pour commencer, elle se met à genoux et suce, ensuite, quand c'est bien dur, on la couche et on lui écarte les cuisses, enfin, on la prend et on jouit. Voilà un homme !

 

Non, un soudard soumis à sa libido primitive et dévoyée qui n'a pas compris l'ordre naturel des choses entre les hommes et les femmes.

Ou est ma place ? Que suis-je ? Quel est mon rôle ?

Sous Ses Pieds. Un gode sur pattes. Tenir à Sa disposition l'objet qu'Elle désire.


Voilà le sens profond de cette situation où un mâle, assigné à une position choisie par Elle, pour le temps qu'Elle décide, présente à Celle qui le possède l'objet qu'Elle souhaite utiliser selon Sa volonté aussi longtemps qu'il lui plaît.

Et afin que le don soit sans équivoque et le plus total, qu'il et Elle soient surs que le plus intime de lui-même appartient à Elle , le plaisir qu'il pourrait retirer de ce jeu est refusé et changé en souffrance.

 Car, de plein droit et comme de juste, Elle lui a pris son plaisir pour ajouter au Sien. Il commettrait un vol s'il reprenait ce qui ne lui appartient plus. Son instrument de plaisir qui fut instrument de domination sur Elles, devient ce qu'il n'aurait cessé d'être : instrument de plaisir pour Elle...

..... et de soumission pour lui.

Déposé à Ses Pieds, sans volonté propre, jouet obéissant à un simple mouvement de Son Pied, se taisant là, ne demandant rien et restant aux ordres.


Par MAEVA - Publié dans : Littérature - Communauté : BDSM
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